Novembre 2007 Par Colette BARBIER Locale Bruxelles

Lancés fin 2003, à l’initiative de la Commission communautaire française (Cocof), les quatorze réseaux de santé qui couvrent aujourd’hui la région bruxelloise se sont progressivement formés et développés à travers une étroite collaboration entre diverses associations oeuvrant tant dans le domaine de la santé que dans le domaine social, éducatif, juridique… Ces réseaux tentent d’apporter une réponse plus adéquate au nombre croissant de personnes en difficulté socio-économique, tout en veillant à promouvoir la qualité des soins, à développer des actions de prévention, et assurer une prise en charge efficace et globale de la santé.
Sur le territoire de la région bruxelloise, la Cocof s’appuie sur les associations de santé intégrée, à savoir les maisons médicales. Situées dans le tissu urbain, à proximité des lieux d’habitation, ces maisons médicales dispensent des soins de qualité et poursuivent l’objectif d’améliorer le niveau de santé et la qualité de vie des habitants du quartier où elles sont implantées. Mais, souligne Benoît Cerexhe , président du Collège de la Cocof en charge de la Santé et de la Fonction publique, « notre système de santé et de soins est confronté aujourd’hui à un certain nombre de limites et doit répondre à de nouvelles exigences
D’une part, la complexité croissante des problèmes de santé, et d’autre part, l’offre en soins de santé – surabondante et éclatée entre les différents niveaux de pouvoir (fédéral, Communauté, Commissions communautaires…) – ont entraîné la nécessité de développer une approche mieux structurée et globale de la santé. « De nouvelles stratégies d’organisation des soins passant par le développement des réseaux de santé s’imposent comme une évidence , afin de promouvoir leur qualité et de développer des actions de prévention et de promotion de la santé », constate Benoît Cerexhe. C’est pourquoi la Cocof a été amenée, en 2003, à mettre au point une approche spécifique de la santé en s’appuyant sur les apports importants et les collaborations possibles d’une mise en réseaux de différents acteurs existants (médecins, psychologues, travailleurs sociaux, kinés, diététiciens, ergothérapeutes, CPAS, communes, hôpitaux, associations à caractère social et culturel, écoles, agences de logement…).
Le but de cette collaboration est de développer des soins de santé primaires, de promouvoir la qualité des soins, d’encadrer le patient et de développer une approche plus préventive de la santé, cette discipline restant jusqu’ici le parent pauvre de la médecine.

Des facteurs à l’origine des réseaux de santé

L’évolution du paysage épidémiologique . Selon l’OMS, les maladies et les états chroniques (maladies cardio-vasculaires, insuffisance respiratoire, arthrose, diabète, obésité, hépatite C, cancers…) font qu’un nombre croissant d’usagers ont besoin de plus en plus de services. Ces états pathologiques chroniques doivent être traités sur des durées plus longues et imposent d’articuler l’intervention de différents professionnels aux compétences diverses travaillant dans les secteurs hospitaliers et extrahospitaliers.
L’ accroissement de la proportion de personnes âgées augmente encore le poids des états chroniques.
L’aggravation de la précarité , la souffrance psychosociale nécessitent des réponses complexes et imposent le développement d’approches globales, plurisectorielles et de proximité.
Les patients demandent le droit à la parole , l’accès à l’information et la participation aux décisions de santé qui les concernent. Ils entendent être considérés avec dignité, c’est-à-dire comme des interlocuteurs et pas seulement comme des bénéficiaires.
Le système de santé montre une bonne capacité à guérir les maladies graves. La formidable connaissance médicale, l’amélioration du diagnostic médical, la formation des médecins ont conduit à un progrès qui permet aujourd’hui de guérir de plus en plus de maladies. Tout l’effort a porté sur les conséquences des maladies mais pas assez sur la diminution de leurs causes. Le rôle de la médecine curative individuelle comme déterminant quasi exclusif de la santé est de plus en plus relativisé dans une politique de santé publique qui doit prendre en compte les nombreux déterminants qui conditionnent la santé de la population.

Transdisciplinaires et interinstitutionnels, les réseaux de santé sont donc considérés comme une forme organisée d’action collective, laquelle agit, soit sur un territoire donné, soit sur une pathologie précise, ou encore sur les deux en même temps.

Limiter les initiatives parallèles…

Ces réseaux cherchent à faire travailler, dans des relations égalitaires, des acteurs différents du domaine de la santé avec des professionnels d’autres champs (juridique, social, éducatif, logement…). Ceci pour pallier le fait que des professions différentes, bien qu’ayant un objectif commun, n’utilisent pas les mêmes méthodes de travail, ce qui implique souvent des actions parallèles menées séparément.
En conséquence, les réseaux de santé visent également à limiter ces initiatives parallèles faisant double emploi entre acteurs disparates qui poursuivent des objectifs communs. Pour réaliser ce dessein de mise en commun des compétences et des objectifs, les réseaux de santé se dotent d’un élément central, à savoir, un dispositif de coordination destiné à transformer les pratiques professionnelles en proposant une nouvelle façon de travailler ensemble, permettant ainsi aux différents points de vue de s’exprimer dans la compréhension de tous, afin d’aboutir à des références et à un langage communs.

…pour une meilleure prise en charge des pathologies lourdes

Basés sur le dialogue, la confiance et le dynamisme des acteurs de terrain qui les composent, les réseaux créent des liens constructifs entre tous les professionnels de la santé quelle que soit leur discipline. « Les objectifs généraux des réseaux de santé sont la prise en charge de pathologies souvent complexes et lourdes par une vue plus globale , un travail multidisciplinaire , l’amélioration des compétences individuelles et collectives des membres , des échanges de pratiques , une meilleure transmission de l’information , sans oublier le désir d’être un lieu d’observation et d’évaluation , observe Geneviève Oldenhove de Guertechin , médecin généraliste à la Maison médicale des Marolles. Ces différents objectifs assurent aux usagers des réseaux une place centrale en leur permettant d’être aussi acteurs dans le réseau , en améliorant leurs connaissances de la maladie et de sa prise en charge

Un espace de construction collective

D’une manière générale, les réseaux s’adressent aux populations défavorisées. Chaque réseau s’est créé de façon originale à partir d’une même problématique: comment prendre en charge de la meilleure façon possible une maladie sociale pour laquelle l’accumulation de précarités rend cette prise en charge difficile? Rien d’étonnant donc à ce que les réseaux se soient développés dans certains quartiers comme les Marolles ou Saint-Josse, par exemple, de même qu’autour des problématiques de dépendances. « Beaucoup de ces réseaux existaient déjà de façon informelle et l’appui reçu a permis une certaine structuration , ce qui démontre que mettre du lien peut amener une dynamique enrichissante pour tous », constate Geneviève Oldenhove. Par ailleurs, les réseaux de santé permettent de tester une nouvelle organisation de soins primaires avec, pour certaines pathologies spécifiques, une prise en charge plus adéquate. Comme le souligne Benoît Cerexhe, « construits dans des contextes chaque fois singuliers , le caractère structurant des réseaux diffère selon leur histoire , leur projet , leur environnement géographique et sanitaire . L’ambition qui les anime est de créer des ponts , des échanges , de la coopération là où existent des cloisonnements , des rivalités , des ruptures . Le réseau n’est pas une organisation classique , formelle et hiérarchisée . C’est un espace de construction collective de nouvelles références professionnelles , de nouvelles manières d’envisager le travail en commun , de nouvelles valeurs . En d’autres termes , c’est une occasion de créativité au bénéfice des patients et de leurs proches

Perspectives d’avenir

Le 20 mars dernier, à l’occasion d’un colloque organisé par l’asbl Question Santé, à l’initiative de Benoît Cerexhe, ce dernier réaffirmait la nécessité d’ancrer la logique des réseaux dans le paysage de la santé à Bruxelles. Il manifestait aussi son souhait d’offrir une meilleure pérennité et stabilité aux missions menées par les réseaux de santé bruxellois.
A cet effet, un cadre plus précis, mais nécessairement souple, devrait bientôt tracer la mission des réseaux de santé. Ce cadre prévoit la définition d’un nouveau contrat de gestion avec les réseaux, lequel contrat préciserait leurs objectifs, leur plan d’action, le rôle du coordinateur, les modes d’évaluation et les modalités de financement.
D’autre part, le Ministre s’engage à assurer un financement pluriannuel permettant aux acteurs des réseaux de stabiliser leurs projets et de les développer sur le moyen terme. Benoît Cerexhe insiste également pour que la culture du réseau s’inscrive, à l’avenir, dans les formations initiales et continues des médecins, invitant les universités et les Hautes Ecoles à inclure cette réflexion dans leurs programmes d’enseignement. Enfin, le président du Collège de la Cocof appelle les acteurs du niveau fédéral à participer à cette démarche, en répondant positivement à la demande pressante des médecins généralistes de pouvoir bénéficier d’un financement adéquat qui permette d’intégrer de leur propre chef cette pratique novatrice.

Les réseaux en pratique

A l’heure actuelle, quatorze réseaux de santé sont reconnus à Bruxelles et subsidiés par la Cocof.
Réseau santé – précarité ( Promoteur : SSM Le Méridien )
La mise en place du réseau tend à rendre l’aide en santé, proposée à Saint-Josse et à Schaerbeek, plus fonctionnelle et mieux adaptée aux populations, ainsi qu’à leurs besoins. Le réseau va à la rencontre des habitants des quartiers au moyen, d’une part, d’un repérage anthropologique et, d’autre part, d’un accompagnement.
Le terrain anthropologique vise à repérer les logiques collectives à l’œuvre en milieu précarisé, pour y pointer les «résiliences». Un autre objectif du réseau est de développer une culture commune entre professionnels en créant un espace-tiers de réflexion autour des questions de santé, de précarité et d’aide. La connaissance mutuelle vise à décloisonner les logiques professionnelles spécifiques, à améliorer l’accessibilité au réseau et à renforcer la fonctionnalité de ce dernier (en soutenant le tissu social des habitants et en évitant les interventions de sens opposés).
Adresse: rue du Méridien 68, 1210 Bruxelles. Coordinateur: Luc Colinet. Tél.: 02 218 56 08.
Réseau Bruxelles Est ( Le WOPS asbl )
L’idée de ce réseau est née au sein de la coordination existant depuis de nombreuses années entre l’Unité de crise des urgences psychiatriques des cliniques universitaires Saint-Luc, ainsi que des sept Services de santé mentale du secteur Sud-Est de Bruxelles. Multidisciplinaire, ce réseau s’étend sur la moitié est de Bruxelles: il répond à la nécessité d’améliorer et de repenser l’offre de services, ainsi que l’accueil des patients en raison, notamment, de l’augmentation de la souffrance psychique due à l’accroissement de la précarité, de l’exclusion d’une frange grandissante de la population, de l’insécurité personnelle et de l’individualisme contemporain.
Adresse: chaussée de Roodebeek 471, 1200 Bruxelles. Coordinatrice: Stéphanie Martens. Tél.: 02 762 97 20.
Réseau santé mentale communautaire Berchem ( Promoteur : Maison médicale Kattebroek )
Ce réseau a pour objet d’améliorer la prise en charge du besoin psychologique des habitants de la commune de Berchem-Sainte-Agathe, cette prise en charge se voulant accessible financièrement et géographiquement.
Adresse: avenue du Roi Albert 24, 1082 Bruxelles. Coordinatrice: Brigitte Meire. Tél.: 02 469 10 17.
Réseau santé mentale Marolles ( Promoteur : SSM ULB asbl , Centre de Guidance )
Les problématiques de santé rencontrées dans le quartier populaire des Marolles sont souvent complexes parce qu’à la fois sociales, médicales et psychologiques. Dans ce contexte, le projet Réseau santé mentale Marolles se donne pour mission d’améliorer les «actions» préventives, éducatives et curatives en matière de santé mentale dans le quartier, et cela en lien étroit avec les autres dispositifs sociaux et de santé du quartier. Cela passe notamment par la création de liens et une complémentarité entre les différents services partenaires, afin de faciliter une prise en charge globale de la santé, la continuité des soins et la prise en charge multidisciplinaire des problématiques rencontrées par les patients.
Adresse: rue Haute 293, 1000 Bruxelles. Coordinateur: Emmanuel Bawin. Tél.: 02 510 01 85.
Réseau santé diabète Marolles ( Promoteur : Maison médicale des Marolles )
L’objectif du réseau est d’améliorer la prévention et la prise en charge du diabète de type II dans un quartier défavorisé de Bruxelles. Pour atteindre cet objectif, le réseau vise à intégrer la diététique, tant dans le domaine de la prise en charge de la maladie que dans celui de la prévention. Ce réseau tend aussi à améliorer la pratique des professionnels et à mieux informer les patients grâce à la création d’un agenda regroupant chaque mois les activités relatives à l’alimentation et à l’activité physique, activités organisées par les associations du quartier.
Adresse: rue Blaes 120, 1000 Bruxelles. Coordinatrice: Judith Hassoun. Tél.: 02 511 31 54.
Réseau hépatite C Bruxelles ( CHU Saint Pierre )
Les différents membres de ce réseau (hôpitaux, associations d’aide aux personnes dépendantes de drogues, d’alcool, de médicaments, association de généralistes, associations visant à la prévention du sida et autres MST) se sont réunis en vue d’améliorer la prise en charge des patients, d’avoir une meilleure connaissance de l’hépatite C, du traitement et des moyens de s’en prémunir.
Adresse: rue Haute 322, 1000 Bruxelles. Coordinatrice: Anne-Cécile Huwart. Tél.: 02 535 41 99. GSM: 0477 92 51 26.
Réseau dépendance Bruxelles Est Soutien thérapeutique par la fratrie ( Promoteur : SSM Centre Chapelle aux Champs )
Bon nombre de familles sont concernées par l’alcoolisme d’un proche (une famille sur quatre en Belgique). Jusqu’ici, aucune prise en charge spécifique n’avait été déployée pour les enfants et les fratries de ces patients, dont la souffrance ne laisse pas les intervenants indifférents. Les prises en charge sont, en général, focalisées sur l’alcoolique lui-même. C’est pourquoi, partant du constat que la reconnaissance de la souffrance et l’analyse de la place de chacun dans la fratrie permettent de mobiliser les ressources, le projet du réseau est de travailler par famille et d’offrir un lieu où les enfants, frères et soeurs de parents alcooliques puissent exprimer leurs souffrances.
Adresse: Clos Chapelle aux Champs 30 bte 3049, 1200 Bruxelles. Coordinateur : Cédric Levaque. Tél.: 02 764 31 20.
Réseau maintien à domicile des personnes âgées par l’amélioration de l’indépendance , la prévention des chutes et l’aménagement du domicile ( Soins chez Soi )
Le projet du réseau vise une vie à domicile de qualité par l’amélioration du bien-être physique et psychologique, le soutien de l’autonomie et le maintien d’un certain niveau d’indépendance des personnes âgées. L’aménagement du domicile rend possible une réduction du nombre de chutes. Les transformations apportées au domicile, en concertation avec la personne âgée, la famille, le médecin traitant et les membres de l’équipe des soins et services, permettent d’éviter ou de retarder le cycle des hospitalisations successives, suivies de placements prématurés ou forcés, ainsi que l’épuisement de l’entourage.
Adresse: rue de Stalle 65 bte 4, 1180 Bruxelles. Coordinatrice: Catherine Ballant. Tél.: 02 421 47 75 ou 02 420 54 47.
Réseau Canal Santé ( Promoteur : Espace Social Télé Service asbl )
Ce centre d’action sociale globale, qui compte aujourd’hui dix associations, aide entre autres les enfants malades et leurs parents à faire face à la maladie, aux tracas et aux aléas des traitements lourds, aux frais directs et indirects engendrés par la maladie, aux démarches à assurer pour se faire reconnaître comme patient ou comme parent, etc. A côté de cela, le réseau offre des animations, notamment grâce aux services de comédiens professionnels spécialisés dans l’animation pédiatrique avec la technique clown. D’autre part, des enseignants bénévoles aident les enfants à poursuivre leur scolarité pendant leur maladie. Ce réseau organise également des activités de seconde ligne et d’action communautaire, parmi lesquelles le transport des malades, le service enfants malades et un service jeunes.
Adresse: boulevard de l’Abattoir 28, 1000 Bruxelles. Coordinateur: Michel Kesteman (adjoint: Etienne Monnier). Tél.: 02 548 98 00. GSM: 0477 659 347.
Réseau soins de santé primaires santé mentale ( Promoteur : Maison médicale du Nord asbl )
En partenariat avec le SSM «Le Méridien», la Maison médicale du Nord vise à favoriser une meilleure prise en charge multidisciplinaire des patients qui présentent des problèmes psychosociaux et des somatoses (problèmes psychiques à expression somatique) en tenant compte des facteurs culturels et sociaux spécifiques du territoire. Le réseau a aussi pour objectif d’imaginer de nouvelles pistes de santé communautaire par l’observation des logiques collectives.
Adresse: rue des Palais 10, 1030 Bruxelles. Tél.: 02 218 28 42.
Réseau santé mentale et exclusion sociale ( Promoteur : SMES B )
Ce nouveau réseau tend à permettre aux acteurs du secteur social et de la santé mentale de mieux se connaître, et d’articuler leurs compétences avec plus d’efficacité. Cette équipe de santé mentale mobile, de deuxième ligne, intervient à la demande d’institutions qui travaillent avec les sans-abri, dans le but de traiter des problèmes de santé mentale.
Adresse: rue Rempart des moines 78, 1000 Bruxelles. Coordinatrice: Caroline Petiaux. Tél.: 02 502 69 49.
Réseau Eole Liens
Depuis décembre 2006, la Cocof soutient le nouveau réseau Eole-Liens, lequel offre une assistance téléphonique immédiate par un professionnel de la santé mentale possédant une bonne connaissance de l’existence et du fonctionnement des réseaux de soins et de santé, en Région de Bruxelles-Capitale.
Le but premier du réseau est d’aider les intervenants de première ligne (médecins généralistes, professionnels de maisons médicales, assistants sociaux de CPAS ou de services psychosociaux, centres PMS, infirmiers…) à prendre du recul par rapport à la situation, à dégager des pistes pour la faire évoluer favorablement, et à être épaulés dans la mobilisation de ressources spécialisées adéquates. D’une manière générale, Eole-Liens vise à intensifier les collaborations concrètes avec le réseau et tenter de créer des partenariats avec des secteurs qui en ressentent le besoin (CPAS, urgences Saint-Pierre…), à optimaliser les collaborations avec les médecins généralistes et d’autres intervenants, et enfin, à développer des synergies avec les réseaux de santé et les réseaux de santé mentale (Réseau Bruxelles-Est, Réseau Marolles…).
Adresse: rue du Président 53, 1050 Bruxelles. Contact: Anouk Flausch. Tél.: 02 223 75 52.
Ulysse
Ce nouveau réseau créé en 2007 prend en charge les problèmes de santé mentale des personnes exilées et réfugiées.
Adresse: rue de l’Ermitage 52, 1050 Bruxelles. Coordinatrice: Pascale De Ridder. Tél.: 02 533 06 70.
Dépannages d’Urgences de Nuit et Echanges ( DUNE )
DUNE est une asbl qui gère un comptoir d’échange de seringues et réalise un travail de rue en vue de rencontrer les sans-abri, l’objectif étant de réduire les risques en termes de consommation de drogues.
Adresse: rue d’Alost 7, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 213 38 26.
Colette Barbier
Pour en savoir plus: Administration de la COCOF – Service de la Santé, Thierry Lahaye, Rue des Palais 42, 1030 Bruxelles. Tél.: 02 800 83 16.
Les Actes du colloque sont déjà parus sous la forme d’un numéro spécial de Bruxelles Santé. Ils sont disponibles à Question Santé, rue du viaduc 72, 1050 Bruxelles. Tél.: 02 512 41 74. Fax: 02 512 54 36. Courriel: question.sante@skynet.be. Internet: http://www.questionsante.org .