Aurait-elle vécu à jamais cette chère institution?
Pourquoi nous quitte-elle? On cherche…
Ne l’avions-nous pas assez rassurée en lui balisant un calendrier parfois compliqué géré à la perfection par Sabine?
Il est vrai que parfois, elle a dû tout entendre : des arguties étonnantes nimbées de pseudo philosophies, en passant par d’improbables vérités plus chuchotées qu’assénées.
Il est vrai aussi qu’après avoir disséqué tant de bons projets à l’aide des scalpels idoines que nous lui avions confiés et qui s’appelaient ‘pertinence’, ‘plus-value’ ou ‘cohérence’, la pauvre était peut être au bout du rouleau.
Il est encore vrai que certain soir, elle a dû pleurer en silence, les jours où elle apprenait que les décisions avaient déjà été prises ailleurs…
Mais sont-ce là des raisons malhabiles pour tout abandonner, annulant ainsi toute une série d’initiatives originales dont le seul but ne visait que la ‘plus-value’ d’un ‘mieux être’?
Pourtant au fil du temps, elle avait acquis un port de reine, encadrée comme elle l’était par Mano, la reine de la synthèse traduite ensuite brillamment par le roi de la syntaxe Bailly de son état…
Dis quand reviendras-tu? Dis au moins le sais–tu?
Sache que nous tous ici et les associations de promotion de la santé, on se languit de toi, Oh belle CAPL!
Jean-Pierre Demoulin est président du Centre local de promotion de la santé du Hainaut occidental
Pour mieux comprendre cette oraison funèbre lyrique, nous renvoyons le lecteur à l’article de Marie-Noëlle Paris, Didier Lebailly et Christian De Bock, Analyse des projets locaux en promotion de la santé, Education Santé n° 299, avril 2014. La réforme institutionnelle a eu raison de cette commission…