“Trop de fête et ça pourrait être ta fête!”
Le 35e Cahier de Prospective Jeunesse vient de paraître.
A la fois espace de transgression et de régulation sociale, la fête incite l’individu qui y participe, qui s’y inscrit, à un dépassement de soi, à une rupture avec le quotidien, à quelque chose de l’ordre de l’”extra-ordinaire”, hors des normes habituelles. Cette rupture se traduit par de l’exceptionnel: la pratique de comportements inducteurs de transes permettant d’atteindre un état non habituel, différent, “a-normal” (état de conscience modifiée obtenu grâce à la musique, la danse…) et l’excès, l’abus, dont celui des psychotropes (alcool, ecstasy, cannabis…).
L’inflation de ‘célébrations’ et par là même la banalisation de la fête (entre autres parce qu’elle n’est plus de l’ordre de l’exceptionnel mais devient l’habituel) nuit à l’esprit de la fête, en nie le sens. Les règles de la fête n’étant plus (re)connues, elles sont transgressées. C’est dans ces cas que surviennent les débordements, les “dérives” problématiques, dangereuses: agressions, perte de contrôle des consommations de produits psychotropes, sexualité non protégée, violences sexuelles, provocations, défis…
Dès lors, il importe de privilégier une approche préventive suscitant des attitudes visant à faire prendre conscience des responsabilités qu’une personne a, tant vis-à-vis d’elle-même que vis-à-vis des autres, et de réintroduire la question du sens de la fête, tout en réfléchissant aux moyens d’actions sur l’environnement pour réduire les risques liés à ces usages.
Alors, «faire la fête», s’éclater, célébrer, partager, se rencontrer…? Sûrement!
Mais c’est quoi la fête? Quel est son sens, quelles sont ses fonctions? Et le coût de la fête, les risques, les débordements?
Que mettre en place pour que vive la fête? Qu’elle ne soit «mal-fête»? Pour qu’elle ne devienne «dé-fête»?
Pour commander ce Cahier (6,20 €) ou recevoir la liste des autres numéros parus, contactez Claire Haesaerts, Secrétaire de Rédaction au 02 512 17 66, ou par courriel à claire.haesaerts@prospective-jeunesse.be
Abus d’alcool: prévenir sans stigmatiser
En novembre 2004, Infor-Drogues et Question Santé organisaient un colloque ayant pour thème la prévention de l’abus d’alcool (1). Au cours de cette journée, les participants avaient pu entendre trois experts: Michel Craplet , psychiatre et alcoologue, Jean – Pierre Castelain , anthropologue, et Claude Macquet , sociologue.
Les Actes de cette journée sont aujourd’hui publiés dans un numéro spécial de la revue Bruxelles Santé (juin 2005).
Ce numéro est disponible moyennant l’envoi de 3 timbres à 0,50 € à Question Santé, rue du Viaduc 72, 1050 Bruxelles.
Le document est aussi téléchargeable sur http://www.questionsante.org .
(1) Voir l’article de C. De Bock faisant le compte rendu de cette journée, ‘A votre santé’ , paru dans Education Santé, n°197, janvier 2005.