Mai 2017 Par Christian DE BOCK Stratégies

Les chiffres

Poste

ONE

Wallonie

Cocof

Surveillance des maladies infectieuses

500.000

Dépistage surdité et anomalies congénitales

1.100.000

Bulletins naissances et décès (ICT et CePIP)

71.000

Centres locaux de promotion de la santé

2.056.278,21

234.006

4 services ‘communautaires’

457.437

741.375,49

370.690

Dépistage des cancers

719.535,7

224.198

Politique de prévention de la tuberculose

445.000

445.000

Programmes d’action

Assuétudes

672.885,32

207.279

Sida/EVRAS

1.161.078,46

512.253

Cardiovasculaire

132.055,55

156.388

Traumatismes

123.920

55.460

Santé communautaire

576.262,24

356.901

Autres

230.000

Accord de coopération

188.252,57

64.450,17

Vaccination

15.500.000

Promotion de la Santé à l’école

19.831.203,62

Prévention bucco-dentaire

300.000

Totaux

37.188.640,62

7.619.643,54

2.619.007,37

Quelques commentaires

Première constatation : là où, jusqu’en 2013, il était relativement simple d’obtenir les chiffres à la Fédération Wallonie-Bruxelles, c’est devenu beaucoup plus compliqué aujourd’hui après la 6e réforme de l’Etat. Les trois sources sont bien identifiées mais il faut aussi « pister » les montants transférés du niveau fédéral (prévention dentaire, plan national nutrition santé, achat des vaccins…). Le tableau ci-dessus ne prétend pas être tout à fait complet. Il donne néanmoins des indications crédibles :

  • les moyens ont augmenté, passant d’environ 43.000.000Note bas de page à plus de 47.000.000 €, grâce en partie aux transferts « fédéraux » ;
  • le grand bénéficiaire de l’évolution institutionnelle est l’ONE qui hérite de 78,5% des moyens, pour environ 16% à la Wallonie et 5% à la Cocof bruxelloise.

Occasion de rappeler une fois de plus le caractère tout relatif de la régionalisation intrafrancophone ;

  • il y a une particularité en 2015 en Wallonie: certaines subventions n’ont pas été octroyées sur une année complète. L’objectif était de faire coïncider la date des subventions avec l’année budgétaire. Dès lors afin d’uniformiser les dotations, des subventions n’ont été accordées que sur le reste de l’année afin que l’année suivante on puisse redémarrer au 1er janvier ;
    • il semble aussi, en cumulant les trois dotations, que les quatre Services dits communautaires s’en tirent mieux que les autres opérateurs francophones…

Merci à François Claerhout, Émilie Delferrière, Alec de Vries, Vladimir Martens, Naïma Regueras et Tatiana Pereira pour leur aide.


Il y en a 9 en Wallonie et 1 à Bruxelles, ce qui explique la grande différence entre les deux montants.

Il s’agit de la subvention bruxelloise hors points d’appui EVRAS et assuétudes, qui se retrouvent dans les rubriques adhoc du tableau.

Voir https://educationsante.be/article/le-budget-sante-de-la-federation-wallonie-bruxelles-en-2013/

Nous n’avons pas les chiffres de 2014, année-charnière pour les transferts.