L’alcool remonte le moral. Une petite cuite n’a jamais tué personne. Boire un café atténue les effets de l’alcool. Le Binge drinking est un nouveau fléau… De nombreuses idées reçues, certaines fondées, d’autres pas, sont véhiculées à propos de l’alcool et de ses conséquences.
L’ouvrage ‘L’alcool en questions’ publié sous la direction de Vincent Seutin, Jacqueline Scuvée–Moreau et Étienne Quertemont soulève de multiples questions: s’agit-il d’une drogue? Est-il aphrodisiaque? L’alcoolisme est-il héréditaire? Peut-on en guérir? Combien l’alcool coûte-t-il et rapporte-t-il à la société?
Ce livre a pour but de démonter une quarantaine d’idées reçues sur l’alcool et de répondre aux questions que beaucoup se posent. Les auteurs s’appuient sur les connaissances scientifiques actuelles pour éclairer le sujet. Ils abordent les thèmes suivants: les effets positifs, les effets négatifs sur la santé, les effets négatifs sur le comportement, l’ivresse, la maladie alcoolique, la consommation (qui, comment, combien), le coût socialIl est indéniable que l’excès d’alcool est nuisible à la santé. Mais il y a aussi une littérature scientifique attribuant des effets positifs à une consommation modérée. Si les abstinents complets sont parfois qualifiés de rabat-joie, les alcooliques chroniques (de 5 à 10% des Occidentaux) sont souvent trop vite stigmatisés. Ce qui est certain, c’est que l’alcoolo-dépendance est source de beaucoup de souffrance pour la personne et pour son entourage.
L’alcool en questions, sous la direction de Vincent Seutin, Jacqueline Scuvée-Moreau et Étienne Quertemont, Mardaga, Collection PSY-EIS, 2015, 224 pages, 25 euros.