En 2008, la Communauté française et la Fondation Roi Baudouin lançaient un appel à projets intitulé «Bien-être et santé du cœur auprès de la population défavorisée». Sur une quarantaine de projets présentés, 17 avaient été retenus; ils ont été présentés dans un dossier spécial de la revue Éducation Santé (n°250 Hors série à découvrir ou redécouvrir sur http://www.educationsante.be/ ).
Aujourd’hui, le financement de ces projets est terminé, et l’on a pu tirer un bilan extrêmement positif de toutes ces initiatives (un rapport complet est disponible sur le site de la Fondation Roi Baudouin http://www.kbs-frb.be ).
Des personnes vulnérables, des publics variés
Rappelons la diversité des associations et des publics concernés.
Le public de «Comme Chez Nous», à Charleroi, est constitué de personnes sans domicile fixe ou mal logées; Lire et Écrire, à Charleroi, vise un public peu alphabétisé; Le Monde des Possibles, à Liège, touche des migrants; Bouillon de Cultures, à Bruxelles, ainsi que l’Intercommunale de Santé Harmegnies-Rolland, les familles d’un quartier défavorisé; le Service Éducation pour la Santé de Huy se consacre aux détenus; le Plan de cohésion sociale de Chimay touche des personnes précarisées et isolées de tous âges; la Régie des Quartiers d’Amay s’occupe de stagiaires en processus de réinsertion sociale et professionnelle; l’IESSMS de Seraing, école technique et professionnelle, vise tant les élèves que les parents; le CPAS de Namur, à travers son Service d’Insertion Sociale, implique les allocataires entrant dans les conditions de l’insertion sociale; la Maison de l’Éveil et de la Santé, qui propose à Colfontaine diverses activités récréatives, s’est alliée avec le CPAS et des médecins locaux pour toucher des personnes défavorisées; Forest Quartiers Santé, qui développe des projets de santé communautaire dans un quartier bruxellois, s’est concentré ici sur les éducateurs de rue; enfin, plusieurs maisons médicales (Aquarelle à Grâce-Hollogne, Cité Santé à Bruxelles, Barvaux à Barvaux-sur-Ourthe, l’intergroupe de Liège), ont développé des projets pour leurs usagers, parfois des sous-groupes plus vulnérables, en incluant dans certains cas des personnes du quartier ne faisant pas partie de leur patientèle; c’est aussi le cas pour le GRACQ qui, à Bruxelles, s’est allié à plusieurs maisons médicales.
Des approches participatives, des découvertes
Les associations subsidiées connaissaient donc bien leur public et ses difficultés. Elles ont aussi découvert, à travers leurs projets, des difficultés qu’elles ne soupçonnaient pas, surtout lorsqu’elles ne s’étaient, auparavant, pas occupées de la santé; grâce à la grande ouverture du jury de sélection, certaines associations ont quasiment découvert les bases de la promotion de la santé – ou ont pu comprendre, plus clairement, que leurs activités ont un impact sur la santé. En effet, le jury a choisi des acteurs ayant un bon ancrage auprès de publics défavorisés, plutôt que des acteurs centrés sur la santé.
Quasi toutes les associations sont vraiment parties des représentations de leur public et de ses contextes de vie. Certaines ont passé un temps considérable à faire émerger les attentes, les ressources mobilisables dans leur public, dans une perspective de recherche action: la co-construction est alors apparue comme un élément central du projet – et une clé de sa réussite, même si, du coup, la mise en œuvre des activités a parfois été un peu ralentie. En effet, là où ce processus a bien fonctionné (SES Huy, Lire et Écrire, CPAS de Namur, par exemple), le public a été réellement concerné, impliqué, ce qui a nourri l’enthousiasme des intervenants, d’autant plus créatifs pour imaginer des perspectives à plus long terme.
Certaines associations ont aussi, en cours de projet, élargi les activités prévues ou le public concerné; d’autres ont perçu la nécessité de sensibiliser des acteurs, des institutions en contact avec le même public, dont elles percevaient le peu d’implication en matière de santé, ou l’ignorance relative à certaines difficultés.
Une découverte importante pour la plupart des associations, ce fut aussi la disponibilité, l’intérêt de leur public pour les questions liées à la santé du cœur. Pas de miracle bien sûr, il n’est pas toujours facile de mobiliser les gens pour des activités inhabituelles. C’est plus aisé quand l’association a une mission formulée autour du lien social (Bouillon de Cultures par exemple); ou quand elle a un contact suivi avec un public qui vient de toute façon, pour une autre activité. Lorsqu’il y avait déjà plus ou moins un groupe (l’IESSMS, Lire et Écrire, le Monde des Possibles, la Régie des Quartiers…), les intervenants ont pu s’appuyer sur une dynamique collective existante. Par contre, lorsqu’il s’agissait d’attirer un public très désinséré (PCS de Chimay), ou qui vient de manière ponctuelle et irrégulière (patients des maisons médicales), créer du lien social est parfois devenu, en cours de route, un objectif en soi.
De manière générale, tous les promoteurs ont tenté de développer les ressources personnelles, de munir les gens de compétences nouvelles qu’ils pourraient s’approprier et qui seraient utiles pour d’autres aspects de leur vie; estime de soi, esprit critique, réflexion, capacité de faire des choix favorables à la santé et de dialoguer avec les soignants, autonomie, responsabilité vis-à-vis de la santé, motivation à se faire du bien…
Il s’agissait aussi de donner concrètement aux gens la possibilité d’expérimenter des activités favorables à la santé, d’acquérir de nouvelles habitudes, de participer à la vie socioculturelle, de connaître les infrastructures existantes… Bref, tous sont allés bien au-delà d’une amélioration des connaissances ou des comportements en matière de santé cardiovasculaire proprement dite – là encore, il faut saluer le choix fait dès le départ par le jury de sélection.
Des rencontres, des partenariats
La plupart des projets se sont aussi attachés à amener d’autres intervenants à mieux connaître et comprendre les difficultés des personnes précarisées en matière de soins et de prévention, et à améliorer leurs capacités d’intervention. Par exemple, Forest Quartiers Santé a proposé aux éducateurs de rue appartenant à des associations locales, une formation relative au développement des compétences psycho-sociales chez les jeunes du quartier, dans le cadre du tabagisme; l’Intercommunale de santé Harmegnies-Rolland a quasi entièrement orienté son projet sur la création d’un réseau local facilitant l’installation durable de pratiques d’activités physiques accessibles; l’IGL et la Maison médicale de Barvaux ont visé à la fois les patients et les soignants, en organisant avec ces derniers des temps de mobilisation, de formation et d’échanges; Comme Chez Nous s’est attaché à améliorer ses collaborations avec le secteur sanitaire…
Ces démarches auprès d’autres intervenants ont eu plusieurs effets positifs: elles ont renforcé le dynamisme des promoteurs de projets, et participé à la transformation des pratiques à long terme. Il y a donc là un effet multiplicateur très intéressant.
De nombreux partenariats se sont construits autour des projets; certains étaient prévus dès le départ, d’autres se sont construits en cours de route. L’accompagnement mis en place par la Fondation Roi Baudouin a été fructueux à cet égard: il a permis d’engager certains porteurs de projets à s’adresser à diverses ressources locales, et l’on peut penser aujourd’hui que des liens durables se sont ainsi tissés, notamment avec les CLPS, qui ont apporté un soutien considérable à certains projets.
Les partenaires des projets
L’Observatoire de la Santé du Hainaut
Carolo-Cardio-Santé
Le Relais santé de Charleroi
ONE
Un Foyer social
Une association de femmes turques
Des maisons médicales
Le Centre permanent pour la citoyenneté et la participation
Un centre culturel
L’ADEPS
Deux CPAS
Un centre PMS
La prison de Lantin
La Ferme de l’Arbre à Liège
Une Régie de quartier
Des médecins locaux
L’Article 27
L’asbl Pro Velo
Une maison de quartier
Les CLPS de Charleroi, de Namur, de Mons-Soignies, de Huy, du Luxembourg.
Renforcer les potentiels du public précarisé… et des intervenants
La plupart des promoteurs ont fait des bilans réguliers, de manière plus ou moins formalisée, ce qui leur a permis d’adapter et de réorienter leur projet au fur et à mesure.
Pour évaluer les bénéfices des projets auprès de leur public, ils se sont fondés sur différents éléments: l’observation des participants au cours des activités, la collecte d’indicateurs (rare, il faut bien le dire!), le témoignage d’autres intervenants.
Il semble clair que les projets ont suscité, parmi les participants, beaucoup de satisfaction et de plaisir à bouger, se sentir mieux dans son corps, être ensemble et partager, apprendre et mettre les acquis en pratique, participer, construire un projet. Les participants ont aussi pris conscience des liens existant entre l’inactivité, l’alimentation, la santé; ils ont mieux identifié leurs propres comportements, les pressions qu’ils subissent et, surtout, leurs propres ressources, les moyens simples qu’ils peuvent développer pour conserver ou améliorer leur santé. Certains ont envie de changer d’habitudes, de mieux prendre soin de soi, d’entreprendre des activités, d’en parler avec un soignant; d’autres ont créé de nouveaux liens sociaux, se sont un peu plus ouverts au monde…
Et les promoteurs de projets ont aussi appris beaucoup de choses. Certains explicitent bien que le projet leur a permis d’évoluer eux-mêmes, de découvrir de nouvelles pistes; ils ont créé de nouveaux liens avec les usagers, sont plus ouverts à leurs difficultés, perçoivent mieux leur potentiel; ils ont découvert l’intérêt des approches participatives, rencontré de nouveaux partenaires, trouvé ou créé de nouveaux outils…
Tous ces effets, souvent non recherchés au départ, motivent les acteurs à poursuivre ce type de démarche, et les incitent à communiquer avec d’autres intervenants et élargir leur projet. Ainsi, Comme Chez Nous évoque la réflexion sur le tabagisme survenue dans d’autres institutions similaires, ainsi que la mise en place d’activités sportives; la Régie des Quartiers d’Amay a, en cours de route, élargi son projet (initialement centré sur les jeunes en formation), aux habitants des quartiers sociaux fréquentant un service du CPAS…
Des perspectives d’avenir: petit zoom sur quelques projets
Un effet positif indéniable, c’est aussi la volonté de pérenniser les projets au-delà du subside accordé par la Fondation Roi Baudouin – volonté présente chez la plupart des promoteurs dès le départ, et déjà souvent mise en œuvre. Ainsi, Comme Chez nous va dorénavant considérer la santé, le bien-être comme une « pierre angulaire » de son travail, le projet de Chimay va se poursuivre sur fonds propres du plan de cohésion sociale; l’IESSMS souhaite mobiliser d’autres implantations; le GRACQ s’est allié avec le Réseau diabète, et a reçu un financement de la Loterie Nationale, ce qui lui a permis de prolonger son projet et de l’étendre à d’autres maisons médicales.
Nous avons pris quelques nouvelles de trois projets, en décembre 2010: ce petit sondage montre que les deniers de la Fondation Roi Baudouin ont produit beaucoup de richesses, et que cela va continuer ! C’est d’ailleurs probablement aussi le cas pour les projets que nous n’avons pas eu l’occasion de réinterroger.
Lire et Écrire (1) avait construit un projet avec les apprenants, dans une réelle démarche de recherche action. Ce projet avait été intégré dans les cours d’alphabétisation, comme un thème central approfondi de séance en séance, les apprenants étant par exemple questionnés par écrit sur leurs habitudes de vie et leur relation avec le médecin – exercice de formulation et d’écriture, de communication faisant partie des apprentissages. Ils avaient aussi été invités à une rencontre avec des professionnels de la santé – préparée de manière approfondie afin qu’ils puissent exprimer leurs questions et préoccupations, comprendre les réponses, dialoguer d’égal à égal avec ces professionnels; cette rencontre répondait à la difficulté manifestée vis-à-vis des médecins, qui sous-estiment ou ignorent le plus souvent que certains patients ne sont pas en mesure de comprendre les conseils donnés, les notices écrites, etc.
Depuis lors, la réflexion et le processus formatif mis en place ont été intégrés dans le processus d’alphabétisation, et les animateurs insistent sur la compréhension des message à caractère médical: chaque groupe travaille l’apprentissage du français via des supports relatifs à la santé, par exemple avec le questionnaire sur les habitudes de vie et les difficultés élaboré dans le cadre du projet mené en 2009.
Lire et Écrire avait, à l’occasion de ce projet, découvert le CLPS, qui lui a fourni beaucoup de documentation et est devenu partenaire. Des tables rondes avec des professionnels de santé auront lieu chaque année à partir de 2011 et, le projet ayant mis en lumière la nécessité de sensibiliser le secteur médical, l’association continue l’information relative aux difficultés de son public.
Au CPAS de Namur, dont le service d’insertion sociale avait organisé un atelier vélo, le projet continue toujours: de nouveaux participants sont arrivés en 2010, il y a des candidats pour 2011 et d’autres CPAS sont intéressés. En 2011, le groupe participera aux «Vélodies» de Dinant, et, dans ce cadre, va construire un objet roulant musical – projet pour lequel il faudra trouver un luthier… Les ballades de 2011 s’orienteront sur cette participation – un bel objectif, qui renouvelle les idées et les énergies! Le matériel sera payé sur fonds propres, les intervenants émargeront au budget Sport et Culture du CPAS – et les animateurs espèrent que le CPAS pourra rémunérer sur fonds propres l’association Pro Velo, dont la participation s’avère très porteuse et mobilisatrice: il est très stimulant pour les participants de se déplacer en ville avec un animateur formé.
L’atelier vélo est le plus demandé par les usagers, c’est la seule activité physique proposée par le service d’insertion sociale, une activité qui les oblige à aller à l’extérieur, «une bouffée d’oxygène», comme dit une participante.
En décembre 2010, le Service Éducation Santé de Huy, qui a mené son projet auprès des détenues de Lantin, nous disait que le projet continue: le SES organise des rencontres sur l’alimentation dans plusieurs prisons (en modules de 10 séances), dans un esprit plus large – tout en gardant à l’esprit la santé du coeur.
À Verviers, un relais a intégré le projet, l’intégrant dans un autre, lié à la toxicomanie: une éducatrice avait eu l’idée d’un projet «vivre sans drogues», dans lequel les détenus s’engageraient à ne pas consommer… Cela n’a pas très bien marché, mais elle voulait continuer un projet, faire sortir les détenus de leur cellule, les occuper pour qu’ils soient moins attirés par la consommation de drogues. Elle a proposé des ateliers de foot, peinture, jeux de société, et le SES a organisé l’atelier cuisine, qui s’inscrit dans cet ensemble. Il n’y a que des hommes… mais cet atelier marche très bien, certains détenus ne savaient pas du tout cuisiner, pour d’autres le plaisir, c’est plutôt de se rencontrer, de partager un repas. L’éducatrice mène cette activité seule aujourd’hui, et le SES peut s’orienter vers d’autres sites, à Namur, pour la section femmes, à Andenne et Marneffe – il est aussi sollicité par l’annexe psy à Namur, tandis que les détenues de Lantin sont toujours demandeuses. Le projet a duré là-bas pendant trois ans: «On aurait pu continuer 10 ans!» dit la responsable.
Les intervenants constatent que les ateliers cuisine sont très bien reçus par les détenus qui ne veulent pas s’investir dans une activité intellectuelle. Il faut savoir qu’ils peuvent louer une plaque électrique et, grâce à l’achat de produits à la cantine, cuisiner dans leur cellule ou, plus rarement, dans une petite cuisine; certains ne mangent qu’ainsi, par refus de la nourriture de la prison, par révolte… La préparation autonome du repas, le partage, ont donc une valeur particulière, ils aident aussi à se resocialiser, à partager – un apprentissage, pour certains.
Les intervenants adaptent le menu en fonction du public, de la demande. Les participants ont plaisir à cuisiner des repas typiques de leur propre culture, et c’est valorisé: si un détenu dit qu’il sait bien faire le tajine par exemple, ce plat est mis au menu pour la fois suivante et c’est lui qui dirige la recette; l’ouverture aux autres cultures se fait de manière positive à travers l’alimentation.
Le but des ateliers de cuisine, c’est aussi d’apprendre aux détenus à cuisiner à petit prix, avec des produits de saison; c’est important pour la sortie, car la plupart n’ont que peu de ressources.
Les prisons sont favorables à ce type de projet, et fournissent un budget pour l’achat des aliments.
Le SES, qui a une mission de promotion de la santé auprès des détenus pour l’ensemble de la Communauté française, a proposé de former les agents des équipes soins de santé-prison (éducateurs, animateurs, assistants sociaux, ergothérapeutes), pour leur permettre d’animer des ateliers cuisine; son but, c’est aussi de les former à la promotion de la santé à travers l’alimentation. Il a d’ailleurs déjà proposé plusieurs formations sur l’hygiène à la demande du centre de formation de Marneffe, pour permettre aux agents d’encadrer les détenus qui s’occupent du nettoyage des locaux, du linge, du travail en cuisine, de la distribution des repas (travaux rémunérés) – toujours dans le même esprit de promotion de la santé.
Le dynamisme des acteurs de terrain: une ardeur d’avance ?
La créativité et le dynamisme des acteurs de terrain sont remarquables: les projets ont produit de réelles avancées en matière d’inégalités face à la santé. Une expertise se construit sur le terrain: un savoir élaboré en partenariat, des pratiques collectives au niveau local, permettent à des publics parfois extrêmement défavorisés d’avoir un meilleur accès à la santé et de reprendre en main certains aspects d’une vie par ailleurs très dure et précaire.
Ce constat est réjouissant, et l’on ne peut que plaider pour un renforcement du soutien public à ce type de démarches. Il faut toutefois rappeler que seules des politiques globales relatives à l’ensemble des déterminants de la santé pourront diminuer significativement les inégalités de santé; les associations ont rencontré une difficulté commune à tous les acteurs qui interviennent dans le champ du social et de la santé: le contexte global, sur lequel ils ont peu de prise, ne cesse de renforcer les inégalités et la précarité.
La créativité des acteurs de terrain s’exprime lorsqu’il s’agit d’impliquer la population, de mobiliser l’équipe, de tisser des partenariats. Pour chacun de ces points, les acteurs rencontrent des obstacles qu’ils arrivent, plus ou moins bien, à surmonter. Ils y arriveront peut-être encore mieux si leurs pouvoirs subsidiants prennent la mesure de ces réalités. On ne peut donc que recommander, une fois de plus et plus que jamais, aux pouvoirs subsidiants, de :
-prendre des mesures structurelles relatives à divers domaines reconnus comme déterminants majeurs de la santé: le travail, l’emploi, la production alimentaire, le développement d’infrastructures sportives accessibles, d’espaces verts et de plaines de jeux…
-créer des lieux de concertation intersectorielle à différents niveaux de décisions et de compétences;
-favoriser le cofinancement de projets touchant à des champs de compétence différents (social, économique, santé, culture, sport…);
-soutenir la concertation des acteurs impliqués dans des projets intersectoriels par la mise en place de plates-formes au niveau local;
-soutenir les CLPS afin qu’ils puissent, encore mieux, accompagner l’ensemble des intervenants agissant sur les déterminants de la santé.
Marianne Prévost
(1) Ce projet et celui du CPAS de Namur ont été décrits dans le dossier n° 50 de Santé Conjuguée consacré à la promotion de la santé en Communauté française http://www.maisonmedicale.org