La réalité est parfois si cruelle. C’est ce que pense le médecin qui vient de constater le décès par mort cérébrale de Joël, 20 ans. Dans le même hôpital existe un service transplantation où des patients attendent, parfois depuis des années, un foie, un rein ou un cœur. On pourrait peut-être prélever certains organes chez Joël. Faut voir…
En Belgique, 100 personnes meurent chaque année faute d’avoir trouvé un donneur…
« Et si c’était vous ? Ou votre enfant ? Ou votre conjoint ? Ne rêveriez – vous pas d’un monde plus solidaire ?» Se poser la question du don d’organes est un enjeu de taille qui mérite réflexion.
La réaction face au don d’organes dépend de beaucoup de paramètres: émotionnels, affectifs, rationnels… Lorsque le médecin, suite au décès de son patient, propose un don d’organes, il est certain que la situation est plus facile pour les proches dont le défunt a clairement exprimé sa volonté de son vivant. Surtout qu’au moment du décès, la décision doit être prise rapidement. En effet, la réussite d’une transplantation dépend en partie du laps de temps entre le moment du prélèvement et celui de la greffe.
Les Mutualités socialistes publient une brochure ‘Le don d’organes… et la vie suit son cours’, qui fait le point sur les aspects légaux, mais aussi psychologiques et pratiques du don de personnes vivantes et du prélèvement sur des personnes décédées. Ce document donne aussi une explication sur la manière dont les choses se passent, et plus concrètement, comment faire pour devenir donneur d’organes, ou au contraire, s’y opposer.
La brochure est disponible gratuitement aux guichets de la Mutualité socialiste. Vous pouvez également adresser votre demande au Département communication de l’UNMS, rue St-Jean 32-38, 1000 Bruxelles. Tél. : 02 515 05 59 (Johanna Biasetto). Courriel : unms@mutsoc.be.
Les surfeurs pourront télécharger la brochure sur http://www.mutsoc.be
Sur le même sujet, notons aussi l’initiative du Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement, qui vient d’éditer le dépliant ‘Un jour, il manque une pièce…’, et a mis en place un site très pratique à consulter, http://www.beldonor.be , où on peut notamment télécharger un formulaire de consentement (ou d’opposition) destiné au Registre national via les communes.
Education Santé tient quelques exemplaires du dépliant à votre disposition.
CF