Septembre 2006 Initiatives

Le contexte

Mauvaise alimentation, manque d’exercice,… Les comportements alimentaires et physiques des Belges inquiètent les professionnels de la santé. Les statistiques sont alarmantes:
-en 20 ans, l’obésité infantile a augmenté de 17% en Belgique;
-aujourd’hui, 19% des 9-12 ans présentent un surpoids ou sont obèses;
-en 20 ans, la consommation de fruits et légumes est passée de 77 à 50%;
-en 2000, le coût médical des principales pathologies associées à l’obésité s’est élevé à 600 millions d’euros, soit près de 6% du budget des soins de santé.
Ces constats inquiétants demandaient des réponses concrètes, rapides et coordonnées de la part des responsables politiques des différents niveaux de pouvoir. Face à cet enjeu important de société, le Ministre fédéral de la Santé Rudy Demotte a élaboré le Plan national nutrition santé (1).
La Communauté française apporte sa contribution à ce plan global. Le Gouvernement francophone a adopté en novembre 2005 un plan d’action qui comprend une quarantaine de mesures concrètes et ciblées , destinées essentiellement aux milieux de la petite enfance, aux établissements scolaires, aux milieux extrascolaires ainsi qu’aux centres sportifs. Porté par les trois ministres concernés, Marie Arena , Catherine Fonck et Claude Eerdekens , il vise l’ensemble des acteurs concernés: les enfants, les adolescents, les parents, les enseignants, les professionnels de l’éducation, de la santé et du sport.
Le plan est mis en œuvre progressivement depuis plusieurs mois déjà. Les mesures seront réalisées au fur et à mesure tout au long de la législature. Fin mai, une vaste campagne d’information et de sensibilisation auprès des jeunes a été lancée. Occasion de rappeler les mesures prévues dans le plan, traduites dans des actions dans les écoles, dans le milieu extrascolaire et dans le monde du sport.

Les écoles

Une campagne d’information et de sensibilisation

Le lancement de cette campagne survient peu de temps après celui du Plan national nutrition santé, qui constitue le cadre de référence dans lequel le Plan attitudes saines représente la contribution de la Communauté française à cette politique globale. Les deux niveaux de pouvoir ont donc travaillé de manière concertée et proposent une approche cohérente et des outils complémentaires.
La campagne francophone s’étendra sur la législature et sera évaluée chaque année. Une première évaluation est prévue à la fin de l’année 2007.
La campagne privilégie
-une approche positive : «Change tes habitudes, ça fait du bien» est le message qui est véhiculé auprès des jeunes en mettant en avant les notions de plaisir et de désir;
-un défi commun : tous les acteurs concernés ont été associés à ce projet, à savoir les enfants et les jeunes mais aussi leurs parents et les professionnels de l’éducation.
La campagne comprend les outils d’information et de sensibilisation suivants:
-un site Internet www.mangerbouger.be. Convivial et interactif, il s’adresse aux enfants, adolescents, parents et professionnels;
-le blog http://www.mangerbouger.be/leblog . II est destiné aux adolescents de 12 à 14 ans. Il leur permet notamment de faire le point sur leur santé via un quiz. Il les invite à faire part de leur expérience ou encore à dialoguer avec des personnalités du monde culturel et sportif sur le sujet;
-le «Journal aux écoles», un trimestriel d’information destiné aux professionnels (enseignants, PMS, PSE, etc.). Il fait écho aux différentes expériences de terrain. Le 1er numéro a été distribué à 35.000 exemplaires, soit 12 par école. Il est également disponible sur le site;
-deux affiches de prévention, la première représentant une jeune fille avec le slogan: «Sors du train-train, mange plus malin»; l’autre représente un joyeux trio jouant au basket avec le slogan «Mange plus malin et bouge-toi le train ». 15 000 exemplaires seront distribués dans l’ensemble des écoles. Ces affiches ont aussi été déclinées en 195 000 cartes postales diffusées dans les emplacements Boomerang en Communauté française.
Par ailleurs, trois outils sont destinés plus particulièrement aux élèves de 4e primaire (de l’avis des experts, les outils adaptés à cet âge manquaient jusqu’ici). Il s’agit des magnets, des quiz et des brochures informatives destinées aux 3-12 ans (celles du PNNS). Les élèves sont invités à ramener ces outils à la maison et à discuter du sujet avec leurs parents. Une brochure destinée aux 12-18 ans est aussi distribuée aux élèves de 4e secondaire.
Un budget de 104.000 € a été alloué à la réalisation de cette campagne.

Des conseillers nutritionnels

Afin de mieux encadrer les écoles dans leur démarche de promotion des «attitudes saines», deux conseillers sont opérationnels depuis janvier 2006. Leur première mission a été de réaliser l’état des lieux des cantines en collaboration avec l’administration. Leurs missions consistent à:
-installer une culture de l’alimentation saine dans les écoles;
-mettre en oeuvre les recommandations de l’état des lieux;
-conseiller les gestionnaires des cantines;
-accompagner les projets existant et créer un réseau scolaire.
Ces deux chargés de missions sont installés à l’administration de l’Enseignement obligatoire. Dans un premier temps, ils devront se faire connaître auprès des écoles. Ils organiseront des séances d’information groupées auprès des écoles et travailleront aussi avec les 9 Centres locaux de promotion de la santé de la Communauté française.

Une diète éthique

Si la vie t’a joué un tour de taille genre XXL… Si tu te moques de ces régimes jamais grisants… Si tu éprouves la terrible peur du bide… Tu n’es pas née à la bonne époque! Dire qu’au temps de Rubens, les hommes préféraient les grosses! Aujourd’hui, le top qui modèle la pensée, c’est le format A4: anorexique, asexué, anémique et acnéique!
Ceci dit, il y a quand même les contre-modèles: les pulpeuses incendiaires, les voluptueuses charmeuses, les siliconnes qui font de l’aérofragile…
Entre ces deux modèles, ton corps balance… Ah! La balance! Tu sens que toute surcharge pondérale est traquée. “Etre gros” ça veut dire: prêter ses flancs à la critique… Ah! Si au moins, plutôt que de les prêter, tu pouvais t’en débarrasser, de tes flancs gonflants! Pour être dans l’énorme… heu… les normes, faudra-t-il suivre une diète éthique? Est-ce si dur d’être bien dans sa peau?
Pas tant que ça. Eviter les néfastes-food, passer devant… en courant sans se retourner! Oui, voilà! Courir, courir… Et si tu cours, si tu cours chaque jour, hop! T’arrives dégressif! Garde cette ligne de conduite et tu retrouveras l’autre ligne. Un peu de courage et la vie sera plus légère!
Bruno Coppens
Publié le 18 avril 2006 dans le Blog du site http://www.mangerbouger.be

Par ailleurs, les conseillers nutritionnels visiteront de manière prioritaire les établissements dans lesquels aucun projet pédagogique n’est mené, les établissements en discrimination positive ainsi que les établissements qui font la demande d’une visite. Enfin, ils travailleront en collaboration avec les PMS et les PSE qui relaieront leurs initiatives auprès des écoles.

Organisation de formations continuées pour les personnels de cuisine

Afin d’amener les responsables et les personnels de cuisine à intégrer des critères diététiques ou nutritionnels dans la conception et la préparation d’un repas, des formations en diététique et nutrition leur seront proposées en partenariat avec l’Enseignement de Promotion sociale dès la rentrée scolaire 2006-2007. Quatre modules de formation sont proposés. Le premier est prévu pour septembre 2006 et vise à accueillir 50 personnes.

Etat des lieux des cantines

Le Gouvernement a souhaité disposer d’une analyse du fonctionnement des cantines scolaires afin d’avoir une vision globale de la situation. Pour ce faire, un état des lieux des cantines vient d’être réalisé. Les principaux constats sont les suivants:
-plus d’un établissement sur deux fait appel à une société externe pour la préparation de ses repas chauds, l’autre moitié préparant ses repas en interne avec son personnel de cuisine;
-seul un élève sur cinq se rend régulièrement à la cantine pour y prendre un repas chaud;
-sept écoles sur dix mettent à disposition de l’eau gratuite;
-seule une école sur dix propose un fruit comme collation;
-environ quatre écoles sur dix ne disposent pas de réfectoire assez grand pour y accueillir tous les élèves.
En cohérence et complémentarité avec les actions déjà prévues, les axes principaux des pistes qui sont développées portent sur:
-la clarification des normes (de qualité nutritionnelle, d’hygiène, etc.);
-l’information et la sensibilisation de la communauté éducative;
-la formation et l’accompagnement des gestionnaires de cantines;
-l’information et la sensibilisation des élèves;
-l’information des parents;
-la collaboration de grands chefs renommés et sensibles à la problématique.
Sur base des résultats de l’enquête et des recommandations, plusieurs projets concrets seront mis en place dans le courant de l’année scolaire 2006-2007. Citons notamment:
La création d’une charte «qualité»
Les cantines scolaires, avec le soutien des conseillers nutritionnels, peuvent adhérer à une «charte qualité» basée sur les critères de santé, de plaisir et de respect des normes d’hygiène. Les cantines qui appliquent ces principes pourront obtenir un label de qualité .
Cette charte est un outil concret qui sera mis à la disposition des gestionnaires de cantines pour les aider à modifier leurs pratiques culinaires de manière progressive et adaptée tant au niveau du budget qu’au niveau de l’infrastructure de la cantine.
Un décret reprenant ce cadre global, non contraignant mais dont le respect sera fortement encouragé, sera envisagé.
L’opération «gobelets»
Destinée aux écoles primaires, cette opération vise à inciter les établissements scolaires à prévoir de l’eau dans les classes. Un projet pédagogique sera mis en place (carafes colorées, gobelets originaux, etc.). L’installation de fontaines d’eau sera aussi encouragée. Ce projet se fera notamment en collaboration avec le Ministre Benoît Lutgen , avec AqwawaI, la fédération des intercommunales wallonnes et les producteurs-distributeurs d’eau de Wallonie.
L’opération «fruits»
L’objectif consiste à fournir aux écoles, à une fréquence déterminée, des fruits de saison. Pour ce faire, des collaborations avec les ministres de l’agriculture régionaux et les producteurs sont envisagées. Ce projet devra également être complété d’un volet pédagogique qui initie les élèves à la découverte et à la dégustation des fruits.
Les «ateliers des grands chefs»
L’idée est d’associer quelques grands chefs belges afin qu’ils puissent apporter une touche de fantaisie et d’originalité au projet. Quatre ateliers cuisine par an seront mis sur pied pour correspondre aux quatre saisons. Ils s’adressent aux responsables des cantines. Ces personnes réaliseront un menu complet, bénéficieront de conseils, d’un savoir-faire et de recettes.
Des ateliers «Goût et saveurs» pour les enfants et les adolescents
Le principe consiste à mettre sur pied des ateliers du goût pour enfants et adolescents afin de leur faire (re)découvrir les senteurs, l’importance du goût pour l’être humain, etc. Ces ateliers pourront également être animés par un grand chef.

Sans vouloir faire la leçon aux jeunes, Catherine Fonck a aussi l’intention de dénormaliser la consommation excessive de certains produits. La partie sera rude, vu les fortunes dépensées par les producteurs de ces mêmes produits!

Création d’une mallette pédagogique

Dès janvier 2007, la Communauté française mettra à disposition de ses établissements scolaires une mallette pédagogique élaborée en concertation avec tous les acteurs. Celle-ci permettra aux enseignants de disposer:
-d’outils pédagogiques validés scientifiquement;
-de recommandations quant à l’alimentation saine à l’école;
-de recommandations quant aux bienfaits de la pratique d’une activité physique;
-de conseils nutritionnels à l’attention des élèves;
-d’un modèle de newsletter mensuelle à élaborer avec les enfants à l’attention des parents;
-d’adresses, de sites, de référentiels sur l’alimentation, l’éducation aux médias, la pratique sportive.

Un projet de service pour les PSE

Les services PSE (Service de Promotion de la Santé à l’Ecole) constituent des partenaires clés dans la réussite de ce plan. Ils jouent à la fois un rôle majeur de médecine préventive par la possibilité d’un diagnostic précoce de l’enfant en surcharge pondérale et, d’autre part, ils sont les mieux placés pour amener l’école à adapter son offre alimentaire et l’ensemble de son projet pédagogique pour améliorer le cadre de vie des enfants.
Pour favoriser un dépistage précoce, les missions d’observation, de suivi et de dépistage des évolutions pondérales anormales et d’éducation des services PSE seront accentuées dès ce mois de septembre 2006.
Par ailleurs, les missions de promotion de la santé seront renforcées. Les services PSE sont amenés à développer un projet de service de promotion de la santé (c’est-à-dire l’offre de services faite par un service PSE aux écoles). Sur base de l’adhésion volontaire et dans le cadre du projet d’établissement, des actions de promotion de l’alimentation saine et de l’activité physique en milieu scolaire et familial, seront ainsi établies en partenariat avec l’école et les parents. Les services PSE peuvent également faire le lien avec les associations et les organismes ressources et mettre les outils pédagogiques à disposition des écoles.

Des chiffres inquiétants

Obésité
En 20 ans, l’obésité infantile a augmenté de 17% en Belgique.
19% des 9 – 12 ans présentent un surpoids, voire une obésité.
10% des adolescents seraient obèses.
Alimentation
En 20 ans, la consommation de fruits et légumes est passée de 77 à 50%.
Plus de 50% des jeunes déclarent boire des boissons sucrées gazeuses.
60% des élèves consomment quotidiennement des friandises sucrées.
Activité physique
Certains jeunes n’en pratiquent jamais ou quasi jamais: filles, élèves plus âgés, élèves de l’enseignement technique et professionnel.
Santé publique
En 2000, le coût des pathologies associées à l’obésité était de 600 millions d’euros, soit près de 6% du budget de l’INAMI.

Les milieux d’accueil extrascolaire

Réalisation d’un cadastre des outils existants

L’Observatoire de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Aide à la Jeunesse a été chargé de réaliser un cadastre des outils existants : documents, brochures, jeux, formations… L’objectif est de pointer les manques et de valoriser les outils de qualité existants.
Le cadastre réalisé a permis de définir des priorités avec les représentants du secteur, qui ont pu être valorisées déjà pendant les vacances d’été.
La contribution au développement harmonieux de l’enfant et de l’adolescent est un objectif central pour les milieux d’accueil extrascolaires. L’ensemble des activités, à destination des accueillants, animateurs, encadrants ou à destination des enfants et des adolescents est orienté dans ce sens. Le bien-être et la santé, ressources indispensables pour le développement de l’enfant et de l’adolescent, sont déjà pris en considération à tous les niveaux, de manière globale et transversale. On trouve donc, dans le secteur, une «réceptivité naturelle» pour aborder un sujet tel que la promotion des attitudes saines, en matière d’alimentation et d’activités physiques.
Les milieux extrascolaires seront soutenus par l’optimalisation des axes de formation et les outils mis à disposition.

Promotion de l’alimentation saine pour les enfants de 0-3 ans, en collaboration avec l’ONE

Edition d’une brochure d’information
Une brochure reprenant 10 points prioritaires pour les enfants de 0 à 18 mois et 10 points prioritaires pour les enfants de 18 mois à 6 ans sera éditée à destination des professionnels de la santé.
Promotion de l’allaitement maternel
Les bénéfices de l’allaitement maternel sur la santé de l’enfant, à court et long terme, ont fait l’objet de nombreux travaux scientifiques qui attestent de son importance pour prévenir certains troubles de santé, dont le surpoids. C’est pourquoi, l’OMS recommande un allaitement maternel exclusif de 6 mois . Actuellement, trois femmes sur quatre en Communauté française décident d’allaiter lors de la naissance d’un enfant. Cependant, cet allaitement maternel reste de courte durée, puisque 30% des enfants seulement sont encore exclusivement allaités à l’âge de 3 mois.
La promotion de l’allaitement maternel se fera dans un premier temps via deux mesures principales:
-la formation continue du personnel médico-social entourant les familles. Le personnel encadrant reçoit des formations continues en collaboration avec l’ONE pour optimaliser l’accompagnement des jeunes mères;
-l’intégration dans les cours de biologie du cycle secondaire. II s’agit de sensibiliser les adolescents à la question en l’intégrant dans le cours de sciences du cycle secondaire. Des réunions de concertation seront mises en place entre les responsables des programmes de ces filières et les professionnels en nutrition pédiatrique de l’ONE.

Promotion de l’alimentation de manière ludique pour les 6-12 ans

Exposition «Tom et Babette, explorateurs du goût» (2)
Ludique et didactique, l’exposition «Tom et Babette, explorateurs du goût» permet de découvrir l’alimentation équilibrée au travers de diverses animations amusantes. Les activités proposées aux enfants et aux familles constituent une approche différente de l’alimentation. Des outils pédagogiques ont été créés pour les enseignants et les PSE afin de prolonger cette découverte à l’école. Cette exposition est itinérante et se déplace de provinces en provinces à la rencontre des écoles et des familles.

Le secteur du sport

Le dispositif du «chèque-sport

»
Cette mesure, co-financée par le Ministre fédéral de l’Intégration sociale, vise à favoriser l’accès à l’affiliation aux clubs , aux stages sportifs, aux classes de neige et sportives de la Communauté française, ainsi que l’acquisition d’équipements sportifs liés à une de ces activités.
Après sept mois de fonctionnement, 81% des villes et communes de la Communauté française (soit 220 villes et communes sur les 272 que compte la Communauté française) ont décidé d’instaurer ce titre de paiement. Par rapport au budget total disponible, environ la moitié a été engagée. Peut mieux faire, donc. La mesure devra faire l’objet d’une publicité importante l’année prochaine.

Les «points verts» pour les jeunes

II s’agit de marches dominicales accessibles à tous, développant:
-des parcours parallèles adaptés aux plus jeunes;
-de nouveaux supports pédagogiques adaptés attrayants;
-de nouveaux partenariats avec les milieux associatifs concernés qui puissent faire l’objet d’une expérience pilote en 2006 et, en fonction des résultats, être étendus à l’ensemble de la programmation «Points verts» en 2007.
L’objectif de ces rendez-vous est de créer une nouvelle dynamique sportive familiale en mettant l’accent sur la participation des plus jeunes dans l’espoir de développer un réflexe sportif susceptible de se transformer en goût pour la pratique sportive régulière.

Plus d’heures d’éducation physique et de sport à l’école

En partenariat avec la Ministre-Présidente, en charge de l’enseignement obligatoire, le Ministre des Sports a élaboré un projet-pilote de doublement des heures hebdomadaires d’éducation physique et de sport dans onze établissements scolaires de l’enseignement primaire.
Concrètement, les élèves de la troisième à la sixième année primaire des établissements pilotes ont bénéficié durant cette année scolaire de quatre heures hebdomadaires de sport au lieu de deux. Neuf écoles témoin sont également suivies, ce qui permettra de tirer de précieux enseignements de l’expérience. La première évaluation a lieu à la rentrée de septembre.

D’après le dossier de presse du lancement du Plan, qui s’est passé à l’Athénée Royal d’Auderghem (Bruxelles), en la présence sympathique du basketteur Eric Struelens et du cuisinier Evan Triantopoulos . (1) Voir Education Santé n°213 , juin 2006.
(2) Voir l’article de Carine Maillard, Tom & Babette. Apprendre à bien manger en s’amusant , Education Santé n° 205, octobre 2005