Le 28 mai 2018Afin de protéger notre future jeunesse des pièges du tabagisme, des dizaines d’organisations font appel à toute la société, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai, pour créer plus de lieux sans tabac, surtout ceux qui accueillent de nombreux enfants et jeunes. Car voir fumer, incite à fumer.Le 28 mai, ces organisations ont ratifié une charte qui sera aussi le coup d’envoi d’une grande campagne publique, rehaussée, le 31 mai, de l’action ludique « Je préfère faire des bulles que de la fumée ». Pas moins de 95 % des Belges soutiennent le droit à grandir sans tabac et 85% indiquent vouloir se mobiliser pour Générations sans Tabac. Chaque semaine, des centaines de jeunes belges commencent à fumer. Ils s’inscrivent dans une logique toute simple : voir fumer incite à fumer. Le nouveau mouvement « Générations sans Tabac » vise à ce qu’aucun enfant né à partir de 2019 ne commence à fumer. Un certain nombre de communes et d’hôpitaux jouent les pionniers et prennent l’initiative. Si ce mouvement prend de l’ampleur, une vie sans tabac sera la norme pour la prochaine génération. De cette manière, les jeunes seront plus résistants à l’attrait du tabac et ne commenceront pas à fumer.
Quelles organisations soutiennent Générations sans Tabac ?
À l’origine, l’initiative émane de la Fondation contre le Cancer et de Kom op tegen Kanker qui ont rapidement reçu le soutien de la Ligue Cardiologique Belge, le Fonds des affections respiratoires (FARES), le Service d’Étude et de Prévention du Tabagisme (SEPT), l’Observatoire de la Santé du Hainaut, la Gezinsbond, le Vlaams Instituut Gezond Leven, l’Association flamande pour les soins de santé respiratoires et la défense contre la tuberculose (VRGT). Des dizaines d’organisations de santé et associations médicales se sont entre-temps associées à l’initiative. Le 28 mai, ces organisations ont ratifié la charte par laquelle elles s’engagent avec leurs membres à tout mettre en œuvre pour créer une génération sans tabac.
Les pionniers
Générations sans Tabac entend encourager les responsables, entre autres, de communes, de clubs de sport et de mouvements de jeunesse à transformer leurs sites en environnements sans tabac, proposant ainsi d’aller plus loin que ce que prescrit le législateur aujourd’hui. Si des zones fumeurs sont encore autorisées, elles devront être à l’abri des regards des enfants. Six communes ont pris l’initiative et transformeront sous peu leurs plaines de jeux et leurs terrains de sport en espaces sans tabac. Quatre fermes pour enfants en ont fait de même sur leurs sites. Trois hôpitaux sont également pionniers. Le site de la campagne propose des conseils, des astuces et du matériel de communication pour aider d’autres acteurs de la société à suivre ces bons exemples.
Tout le monde, célèbre, ou inconnu, peut apporter sa pierre à l’édifice
Le 31 mai, lors de la Journée mondiale sans tabac, des actions ludiques placées sous le slogan « Je préfère faire des bulles que de la fumée » sont prévues. Différentes personnes de renommée soutiennent le nouveau mouvement Générations sans Tabac et feront des bulles de savon avec des enfants à l’école. Les initiateurs du mouvement espèrent que de nombreuses autres écoles, mouvements de jeunesse, clubs de sport, etc., suivront cet exemple des bulles de savon au cours de l’année. Tout le monde peut contribuer à la réalisation des ambitieux objectifs d’une génération sans tabac : en apposant une affiche, en envoyant un courrier au club de sport de son fils ou de sa fille, en faisant des bulles et en postant ces moments via les médias sociaux avec #generationssanstabac.
Pour tout complément d’information, veuillez visiter le site www.generationssantabac.be.
La société est prête à un avenir sans tabac
Le succès de telles actions, par exemple aux Pays-Bas, mais aussi l’initiative de Kruidvat de ne plus vendre de produits à base de tabac dans notre pays démontrent que la société est prête à entrer de plain-pied dans un avenir sans tabac. Tous les parents, même une majorité des parents fumeurs, souhaitent que leurs enfants ne touchent pas aux cigarettes. Une nouvelle enquête tabac réalisée par la Fondation contre le Cancer auprès de 3 500 personnes démontre que l’adhésion et le soutien de la population pour Générations sans Tabac sont très élevés. En effet, 95 % des Belges soutiennent le droit de chaque enfant à grandir sans tabac. Les non-fumeurs ne sont pas les seuls à être très favorables aux environnements sans tabac. En effet, les fumeurs adhèrent eux aussi à l’idée de créer de nombreux environnements sans tabac. Quatre-vingt-cinq pour cent des Belges entendent s’engager pour Générations sans Tabac et 86 % estiment que le prochain accord de gouvernement doit prendre des mesures dans ce cadre.