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Prévention tabac: à vouloir trop en faire

Le 30 Déc 20

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Mesdames et messieurs les décideurs ou responsables de certains programmes de prévention ‘tabac’, puis-je me permettre de vous donner quelques conseils? Lisez ou faites lire la littérature scientifique ou écoutez de temps en temps les experts et/ou les scientifiques.
On ne peut que se réjouir des politiques ‘tabac’ qui se développent à travers l’Europe, en Belgique et en Communauté française.
Toutefois, savez-vous que certaines mesures peuvent être contre-productives, c’est-à-dire déboucher sur des résultats contraires aux effets espérés?
En voici quelques-unes.
L’insistance sur l’âge en-dessous duquel les adolescents ne devraient pas fumer, qui renforce chez le jeune public l’envie de transgresser la loi, la volonté de faire comme les adultes, donc de fumer. Faites la loi, faites-la connaître et respecter mais n’en faites pas la publicité tous azimuts (le fait que les entreprises du tabac recommandent de proposer aux jeunes ce type de messages antitabac devrait d’ailleurs vous mettre la puce à l’oreille). Faites des campagnes pour la prévention parmi les adultes.
Les images ‘d’horreur’ sur les maladies que favorise le tabac peuvent être trouvées intéressantes lors d’un test mais se révèlent in fine contre-productives par le déni qu’elles suscitent (c’est trop horrible, je ne veux rien savoir, je n’ai rien vu). Il faut une perception du danger mais celle-ci ne doit pas être excessive. Les entreprises du tabac n’ont fait aucune objection à cette mesure (reproduction des images sur les emballages), au niveau européen ou belge. Cela aussi devrait vous paraître suspect…
La participation sans préparation, très délicate, d’anciens fumeurs pour faire de la prévention: cela renforce l’opinion qu’il est très facile de s’arrêter et même cela valorise l’idée qu’on est quelqu’un de bien quand on a fumé et qu’on est devenu un ex-fumeur. Même qu’il devient possible de faire de la prévention! Alors, pourquoi ne pas commencer? Puis s’arrêter… Si on y arrive.
L’approche sécuritaire et normative (fais ceci, fais pas ça) avec l’intervention des forces de l’ordre, qui ne sont pas les personnes les plus crédibles pour les jeunes dits ‘à risque’!
L’approche ‘produit’ qui ne tient pas compte de divers contextes.
D’autres éléments à prendre en considération:
-les caractéristiques personnelles de la consommation: pourquoi cette personne commence-t-elle à fumer? Et si elle ne fume pas, va-t-elle se diriger vers un autre risque? Que fera la personne qui arrête de fumer? Manger plus? Déprimer? Agresser son partenaire, ses enfants, ses collaborateurs?
-le contexte de l’aide: un fumeur de tabac et de cannabis va-t-il téléphoner à un centre d’aide à l’arrêt ou s’inscrire dans un groupe de cessation tabagique?
-le contexte psycho-socio-culturel de la consommation: les individus ne sont pas que des paires de poumons: pensons au rôle de modèle des adultes, aux relations entre tabac et consommation, tabac et plaisir, dépendances et bien-être… Soyons modestes: concernant la prévention du tabac (et des dépendances en général), il faut reconnaître que ce que l’on sait le mieux, c’est ce qu’il ne faut pas faire…. Alors, ne le faisons pas!
Danielle Piette

Dis moi Céline, les années ont passé… Pourquoi n’ai-je jamais pensé à t’écouter?

Le 30 Déc 20

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Dis moi Céline (1), les années ont passé… Pourquoi n’ai-je jamais pensé à t’écouter?

Les particules sont fines et les problèmes épais

2 février 2006: la concentration de particules fines (2) dépasse 100 µg/m3 dans 21 des 43 stations de mesure qui couvrent le territoire belge, alors que la valeur limite est fixée à 50 µg/m3; dans toute la Belgique, l’indice de la qualité de l’air est médiocre (8 sur une échelle qui en compte 10), voire carrément médiocre à Liège et Charleroi. Un phénomène exceptionnel? Que nenni! 86 dépassements de la moyenne ont été enregistrés à Marchienne-au-Pont en 2005 alors que, depuis le 1er janvier 2005, la directive 1999/30/CE autorise au maximum 35 dépassements de ce seuil par année. Dans le même temps, 82 dépassements étaient recensés à Engis, 68 à Anvers…
Cette situation n’est évidemment pas sans conséquences. On estime ainsi que l’espérance de vie des Belges est amputée de quatorze mois en raison de l’inhalation de particules fines. La Belgique détient à cet égard un triste record au sein de l’Europe des 25, précédant les Pays-Bas, l’Allemagne et le Luxembourg. Au niveau européen, selon le dernier rapport de CAFE (Clean Air For Europ), la diminution de l’espérance de vie atteindrait une moyenne de huit mois tandis que les maladies et les décès causés par les particules fines coûteraient à l’Union entre 5 et 51 milliards d’euros…
Pourtant, nos décideurs tardent à aborder de front cette problématique. Bien sûr, un mauvais indice de la qualité de l’air déclenche une avalanche de recommandations: aux personnes âgées et/ou sensibles, invitées à rester chez elles; aux habitués des footing matinaux ou vespéraux, priés de s’abstenir de pratiquer leur sport préféré… Des mises en garde en forme de pied de nez aux messages dénonçant les risques de l’inactivité et de la sédentarité! Mais le plus grave est sans doute que ce projecteur braqué sur des crises aiguës tend à laisser dans l’ombre voire occulter le caractère chronique du problème . Car qu’on ne s’y trompe pas: nous souffrons autant, sinon plus, de la pollution de fond dans laquelle nous baignons au quotidien que des pics surmédiatisés.
Et dans un cas comme dans les autres – sauf à vouloir vivre sous bulle…- seules des mesures structurelles (maîtrise de la demande énergétique, arrêt de la croissance effrénée du trafic routier…) apporteront une réponse positive et durable au problème. Et Céline n’aura plus alors que des bulletins ensoleillés à nous diffuser!
Ne pleure pas, Céline, il y a longtemps que je le savais, mais je ne l’oublierai plus jamais.
Véronique Bouttin et Pierre Titeux

(1) Cellule Interrégionale pour l’Environnement https://www.irceline.be
(2) Les particules fines sont émises dans l’atmosphère par les processus de combustion: le trafic routier (notamment les véhicules diesel) le chauffage, l’industrie, l’incinération des déchets ou l’usure des freins. On appelle ces poussières les PM10 car leur diamètre mesure moins de dix micromètres (0,01 millimètre). Composées notamment d’oxyde d’azote, d’ozone, d’ammonium, les PM10 sont nocives car elles pénètrent dans le système respiratoire. Elles peuvent atteindre les plus petites ramifications des bronches, passer la barrière sanguine, entrer dans le système lymphatique et entraîner des effets respiratoires et cardiovasculaires explique la pneumologue Margaret Gerbase, chef de clinique aux Hôpitaux universitaires de Genève.

Manger, boire, courir, faire l’amour: toujours plus vite?

Le 30 Déc 20

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Vous connaissez peut-être la boîte rose offerte en cadeau aux jeunes mamans en maternité. Savez-vous qu’il existe la même à destination des étudiants, le Welcome Student Pack? Les langes et les lingettes font place aux barres chocolatées, aux boissons énergisantes et autres produits de beauté en tous genres, destinés à la consommation des jeunes.
L’année passée, Belgacom a fait fort en y ajoutant ‘The Speed Book – Afond Gaston’, une offre d’accès à l’ADSL.
La brochure est bourrée de trucs et astuces pour aller plus vite. Comment courir plus vite, manger plus vite, se déshabiller plus vite, le ou la déshabiller plus vite? Le ton est donné, avec humour. Il faut toujours aller plus vite. Est-ce si vrai?
Dans cet ensemble désolant, deux pages interpellent particulièrement le réseau ‘Les jeunes et l’alcool’: comment boire plus vite et comment dessaouler plus vite? En illustration, un étudiant ‘bitu’ s’apprête à s’enfiler, plus vite, une dizaine de bières. Le cocktail du lendemain pour combattre la gueule de bois en met une couche supplémentaire en prenant un mixte de bière, de vodka, de légumes et de soda au gingembre.
Le message contribue à normaliser un comportement qui ne l’est pas. Le ton humoristique ne fait que renforcer la connivence des jeunes avec ces messages: il est donc normal de s’enfiler quinze chopes, il est normal d’être complètement bourré.
Tout au long de l’année, sur les sites universitaires et dans les hautes écoles dans lesquelles cette brochure a été distribuée sans problème, de nombreux professionnels de la promotion de la santé et des éducateurs de tous ordres travaillent avec les jeunes afin de «dénormaliser» une consommation excessive d’alcool. De nombreux éducateurs, au quotidien, tentent d’inviter les jeunes à une convivialité responsable et respectueuse de l’autre. Ce genre de dérapage sape sournoisement et cyniquement ce travail de fond.

Un dérapage, vraiment?

Il ne s’agit certainement pas d’un dérapage non contrôlé. Patrick Verniers , directeur de Média Animation et versé dans l’éducation aux médias rappelle que ce genre de stratégie a déjà été utilisé, notamment dans une campagne de la banque Dexia. Celle-ci, utilisant les mêmes ressorts de communication, incitait les jeunes à exiger davantage d’argent de poche de leurs parents. Les porte-parole de Dexia, conseillés par leur agence de publicité, avaient déclaré que la réaction négative de la Ligue des familles était ringarde.
De même Belgacom a déjà déclaré à ceux qui ont réagi qu’ils manquaient d’humour. « On va clairement et de plus en plus souvent vers l’utilisation de valeurs « border line », observe Patrick Verniers, sous le couvert de l’idée qu’il faut être branché jeune et avoir de l’humour
Est-il donc ringard de prôner un art de bien vivre ensemble? Belgacom en tout cas ne cache pas son jeu: que les jeunes se défoncent… à mort, pour autant qu’ils adoptent l’ADSL.
Pour le réseau ‘Les jeunes et l’alcool’, Florence Vanderstichelen , Univers Santé

Contraception, contradiction

Le 30 Déc 20

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Quelques mois après que le Ministre des Affaires sociales et de la santé ait lancé une initiative destinée à améliorer l’accessibilité financière des jeunes à la contraception (1), les firmes productrices de la plupart des pilules contraceptives utilisées dans notre pays ont décidé de soustraire leurs produits du système de remboursement, ce qui a pour effet d’augmenter immédiatement le prix à charge des couples de 20%, et de faciliter d’autres augmentations de prix à l’avenir.
Voilà un bel exemple de cette ‘responsabilité sociale’ dont se vante l’industrie du médicament à longueur d’années! Ci-dessous, vous lirez le coup de colère du Dr Moonens , président de la Fedération laïque de centres de planning familial (FLCPF).

Lettre ouverte aux firmes pharmaceutiques

Casser le remboursement des pilules? Vous n’avez pas tous les droits!

Vous n’avez pas le droit, au nom de vos objectifs de profits immédiats, d’empêcher l’accès à la contraception aux couples qui n’ont pas les moyens de cracher au bassinet.
Trente euros l’ordonnance n’est pas à la portée de toutes les bourses. Il est des mois où les fins de mois sont difficiles.
Ne nous inventez pas une fictive volonté de «développer des nouveaux produits». Votre recherche ne se met à l’œuvre que si le profit est garanti.
De toute façon, la recherche scientifique dans le domaine de la contraception est amortie. Que ce soit en patch, en anneau vaginal ou en implant, les molécules sont connues depuis bien longtemps. Seule «nouvelle» molécule, la pilule aux vertus… diurétiques!
Séchez vos larmes de crocodiles, on sait que vos budgets de recherche n’arrivent qu’au tiers de vos budgets publicitaires. Il suffit d’assister aux congrès que vous arrosez de cocktails succulents pour comprendre ce qui vous mobilise. Combien de délégués commerciaux par médecin prescripteur?
Où est la recherche indépendante de vos firmes commerciales?
Vous n’avez pas le droit, au nom de vos actionnaires ou de la «libre» concurrence débridée, de renvoyer à l’avortement les femmes qui ne peuvent suivre l’escalade de vos prix de vente. Ne pas accéder à la contraception a des conséquences douloureuses qui en termes de vécu n’ont pas de prix.
Enfin, en tant que citoyen, je ne vous reconnais pas le droit de saboter l’action de nos élus.
Qu’une société envoie vers ses citoyens le message que nos enfants ne sont pas le fruit du hasard, le cheveu tombé dans la soupe du destin, mais les fruits de notre amour, de l’intérêt que nous portons à l’avenir, est un message de vie, de liberté et d’espoir en un monde meilleur. Que cette société puisse décider de rembourser les moyens contraceptifs par le biais de la sécurité sociale est nécessaire au bon fonctionnement de la cité et de la démocratie.
Protégeons nos enfants, construisons notre avenir!
Vous n’avez pas le droit, au nom de vos intérêts mercantiles, d’empêcher ce message politique et ce choix de société d’exister. La décision de rembourser tel ou tel produit de votre production pharmaceutique est un devoir politique et non un gadget commercial soumis aux seules «lois du marché».
Comme militant parmi d’autres pour un monde plus digne, je soutiens les tentatives du Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique de contrer ces abus de pouvoir que tentent de nous imposer quelques multinationales de l’industrie chimique.
Au-delà de ce soutien, les femmes sauront choisir les contraceptifs produits par les firmes éthiquement plus respectables. Mon rôle, en tant que médecin et au nom de la Fédération laïque de centres de planning familial, est de les guider dans ce choix et de sensibiliser les prescripteurs à favoriser les contraceptifs des firmes qui n’abusent pas de leur position de quasi-monopole.
Dr Moonens , FLCPF
Site internet: https://www.planningfamilial.net
(1) Voir notre article ‘Un meilleur accès à la contraception pour les jeunes’ , n° 192, juillet-août 2004.

Témoignage d’un rescapé de la clope

Le 30 Déc 20

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Voici la lettre que M.Lafontaine de Herstal, nous a adressée le 10 juin dernier.
Je réagis à votre publication (ES de juin, n°180) concernant le tabagisme.
Esclave de ce fléau pendant une bonne vingtaine d’années, je m’en suis libéré vers la cinquantaine.
Fonctionnaire au Fonds des maladies professionnelles, j’ai été notamment chargé du dépouillement des revues médicales et particulièrement bien placé pour constater que le tabac était mis en cause non seulement pour le cancer du poumon mais pour bien d’autres maladies telles que l’infarctus du myocarde, les malformations congénitales, etc.
Plus tard, j’ai été affecté au service juridique traitant des procédures intentées par les veuves de malades silicotiques dont le Fonds refusait l’indemnisation au motif que le décès n’était pas dû à la mine mais bien au tabagisme des victimes.
La plupart de ces décisions de rejet étaient confirmées par les tribunaux et cours du travail.
Ajoutons que bon nombre d’ouvriers roulent leurs cigarettes avec des doigts souillés de métaux lourds. Autre aspect du problème, l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Je pense surtout à ces salles sportives ou paroissiales ou, au retour de funérailles d’un grand-père mort d’une longue et pénible maladie, on allaite les bébés entre deux Marlboro!
La meilleure excuse est que les responsables de ces locaux n’apposent pas le signal prévu par l’A.R. de 1990. Il est vrai qu’à ce propos, il n’est fait aucune mention d’obligation ni de sanction et que le contrôle est pratiquement nul.
On n’a jamais fumé dans les églises, les grands magasins ou les cinémas mais on continue à le faire dans les cafés, les salons de coiffure et même les pharmacies!
Enfin, si l’on compare toujours les recettes fiscales au coût des soins de santé, on ne dit pas assez que le gros impact financier du tabagisme est le non-payement des pensions à tous ceux qui ont été assassinés à la nouvelle arme blanche avant même d’avoir atteint l’âge de la retraite et s’il y a peu de fumeurs parmi les plus de septante ans, c’est que la plupart n’ont jamais fumé ou ont arrêté à temps!
On ne résoudra rien à coups d’interdictions ou de sanctions. Je ne combats pas les fumeurs, je les plains mais je voudrais surtout leur faire partager le bonheur qu’on éprouve quand on apprécie à nouveau la saveur d’un fruit, le parfum d’une fleur ou le plaisir d’embrasser un enfant sans qu’il vous repousse en disant ‘tu pues!’.
A l’approche des 80 ans, le témoignage d’un rescapé peut être utile…

Un cycliste quotidien nous écrit

Le 30 Déc 20

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En parcourant le dernier numéro de votre revue, mon attention est attirée par la reproduction d’une affiche du Gracq, intitulée «le Vélo, c’est la Santé». Celle-ci m’inspire deux remarques.
La première concerne l’usage des majuscules. Nos instituteurs nous ont appris que les noms communs s’écrivent sans majuscule, sauf au début d’une phrase. L’auteur de l’affiche n’ignore certainement pas cette règle élémentaire. Le recours aux majuscules n’est probablement pas innocent. Il fait du vélo et de la santé des noms propres et leur confère un statut de personnes respectables: Monsieur Vélo rencontre Madame Santé. Vous connaissez la suite: comme dans tous les contes de fées qui se respectent, ils se marièrent, furent heureux et eurent beaucoup de tricycles…
La seconde remarque est plus sérieuse. Etant, comme vous, cycliste quotidien, je n’ai pas manqué d’observer que les deux cyclistes ne respectent nullement les préceptes d’une campagne présentée précédemment dans vos colonnes. Je crois me souvenir qu’il s’agissait d’une initiative des Mutualités chrétiennes qui visait à encourager les cyclistes à porter un casque de protection. On pourrait donc s’étonner d’un manque de cohérence entre deux campagnes qui visent l’une comme l’autre à promouvoir la santé de nos concitoyens.
Cette incohérence m’a certes quelque peu surpris, mais nullement choqué. J’oserais même dire qu’elle m’a réjoui.
Tout d’abord parce qu’elle contribue à me déculpabiliser de parcourir presque chaque jour 12 km en vélo dans les dangereuses rues de Bruxelles, sans autre protection que celle d’un chapeau qui me protège de la pluie et du froid aux oreilles, mais nullement des traumatismes crâniens en cas de chute.
Cette incohérence me réjouit surtout parce qu’elle me permet de constater que la promotion de la santé n’est pas encore entièrement récupérée par le Ministère de l’Intérieur et la police, et que la promotion de la santé n’est pas une science (exacte ou non), mais, comme la médecine, un art, et que les règles de l’art sont faites, non pour être respectées mais pour être constamment remises en question, discutées, améliorées voire transcendées.
Les bénéfices du vélo pour la santé cardiovasculaires valent-ils plus que les risques de traumatismes (évitables ou non)? L’obligation (légale ou morale) de porter un casque risque-t-elle de décourager la pratique du vélo? Ces questions sont et resteront heureusement encore longtemps sans réponse.
Mais, tout compte fait, sur l’affiche, il y a deux cyclistes… On aurait quand même pu en choisir un sur deux avec un casque!Un cycliste quotidien casse cou non casqué (nom connu de la rédaction)
P.S.: J’ai croisé ce matin un cycliste casqué qui tenait son guidon d’une main et son téléphone portable de l’autre…