Avril 2003 Par S. BOURGUIGNON Initiatives

En 2002, la campagne ‘Robinet Fontaine’ a permis d’équiper 60 écoles primaires bruxelloises de points d’eau de distribution. Promouvoir l’eau du robinet, c’est ouvrir la réflexion sur les bienfaits de l’eau sur notre santé, sur les économies réalisées quand on la préfère aux boissons du commerce, sur la grosse diminution de déchets d’emballage qui en découlent mais aussi, plus largement, sur les conflits qui sous-tendent la gestion de l’or bleu…
Parmi les pays européens, la Belgique est un des plus gros consommateurs d’eau en bouteille. Un beau gâchis quand on sait que nous avons accès à une des meilleures eaux de distribution d’Europe (en termes de qualité) et que l’eau du robinet coûte 150 à 600 fois moins cher que l’eau en bouteille. Pour le prix d’un litre de limonade de marque, vous pouvez avoir 800 litres d’eau du robinet! Alors pourquoi ne la privilégions-nous pas? Il faut dire que l’eau du robinet est victime d’une mauvaise image: elle n’aurait pas bon goût (question d’habitude, un petit ‘blind test’ est éclairant à ce sujet et puis il existe des petits trucs pour améliorer son goût); il y en a aussi qui disent qu’elle ne serait peut-être pas sans danger pour la santé…
Un travail de fond pour informer, sensibiliser et promouvoir l’eau du robinet pourrait influencer les comportements de consommation pour notre plus grand bien et celui de la planète!
Petites ou grandes, les initiatives qui oeuvrent pour une meilleure utilisation de l’eau ont chacune leur importance; ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières?

Passer à l’acte

Dans cette perspective de réflexion sur l’eau, l’idée de la campagne ‘Robinet Fontaine’ est née en mai 2001 lors du premier Parlement des jeunes bruxellois pour l’Eau, imaginée par la Maison de l’eau et de la vie (MEV), la Région de Bruxelles-Capitale et de l’Intercommunale bruxelloise de distribution d’eau (IBDE).
Pendant les 2 jours de session parlementaire, 200 jeunes issus de différentes écoles et de maisons de jeunes ont eu l’occasion de réfléchir et de rencontrer divers acteurs du monde politique sur cette thématique. Parmi les sujets discutés, les jeunes ont notamment constaté que l’accès à l’eau potable dans les écoles était parfois difficile. Ce constat s’est transformé en projet concret: l’installation d’une centaine de robinets fontaines dans les établissements de Bruxelles.
La campagne ‘Robinet Fontaine’ poursuit 4 grands objectifs:
– sensibiliser à la consommation d’eau de distribution comme eau de boisson et mettre en valeur les robinets fontaines;
– mener dans les écoles une réflexion soutenue par des activités pédagogiques pour assurer une bonne utilisation et un bon entretien des fontaines;
– assurer une continuité entre, d’une part, l’information dispensée et les comportements prônés dans les écoles et, d’autre part le comportement dans les familles vis-à-vis de l’eau du robinet;
– inciter à produire moins de déchets de boissons. Quand on sait qu’il faut 666 bouteilles d’un litre et demi pour contenir 1seul m³ d’eau… on mesure l’ampleur de l’enjeu écologique!
Les écoles qui se sont vues équiper de robinets fontaines ont répondu à un appel d’offre de la Région de Bruxelles-Capitale. Sur la centaine d’écoles qui ont demandé de participer à la campagne, 60 ont été sélectionnées sur base de leur candidature et d’une répartition linguistique et communale équitable. Sur ce total de 60 écoles (soit 14.500 élèves), 92 robinets fontaines ont été installés: on en compte 21 dans 19 écoles néerlandophones (pour 3.083 élèves) et 71 répartis dans 41 écoles francophones (pour 11.238 élèves).

Du matériel bien pensé…

Les objectifs de la campagne ‘Robinet Fontaine’ sont séduisants. Pour faire vivre ce beau projet dans les écoles, il fallait choisir un matériel de qualité, solide, bien pensé. Ce choix est aussi financier. L’installation d’un robinet fontaine coûte en moyenne 1200 euros. Le budget consacré à l’accompagnement pédagogique (personnel de coordination, production de documents, animations…) s’élève, quant à lui, à 50.000 euros. Un bel investissement pour la collectivité.
En pratique, après une analyse de l’eau et de la plomberie dans chaque école, les robinets fontaines sont reliés au réseau de distribution d’eau potable. Leur emplacement est déterminé de manière à ce que les élèves y aient accès facilement mais aussi en essayant de réduire la distance entre le robinet et la source de distribution d’eau. De cette manière, on évite que l’eau reste dans les installations des écoles, parfois vétustes et peut-être encore en plomb. Les robinets fontaines sont formés par un bac en acier inoxydable fixé à un mur (difficile à endommager) sur lequel est placé un robinet actionné par un bouton poussoir situé sur le devant de l’appareil (voir la photo). Le petit jet d’eau produit est à saisir avec la bouche, ce qui permet de respecter une bonne hygiène. Ce système ne demande en aucun cas de bidons de recharge.
Les avantages des robinets fontaines sont multiples: une bonne hygiène; une utilisation rationnelle de l’eau (le bouton poussoir évite les gaspillages et la conception du gicleur empêche d’arroser son voisin, il faut penser à tout!); une bonne accessibilité de l’eau (beaucoup d’enfants peuvent boire en se suivant et la prise d’eau est rapide).

Journal d’une campagne qui coule de source…

Suivre le journal de la campagne ‘Robinet Fontaine’, c’est aussi le moyen d’entrer dans la logique de ceux qui l’ont pensée jusque dans les moindres détails, ceux qui y ont cru. Cela permet également de donner un exemple de marche à suivre pour celles et ceux qui seraient tentés de mener ou de soutenir un projet similaire.
La première étape de la campagne est l’installation des robinets fontaines dans les écoles retenues. Ce sont les techniciens expérimentés de l’IBDE qui ont effectué les travaux. Pas question de bricoler… La qualité de l’eau et l’état de la plomberie doivent être vérifiés.
Ensuite, la Maison de l’eau et de la vie a envoyé un courrier d’information aux directions d’école qui reprend tous les renseignements pratiques, comme par exemple l’établissement du calendrier des réunions de concertation. Chaque école doit choisir une ‘classe relais’ chargée d’assurer le suivi de la campagne: inaugurer les robinets fontaines, en assurer la promotion, en évaluer la bonne utilisation, mener une enquête pour mesurer les effets. Idéalement, cette classe relais est issue du degré supérieur.
A cette étape, le site de la campagne(1) est un bon outil pour faire circuler l’information.
En fonction du calendrier établi avec chaque école sur une période allant de mi-septembre à début novembre (attention aux congés, activités programmées, rythmes de l’école, etc…), sont programmés:
– une réunion de concertation avec la classe relais, la direction, les représentants de l’équipe administrative, le personnel d’entretien, les associations de parents et un représentant de la MEV;
– une visite des sites de captage et de production d’eau de Meuse située à Tailfer (entre Namur et Dinant) et de captage d’eau souterraine situé à Modave, et une information concernant l’eau de distribution à Bruxelles. Les titulaires des classes relais pourront rencontrer ceux des autres écoles.
Dans la semaine qui suit la concertation, l’école se mobilise pour une après-midi de questions autour du thème de l’eau de boisson. La classe relais coordonne l’activité sur base des consignes données par la Maison de l’eau et de la vie.
Une semaine après la réunion de concertation, la classe relais assiste à une animation menée par une association partenaire ou un intervenant extérieur (voir la liste des partenaires dans l’encadré). Les objectifs de cette animation sont d’aiguiser l’esprit, apprendre à argumenter, à rechercher l’information, faire découvrir les outils de diffusion possibles, donner les outils pour mener l’enquête (visant à étudier le volume des déchets, la consommation d’eau et les comportements des élèves) et à organiser l’inauguration.
Un peu plus tard, c’est l’inauguration officielle des robinets fontaines par la classe relais en présence de toute l’école.
A partir de ce moment et jusque fin novembre, se déroule l’enquête dont le suivi et la publication des résultats sont assurés par la classe relais.
Une réunion d’évaluation finale a lieu mi-décembre avec les représentants des écoles.
En janvier, communication des résultats de la campagne. Pour la campagne de 2002, elle a eu lieu au Musée des Sciences naturelles en présence des autorités politiques, des partenaires de la campagne et de certaines écoles participantes.

Evaluation

Sur les 62 écoles qui ont participé à la campagne, 32 ont renvoyé le formulaire d’évaluation. Les données obtenues sont cohérentes et intéressantes mais leur nombre ne permet pas de faire des projections précises. Comme l’explique Luc Michiels de la Maison de l’eau et de la vie dans l’interview qu’il nous a accordée (voir plus loin), de petits problèmes de coordination et d’agenda entre les équipes qui installaient, les écoles et les équipes pédagogiques ont ralenti la mise en service des robinets fontaines dans certaines écoles. Toutes n’ont donc pas pu répondre au questionnaire d’évaluation dans les temps voulus… tout sera réglé pour la prochaine campagne, 2002 était une sorte de ‘mise en jambe’. Devant l’ampleur de la tâche, il est assez normal que les différents acteurs aient rencontré de petites difficultés. Pas de quoi décourager les troupes! Le projet reste bien vivant et ne demande qu’à reprendre un nouveau souffle!
Voici les grandes lignes des résultats de l’enquête menée par ces 32 classes relais:
– globalement: 6 écoles se disent très satisfaites et 20 satisfaites de l’ensemble de la campagne;
– concernant l’installation technique: 12 écoles en sont très satisfaites, 12 satisfaites et 7 pas satisfaites;
– à propos de l’accompagnement pédagogique: 15 écoles sont très satisfaites, 10 satisfaites, 1 pas satisfaite et 6 n’ont pas répondu;
– on observe une réduction sensible des déchets dans les classes relais une fois les robinets fontaines installés. Le nombre moyen de déchets d’emballage (berlingots et canettes) jetés par élève et par semaine passe de 7,17 à 4,04. Une réduction d’autant plus importante que le nombre de déchets était important avant l’installation. Cette diminution peut atteindre jusqu’à 50% dans certaines classes;
– les élèves des classes relais disent utiliser les robinets fontaines pour environ une prise de boisson sur trois;
– l’eau du robinet est utilisée plus d’une fois sur deux;
– les robinets fontaines sont soit complémentaires soit concurrents à l’eau prise aux éviers. Cela dépend probablement des habitudes de l’école et de l’état des lavabos. Là où l’eau des éviers était déjà utilisée, les robinets fontaines sont complémentaires et la prise d’autres boissons diminue. Par contre, dans les écoles où les éviers étaient utilisés par ‘défaut’, faute de mieux, les robinets fontaines sont utilisés au détriment de l’eau des éviers. Une seule école sur les 7 qui ont pu fournir ces données ne se conforme pas à ce modèle;
– enfin, l’installation de robinets fontaines ne change pas radicalement les causes de la prise de boisson. On note généralement une légère augmentation du plaisir de boire mais aussi pour certaines classes, une diminution assez importante du besoin de se désaltérer.

Les réactions

Lors de la présentation de l’évaluation le 22 janvier dernier au Musée des Sciences naturelles, nous avons récolté les témoignages d’Ikram, Eloïse, Lucas, Laura et de l’institutrice Hélène Jacobs de l’école St Joseph à Ixelles ainsi que celui de Luc Michiels, de la Maison de l’eau et de la vie. Ce qui va, ce qui ne va pas et qu’il faut améliorer… le point sur une expérience riche en enseignements.

De l’école St Joseph, Ixelles…

Education Santé: Le fait d’avoir deux robinets fontaines à l’école a-t-il changé votre comportement? Vous buvez plus d’eau, moins de canettes…
Lucas: Pas vraiment, parce qu’il est dans la salle de gym…
Hélène Jacobs: Chez nous, il n’a pas été bien placé. On va essayer de le mettre à l’extérieur. Il y a eu un manque de communication à ce niveau-là. C’est le seul reproche que l’on peut faire. Ceci dit, on a travaillé sur le thème de l’eau et les élèves ont plus bu à l’évier. Toute la sensibilisation a changé un peu leurs habitudes. Ils ont moins amené les jus, les canettes…
Eloïse: Ce qui est chouette c’est qu’après la gym, on peut aller boire parce qu’avant on avait juste un évier qui ne coulait pas très bien. Là, c’est vraiment agréable. On a 2 robinets fontaines dans la salle de gym mais il n’y a en qu’un qui fonctionne parce l’autre, quand on pousse sur le bouton, l’eau sort de l’évier…
E.S.: Vous avez tout un projet autour de l’eau?
H.J.: Dans notre école, nous travaillons en cycle avec les 4, 5 et 6e années. En fin de 6e, on réalise un projet final et collectif qu’on appelle ‘chef d’œuvre’. Le thème qu’on a pris est ‘l’eau’ en reprenant les différentes matières et activités: cartes de géographie, enquête, renseignements sur les métiers de l’eau, chansons, films, dessins animés où on aborde l’eau, chiffres importants, expériences, textes en néerlandais… Il y a vraiment plein de choses. On a travaillé là-dessus pendant un mois les lundis après-midi. Les élèves ont travaillé aussi sur les ‘Iles de paix’ début janvier. Tout ça est lié. On a préparé une journée de fête de ‘l’eau’ avec l’inauguration des fontaines, une exposition dans toute l’école, des expériences, des panneaux…

La Maison de l’eau et de la vie et ses partenaires

La Maison de l’eau et de la vie (MEV) assure la coordination générale de la campagne ‘Robinet Fontaine’. C’est elle qui est à l’initiative du Premier parlement des jeunes bruxellois pour l’eau.
La MEV est une asbl fondée en 2000 par 3 organisations actives dans le domaine de l’eau, de l’éducation, de la communication et de la réflexion éthique sur les relations entre l’homme et la nature.
Globalement, elle a comme projet d’animer un espace sur le thème de l’eau et du monde vivant. Parmi ses objectifs, elle veut:
– entreprendre tous programmes, prioritairement auprès des jeunes, de sensibilisation aux problèmes de l’eau, de sa protection, de sa préservation;
– animer un centre d’éthique sur les relations interdépendantes entre l’homme, l’environnement et les différentes formes de vie;
– entreprendre toutes démarches utiles auprès des acteurs de l’eau pour les associer à ses objectifs et ses programmes.
La MEV inscrit toujours ses activités dans la double perspective de l’éducation relative à l’environnement et de la formation de citoyens de l’eau.
Partenaires de l’accompagnement pédagogique de la campagne
Le réseau Idée , réseau d’information et de diffusion en éducation relative à l’environnement en Communauté française, apporte au projet son expérience en termes méthodologiques et contribuera à la communication autour du projet et surtout auprès des enfants. Le réseau apportera également son expérience dans la conception de sites internet éducatifs.
NME-Link Brussel est le pendant néerlandophone du réseau IDée pour la communauté flamande à Bruxelles. Il apporte son action d’éducation a l’environnement dans les écoles néérlandophones.
Tournesol/Zonnebloem est une asbl qui gère et anime un centre d’initiation à l’environnement de la Région bruxelloise. Elle propose des animations de sensibilisation à l’environnement aux écoles de la région. Dans le projet, Tournesol anime les classe relais avec la maison médicale Norman Bethune. Tournesol apporte en particulier son expérience du thème de la consommation.
La maison médicale Norman Bethune , située à Molenbeek, dispose d’une équipe de 2 animatrices, propose des animations sur la santé dans les écoles, elle apporte cette expérience d’animation dans le cadre de ce projet pour les écoles de l’Ouest de Bruxelles.

ES: Est-ce à partir de la campagne des robinets fontaines que vous avez décidé de travailler sur le thème de l’eau?
H.J.: Oui, c’est très clairement venu de là. Une des difficultés de notre organisation, c’est qu’on n’a pas eu une vraie classe relais. On a eu des enfants motivés au sein de tout le 3e cycle mais c’est un choix d’école qu’on a fait et qu’on assume complètement.

…et de Luc Michiels de la Maison de l’eau et de la vie

E.S.: Quelle est votre plus grande satisfaction?
L.M.: Principalement, d’avoir pu montrer qu’on peut faire confiance à une classe relais pour mener une campagne personnalisée dans son école. Il n’y a pas nécessairement besoin d’un accompagnement directif de notre part, on leur donne des outils pour qu’ils soient autonomes le plus vite possible. Aujourd’hui, ils sont venus exprimer que ça marche. C’est notre principale satisfaction.
Mais aussi la satisfaction de voir que les jeunes ont exprimé une demande lors de ce Premier parlement des jeunes bruxellois pour l’eau et qu’elle s’est réalisée de façon concrète, dans les mois qui ont suivi. La parole des jeunes a été entendue et se concrétise.
E.S.: Que pensez-vous devoir améliorer pour l’année prochaine?
L.M.: La chose principale, c’est une meilleure coordination entre les équipes d’installation (qui ont rencontré plus de problèmes que prévu) et les équipes éducatives. Tant que le dispositif n’est pas en service, ça ne sert à rien d’entamer un travail éducatif. Ce travail de coordination a été un peu flottant cette fois-ci.
E.S.: Vous n’avez pas envie d’élargir le public des écoles primaires?
L.M.: Idéalement, oui. L’idée des robinets fontaines a germé au départ d’interventions lors du Parlement des jeunes bruxellois pour l’eau. La question posée était comment améliorer l’accès à l’eau du robinet à l’école. Le choix a été de privilégier les écoles primaires. Rien n’empêche que des entreprises ou d’autres organisations prennent l’initiative d’installer des dispositifs chez eux.
E.S.: Vous pourriez devenir un relais vers d’autres publics?
L.M.: Nous pourrions le faire. De toute manière, toute l’information que nous avons eu l’occasion de rassembler se trouve sur le site internet et est donc accessible à tout le monde.
E.S.: Les résultats de l’enquête vous ont surpris?
L.M.: Non pas vraiment, là aussi je reviens à la remarque sur les problèmes de coordination entre l’installation et le travail éducatif. Beaucoup d’écoles n’ont pas eu assez de temps pour pouvoir faire des enquêtes sur une période représentative, au moins un mois d’observation quotidienne. Ce qu’on souhaite c’est de pouvoir améliorer la formule les fois prochaines pour avoir plus d’informations qui seront plus fiables que celles que nous avons maintenant.
E.S.: On voit une réelle diminution des déchets dans les écoles…
L.M.: Dans les classes qui ont vraiment suivi l’accompagnement pédagogique, on observe une diminution de 50% des déchets de boissons (canettes, berlingots, bouteilles) dans les classes relais.
E.S.: Vous avez la conviction que cette campagne va provoquer un changement d’habitude auprès des enfants?
L.M.: Je pense que s’il n’y a pas un travail répété chaque année par une classe relais, la motivation va s’effilocher. La question de la durabilité de cette initiative est posée. Le matériel en inox est solide mais il faut que l’école se prenne en charge et assure la promotion et le respect de ces dispositifs.
Les écoles ont été gâtées. Maintenant, mais c’est à elles de l’entretenir et de le faire respecter.

Sylvie Bourguignon
Info: Maison de l’eau et de la vie, rue Royale, 171/3, 1210 Bruxelles. Tél.: 02-209 16 36. Fax: 02-209 16 31. Courriel: info@maisondeleau.be . Site web: http://www.robinetfontaine.be (1) A l’adresse http://www.robinetfontaine.be . Si cet article vous a intéressé ou vous donne des idées, nous vous le conseillons: il offre beaucoup d’informations, est bien structuré et agréable à consulter.