Avril 2015 Par Christian DE BOCK Editorial

Il ne faudrait pas noyer le poisson

Les professionnels de la promotion de la santé belges francophones ne savent plus à quel naissain se vouer, les changements institutionnels récents les rendent (requin) marteau. L’inquiétude est grande dans le secteur, pas question de se marée dans le climat actuel.

Avec d’autres, nous avions pourtant demandé aux politiciens qui font si peu de ca(billaud) de la promotion de la santé qu’ils arête(nt), mais ceux-ci n’ont pas raie(pondu) à nos appels. Et de nous balancer les accords de la Saint-Pierre (à l’oseille) ou de la Saint-Jacques (en carpaccio), qui ne nous laissent guère l’anchois.

Nous avions beau leur tendre la perche (du Nil), rien à faire, ce sont les forces centrifuges qui une foie (de morue) de plus ont donné le thon. À entendre un politicien d’un parti nationaliste du (mer du) nord du pays, Herman Pladijs, il n’y avait pas lieu (lieu jaune et lieu noir bien entendu) de ralentir le rythme, et il plaide d’ailleurs toujours pour une régionalisation accrue d’autres branchies de la sécurité sociale.

Devant cette évolution, je bisque (de homard) !

Mais la résistance s’organise, et les deux plates-formes se creuse(nt) pour mettre le turbo(t), même si certains acteurs restent muets comme des carpes. Le moule de la sole(idarité) citoyenne n’est pas cassé, heureusement. Personne ne doit rester en (do)rade, cela ne fait pas une plie… D’après la loi de Poisson, il est statistiquement prouvé que le 6e réforme de l’État ne sera pas la dernière. Il y en aura sept, voire huîtres, malheureusement. Anguille de conclusion, je dirais «Saumon ce qui peut l’être encore, mille sabords!»