Echos d’un projet de formation
Le contexte
C’est le 28 mai 1999 que s’est tenu à Mons, à l’initiative de l’Observatoire de la Santé du Hainaut et dans le cadre du programme Interreg II, le forum «La santé au cœur des jeunes», réunissant des jeunes, des acteurs de la promotion de la santé en Communauté française et des partenaires du Réseau santé du cœur en francophonie, venus de France, du Québec, de Tunisie et de Suisse (1) .
Fondé sur les conclusions d’une enquête sur la santé des jeunes (2) d’une part et sur le cadre de référence que constitue le modèle socio-écologique d’autre part, le forum a été orienté vers quatre ateliers, impliquant directement les participants.
Les ateliers invitaient le public à réfléchir aux rapports entre la promotion de la santé et quatre axes:
-la participation des jeunes;
-le rôle des adultes;
-le cadre et les conditions de vie;
-et enfin les médias.
Chaque atelier était chargé de formuler des recommandations stratégiques à l’adresse des responsables politico-administratifs et des propositions de projets et d’outils à développer.
A l’issue du forum, cinq groupes de travail ont été constitués, dont un en particulier traitait de la promotion de la santé en milieu extrascolaire. Avec le soutien d’un groupe de pilotage, leur mission était de donner corps aux recommandations sous forme d’outils et de programmes et d’aboutir à des actions concrètes de promotion de la santé des jeunes.
Le groupe de travail «promotion de la santé en milieu extrascolaire»
La réflexion du groupe de travail s’est amorcée sur deux constats faits lors du forum:
-le manque de formation spécifique en promotion de la santé à différents niveaux d’intervention en milieu extrascolaire;
-la nécessité de prendre en charge la santé globale de l’enfant dans le cadre de leurs activités extrascolaires.
C’est en décembre 1999 que sept partenaires parmi les membres du groupe de travail émettent le projet de s’associer et formulent le projet «Organisation de jeunesse en santé – OJS».
Celui-ci a pour but d’élaborer des programmes de formation en promotion de la santé destinés aux animateurs et aux formateurs d’animateurs de centres de vacances. Le groupe obtient un subside de la Communauté française pour le projet (avril 2001-31 octobre 2002).
La coordination et la gestion scientifique du projet sont assurées par l’Observatoire de la Santé du Hainaut (OSH) (3) .
L’ASBL CEMEA-Hainaut (Centre d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active) antenne de Soignies, l’asbl Ampli-Juniors Centre et Soignies et l’asbl Mouvement des jeunes travailleurs – Espace Jeunes Centre et Soignies, l’asbl Mouvement des jeunes travailleurs – Espace Jeunes Mons Borinage sont les partenaires de terrain.
Le CERES et le CLPS Mons – Soignies (4) assurent le soutien méthodologique.
Le projet «Organisations de jeunesse en santé»
L’ensemble du projet s’articule en cinq phases, dont le but est de proposer un contenu et des méthodes de formation en promotion de la santé à destination des animateurs de centres de vacances et de mesurer l’impact de la formation sur la capacité de l’animateur à prendre en compte la dimension «promotion de la santé» dans le cadre de sa pratique d’animation. Le tout préparé, développé, testé, évalué et débouchant sur la formulation de recommandations en matière de formation d’animateurs en promotion de la santé.
Les cinq étapes retenues sont:
-la préparation d’un module de formation de formateurs;
-la formation des formateurs;
-la préparation d’un module de formation d’animateurs;
-la formation des animateurs;
-le suivi du travail des animateurs sur le terrain (centres de vacances).
La préparation d’un module de formation de formateurs
L’objectif était de définir un contenu et une méthodologie pour la formation des formateurs d’animateurs.
La méthode consistait en une enquête auprès des animateurs (CERES et OSH en juin 2001). La technique retenue était celle des groupes focalisés.
Résultats : cette démarche nous a permis de recueillir des informations auprès de chaque organisation de jeunesse partenaire, soit 24 animateurs de 17 à 34 ans.
Parmi les éléments recueillis, on retiendra en particulier les éléments suivants.
Concernant la santé des enfants et des jeunes, les participants relèvent que le mal-être des enfants est le problème majeur à gérer dans le cadre des animations; que l’hygiène pose souvent problème; que l’alimentation est une thématique importante mais aussi souvent traitée; que la consommation de produits (tels que tabac ou alcool) semble plus facile à gérer par les animateurs, même si cela les renvoie de manière plus directe à leur propre comportement; que les relations entre garçons et filles ont un impact sur la gestion des groupes (principalement chez les ados) et demandent une prise en compte et une définition de règles en fonction des situations.
Concernant le rôle des animateurs par rapport à la santé, les participants relèvent que leur rôle d’animation est primordial et dans ce cadre ils doivent «montrer l’exemple» sans devenir des «moralisateurs, des surveillants»; que le lien entre la prise en compte de la santé des enfants et des jeunes et leur rôle d’animateur n’est pas toujours évident; qu’habituellement la préoccupation par rapport à la santé se fait jour lorsqu’une problématique précise apparaît; que les implications et les possibilités d’actions varient selon la nature du centre de vacances; et qu’une des difficultés réside dans le manque de communication entre l’animateur et les parents.
Concernant les besoins en formation, les participants déclarent qu’ils souhaitent acquérir davantage de compétences dans la prise en charge de la santé de l’enfant (en mettant l’accent sur la santé mentale); que l’aspect participatif est à mettre en évidence dans ce cadre; qu’ils souhaitent pouvoir disposer de ressources pour gérer les situations difficiles; que la dimension «outil» doit faire partie du renforcement mais de façon appropriée à la pratique de l’animation.
Après analyse et en concertation, un «profil de l’animateur compétent en promotion de la santé» est défini (liste de compétences établie dans le cadre d’un «remue-méninges»). C’est ce même profil qui nous a permis de définir les objectifs, les contenus et les méthodes de la formation de formateurs.
Ceux-ci sont présentés aux organisations de jeunesse fin décembre 2001.
La formation des formateurs
Les objectifs ont été définis suivant cinq axes:
-un axe individuel relatif aux perceptions, aux opinions et à la prise de conscience personnelle;
-un axe «enfant et adolescent» relatif à la compréhension des besoins de santé les concernant;
-un axe intervention (mise en œuvre et mobilisation des ressources);
-un axe environnement (analyser, comprendre et agir sur les conditions de vie des enfants et des jeunes en centre de vacances);
– un axe formation relatif à la mise en capacité des formateurs à intervenir auprès des animateurs et dans le cadre de la promotion de la santé.
Les méthodes participatives, interactives et inductives ont été privilégiées (travaux en sous-groupes, mises en situation, exposés…).
Résultat : la formation encadrée par trois personnes (OSH et CERES) a réuni 10 formateurs des quatre organisations de jeunesse concernées.
La préparation et l’organisation des modules de formation des animateurs
L’objectif était de mettre sur pied un «module» de formation en promotion de la santé à destination des animateurs, spécifique pour chaque organisation de jeunesse (organisation, modalités, contenus, méthodes, objectifs…).
Comme soutien méthodologique , un suivi spécifique et collectif des organisations de jeunesse était proposé. Cinq séances de travail spécifiques et deux rencontres de «partage» collectives ont été organisées.
Résultat : les trois modules de formation d’animateurs sont élaborés.
La formation des animateurs
Chaque organisation de jeunesse a organisé un module de formation d’animateurs. Cependant, cette phase ayant connu quelques rebondissements, les délais fixés initialement (peut-être trop ambitieux) n’ont pu être tenus par tous.
Nous reprenons ci-après les éléments de présentation des trois projets de formation.
Le projet «Ampli juniors et MJT- Espace Jeunes Centre et Soignies» est intitulé «identification des conditions favorables au bien-être global de chaque enfant».
Objectif : «faire vivre» un séjour «santé» au terme duquel chaque animateur est capable de définir le terme de «santé globale», a pris conscience que la santé doit se vivre dans toute activité, a compris ce que représentent une alimentation saine et un temps de repas agréable, est capable de mettre en place des activités en conformité avec les préceptes précités dans le cadre de sa pratique d’animation.
Méthode : la formule retenue est celle d’un séjour de trois jours en résidentiel, prévu initialement en avril 2002, qui s’est finalement organisé en septembre 2003.
Résultat : 25 animateurs brevetés ont suivi la formation.
Le projet «CEMEA Hainaut» est intitulé «Action pour la santé en collectivité d’enfants et de jeunes».
Objectif : permettre aux participants de développer des capacités permettant d’écouter, d’observer, de dépister et de reconnaître certains problèmes, mettre en place des outils de mobilisation pour la santé des enfants et des jeunes en collectivité, réfléchir aux attitudes à adopter et à l’attention à apporter aux questions liées au rythme de vie, à l’hygiène, à l’aménagement de l’environnement…
Méthode : organisation d’un séjour résidentiel en avril 2002.
Résultat : 15 professionnels du champ socio-éducatif ont participé à la formation.
Le projet «MJT- Espace Jeunes Mons Borinage» est intitulé «formation santé, comprendre la santé, promouvoir la santé, éduquer pour la santé».
Objectif : permettre aux participants de se sensibiliser à la santé au sens large, se sensibiliser à leur rôle en matière de santé, découvrir des outils et des documents pédagogiques.
Méthode : organisation d’un séjour résidentiel en novembre 2002.
Résultat : 25 animateurs brevetés et éducateurs ont participé à la formation.
Le suivi des animateurs sur le terrain
Cette étape, dans le temps imparti par la convention pour le projet, n’a pu se concrétiser réellement qu’auprès des animateurs «CEMEA», qui était la seule institution à ce moment-là à avoir organisé la formation (été 2002).
Le suivi-évaluation des animateurs formés par le CEMEA a été réalisé via un questionnement orienté vers les difficultés et/ou les facilités qu’ils ont rencontrées dans l’application de leurs nouvelles compétences de même qu’en ce qui concerne les changements estimés ou perçus dans le cadre de leur pratique d’animation. Six personnes ont complété le questionnaire.
L’évaluation globale
Cette étape du projet, réalisée en octobre 2002, nous a permis de reprendre l’ensemble du projet point par point, avec chaque institution partenaire. L’idée était de répertorier l’ensemble des éléments qui ont eu un impact sur le déroulement du projet, ce qui facilite les choses, ce qui les rend difficiles…
Les éléments recueillis dans ce cadre et mis en parallèle avec les temps d’évaluation qui ont suivi chacune des phases du projet sont présentés ci-après.
L’analyse des besoins et des attentes (groupes focalisés)
Cette étape n’est pas remise en cause. Elle apparaît cependant comme lourde, mais chacun reconnaît qu’une discussion informelle ne suffit pas. Une méthode s’impose donc et elle seule permet de collecter une information exploitable de qualité. Il paraît important de confier à un intervenant extérieur la conduite et la gestion des débats (qui demandent non seulement de la neutralité mais aussi des compétences spécifiques).
Pour faciliter l’exploitation des résultats, la nécessité est apparue d’être encore plus vigilant par rapport à la représentativité des membres des groupes de discussion au sein de l’organisation de jeunesse et à l’homogénéité des participants (âge, expérience…).
La formation des formateurs
Globalement, la formation a répondu aux attentes des uns et des autres, elle a également permis de mettre l’accent sur quatre éléments.
Le premier concerne l’organisation de la formation. La formule résidentielle apporte une réelle plus-value à la dynamique de groupe (pour autant que les conditions d’hébergement soient en cohérence avec l’esprit de la formation).
Le deuxième a trait à la constitution d’un groupe pluraliste, qui semble également apporter une dynamique particulière favorisant l’ouverture et le partage constructif, permettant aux organisations de jeunesse de dépasser les éventuels clivages institutionnels.
Le troisième concerne le formateur. Celui-ci doit être «spécialisé» en promotion de la santé. C’est le croisement des expertises «promotion de la santé» et «animation jeunes» qui permet de se projeter dans la démarche d’élaboration d’une formation appropriée qui répond aux exigences de qualité des deux secteurs et aux besoins des organisations de jeunesse.
Le quatrième concerne le contenu et les méthodes. L’équilibre est à trouver entre un renforcement de compétences techniques (outils, modèles…) et un renforcement de compétences ayant trait à la «mise en démarche» institutionnelle (réflexion).
L’intégration de la promotion de la santé dans les pratiques d’animation permet de l’aborder de façon créative et interactive (évitant ainsi des attitudes uniquement consommatrices à l’égard d’outils, par exemple).
Enfin, les méthodes participatives et actives permettent de mettre en valeur l’expérience des participants et donnent alors toute la mesure au contenu proposé.
La formation des animateurs
Dans la présentation de la formation aux animateurs, le terme «santé» est très peu accrocheur, certaines organisations de jeunesse ont dû différer l’organisation du module de formation faute de participants (cela ne semble pas être systématiquement le cas pour d’autres modules de formation spécifique).
Parmi les propositions à retenir, on pourrait opter pour une organisation transversale de la formation en promotion de la santé, dans laquelle on intégrerait la thématique «promotion de la santé» dans différents modules de formation (spécifiques ou généraux).
La «gradation» dans l’approche de la santé au sens large et de la promotion de la santé en particulier apparaît comme une évidence et est liée à l’âge et à l’expérience des participants à la formation. C’est donc dans l’ensemble du cycle de formation de l’animateur qu’il faut envisager l’intégration du volet «santé» et «promotion de la santé».
Enfin, là encore, les méthodes seront participatives et créatives, directement basées sur les compétences et la pratique des participants. L’aspect ludique paraît incontournable et particulièrement adapté au public.
Globalement, sur l’ensemble du processus, les avis étaient unanimes sur l’impact positif de la formation qui se situe plus au niveau personnel (formateur, animateur) que collectif (organisation) ou à l’échelle d’une plaine. Il n’y a pas eu en effet de résultat visible ou observable, si ce n’est que la santé est mise à l’ordre du jour dans la plaine et qu’une dynamique de réflexion s’instaure par la présence de l’animateur «spécialisé» en plaine.
Enfin, certains animateurs estiment avoir acquis des compétences supplémentaires et se sentent capables de mettre en place des actions. La plupart désirent poursuivre la démarche et continuer à investir dans le domaine.
Les recommandations générales
Il s’agit d’un projet pilote qui outre son caractère exploratoire a fait l’objet de nombreux rebondissements tant sur le plan de la coordination générale qu’au niveau de l’évolution des projets spécifiques aux organisations de jeunesse. Les conclusions que l’on peut en tirer sont plutôt des orientations que des résultats directement généralisables.
L’ensemble des recommandations formulées sont le fruit de la réflexion qu’ont eue les partenaires de ce projet par rapport à l’ensemble du processus.
Ces recommandations constituent la plus-value apportée par ce projet pour éclairer les choix et les décisions de celui qui désire mettre en place une formation en promotion de la santé pour des animateurs ou des organisateurs de centres de vacances.
Outre les éléments plus spécifiques que l’on retrouve dans la partie « évaluation », nous relevons quatre recommandations générales.
Favoriser le croisement des expertises . L’intervention d’un expert en promotion de la santé dans la phase de formation de formateurs est à privilégier pour crédibiliser et enrichir les échanges avec les experts de l’animation en centres de vacances.
Favoriser la cohérence de la formation . L’organisation de jeunesse a intérêt à structurer et à organiser la formation des formateurs au niveau le plus large possible (régional, provincial voire national). Cela permet certainement de faire des économies d’échelle, mais plus encore d’atteindre un niveau de cohérence important en terme de diffusion des messages.
Favoriser «l’existant» . L’intégration de la promotion de la santé dans le cadre global des moments de formation déjà organisés est à privilégier. Même si l’organisation d’un module spécifique peut être utile dans une phase de lancement, la formule «diluée» semble plus propice à l’appropriation et à la mise en pratique par l’animateur dans le cadre de son travail.
Favoriser la transversalité dans l’approche de la formation . Dans les étapes de réflexion et de conception de formations de formateurs en promotion de la santé, il est pertinent de favoriser l’élargissement du débat en y associant des intervenants d’horizons et de réseaux variés (idéologique, social…).
Des pistes concrètes pour poursuivre
Outre les recommandations, le projet nous permet d’envisager une série de pistes de travail pour poursuivre l’action. Elles nous conduisent à continuer l’action, à l’étendre et à approfondir certains aspects du sujet.
Continuer
Soutien des institutions à l’intégration de la promotion de la santé à différents niveaux (animateurs, formateurs, coordinateurs de centres, directeurs de plaines…).
Mise sur pied d’un processus de suivi des formateurs dans leurs nouvelles fonctions de formateurs d’animateurs en promotion de la santé.
Etendre
Elargissement de la sensibilisation des institutions (centres de vacances) à la promotion de la santé, à l’échelle de la province de Hainaut.
Offre d’une formule «soutien – partage» pluraliste sur la promotion de la santé, visant la mise en démarche des institutions (échanges sur base d’actions, de projets, de réflexions…).
Offre d’une formation spécifique à l’échelle provinciale. Elle serait destinée aux formateurs et/ou animateurs qui souhaitent investir le thème du bien-être et de la santé, et permettrait de développer et de renforcer les compétences internes.
Approfondir
Développer une réflexion sur «l’instrumentation» de l’animateur spécialisé en promotion de la santé.
Etablir des critères de choix d’outils à mettre à disposition pour l’animateur (pertinence…).
Répertorier les outils disponibles, transférables, transformables…
Développer la réflexion sur la création d’outils d’animation en santé.
Le mot de la fin…
Pour terminer, quelques constatations, pas pour tourner la page, mais plutôt pour rédiger un nouveau chapitre.
Le secteur des loisirs en général et celui des centres de vacances en particulier est couvert de façon très irrégulière sur le plan de la promotion de la santé. Malgré les initiatives visant à renforcer la qualité de l’encadrement et à harmoniser les curriculums de formation, les paramètres «santé» et «bien-être» n’y sont pas encore suffisamment mis en avant et ne font pas encore l’objet d’une approche harmonieuse, quelle que soit la filière de formation.
Le secteur des organisations de jeunesse est cependant particulièrement propice et réceptif à la diffusion des valeurs proches de la promotion de la santé tant la participation, la motivation et l’interactivité font partie intégrante de leurs modes de fonctionnement.
Travailler avec des jeunes, miser sur eux, les responsabiliser par rapport à leur santé mais aussi par rapport à celle d’autres jeunes, en faire de véritables relais dans le champ de l’animation et du loisir est un formidable pari sur l’avenir.
Vincent Huyghebaert , Michel Demarteau , Bérengère Lens , Karine Spinette , Observatoire de la santé du Hainaut, Michel Andrien , Véronique Halbardier , CERES
Nous adressons nos remerciements aux responsables des groupes de travail des organisations de jeunesse partenaires du projet:
Sylvia Marozzi pour Ampli Junior et MJT Centre et Soignies, Geoffroy Carly pour CEMEA Hainaut – Antenne de Soignies, Salvatore Nuovo pour MJT Mons Borinage.
(1) La santé au coeur des jeunes en Hainaut, de l’analyse à l’action, Observatoire de la santé du Hainaut, novembre 2000.
(2) Isabelle Godin, Alain Levêque, Luc Berghmans, Tableau de bord de la santé des jeunes, Santé en Hainaut n°2, Observatoire de la santé du Hainaut, 1998.
(3) Dont la direction du Service éducation pour la santé était assurée à l’époque par Geneviève Houioux.
(4) Le CLPS Mons-Soignies était dirigé à l’époque par Véronique Boutin.
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