Deuxième partie: les représentations autour d’une problématique complexe
Le cadre de travail: une recherche action
C’est par une recherche-action en promotion de la santé que le service prévention tabac a décidé avec ses partenaires (le Centre local de promotion de la santé de Bruxelles, Infor-Drogues, Modus Vivendi, PROMES-ULB et Prospective Jeunesse) d’envisager de nouvelles pistes de prévention concernant les jeunes et le tabac. Dans un processus de promotion de la santé, outre l’activation d’un partenariat, la mise en évidence des représentations des acteurs avec lesquels il semble opportun de travailler est un point de départ fécond.
L’intérêt des représentations
Une représentation c’est ce que les personnes ressentent et pensent, par exemple de la santé, de la prévention, de l’usage de tabac, c’est-à-dire la conception qu’elles en ont (Coppe M., Schoonbroodt C., voir bibliographie à la fin du texte). Les représentations comportent des éléments de savoir scientifique, d’information générale, des opinions, des images, des normes, des croyances, des valeurs, des modèles de comportement (Ossiek-Parisod F.).
Nos représentations organisent nos expériences et donnent un sens à nos pratiques. Même si notre représentation d’une réalité est personnelle, elle a aussi un caractère social, dans certains contextes nous la partageons avec d’autres. Nos représentations déterminent nos actions et nos conduites et donc aussi la démarche de prévention pour laquelle optent une maison d’accueil, une école ou toute autre institution. Ceci dans le cadre d’un choix institutionnel, implicite ou plus formalisé, concerté ou plus directif.
Le point de vue de différents acteurs
Notre préoccupation de professionnels de promotion de la santé se porte sur les relations des jeunes au tabac. Par souci d’efficience, une démarche de prévention à mettre en œuvre avec des adultes accompagnant les jeunes est privilégiée, les jeunes sont considérés comme des acteurs à part entière, le partenariat est choisi comme méthode de pilotage.
Chacun de ces acteurs occupe une position différente dans l’espace social et développe un point de vue différent sur cet espace social. Tout acteur peut être caractérisé par des éléments mesurables de cette position mais aussi par la représentation qu’il en a. Des données sur le tabac, le sexe, l’âge, l’origine socio-économique, le nombre de cigarettes consommées, la régularité ou non de l’usage sont disponibles. Ces données ne suffisent cependant pas pour envisager l’ensemble des usages et permettre une analyse des enjeux personnels, relationnels, institutionnels d’une démarche de promotion de la santé associant les acteurs concernés. L’émergence des représentations de ces acteurs apporte ainsi une autre facette objective de la problématique (Bourdieu Pierre).
Construire un fait social…
Considérons la relation des jeunes au tabac comme un fait social: cela implique de prendre connaissance de ces relations, d’écouter différents échos à partir de différents points de vue sur l’espace social, et de développer une approche compréhensive (considérer le plus largement possible l’ensemble des aspects de la problématique considérée).
…et le réinvestir
La démarche de promotion de la santé met ce fait social construit en dialogue avec les pratiques professionnelles pour y réintégrer quelque chose qui appartient aux acteurs impliqués et qui est de l’ordre du changement.
A l’écoute des acteurs
Les acteurs rencontrés pour ce travail sont 30 travailleurs de terrain qui accompagnent des jeunes et trois groupes ES-Pairs (l’expression a un double signifié: expert et entre pairs) réunissant 25 jeunes entre 12 et 17 ans.
Des entretiens semi-directifs ont permis de rencontrer des services résidentiels et non résidentiels d’aide aux jeunes. Soit des organismes tels que: services d’accueil et d’accompagnement des jeunes en milieu ouvert, coordination assuétudes, service d’aide et d’intégration sociale, planning familial et services de prévention, services résidentiels mandatés par l’aide à la jeunesse et internat scolaire.
Dans le milieu scolaire les institutions rencontrées sont des centres psychomédicosociaux , centre d’enseignement et de formation en alternance, coordination santé, coordination pédagogique, service promotion de la santé à l’école, des médiateurs scolaires.
Les groupes ES-Pairs ont été organisés dans une maison de jeunes, un service résidentiel mandaté par l’aide à la jeunesse, un service d’accueil et d’accompagnement en milieu ouvert.
L’émergence des représentations
Les entretiens semi-directifs et les débats des groupes ES-Pairs ont été analysés avec les partenaires du service prévention tabac. Des groupes de représentations nuancées ont émergé autour de notions clés qui sont autant de préoccupations pour les acteurs.
Ci-dessous sont énoncées différentes représentations qui ont émergé des rencontres, d’une part avec les adultes et d’autre part avec les jeunes. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise représentation. L’intérêt est leur diversité et les nuances qu’elles apportent. Il est utile de prendre conscience de la mesure dans laquelle ces différentes représentations déterminent les attitudes personnelles, collectives et institutionnelles qu’il s’agisse des jeunes ou des adultes. Un commentaire en italique accompagne certaines représentations en éclairage complémentaire.
Représentations en termes de priorité
La priorité a été déclinée par les adultes en termes de temps, de dangerosité ou par rapport aux compétences et aux missions.
Pour les travailleurs de services non résidentiels d’aide aux jeunes le tabac est vécu comme un problème à long terme, ils ne disposent pas du temps nécessaire pour travailler convenablement. Au regard de leurs missions, certains adultes ne voient pas de lien direct avec le tabac. Ils se définissent comme «non compétents» par rapport à cette matière. Si un problème se pose, ils préfèrent faire appel à des spécialistes.
Pour certains, le tabac est moins prioritaire en termes de dangerosité. Contrairement aux autres drogues, il n’induit pas de modification de comportement
Les adultes de la plupart des services non résidentiels d’aide aux jeunes ne considèrent pas le tabac comme une priorité notamment au regard d’autres problématiques (alcool, drogues, décrochage scolaire…).
Ces professionnels construisent leurs actions sur base des interpellations des jeunes. Si les jeunes ne présentent pas une volonté manifeste d’aborder certains sujets, on n’en parlera pas facilement.
Selon les adultes de ce secteur la plupart des jeunes fumeurs ne vivent pas leur consommation comme un problème.
Il n’y a donc pas de demande directe des jeunes vers les adultes . Parmi les préoccupations des jeunes , le tabac arriverait dans les dernières positions .
Par contre, pour quasi l’ensemble des acteurs du milieu scolaire le tabac est un sujet préoccupant. C’est un phénomène visible qui pose question dans l’école, il fait partie des sujets à aborder dans l’environnement scolaire.
Mais, que la consommation de tabac soit complètement interdite pour les élèves ou que les plus grands aient un lieu pour fumer dans l’école, les acteurs sont perplexes quant à la manière dont l’école prendrait en considération cette problématique.
Plus encore que l’alcool, le tabac est une consommation visible et peut être perçue par certains comme problématique.
Différents textes légaux régissent les consommations à l’école et mettent cette question à l’agenda des chefs d’établissement.
Selon des jeunes, lorsqu’ils fréquentent un lieu pour se délasser (maison de jeunes par exemple) ils n’ont pas envie qu’on les empêche de fumer. Des jeunes de 13-15 ans considèrent que c’est bien de parler du tabac, mais en s’adressant aux plus jeunes qui n’ont pas encore commencé.
Représentations en termes d’adulte modèle
Pour les adultes être fumeur ou non fumeur influence la représentation de leur propre image comme modèle.
Des personnes interrogées pensent que les jeunes sont sensibles à l’authenticité de l’attitude des adultes.
L’adulte se sent investi d’un rôle exemplatif, en fonction de comportements de consommation adoptés ou non par lui, il estimera avoir une légitimité ou non à parler. Tant du point de vue des adultes que des jeunes il semble que c’est principalement l’authenticité de la relation qui donne du sens. Cette authenticité peut s’imaginer aussi bien à un niveau personnel qu’institutionnel.
Des adultes pensent que les attitudes adoptées à la maison et à l’école ne sont pas forcément complémentaires.
La santé, c’est aussi une histoire de famille. Il n’y a pas forcément concordance entre les modèles familiaux et scolaires. Certains milieux familiaux seront plus en adéquation avec le discours de l’école. Il est intéressant de prendre conscience de ces différences, de se préoccuper du contexte de vie des jeunes.
Selon les jeunes, l’éducateur fumeur est perçu comme quelqu’un dont le message est crédible: «il sait de quoi il parle, qu’il parle de sa propre expérience ou de lui-même».
Certains jeunes perçoivent l’adulte non-fumeur davantage comme quelqu’un qui pourrait poser un interdit.
Beaucoup perçoivent chez les adultes un côté moralisateur: ‘ Tous les adultes ont le même discours , il ne faut pas fumer , même quand ils ont une cigarette en bouche ‘. L’adulte peut leur parler de la cigarette mais pas pour dire que ce n’est pas bon.
Au-delà des incohérences des adultes, certains jeunes soulignent l’incohérence de l’Etat: ‘ L’Etat n’en a rien à faire que tu fumes ou pas , car il gagne de l’argent sur les paquets ‘.
Représentations du produit tabac
Généralement les adultes font un lien entre tabac et dépendance. Il n’y a pas d’association spontanée aux drogues.
On peut appeler drogue toute substance psychoactive qui provoque un état modifié de conscience.
Il y a souvent un amalgame entre le caractère illégal et la dangerosité d’un produit. Les «drogues» sont vues comme entraînant un risque d’exclusion sociale, de marginalisation.
Les risques sont perçus à court terme pour les produits considérés comme « drogues » (alcool/ivresse, héroïne/overdose, ecstasy/déshydratation). En ce qui concerne le tabac, les risques sont perçus à long terme.
En évoquant la drogue les jeunes pensent au cannabis et pas spécifiquement au tabac. ‘Ceux qui fument un joint, ils dorment en classe, ils déconnent avec les profs et ne s’en souviennent pas’. Les jeunes trouvent que c’est normal que le joint soit interdit à l’école.
Il y a une prise de prise de distance par rapport au joint en raison de changements de comportement observés.
Représentations de la place de l’école dans la promotion de la santé
Les adultes se répartissent entre deux pôles, certains considèrent l’école comme un lieu de socialisation, d’autres, comme un lieu de contrôle social.
Pour des acteurs du milieu scolaire, l’école n’est plus uniquement un lieu de transmission du savoir. Elle doit également s’ouvrir sur d’autres apprentissages (les «choses de la vie»). Les professionnels de l’école voient positivement l’augmentation du nombre d’intervenants extérieurs.
Le revers des partenariats extérieurs est parfois le manque de prise de conscience des différents cadres de référence.
L’école secondaire est perçue par certains comme une entreprise de contrôle social.
La place de l’élève est pour eux plus cadenassée par crainte de débordements.
Pour ces acteurs, accompagner des jeunes dans un lieu de vie, partir de leurs demandes n’est pas en ambivalence avec occuper une position pédagogique ou d’éducation, être un référent de manière institutionnelle et personnelle.
Selon les jeunes, le règlement est imposé, il n’y a pas de concertation. Selon eux, ce n’est pas à l’école de décider s’ils peuvent fumer ou pas, «sauf pour les plus jeunes car en 1e et en 2e, on n’est pas encore accros.»
Par contre pour certains jeunes rencontrés, «les parents c’est normal qu’ils interdisent».
Représentations de la place du tabac dans la vie des jeunes
Selon les adultes le tabac remplit différentes fonctions.
La consommation de tabac est associée par certains au plaisir. Des relais de service non-résidentiels d’aide aux jeunes, et plus particulièrement les fumeurs, pointent la «nécessité» de reconnaître le plaisir associé à la consommation de tabac. Pour certains, c’est primordial. Les jeunes ne vont pas fumer s’ils n’en tirent aucun bénéfice, ils ne fument pas sans raison.
D’autres accordent une fonction occupationnelle au tabac, ils pensent que pour «éviter que les jeunes ne fassent des bêtises» il faut les insérer dans des activités, notamment sportives.
D’autres adultes ont amené l’idée qu’il n’y a pas de causes spécifiques aux toxicomanies et donc pas une démarche univoque pour aborder les consommations.
La notion d’effet «dé-stressant» est présente chez bon nombre d’adultes.
Certains adultes émettent l’avis que les jeunes fument plus qu’avant. Cette constatation est mise en parallèle avec la recherche par les jeunes d’une certaine reconnaissance en consommant du tabac («Je fume donc je suis!») ou encore avec une pression accrue exercée sur le jeune par le milieu scolaire et le milieu familial.
Selon les jeunes il y a différentes motivations liées aux premières cigarettes: se donner un genre, faire comme les autres, être dans le “move”, transgresser… Dans les motivations à fumer, le fait qu’il n’y ait ‘rien à faire’ entre parfois en jeu. Pour certains commencer à fumer c’est l’accès à la liberté.
Les jeunes qui ont un usage plus régulier du tabac évoquent d’autres motivations, gestion du stress, mal-être.
Représentations de la place de la parole
Selon les adultes, le tabac est surtout une source de conflit chez les adultes.
Des acteurs du milieu scolaire considèrent que chez les adultes aussi bien que chez les jeunes, il peut y avoir des questions sous-jacentes au tabac.
Des difficultés peuvent être rencontrées, pour aborder ce sujet avec les adultes car cela touche parfois à l’intime. A la question du tabac, certains réagissent préférentiellement en tant que personnes. Il y a par exemple presque toujours émergence de la question de la cohabitation fumeur-non fumeur.
Des acteurs scolaires évoquent un manque de dialogue, de temps et de logistique pour aborder la question des consommations à l’école.
Bien souvent annoncer dans une classe, «aujourd’hui on va parler du tabac» ça ne marche pas, le choix du sujet et du moment est effectué par l’adulte. Il serait bien de promouvoir des espaces de parole pour faire émerger le désir de parler, une demande… dans un climat de confiance.
Certains adultes considèrent que chacun consomme ce qu’il veut du moment qu’il n’ennuie pas les autres.
Pour ces adultes la question du tabac n’est pas une question précise sur laquelle donner un temps ou un lieu de parole .
Les jeunes apprécient de pouvoir parler librement. ‘On peut en parler, en discuter librement mais sans message moralisateur’. ‘Ca m’intéresse d’avoir l’avis des autres. C’est rare qu’au foyer, on aborde des sujets qui concernent tout le monde, qu’on fume ou qu’on ne fume pas’. Les jeunes attendent des adultes qu’ils essaient de comprendre pourquoi ils fument avant d’interdire.
Ils attendent que leur vécu soit pris en compte et que les conséquences d’une décision soient mesurées . En l’absence de toute concertation les jeunes qui se sentent en « manque » vivent très mal la proximité d’adultes fumeurs , ils se sentent bafoués en tant que personne .
Représentations à propos des risques
Selon les adultes des services d’aide aux jeunes, les jeunes sont conscients des risques.
Certains adultes considèrent que les jeunes en difficulté ont d’autant plus difficile à anticiper les risques.
Dans un ouvrage intitulé ‘La débrouille des familles’, Pascale Jamoulle montre que les risques sont relatifs en fonction du contexte de vie des personnes. Les familles en exclusion sociale développent des circuits parallèles d’intégration.
Pour l’ensemble des adultes les jeunes sont dans l’ici et maintenant.
«La grande majorité des jeunes scolarisés rencontrés… connaissent précisément les risques associés aux produits qu’ils-elles consomment et ne songent pas à arrêter. Ceci montre bien que la connaissance des dangers d’un produit n’en limite pas la consommation. Nous postulons même que l’arrêt de la pratique peut représenter un risque d’ordre social et individuel plus important que le risque de santé.» (Sophie Le Garrec)
Les jeunes fumeurs débutants ont le sentiment de «pouvoir arrêter quand ils veulent’. Les fumeurs plus réguliers disent qu’à un certain point, on ne peut plus arrêter aussi facilement. Par rapport à la gestion proprement dite de la consommation, certains pensent qu’on devient directement dépendant, d’autres pensent que ‘ça dépend des personnes’.
Représentation des discours (à) adopté(r)
Selon les adultes des services non-résidentiels d’aide aux jeunes le discours d’abstinence est perçu, par le jeune, comme un discours d’exclusion alors que la tolérance est une valeur importante pour les jeunes.
Le discours d’abstinence stigmatise le comportement et la personne. Cela ne sert à rien de parler d’abstinence à quelqu’un qui n’a pas envie d’arrêter. Il est important de s’attacher au contexte particulier dans lequel évolue la personne.
Des adultes hésitent entre discours d’abstinence et de réduction des risques.
Beaucoup de services non résidentiels d’aide aux jeunes pensent qu’on attend d’eux un discours de tolérance zéro, alors qu’intuitivement ils aimeraient peut-être tenir un autre propos (gestion, réduction des risques…).
Ce discours du tout ou rien constitue un obstacle et amène certains intervenants à ne pas parler du tout du tabac. Les équipes travaillant déjà dans une optique de réduction des risques liés à l’usage des drogues ont une vision généralement plus ouverte de ce que pourrait être la promotion de la santé en matière de tabac.
Selon des acteurs scolaires l’école privilégie le discours d’abstinence. Ils constatent que dans les écoles, la notion de bon usage n’est pas facilement intégrée. L’école est perçue par certains comme un lieu où il est difficile d’entamer un dialogue sur les consommations intégrées dans les habitudes de vie.
D’autres pensent que parler des consommations c’est inciter à consommer.
Pour certains acteurs de terrain, issus de services d’aide, le fait de mener une action à propos du tabac peut donner envie à certains jeunes de fumer: soit en donnant l’idée d’expérimenter la consommation, soit en renforçant un comportement existant.
Dans certaines circonstances si on en parle autrement du tabac que pour interdire, c’est comme si un espace de permission s’ouvrait.
Des jeunes considèrent que ce que disent les adultes et la presse est exagéré. Ils préfèrent voir par eux-mêmes plutôt que d’avoir des discours tout faits.
Certains vivent mal l’interdit pur, car ‘ interdire sans expliquer incite ‘, ‘ je ne supporte pas qu’on me donne des ordres ‘.
Brève conclusion
La lecture de ces différentes représentations donne un aperçu de la complexité de ce type de problématiques liées aux assuétudes . Une approche de promotion santé ne peut être simpliste , unilatérale ou univoque . Interroger le sens des consommations dans la vie des acteurs permettra de développer une démarche qui a une chance de leur appartenir . Le débat est ouvert !
Cécile Plas , sociologue, coordinatrice promotion santé du service prévention tabac de la FARES.
Bibliographie
BOURDIEU Pierre, entretien avec l’historien Roger CHARTIER, ‘Le monde me comprend mais je le comprends’, diffusé dans ‘Les chemins de la connaissance’ partie 3, France Culture, 1988. Site web Sociotoile – thème: rupture épistémologique.
COPPE M., SCHOONBROODT C., ‘Guide pratique d’éducation pour la santé’. Ed. De Boeck, 1992.
JANSSEN Bérengère, PLAS Cécile, “Tabac: recherche et développement de pistes de prévention dans différents milieux de vie des jeunes. 1ère partie: regards d’acteurs.» Rapport de recherche, décembre 2003.
LE GARREC Sophie, ‘Tabac, alcool, cannabis: pour une approche sociologique’, Université de Fribourg, septembre 2002.
OSIEK-PARISOD F, ‘C’est bon pour ta santé. Représentations et pratiques familiales en matière d’éducation pour la santé’, Genève, Cahier de la Recherche Sociologique, n° 31, 1990.