La planète des émotions est conçu pour aider les enfants de 3½ ans à 7½ ans à comprendre les émotions ressenties par plusieurs personnes dans une grande variété de situations, et ainsi favoriser le développement de l’empathie. Ce jeu montre aussi qu’une même situation peut provoquer différentes émotions selon les personnes.’ Tu dois montrer aux extraterrestres comment comprendre les émotions, car ils ne savent pas ce que c’est. Aide-les à quitter la planète Padémo pour se rendre sur la Terre et y vivre leur première émotion! Avance en lançant le dé, prends des cartes et devine les émotions ressenties par les personnages illustrés.’
Objectif
Amener l’enfant à comprendre les émotions dans plusieurs situations.
L’avis de PIPSa
Appréciation globale
Cet outil ludique fournit un support bien construit, attractif, dans lequel on entre facilement. Les cartes illustrent des situations concrètes de vie quotidienne, explicites, proches du vécu des enfants.L’outil construit des compétences chez l’enfant (nommer l’émotion, décentration, …) et ouvre des pistes et repères pour le parent/éducateur par le dialogue. Le corps, grand indicateur de la présence des émotions, est toutefois absent.Le guide d’accompagnement fournit des repères du développement psychoaffectif enfant et des postures d’accompagnement. C’est une aide précieuse pour l’utilisateur qui évitera ainsi de mettre l’enfant en incapacité de répondre parce qu’il n’est pas encore prêt dans son évolution.Vu le nombre de cases, et en fonction du nombre de joueurs, le jeu pourrait parfois paraître long et lent pour les petits. Une alternative : jouer ensemble avec un seul pion et arriver ensemble.
Objectifs
Reconnaître les émotions chez l’autre dans des situations de la vie quotidienne
Comprendre, nommer son ressenti et celui de l’autre
Public cible
3 ans à 7 ans
Utilisation conseillée
Le jeu peut être long/répétitif pour les petits : les cartes se suffisent alors à elles-mêmes.
Le guide fournit des informations précieuses sur le développement psychoaffectif de l’enfant
Changer la terminologie ‘émotions négatives’. Il y a des émotions agréables et d’autres désagréables/difficiles (et pas négatives). Elles ont toutes le droit d’exister.
Points forts
Attractif, dessins proches du vécu, guide repères
Points d’attention
Les petits pourraient se lasser vu la longueur et la répétition du processus
Sujets abordés
Identification des émotions
Pour vous procurer l’outil :
Chez l’éditeur (Québec) :https://passetemps.comL’outil est distribué (entre autres) par les éditions Pirouettes : https://www.pirouette-editions.frDans les centres de prêt :Centre de ressources documentaires provincial (Namur)+32 (0)81 77 67 29 – 77 67 99 – anastasia@province.namur.beCatalogue : https://anastasia.provinc
Comment cela se passe-t-il lorsque deux associations collaborent pour produire un support d’information, dans une dynamique participative avec le public visé ? C’est de ce processus dont il est question dans le rapport publié par Cultures & Santé.Une année durant, Modus Vivendi, actrice dans le champs de la réduction des risques, et Cultures & Santé, experte dans les approches de littératie en santé, ont travaillé sur une nouvelle brochure « Consommation des drogues en rue : comment réduire les risques ? ». L’enjeu étant d’obtenir, dans ce court laps de temps, un support d’information adapté aux besoins et réalités des publics concernés : les consommateurs et consommatrices dit.es « de rue » ou vivant dans des conditions précaires (en rue ou en prison).
Cette demande émane des partenaires des opérations « Boule de Neige ». Celles-ci consistent en la sensibilisation et l’information par les pairs de pratiques qui permettent la réduction des risques liés à l’usage de drogues. S’en suivent alors une série de focus group menés auprès d’usager.es fréquentant les associations partenaires du projet « Boule de Neige », les partenaires locaux, pour affiner les besoins, tester l’outil, l’évaluer selon différents critères.Au départ de ce témoignage, le rapport aborde de manière concrète la multitude de critères qui ont été sous-pesés quant au destinataires, à l’accessibilité, aux thèmes, etc., et qui ont fait l’objet de discussions, d’arbitrage, de questionnements… le tout dans une dynamique de co-construction.« Pour créer ce type de support, plusieurs critères entrent en ligne de compte (accessibilité, attractivité, praticité, identification…). Ces critères « d’adaptabilité » sont nombreux et parfois contradictoires. Ce rapport entend mettre en évidence les points de tension qui peuvent exister entre ces différents critères et la nécessité d’opérer des arbitrages dans le poids qu’ils prendront dans la réalisation finale. (…) En effet, le poids d’un critère par rapport à un autre varie selon différents éléments : la position que l’on occupe dans le projet, le public auquel on s’adresse, les modes de diffusion de la brochure… »Merci à eux pour ce témoignage instructif !
Vous pouvez vous procurer ce rapport chez Cultures & Santé ou le télécharger directement via leur site : www.cultures-sante.be. Cultures&Santé asbl : 148 rue d’Anderlecht 1000 Bruxelles – info@cultures-sante.be
Cet article est initialement paru en langue anglaise ici.
“EuroHealthNet a récemment lancé un guide en ligne pour le financement des services de promotion de la santé. La santé et le bien-être sont une valeur en soi mais aussi, sans aucun doute, notre plus grand atout social et économique. Cependant, relativement peu de ressources sont consacrées à la promotion de cet atout au travers de la promotion de la santé et de la prévention des maladies au sein de la population. L’e-guide encourage les planificateurs sanitaires et sociaux ainsi que les décideurs politiques, à tous les niveaux, à se pencher sur cette question et à trouver des moyens innovants d’investir dans la santé et le bien-être. Il comprend des études de cas et des exemples qui peuvent servir d’inspiration, ainsi que les dernières évolutions concernant les nouvelles sources potentielles et les nouvelles approches de financement des mesures sanitaires et sociales qui s’attaquent aux causes sous-jacentes de la mauvaise santé et de la maladie.
Le guide numérique semble particulièrement pertinent en ce moment, étant donné que les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 pourraient entraîner une nouvelle augmentation des maladies chroniques et exacerber les inégalités en matière de santé. Des investissements ciblés dans la prévention et la promotion de la santé aux niveaux national, régional et local seront nécessaires pour renforcer la résilience des communautés et accroître la durabilité de nos systèmes de santé.
“L’ampleur des investissements nécessaires exige que nous agissions de manière intelligente et différente, que nous créions de nouveaux partenariats et que nous assurions une meilleure liaison avec le secteur financier. Nous avons élaboré ce guide numérique à l’initiative de la Coalition des partenaires pour renforcer les services de santé publique de l’OMS en Région européenne. Nous avons également travaillé en étroite collaboration avec le Comité de Direction à Bruxelles pour les infrastructures sociales. Notre objectif est de mobiliser les responsables et les gestionnaires des politiques de santé afin d’explorer de nouvelles structures d’investissement pour tendre vers l’équité en matière de santé. Ce guide numérique est un début et nous accueillons volontiers de nouvelles idées et ressources supplémentaires’, a déclaré Caroline Costongs, directrice d’EuroHealthNet.
L’e-guide comprend un large éventail d’approches pouvant être appliquées pour mobiliser des ressources afin de financer des services de promotion de la santé. Ces approches comprennent, par exemple, l’utilisation de modèles de contrats basés sur les résultats et de labels de financement pour des investissements équitables en matière de promotion de la santé. Outre des données probantes et des études de cas provenant d’Europe, du Canada et des États-Unis, le guide numérique comprend des outils pratiques tels qu’une liste de critères de qualité pour les investissements visant un impact social et environnemental, des conseils en matière de planification commerciale, des orientations sur les aspects éthiques, ainsi qu’un aperçu des fonds de recouvrement et des finances mobilisées dans le cadre de la pandémie de Covid-19. Il sera régulièrement mis à jour.
En adoptant une approche large de la promotion de la santé et en mettant en œuvre la perspective d’équité en matière de santé dans toutes les politiques, ce guide vise à accroître la collaboration entre les secteurs -y compris le secteur financier- et à stimuler la création de nouvelles approches pour faciliter une transition à grande échelle, nécessaire pour améliorer la santé et le bien-être de tous.”
11 cartes thématiques sur les qualités élémentaires des sensations
7 pistes d’utilisation
Concept
Jeu composé de 84 cartes à jouer qui se proposent d’être un support à l’identification, à l’expression et à la discussion sur le thème des sensations.
Réalisé dans la suite du Langage des émotions et de L’expression des besoins, ce jeu peut facilement être utilisé seul ou en complément de ces derniers.Cet outil s’adresse à un public large : garçons et filles, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, personnes en situation de handicap,… Il peut être utilisé seul, en couple, en famille, en classe, en équipe de travail, lors d’animations, d’évaluations, de cours d’alphabétisation, …
Objectifs
Développer l’attention aux sensations et aux mots justes pour les exprimer
Favoriser la conscience de soi par la cartographie mentale du corps
Relier les sensations aux vécus émotionnels, relationnels, affectifs et sexuels
Relier les sensation aux différents besoins éprouvés
Inviter à prêter attention aux différentes sensations dans toutes leurs nuances, sans poser de jugement de valeur
Inviter à prendre conscience du caractère impermanent des sensations qui nous traversent à chaque instant
Appréciation globale
Voici un outil qui permet d’appréhender le langage du corps, d’explorer les sensations corporelles et d’apprendre à les décrire. Cet apprentissage essentiel constitue le socle de la connaissance de soi et la construction de repères personnels.
L’outil, simple d’accès et d’utilisation, permet de décrire un vécu corporel – thème encore souvent tabou dans les collectivités, dont on ne parle pas – ou peu. Pas facile de scanner son corps et de dire ce qu’on ressent ! Pas facile non plus peut-être de le dire face à un groupe, face à ce groupe-là…Bienveillance, non-jugement, règles de sécurité sont particulièrement importantes à installer pour cet outil : son aspect anodin cache une réelle révélation de l’intimité de chacun, au plus près de sa différence. En validant les sensations de chacun et en constatant les différences entre les personnes, l’utilisateur permet à chacun de se réapproprier la spécificité de son vécu.
L’utilisateur, à l’aise avec ses propres sensations, veillera à installer un cadre sécurisant, à accompagner l’enfant pour préciser/affiner son senti, à recadrer les éventuels jugements/moqueries.En groupe, il pourrait se révéler utile pour débroussailler une situation-problème, mettre des mots et faire prévention.
Réserves
Peut amener discussions sur des sujets sensibles
Public cible
Enfants, ados, adultes
Utilisation conseillée
Faire, si nécessaire, le lien avec les émotions et les besoins- Se préparer à des sujets de discussion sensibles et inhabituels
Points forts
Originalité du thème, variété des sensations, format facile d’utilisation
Panneaux avec des smileys ‘d’accord/pas d’accord’ (10)
1 sablier
1 dé
Un guide pédagogique
Concept
Aujourd’hui, l’accès à la pornographie grâce à Internet est particulièrement aisé. Cet accès soulève des questionnements auprès de toutes les personnes formées à l’Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle (EVRAS), des parents et des professionnel-le-s encadrant les jeunes. C’est pourquoi, l’équipe du Centre de Planning familial des FPS de Charleroi a créé cet outil d’animation.Le jeu se veut très simple pour laisser toute la place aux débats entre les jeunes.Le premier joueur lance le dé et pioche la première carte du tas de cartes correspondant à la face sur laquelle le dé s’est arrêté et la lit à voix haute.S’il tombe sur la face du dé ‘Game of Porn’ le joueur a le choix de tirer la carte qui lui convient. Une fois la discussion terminée le joueur suivant lance le dé et recommence l’opération.
Objectifs
Faciliter l’émergence de l’expression autour de la pornographie
Permettre aux jeunes de mieux comprendre les images pornographiques qu’ils consultent le plus souvent sur Internet
Offrir aux professionnel-le-s l’occasion de déconstruire avec les jeunes les idées reçues véhiculées par la pornographie
Aider les jeunes à acquérir un esprit critique face aux sites pornographiques
Ne pas banaliser ni diaboliser ou stigmatiser les consommateurs de pornographie
Mettre en avant l’importance du respect des partenaires et d’une vie affective et sexuelle épanouissante, ainsi que des relations égalitaires dans la sexualité adolescente
Conseils d’utilisation
L’outil s’accompagne d’un guide pédagogique afin que chacun-e puisse répondre aux questions les plus fréquemment posées par les adolescent-e-s en ce qui concerne la pornographie.Ce guide pédagogique propose un état des lieux des connaissances (historiques, sociales, psychologiques, etc.) actuelles en matière de pornographie. Notons qu’il se base aussi sur l’expérience des animateurs et des animatrices EVRAS afin de donner des pistes de réflexions et de discussions.
L’avis de PIPSa
Appréciation globale
Ce support d’expression invite à libérer la parole autour de la pornographie. Cette thématique d’actualité, proche des pratiques de nombreux jeunes, est traitée de manière neutre, sans banalisation ni stigmatisation des consommateurs de pornographie. Cette ouverture d’esprit pourrait ouvrir une dissonance entre le discours de la maison et celui de l’école, notamment dans les milieux multiculturels.Plan de jeu et cartes fournissent un support attractif. Les différentes cartes/activités cassent le mécanisme ludique répétitif. Elles permettent aussi (en les triant) de cibler les thématiques que l’utilisateur souhaite développer. NB : le jeu aborde exclusivement la pornographie (sans lien avec la sexualité des jeunes).Prévu pour un public d’adolescents en contexte scolaire, le jeu pourrait aussi être utilisé dans les AMO, maison de jeunes ET des groupes d’adultes.Le guide d’accompagnement balaie, clairement et avec mesure, toutes les thématiques questionnées par la pornographie. L’utilisateur, professionnel de l’EVRAS, veillera préalablement à clarifier ses propres représentations pour être à l’aise sur le thème. Il agira avec tact et finesse pour gérer les débats et les silences. Un binôme homme-femme sera un plus.Il vaut mieux réserver le jeu à un groupe de jeunes d’âge homogène, non-mixte, qui a déjà été confronté aux images pornographiques et qui est en demande par rapport à la question.
Objectifs
permettre aux jeunes de comprendre les images pornographiques sur internet
acquérir un esprit critique
ne pas stigmatiser ni banaliser les utilisateurs de sites porno
comprendre et déconstruire les idées reçues
Public cible
Adolescents, en fonction de la maturité du groupe et des questions qui se posent, et adultes
Utilisation conseillée
– Installer les règles de confidentialité dans le groupe- Veiller à composer des sous-groupes ‘sécurisants’ pour permettre une parole libérée- Prévoir 2 boîtes de jeux (garçons et filles jouant séparément)- Une réflexion préalable de l’utilisateur (seul ou en équipe) est recommandée
Points forts
Thématique originale, neutralité, variété des activités
Sujets abordés
Pornographie, sexualité, risques et prévention, stéréotypes
Complémentarité
Consent-quoi ??? Campagne de sensibilisation sur le consentement
Des fiches d’animations pour les enfants de 3 à 12 ans
« 0-5-30 » c’est : 0 tabac, 5 portions de fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique au quotidien. Le slogan est né au Québec et largement utilisé chez nous , surtout au sein du programme européen «Générations en Santé», proposé par les Provinces du Hainaut, du Luxembourg et de Namur. Autour cette thématique et en partenariat avec les communes, la Province de Namur a créé un répertoire qui contient des fiches d’activités autour de la combinaison « 0-5-30 » à développer au sein des collectivités d’enfants de 3 à 12 ans.
Dans le cadre des partenariats entre les provinces et les communes, la Province de Namur avait proposé aux 38 communes du territoire un catalogue d’offres de partenariats parmi lesquelles figurait une fiche-projet concernant la promotion du concept “0-5-30′ auprès des acteurs de 1ère ligne. A cette proposition, la Commune de Hastière a alors manifesté son souhait de développer un partenariat autour de cette thématique et a chargé la coordinatrice du secteur Accueil Temps Libre (ATL) de mettre en œuvre le projet.Débute alors la première étape : sensibiliser les accueillantes extrascolaires de la Commune pour les inviter à promouvoir le concept auprès de leurs publics.
C’est ainsi qu’au cours de la première phase des partenariats entre province et communes ( de 2014 à 2016), la Cellule Promotion Santé de la Province de Namur (CPS-N) a organisé deux journées de formation pour les 13 accueillantes extrascolaires de la Commune ainsi que pour la coordinatrice ATL.A la fin du module, est apparu le besoin de créer un outil « 0-5-30 » pour approcher cette thématique avec les enfants de 3 à 12 ans accueillis pendant les périodes extrascolaires. Un constat est tiré : les outils présentés durant la formation s’adaptent difficilement au contexte très particulier de l’accueil pendant le temps libre.
En effet, les accueillantes ne disposent pas toujours d’un espace propre, l’heure d’arrivée et de départ des enfants fréquentant l’ATL est toujours variable en fonction des nécessités parentales, et le nombre d’enfants présents au début ou à la fin de la période d’accueil fluctue également.Lors de la deuxième phase des partenariats (2017-2019), la CPS-N et le CLPS de Namur ont organisé, en avril 2017, deux journées de réflexion à destination des accueillantes extrascolaires de Hastière, de leur coordinatrice et de l’ASBL Latitudes jeunes (accueil extra-scolaire pour les enfants de la Commune les mercredis après-midi et durant les congés scolaires). Le but était de délimiter les contours de l’outil « 0-5-30 » à créer. Lors de ces deux journées, toutes les activités en lien avec le « 0-5-30 » menées par les accueillantes depuis le module de formation de novembre 2015 ont été recensées. C’est ainsi qu’a émergé l’idée de créer un répertoire des activités proposées en les formalisant et en décrivant le nom de l’activité, son objectif, sa durée, le matériel nécessaire et son déroulement. Il ne restait plus qu’à s’investir dans la rédaction du répertoire.
Celui-ci devant être facile d’utilisation, attrayant, coloré, avec des fiches d’activités transposables auprès de tous les Accueils Temps Libre de la Province de Namur.Un comité de rédaction composé de la coordinatrice ATL, de représentants de l’ASBL Latitudes jeunes, de la CPS-N et du CLPS de Namur a collationné l’ensemble des fiches d’activités imaginées, rédigées et expérimentées par les accueillantes extrascolaires et s’est attelé à leur mise en forme. Régulièrement, le travail effectué était présenté aux accueillantes extrascolaires pour avis et validation.En mai 2019, l’outil est finalisé et présenté à un ensemble de partenaires locaux. Ce répertoire a été réalisé par l’imprimerie provinciale sous la forme d’un carnet de 26 fiches cartonnées et colorées reliées par une spirale, ainsi que quelques fiches vierges afin de permettre aux utilisateurs de le compléter avec des activités qu’ils inventeraient autour de la thématique. Ce format a été choisi non seulement pour sa facilité d’utilisation et sa durabilité mais aussi pour susciter l’envie de l’utiliser. Une centaine d’exemplaires ont été imprimés et diffusés auprès des accueillantes extrascolaires et des partenaires de la Commune d’Hastière. Un exemplaire est aussi prévu pour chaque coordinatrice ATL des communes de la Province de Namur.
Peu de personnes consulteraient régulièrement leur dentiste. Derrière la peur du redoutable arracheur de dents se cache d’autres raisons, révélatrices de certains dysfonctionnements de notre système de santé. C’est ce que met en avant la nouvelle brochure de l’asbl Question Santé : « Soins dentaires et précarité. Quand la peur du dentiste est un moindre mal…».
Selon les professionnels de la santé, les Belges consulteraient de plus en plus leur dentiste. Mais, malgré les progrès constatés, un Belge sur deux ne consulterait toujours pas un dentiste tous les ans, ce qui est pourtant recommandé et vivement encouragé. Pire, un Belge sur 5 ne consulterait même pas le dentiste une fois tous les 5 ans.Lorsque l’on tente d’expliquer le non recours aux soins dentaires, la peur de la douleur est souvent évoquée, mais souvent, elle est loin d’être la raison principale. Le coût des soins influencerait davantage la décision des patients de ne pas se rendre chez le dentiste. C’est ce qui ressort des témoignages récoltés dans la dernière brochure de l’asbl Question Santé.
Un système qui a des ratés
Notre système de santé est souvent considéré comme égalitaire au regard de la série de mesures d’accompagnement et d’incitants financiers mis en place pour favoriser l’accès aux soins des personnes dites précarisées. Toutefois, dans les faits, force est de constater que ces mesures ne fonctionnent pas toujours avec l’efficacité rêvée.Lors des groupes de parole animés par Question Santé, plusieurs participants ont confié se méfier particulièrement du montant des soins dentaires, souvent élevé et rarement prévisible. Ils ont par ailleurs pointé la difficulté de (re)connaître les praticiens conventionnés et de s’y retrouver dans la complexité du système de remboursement. Ils ont aussi dénoncé la difficulté à obtenir des informations claires et complètes sur les tarifs ou les plans de soins. Enfin, les participants ont admis ne pas faire appel aux aides dont ils pourraient bénéficier ou ne pas nécessairement obtenir celles qui pourtant leur sont accessibles, ainsi que les difficultés rencontrées lorsque finalement ils obtiennent cet accès.
La peur du jugement
Au-delà de la barrière financière, d’autres freins ont été évoqués pour justifier une non fréquentation régulière des cabinets dentaires. Parmi ceux-ci : la peur d’être jugé. Les dentistes seraient parfois vus ou pressentis comme des donneurs de leçons de morale et manquant d’empathie. « Pour des raisons financières, je suis restée longtemps sans pouvoir me soigner les dents. Quand la situation a changé, j’ai pensé que ça allait être chaud la première visite et qu’on allait me dire que ce n’était pas bien. Il a fallu faire un effort pour y aller » a ainsi expliqué Fatima. L’importance de l’écoute et de l’information a également été largement soulignée comme étant des qualités que doit avoir un bon dentiste. Au-delà de cette demande, les participants ont exprimé le souhait d’être considérés comme des interlocuteurs et non pas comme des dossiers.Les différents témoignages recueillis dans la brochure « Soins dentaires et précarité. Quand la peur du dentiste est un moindre mal… » de l’asbl Question Santé, mettent finalement le doigt sur certains écueils de notre système de santé. En effet, beaucoup de raisons du non recours aux soins en disent long sur les inégalités de notre système de santé ainsi que sur la manière dont les professionnels considèrent leur rôle et leurs patients.
Cette sélection propose quelques ressources introductives à la problématique de la fatigue compassionnelle, une forme de burn-out qui touche particulièrement les travailleurs et travailleuses dans une relation de « care » avec des personnes en souffrance. Entre clarification de la problématique et pistes de solution, les ressources proposées ci-après permettront au lecteur de mettre des mots sur cet état d’épuisement fréquent chez les acteurs sociaux et qui a pu être aggravé par la crise sanitaire COVID-19.
Cette sélection de ressources a été réalisée en collaboration avec Rachelle Rousseaux, neuropsychologue et étudiante en santé publique.
À la demande de plusieurs partenaires, le RESO propose une sélection de ressources à l’intention des acteurs de promotion de la santé pour soutenir leurs démarches collaboratives, participatives, d’échanges et de formation à distance, tant en équipe, qu’avec leurs partenaires et les parties prenantes de leurs projets.
Des ouvrages, articles, et autres ressources pour se renseigner et se préparer
Des supports et des services pour se former et être accompagné
Des outils et des plateformes pour s’équiper et se lancer dans la formation ou dans l’intelligence collective à distance (Liste non-exhaustive)
Documents téléchargeables sur le site www.ecoledroitsenfant.be
Brochure de l’Expo-photo ‘Filles, garçons, à égalité?’ (PDF)
Concept
Ce dossier pédagogique concerne l’expo photo ‘Filles, garçons, à égalité?’, produite par Plan International Belgique.Prendre conscience du poids des stéréotypes et les questionner constamment en les observant à travers le prisme du genre sont des étapes décisives sur la voie de l’égalité. En utilisant les différentes fiches de ce dossier, vous pourrez aider vos élèves à développer des lunettes ‘genre’ et à mieux comprendre ce qui les entoure.
Objectifs
Sensibiliser les adolescent-e-s au sujet des inégalités entre les garçons et les filles et de les faire réfléchir aux conséquences.
Permettre, ensemble, de briser les stéréotypes de genre, améliorer les modèles de rôles et construire l’égalité des chances entre garçons et filles.
Bon à savoir
L’expo photo ‘Filles, garçons, à égalité?’ a été produite par Plan International Belgique dans le cadre de la campagne ‘Unlock the power of girls’.Elle vise à informer et sensibiliser le grand public, en particulier les jeunes, à l’égalité de genre.Elle a été réalisée par Plan International Belgique, en collaboration avec Plan International Bénin, Cambodge et Equateur, Action Média Jeunes (Namur), StampMedia (Anvers) et le photographe François Struzik.
Appréciation globale
Cet outil fournit aux professeurs un contenu pertinent, actuel, adapté au programme scolaire (référencé par la FWB) pour aborder les questions de genre (stéréotypes, discriminations, inégalités, ‘sans genre’) en fin d’humanité.Ce thème, toujours pertinent (il faut décidément plusieurs générations changer), témoigne de la difficulté à faire évoluer la thématique entre progrès (cadres réglementaires qui progressent) et régression (hypersexualisation des enfants, des vêtements, des jouets, …). La perspective mondiale envisagée dans l’outil offre une plus-value, surtout pour les classes multiculturelles. On est différents… mais pas dans les discriminations faites aux femmes : ces inégalités sont universelles.Les fiches bien expliquées, claires, structurées, faciles à prendre en main proposent des activités pertinentes, adaptées à un usage scolaire (50 min) et diversifiées dans les méthodes pédagogiques. L’outil, téléchargeable, est utilisable tel quel par l’enseignant. Un temps de travail est peut-être à prévoir pour réactualiser des connaissances, via les sites référencés.Vu la ‘sensibilité’ du thème (ces notions d’égalité ne sont pas partagées par tous, surtout dans les classes multiculturelles), l’enseignant doit s’attendre à recevoir des résistances/provocations des jeunes. Il devra être clair sur sa position.
Objectifs
Identifier ses représentations liées au genre (culture et éducation, carrière et études, rôle dans la famille, corps)
Prendre conscience des différences individuelles/culturelles
Prendre conscience de possibilités de prévention
Développer la pensée critique, prendre position par rapport au thème
Public cible
14-18 en contexte scolaire
Utilisation conseillée
Poser le cadre légal : un homme = une femme. Prévoir, vu la sensibilité de la thématique, une/des précautions pour réguler le groupe
L’enseignant ne doit pas se positionner face aux élèves mais susciter leur esprit critique. Rappeler le cadre et la loi si besoin
Se préparer aux réflexions ‘trash’ et provocatrices des élèves, rester neutre en assurant un cadre de parole sécurisant
Saboga-Nunes L., Levin-Zamir D., Bittlingmayer U., & et al. (2020). Une réflexion prospective des acteurs de la promotion de la santé en réponse à l’épidémie COVID-19. Promouvoir la santé de tous en temps de crise et au-delà ! [S.l.] : Chaire UNESCO EducationS & Santé, 12 p.
« La section Promotion de la santé de l’Association européenne de santé publique (EUPHA), l’Union Internationale de promotion de la santé et d’éducation à la santé (UIPES-IUHPE) et la Chaire UNESCO ÉducationS & Santé souhaitent partager cinq points de discussion, afin de contribuer à nourrir le débat de santé publique et cibler les enjeux majeurs de cette pandémie, selon la perspective de la promotion de la santé. »
« Enabling people to increase control over their health and its determinants is at the core of health promotion. As such, health promotion may paradoxically be more important in this time of crisis than ever before. As a discipline within public health and a field of professional practice, health promotion can contribute to addressing the CoV-2 virus threat at different levels […] »
Scheen B., Aujoulat I., Lu pour vous : Stephan Van den Broucke, Why health promotion matters to the COVID-19 pandemic, and vice versa. Woluwé-Saint-Lambert : UCLouvain/ IRSS-RESO, 2020, 2 p.
« Le Pr Stephan Van den Broucke de l’UCLouvain, fait le point sur les enjeux et opportunités pour la promotion de la santé dans le contexte de crise sanitaire sans précédent que nous vivons. À l’heure où les virologues, les épidémiologistes, les spécialistes des systèmes de santé, les soignants, pour ne citer qu’eux, se mobilisent, les acteurs de la promotion de la santé ont eux aussi un rôle clé à jouer pour affronter la pandémie COVID-19 ».
Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé Auvergne-Rhône-Alpes. (2020). Inégalités sociales de santé au temps du coronavirus : constats et pistes d’actions en promotion de la santé. Clermont-Ferrand (France) : Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS) Auvergne-Rhône-Alpes, 6 p.
« La crise sanitaire que nous traversons révèle les inégalités sociales qui traversent notre société ainsi que les difficultés croissantes rencontrées et dénoncées par les professionnels de plusieurs champs : hôpitaux, aide sociale à l’enfance, lutte contre la pauvreté, prisons… Au-delà du constat, il s’agit de mener une réflexion sur des pistes d’actions collectives à soutenir ou engager en promotion de la santé. »
Tircher P., & Zorn N. (2020). Inégaux face au coronavirus, constats et recommandations. Montréal : Observatoire québécois des inégalités, 14 p.
« Certains groupes sociodémographiques sont davantage touchés par le Covid-19. Cette analyse propose un survol des principaux effets probables de la crise sanitaire au Québec et au Canada, ainsi que des mesures concrètes pouvant être adoptées pour en limiter les conséquences. »
Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ). (2020). COVID-19 : la résilience et la cohésion sociale des communautés pour favoriser la santé mentale et le bien-être. Québec: Institut National de Sante Publique du Québec (INSPQ), 18 p.
« La pandémie de COVID-19, en plus de ses impacts sanitaires, provoque des bouleversements qui sont susceptibles d’influencer la santé mentale, le bien-être et la sécurité des personnes, des familles et des communautés. En conséquence, l’objectif du présent document est de soutenir les autorités régionales de santé publique dans la mise en place d’un plan d’action pour favoriser la bonne santé mentale, la résilience et la cohésion sociale des communautés dans le contexte de la pandémie de la COVID-19. Une recension et une analyse sommaire non exhaustive de la littérature scientifique et grise ont permis d’identifier un modèle logique spécifiant les facteurs à considérer, des mesures à mettre en place ainsi que des outils pour suivre la santé mentale et le bien-être de la population. »
Sourimant M. (2020). Aborder la question du vécu du confinement avec des publics en situation précaire. Rennes: Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS) Bretagne, 6 p.
« Ce petit guide destiné aux professionnel.le.s et bénévoles accompagnant des publics en situation de précarité en contexte d’épidémie, propose une approche positive et valorisante centrée sur la personne perçue sous l’angle de ses potentialités. Il offre des pistes pour encourager les personnes à exprimer ce qu’elles ont ressenti et vécu pendant cette période : à l’occasion d’un entretien téléphonique en individuel, d’un atelier collectif en visio-conférence, ou d’une rencontre collective (si le cadre permet la mise en œuvre des mesures sanitaires) »
Institut Renaudot. (2020). Guide d’approche : Prendre des nouvelles par téléphone ou en porte à porte. Paris : Institut Renaudot, 12 p.
« Pourquoi ce guide ? Depuis le début de la période de confinement, bénévoles, travailleurs sociaux …ou citoyens, vous vous mobilisez pour prendre des nouvelles, au téléphone ou dans le cadre d’une relation directe et assurer un lien avec des personnes isolées, âgées, familles, personnes seules en situation de fragilité sociale et/ou de santé. Cet isolement rend plus difficile le repérage de situations liées au stress, aux difficultés éducatives, à la violence intra familiale, aux difficultés d’approvisionnement en denrées essentielles, d’accès aux soins … Nombre d’entre-vous, impliqués dans le maintien de ce lien n’êtes pas des professionnels de l’accompagnement et/ou êtes confrontés à la nécessité d’adapter votre pratique à la situation actuelle. Cet outil se veut être un guide ; il a été créé pour vous soutenir. Il a pour objectifs de faciliter le dialogue, de proposer des formulations adaptées à un contexte spécifique et inédit, et de vous donner quelques clefs pour repérer des difficultés particulières. »
Santé mondiale 2030. (2020). L’inclusion et la participation de toute la société à la réponse au Covid-19 Éléments de réflexion. France : Santé mondiale 2030, 9 p.
« Pourquoi la réponse au Covid-19 doit s’ouvrir à la société civile et aux expressions citoyennes ? A l’heure où nous menons cette réflexion, mi-avril 2020, la réponse sanitaire française s’est essentiellement appuyée sur le pouvoir exécutif et sur l’expertise scientifique. L’objectif de cette note, initiée par Jean François Delfraissy, président de notre think tank mais également président du Conseil scientifique Covid-19, est de montrer pourquoi il est important de mobiliser la « démocratie sanitaire » face à la crise. »
« Comment atteindre les hommes de 65 ans et plus ? Tenir compte du genre dans la promotion de la santé des personnes âgées. Collecte d’expériences pratiques à l’attention des professionnel-le-s »
Les hommes vieillissent différemment des femmes. Et leur comportement individuel en matière de santé diffère aussi de celui des femmes à âge égal. Il faut cependant se garder de toute généralisation dans ce domaine complexe. Les hommes de plus de 65 ans constituent un groupe extrêmement hétérogène ayant des besoins, des intérêts et des ressources divers.
De nombreux facteurs influencent leur comportement individuel en matière de santé et leurs risques de développer une pathologie, les différences étant particulièrement marquées entre les hommes de la génération du baby-boom et celle précédant la Seconde Guerre mondiale.
L’expérience montre qu’il n’est pas si difficile de séduire les hommes avec des offres taillées sur mesure pour eux. Ce guide regroupe des conseils et astuces pour y parvenir. Le présent document contient, outre de nombreuses expériences enrichissantes, une sélection d’offres relatives à la promotion de la santé des personnes âgées, qui ont fait leurs preuves dans la pratique.
Une synthèse du RESO avec l’éclairage de Question Santé
Cela fait maintenant plus d’une quinzaine d’années que les médias sociaux se développent à vitesse grand V. Les réseaux sociaux en font évidemment partie, aux côtés des blogs, des forums ou encore des plateformes de partage de vidéos. Leurs formes sont nombreuses, en constante évolution et ils sont plus que jamais présents dans le quotidien d’une large majorité de la population. Rester en contact avec ses proches, partager des photos, des événements, se divertir, mais aussi s’informer font partie des utilisations communes de ce type de médias. Les Belges y consacreraient en moyenne 1h30 par jour.
Devant cet engouement qui ne faiblit pas, les médias sociaux sont devenus un outil de communication presque incontournable pour les intervenants en promotion de la santé, qui ont bien compris l’intérêt de leur utilisation pour interagir avec la population. Selon nos observations, près de 70% des organisations affiliées aux fédérations belges francophones de promotion de la santé sont présents au moins sur Facebook, les institutions publiques en charge de la promotion de la santé en Belgique francophone ne sont pas en reste.Mais au-delà de leur fonction de canal de communication, les médias sociaux peuvent aussi être des outils à part entière pour promouvoir la santé et ainsi assumer une place de composante d’intervention. Partout dans le monde, de nombreux professionnels ont sauté le pas et des études mettent désormais en lumière les enjeux de l’utilisation des médias sociaux comme tel.Au travers d’une synthèse, le RESO a souhaité lever le voile sur les connaissances disponibles dans la littérature scientifique à ce sujet. Une vingtaine de revues de littérature ont ainsi été sélectionnées pour répondre aux questions suivantes :
Quels sont les domaines d’intervention couverts ?
Quelle approche de la promotion de la santé sous-tend les interventions étudiées ?
Quels sont les médias sociaux utilisés dans les interventions étudiées ?
Quels sont les publics ciblés et atteints par les interventions étudiées ?
Quelles sont les caractéristiques des interventions qui sont décrites ?
Quels sont les apports positifs des médias sociaux ?
Quels sont les limites et les risques des médias sociaux ?
Comment la question de l’évaluation des interventions est-elle abordée ?
Avec la collaboration de l’asbl Question Santé, le RESO propose également aux lecteurs des « Points de vue et réflexions » qui permettent tantôt d’appuyer, tantôt de nuancer les résultats de ces revues de littérature. Nous pensons que ce regard, parfois critique, permet de rapprocher les données scientifiques, qui sont quelquefois éloignées des pratiques de terrain, de la réalité et d’une vision partagée de la promotion de la santé.
La synthèse montre que les médias sociaux peuvent offrir des opportunités pour étendre le champ des interventions de promotion de la santé et présenter certains avantages. Les intervenants peuvent tirer parti des atouts du monde virtuel s’ils identifient les implications que l’utilisation des médias sociaux peut avoir dans un projet (planification, évaluation, compétences, temps de travail, ressources, enjeux…). Mais les médias sociaux peuvent aussi comporter de nombreux défis et leur utilisation soulève son lot de questions, aussi bien du côté de la recherche que du côté de la pratique.
Face aux résultats de l’analyse, Question Santé et le RESO relèvent quelques points d’attention. Par exemple, le fait que la majorité des interventions étudiées dans les revues sont basées sur l’approche de changement de comportement et prennent peu en compte notamment les aspects collectifs ou encore les déterminants sociaux de la santé qui interagissent et influencent les changements de comportement.
Un autre point de discussion soulève le problème de bulle cognitive, présente sur certains médias sociaux, et la difficulté pour les contenus de promotion de la santé de se faire une place parmi la multitude de publications qui atteignent les utilisateurs. Nous expliquons en quelques lignes ce phénomène de filtrage des informations qui n’avait pas été relevé par les revues de littérature analysées et qui pourtant peut entraver les interventions de promotion de la santé qui utilisent les médias sociaux.
La distinction des objectifs d’intervention vis-à-vis des objectifs de communication lorsqu’on utilise les médias sociaux au sein d’un projet constitue aussi un point sur lequel Question Santé et le RESO attirent l’attention.
Mais ce n’est pas tout ! Les résultats d’analyse de chacune des sections traitant les questions citées plus haut sont passés à la loupe de notre expertise.
La synthèse s’apparente plutôt à un outil de réflexion qu’un outil pratique, et nous espérons apporter des éléments enrichissants pour les lecteurs et les acteurs qui ont intégré les médias sociaux dans leurs interventions. Et même ceux qui hésitent à s’engager dans cette voie.
Nous vous invitons à découvrir l’entièreté de la synthèse sur le site internet du RESO, ou à venir emprunter sa version imprimée au centre de documentation du RESO. Les organismes souhaitant recevoir un exemplaire par la poste peuvent prendre contact avec nous via l’adresse reso@uclouvain.be.
Les synthèses de connaissances réalisées par le service universitaire de promotion de la santé UCLouvain/IRSS-RESO visent à soutenir les intervenants de promotion de la santé dans leurs pratiques, qu’ils soient professionnels, décideurs ou scientifiques, en partageant les connaissances en promotion de la santé.
2020 marque un tournant pour la revue Bruxelles Santé. Après 23 années et 96 numéros publiés, le papier cède sa place au numérique pour devenir l’e-Mag Bxl santé.
Publiée par l’asbl Question Santé depuis 1996, la revue trimestrielle Bruxelles Santé s’adresse aux professionnels de la promotion de la santé, du social (CPAS, assistants sociaux, éducateurs…), du secteur de l’ambulatoire (médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, médiateurs de dettes, assistants sociaux, travailleurs en santé mentale, réduction des risques…) et aux politiques.
La forme change, les objectifs restent
L’e-Mag poursuit sous une autre forme les objectifs de la revue : analyser et décrypter les enjeux de santé de la population bruxelloise en s’appuyant sur des réflexions, productions et actions menées sur le terrain. Parmi les axes traités dans l’e-Mag Bxl santé, des apports méthodologiques, des éclairages politiques, des données scientifiques de santé, des focus sur des projets et outils.
Du numérique long format
L’e-Mag Bxl santé est un magazine web, envoyé directement dans la boîte mail des abonnés. Plus qu’une newsletter classique, le magazine propose un format hybride qui allie des articles longs à lire dans leur intégralité, des vidéos ainsi que des liens vers d’autres articles à découvrir sur le site de Question Santé.
Une périodicité adaptée
Le Bxl santé ne change pas seulement de forme mais adapte également sa périodicité et passe de quatre à cinq numéros par an. Un dossier thématique annuel de 40 pages viendra compléter l’offre du Bxl santé afin de répondre au mieux aux objectifs éditoriaux. Disponible en ligne et en papier sur commande, celui-ci explorera en profondeur un des enjeux de la promotion de la santé sur le territoire bruxellois.
L’Épi alimentaire illustre les 5 mesures alimentaires prioritaires qui ont le plus d’impact sur la santé pour la population adulte en Belgique. Développé par Food in Action et la Haute École Vinci sur base des nouvelles recommandations alimentaires du Conseil Supérieur de la Santé, c’est le premier modèle soutenu au niveau Fédéral et des Régions.
Bien manger: fixer les priorités !
Manger équilibré, voilà bien une vérité devenue inutile, tant chacun y va de son interprétation. Et ce n’est pas un hasard, mais un phénomène qui ne fait que s’amplifier en raison des pertes de repères que provoque la surinformation. Les moteurs de recherches sont devenus le premier interlocuteur pour accéder à des informations sur la santé. Les influenceurs donnent le ton et deviennent un nouveau pouvoir, les réseaux sociaux propagent bonne et mauvaise parole sur ce qu’il faut ou ne faut surtout pas manger… À la clé, des conceptions, des convictions et des comportements alimentaires qui répondent parfois plus aux besoins intellectuels qu’à ceux de la physiologie humaine.
Dans le but de nous rassurer, le cerveau cherche et trouve des coupables tout désignés, qui se succèdent au fil du temps: cholestérol, gluten, lactose, viande rouge, produits laitiers, sucre, aspartame,… Outre les régimes d’éviction, Il nous fait aussi succomber au charme de prétendus superfoods, du «naturel», censés conférer santé et longévité.
Ces comportements sont finalement bien éloignés de ce qui constitue une priorité pour la majorité des personnes adultes, et c’est en cela que l’Épi Alimentaire permet de séparer le bon grain de l’ivraie. En effet, il représente, par ordre décroissant, les 5 principales priorités alimentaires qui sont associées au plus grand bénéfice sur le plan de la santé. Ces 5 priorités sont les messages-clés auxquels a abouti le vaste travail «Food Based Dietary Guidelines (FBDG)» du Conseil Supérieur de la Santé.
Ce nouvel avis a été développé en suivant une méthodologie bien précise:
L’identification des principaux problèmes de santé rencontrés en Belgique et qui présentent un lien avec l’alimentation,
Le recensement des aliments impliqués par ordre d’importance, en commençant par ceux dont le manque ou l’excès ont le plus grand impact sur la santé,
La classification des aliments en groupes, dont la consommation usuelle dans la population belge a été résumée sur la base des résultats de l’Enquête de Consommation Alimentaire réalisée dans notre pays en 2014.
La formulation de recommandations sur base de ce qui précède, pour les différents aliments et profils alimentaires, à destination en première instance des adultes en bonne santé.
Quelles sont les priorités?
Les priorités ont été identifiées à l’issue du travail des experts du Conseil Supérieur de la Santé et intitulé «Food Based Dietary Guidelines» en 2019. Elles sont les suivantes:
Consommez au moins 125 g de produits céréaliers complets par jour et remplacez aussi souvent que possible les produits raffinés par des produits céréaliers complets.
Mangez tous les jours 250 g de fruits, en privilégiant les fruits frais.
Mangez tous les jours 300 g de légumes (frais ou préparés) et diversifiez vos choix en vous laissant guider par l’offre saisonnière.
Consommez des légumineuses au moins une fois par semaine.
Consommez tous les jours 15 à 25 g de fruits à coque ou de graines sans enrobage salé ou sucré.
Limitez la consommation de sel.
À noter que dans un contexte où l’on insiste souvent bien plus sur ce qu’il faut limiter, éviter, ne pas faire et autres restrictions, 5 des 6 messages prioritaires n’ont rien de restrictif. Au contraire, il s’agit de majorer la consommation de 5 groupes d’aliments (céréales complètes, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coque et graines).
L’Épi Alimentaire, développé conjointement par Food in Action et le département diététique de l’Institut Paul Lambin (Haute École Vinci), sur base de l’avis 9284 du Conseil Supérieur de la Santé, illustre ces priorités nutritionnelles en 5 messages-clé (fruits et légumes ont été regroupés).
Outre la validation par le Conseil Supérieur de la Santé, l’Épi Alimentaire rencontre l’adhésion du SPF Santé Publique, ainsi que de l’AVIQ pour la version française et Gezond Leven et Vlaanderen is zorg pour la version néerlandaise.
Comment l’Épi Alimentaire complète la Pyramide Alimentaire
La Pyramide Alimentaire représente les différentes familles d’aliments à la base d’une alimentation équilibrée ainsi que leurs proportions relatives. Le modèle est conçu pour fournir, dans des proportions harmonieuses, la trentaine de nutriments que l’alimentation doit idéalement nous fournir au quotidien (elle se base donc sur la satisfaction des besoins nutritionnels, sur base des recommandations nutritionnelles du Conseil Supérieur de la Santé).
L’Épi Alimentaire est différent, car il se concentre sur les 5 leviers alimentaires les plus importants à actionner pour avoir une alimentation associée au plus grand nombre d’années de vie en bonne santé. Il résulte d’une méthodologie qui intègre les connaissances relatives aux liens entre aliments, alimentation et santé, et pas seulement une approche basée sur les nutriments. Il n’aborde donc pas toute l’alimentation. La Pyramide Alimentaire et le Voedingsdriehoeck restent des modèles pédagogiques utiles pour aborder l’alimentation dans son ensemble.
L’Épi Alimentaire apporte une lecture supplémentaire et complémentaire, dans la mesure où il donne du relief aux messages. En effet, dans la Pyramide Alimentaire comme dans le Voedingsdriehoeck, il n’existe qu’une hiérarchie dans la place quantitative des différentes denrées. On comprend aisément qu’il faut manger plus de légumes et de céréales complètes que de viande rouge ou de boissons sucrées. Mais dans un tel modèle, tous les messages ont la même valeur. Autrement dit, limiter la viande rouge et la charcuterie est aussi important que manger des légumes, des fruits, des céréales complètes… Or, lorsque ces messages sont croisés avec les données qui tiennent compte de la force de la relation entre les facteurs alimentaires et la santé (données du projet Global Burden of Disease), il apparaît clairement que tous les messages n’ont pas le même impact potentiel sur la santé.
À titre d’exemple, pour la Belgique en 2019, les risques alimentaires liés à la consommation insuffisante de céréales complètes sont associés à une perte d’années de vie en bonne santé 16 fois supérieure à celle engendrée par la consommation excessive de viande rouge..
Dans le même sens, les légumineuses ou légumes secs qui sont représentés dans la Pyramide Alimentaire figurent comme une alternative aux sources de protéines animales que sont viande, volaille, poisson et œufs, sans aucune emphase particulière sur ces aliments relativement discrets. Dans l’Épi Alimentaire, fruits à coque et graines ont la place qu’ils méritent au quotidien, car ils font partie des priorités nutritionnelles.
Synthèse des recommandations alimentaires plus détailléesVoici un aperçu par ordre d’importance des recommandations alimentaires pratiques pour les sujets adultes issu de l’avis 9284 du Conseil Supérieur de la Santé 2019.
RECOMMANDATIONS
CONSEILS/MESSAGES
ALIMENTS
Produits céréaliers complets
Au moins 125 g par jour de produits céréaliers complets.
· Mangez chaque jour suffisamment de produits céréaliers complets en fonction de vos besoins en énergie.· Remplacez les produits raffinés par des produits céréaliers complets.
Fruits
250 g par jour de fruits.
Privilégiez les fruits frais.
Légumes
300 g par jour de légumes.
Variez les choix en vous laissant guider par l’offre saisonnière.
Légumineuses
Mangez des légumineuses toutes les semaines.
Remplacez la viande par des légumineuses au moins une fois par semaine.
Graines et fruits à coque
15-25 g par jour.
Privilégiez les variétés riches en oméga-3 (par exemple les noix de Grenoble). Choisissez des graines ou noix sans enrobage sucré ou salé.
Lait et produits laitiers
Consommez entre 250 et 500 ml de lait ou de produits laitiers par jour.
En cas de consommation inférieure à 250 ml/j, soyez attentifs aux autres sources de protéines, de calcium et de vitamines.
Poisson, crustacés et fruits de mer
Mangez du poisson, des crustacés ou des fruits de mer une à deux fois par semaine, dont une fois du poisson gras.
Mangez du poisson une à deux fois par semaine, en privilégiant les produits durables riches en acides gras oméga-3.
Viandes rouges
Limitez votre consommation de viande rouge à 300 g par semaine au maximum.
· La viande rouge peut être remplacée par des légumineuses, du poisson, de la volaille, des œufs ou d’autres substituts.· Choisissez des substituts qui représentent une alternative à part entière à la viande.
Viandes transformées
Mangez maximum 30 g de viande transformée par semaine.
Remplacez les charcuteries par des conserves de poisson, des garnitures à base de légumineuses ou de légumes, des fruits, des fromages frais.
Boissons et aliments contenant des sucres ajoutés
Buvez le moins possible de boissons contenant des sucres ajoutés.
Privilégiez les boissons sans sucres ajoutés, l’eau étant le premier choix.
NUTRIMENTS
Calcium
Veillez à un apport suffisant de calcium via diverses sources, dont le lait et les produits laitiers.
Veillez à vous assurer un apport quotidien d’au moins 950 mg de calcium.
Acides gras polyinsaturés, en particulier acides gras oméga-3
Préférez les huiles de colza, de soja et de noix et consommez des noix et graines.
Privilégiez les huiles non tropicales, les matières grasses tartinables et les matières grasses de cuisson liquides pour remplacer les margarines dures et le beurre.
Sodium et sel
Limitez votre consommation de sel à 5 g par jour au maximum.
Choisissez des produits pauvres en sel et évitez d’ajouter du sel lors de la préparation des aliments ou à table lors des repas. Les herbes et épices non salées sont de bonnes alternatives pour donner du goût aux aliments.
voir aussi: CSS – Conseil Supérieur de la Santé. Recommandations nutritionnelles pour la Belgique – 2016. Bruxelles: CSS; 2016. Avis N°9285.
Cet outil est à destination de tout·e professionnel·le qui souhaite aborder les problématiques liées aux stéréotypes ou aux discriminations en utilisant l’expression collective, la confrontation des points de vue et tendre ainsi vers plus de respect. Les photos sont accompagnées d’un guide pédagogique qui propose des pistes de réflexions et de discussions.
Faux-to langage tente d’éviter la dichotomie « nous » versus « les autres » et permet ainsi de défendre le principe d’égalité. Lutter contre les discriminations est un devoir de citoyen·ne qui vise à garantir le renforcement du lien social et qui tente de promouvoir la tolérance.
A noter qu’à partir de ces photos, une exposition a été crée : ‘Lumière sur zones d’ombre’. Elle est mise à la disposition de toutes personnes qui en feraient la demande.
Objectifs
Aborder les stéréotypes dans une perspective globale en prenant en compte les dimensions de genre, sociales, physiques, ethniques, culturelles et religieuses.
Créer un environnement de respect, d’équité et légitimant les différences, notamment en prenant conscience de ses propres préjugés.
Bon à savoir
Faux-to langage s’inscrit dans le cadre du projet d’Initiative Locale d’Intégration, porté par le centre de planning familial Infor-Femmes. Il a était réalisé en partenariat avec quatre associations liégeoises (Créasol, la LEEP, L’éclat de rire et Siréas).
Il est disponible au prix de 20€. Il peut être accompagnée d’une formation.
Cet outil simple et efficace permet de prendre conscience de ses stéréotypes/préjugés/discriminations, pour un public d’adultes et grands adolescents.
L’utilisation de l’outil ne demande pas d’expertise-contenu (un bagage d’animateur.trice est toutefois souhaitable) mais une clarification de ses propres valeurs et stéréotypes/préjugés/discriminations.
A partir de belles photos réalistes et de récits authentiques, le public est amené à questionner ses propres représentations des discriminations. Les témoignages vécus interpellent, favorisant l’implication de chacun. Les mises en situation déconstruisent, sans jugement, les petits automatismes/préjugés du quotidien.
Le guide de l’animateur clarifie les quelques éléments théoriques utiles aux activités. Diversifiées, modulables, celles-ci proposent en sus des variantes qui suggèrent une mise en mouvement, des pistes d’action pour le groupe.
En milieu scolaire, les cours confessionnels ou de citoyenneté pourront s’en saisir avec bonheur. Mais de manière plus large, les lieux d’éducation, de formation, les entreprises, les administrations publiques, … tous les lieux où le vivre ensemble est un enjeu pour la qualité des relations y trouveront un cadre pour soutenir la parole de leurs usagers.
L’utilisation de l’outil demande un cadre de confiance et de respect à poser avant l’animation.
Objectifs
Identifier ses représentations des préjugés, stéréotypes, discriminations dans tous les domaines où elles peuvent s’exercer (genre, social, physique, ethnique, culturel, religieux)
Comprendre le processus de formation des discriminations (amenés par l’animateur qui dispose des notions théoriques pour ce faire)
Analyser ses préjugés, stéréotypes, discriminations sur base des informations apportées
Développer l’empathie pour l’autre
Réserves
Pré-requis : s’interroger, seul ou en équipe, sur ses stéréotypes et préjugés avant utilisation de l’outil.
Public cible
A partir de 16 ans – jeunes adultes – adultes
Utilisation conseillée
Prendre le temps d’identifier ses propres stéréotypes
Préférer une utilisation répétée (animations diversifiées) pour faire évoluer les représentations dans un groupe
Ne pas oublier les éléments théoriques qui permettent de faire du lien avec les situations concrètes qui émergent de l’animation
Points forts
Synthèse théorique claire, appréhension rapide, diversité des photos et authenticité des témoignages.
Points d’attention
Poser le cadre de bienveillance avant utilisation.
La santé, c’est quoi ? Pour Philéas et Autobule, les enfants philosophes, la santé est avant tout un concept à promouvoir. Dans son numéro d’octobre-novembre 2018, réalisé en collaboration avec Question Santé et intitulé « C’est quoi la santé ? », la revue Philéas et Autobule brosse différentes thématiques de santé. De l’histoire de la médecine à la santé mentale en passant par les bases d’une alimentation équilibrée et l’impact des écrans sur la santé, tout y passe ! Et de manière ludique. Si vous l’aviez manqué, c’est l’occasion d’en reparler.
Art, poésie, philosophie et promotion de la santé
Au fil de 36 pages, la santé est traitée sous différents angles. Entre autres, celui de l’art avec l’analyse d’un des tableaux de l’artiste Frida Kahlo : « La colonne brisée ». Une peinture à l’huile qui exprime la souffrance physique de Frida Kahlo, gravement blessée à l’âge de 18 ans et dont le corps restera douloureux toute sa vie.Parmi les récits qui ponctuent la revue, se trouve notamment « La chronique de Marcellin », de l’écrivaine Clémentine Beauvais, chercheuse en sociologie et philosophie de l’enfance à l’Université d’York. Le texte met en lumière des questions telles que « Pourquoi la mauvaise santé fait-elle peur ? » ou « Combien de temps dure la santé ? ».
Ces questions qui poussent à la réflexion sur la santé font office de fil rouge. Il s’agit des fameuses interrogations philosophiques que se posent Philéas et Autobule et qu’on retrouve dans tous les numéros. Présentes sur chaque page et toujours en lien avec le sujet traité dans les colonnes avoisinantes, elles ne possèdent ni bonne ni mauvaise réponse mais sont néanmoins très pertinentes. Par exemple : « Quelle différence entre la santé du corps et celle de l’esprit ? », « Peut-on se convaincre qu’on est en bonne santé ? », ou encore «Pourquoi s’intéresser à la santé des autres ? ».
Ludique et adapté aux 8-13 ans
Parler de la santé, de manière ludique, accessible et divertissante avec des enfants entre 8 et 13 ans peut s’avérer compliqué. Le défi est pourtant relevé ici, entre autres par l’utilisation de la bande dessinée, de récits aux styles variés, de jeux, d’anecdotes scientifiques ou encore des expériences à réaliser chez soi…Dans l’air du temps, on y retrouve les thématiques actuelles abordées sous l’angle de la santé mais avec beaucoup d’humour. A titre d’exemple : le problème du temps passé par les adolescents et pré-adolescents sur les écrans et du manque d’exercice physique qui va avec. Quelques bulles qui font sourire mais également réfléchir sans jamais diaboliser les comportements.
Le gros plus : les dossiers pédagogiques
Comme dans tous ses numéros thématiques, la revue Philéas & Autobule est accompagnée d’un dossier pédagogique prêt à l’emploi et destiné aux professionnels de l’éducation. Il leur permettra d’accompagner les enfants par rapport à certains récits ou jeux qui nécessitent plus qu’une simple lecture, pour lesquels un échange est essentiel. Adapté et riche en pistes de réflexion, le dossier pédagogique est un véritable plus. Il est fourni avec la revue ou téléchargeable en ligne sur le site : https://www.phileasetautobule.be/dossier/cest-quoi-la-sante/
Philéas et Autobule, qu’est-ce que c’est ?
« Philéas & Autobule est une revue de philosophie avec les enfants qui paraît tous les deux mois. Elle vise à donner aux enfants des clés culturelles pour mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent. Chaque numéro propose un grand thème philosophique présenté sous forme de question (Que faut-il pour être heureux ? Pourquoi on meurt ?…) et invite à réfléchir et à construire sa pensée au travers de rubriques variées.En plus d’offrir des contenus de qualité, Philéas &Autobule est également accompagné d’un dossier pédagogique prêt à l’emploi, destiné aux professionnels de l’éducation (instituteurs, animateurs et travailleurs sociaux) qui leur permettra de se lancer avec confiance dans la pratique de la philosophie avec les enfants. »
Vous souhaitez vous le procurer ?
L’ASBL Question Santé diffuse le 61ème numéro de Philéas et Autobulle ‘C’est quoi la santé ? ». Il est disponible gratuitement, dans le cadre de ses missions en éducation permanente: 72 rue du Viaduc, 1050 Bruxelles, par téléphone au +32 (0)2 512 41 74, ou par email à info@questionsante.org.
Avoir un accès à Internet est devenu un besoin et en même temps une quasi obligation pour toutes et tous. Presque tout le monde possède maintenant une adresse mail, tandis que les comptes sur les réseaux sociaux se multiplient. L’utilisation d’internet est incontournable et modifie notre rapport aux autres et à notre environnement.
Le progrès technologique étant plus rapide que la mise en place de garde-fous, on observe aujourd’hui des phénomènes et des situations pouvant poser question. Coincé, peut-être,entre un sentiment de perte de contrôle et une dépendance ancrée dans des habitudes quotidiennes, l’individu n’a pas toujours la possibilité de prendre du recul pour analyser ces phénomènes.
Partant de ce constat, cet outil d’éducation permanente invite, à partir de cartes illustrées, à débattre autour de questions liées à internet, aux réseaux sociaux et aux nouvelles fonctionnalités et façons numériques de s’informer et de communiquer. Il vise, en particulier, à mettre en exergue les effets individuels et sociétaux engendrés.
Objectifs
Porter un regard réflexif et critique sur les technologies de l’information et de la communication (en particulier les réseaux sociaux)
Porter un regard sur les changements que ces technologies induisent aux niveaux (inter)individuel et sociétal
Appréciation globale
Voici un outil concis, nécessaire actuellement, très pertinent, pour poser un regard critique sur les NTIC avec les adolescents et les adultes.
Les bases informatives neutres et objectives donnent le ton. Pas de jugement de valeur ni de moralisation des pratiques : juste un questionnement ouvert sur l’impact de ces nouveaux outils dans nos vies.
Le beau matériel graphique soutient une utilisation simple, fluide, progressive, qui peut s’orienter différemment selon les groupes.
Les questions de relance favorisent l’implication du public, suscitent les questionnements (utilisation données, surveillance, dérives potentielles…). L’animateur, lui-même de préférence utilisateur des NTIC, aura préparé quelques exemples, et pris le temps de lire la partie théorique, très bien vulgarisée. Une riche bibliographie et des liens permettent d’aller plus loin pour celui.celle qui le souhaite.
L’utilisation de l’outil est adaptée aux personnes qui maitrisent mal le français/la langue écrite et aux personnes portant un handicap mental léger.
Objectifs
Informer sur les technologies et les usages des technologies de l’information et de la communication
Réfléchir et prendre conscience des habitudes d’utilisation de ces technologies, les changements qu’elles suscitent, tant au niveau (inter)individuel qu’au niveau de la société
Public cible
Jeunes et adultes
Utilisation conseillée
Ajouter des cartes spécifiques si besoin en fonction du public et de ses pratiques
Préparer des exemples concrets pour expliquer les bulles, les algorithmes…
D’autres thématiques peuvent être amenées en fonction du public (ex : cyberharcèlement) – voir « complémentarité »
Points forts
Simplicité d’utilisation, hyperpertinent, ancré dans l’actualité, non jugeant, non normatif.
Sujets abordés
Internet, réseaux sociaux, s’informer et communiquer avec les nouvelles technologies.
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