Parler de clitoris, de masturbation, de consentement ou encore d’empowerment avec des femmes originaires du monde arabe : c’est, entre autres, le challenge que s’est lancé l’asbl AWSA. Son site Sexualités Sans Tabou regorge de ressources, d’outils et de témoignages recueillis par l’asbl.
Avant tout, AWSA-Be (pour Arab Women Solidarity Association dans sa version belge) se définit comme une association laïque et mixte, indépendante de toute appartenance nationale, politique ou religieuse. Elle est reconnue en éducation permanente et y intègre le féminisme dans le but de favoriser l’épanouissement et le vivre-ensemble. L’asbl milite pour la promotion des droits des femmes originaires du monde arabe, que ce soit dans leurs pays d’origine ou celui d’accueil. Son objectif est de briser les clichés sur les femmes, et de créer des ponts interculturels. En pratique, l’association organise de nombreux évènements et activités, parmi lesquels : des conférences et formations, des week-ends thématiques à destination des femmes, des échanges avec des professionnels de santé mais aussi des artistes originaires du monde arabe, un théâtre, une chorale ou encore des ateliers à destination d’un public jeune, pour ne citer que cela. Education Santé a rencontré Alicia Arbid, coordinatrice de l’asbl.
ES : Alicia, pouvez-vous nous parler de la genèse d’AWSA en quelques mots ? Pourquoi vous être porté.es sur ce public spécifique que sont les femmes issues du monde arabe ?
L’association a été créée en 2006 sous forme d’asbl, mais existait depuis 2 ans comme association de fait. A l’origine, un groupe d’amies, 3 femmes d’origine arabe, a décidé de créer des activités conviviales… Ça a commencé chez l’une puis chez l’autre, notamment avec la chorale qui est là depuis le tout début (bien avant la création d’AWSA sous forme d’asbl), avec l’idée de promouvoir les cultures du monde arabe et de faire entendre la voix des femmes, ainsi que de combler un manque qu’il y avait -et qui perdure – de structures pour ces femmes (outre celles pour l’apprentissage de la langue, ou d’aide aux primo-arrivant.es…). Ce sont des femmes qui ont la volonté de se connecter, d’être en lien et de promouvoir leurs cultures.
ES : Quels sont vos principaux chevaux de bataille ?
Nous nous situons dans du plaidoyer féministe avec une approche positive pour promouvoir l’égalité, le vivre-ensemble et la justice. Ce qui est transversal dans toutes nos actions, c’est la volonté de valoriser les femmes originaires du monde arabe. Pour elles-mêmes, pour la société en général, et pour les communautés qui véhiculent aussi parfois des clichés. Dans toutes nos activités, nous voulons garder cette approche positive et valorisante des femmes originaires du monde arabe, en cassant les clichés sur elles ; mais nous souhaitons aussi créer des ponts entre les cultures et travailler sur les méconnaissances mutuelles. On insiste sur la diversité des parcours et des profils de ces femmes, mais aussi la diversité des pays et des cultures du monde arabe.
Le féminisme dans lequel nous nous inscrivons est un féminisme qui n’hiérarchise pas les discriminations et qui porte un intérêt particulier au contexte dans lequel les femmes vivent. Ce contexte politique, économique, social, religieux et culturel façonne les vies des femmes et toute atteinte aux femmes est une atteinte aux droits humains.
Dans cette optique, bien que nos outils mettent en avant des femmes issues du monde arabe, nous allons toujours faire un lien avec la Belgique ou avec d’autres féministes du monde. Notre plaidoyer s’inscrit tant dans une grille de lecture intersectionnelle que dans une approche globale de tous les enjeux de société
ES : Quels sont vos lieux d’action ? Bruxelles essentiellement ?
Nous sommes déjà sorti.e.s de Bruxelles et avons fait des activités ou des pièces de théâtre au Liban et au Maroc, par exemple. Nous essayons de créer des ponts avec les pays du monde arabe, et ce, notamment en faisant venir des artistes, des auteures et des professionnels de la santé, (sexologue, médecin, etc.). Dans le cadre de la santé par exemple, nous avions invité encore la fondatrice et présidente de la première organisation de patients séropositifs au Maroc vivant elle-même avec le VIH.
Sinon, en plus de Bruxelles, nous travaillons parfois avec des partenaires à Liège, Verviers ou, par exemple Grenoble où nous allons organiser une exposition… Cela dépend un peu des projets.
ES : Vous avez développé un site qui s’appelle « Sexualités Sans Tabous » et qui traite beaucoup d’EVRAS1. Dans quel but et d’où est partie cette idée ?
Le site est né de la volonté de rendre plus accessibles des thèmes que nous abordons fréquemment pendant des ateliers de terrain avec les femmes et les jeunes. A l’origine, avant d’envisager ce site, nous avons organisé des week-ends “sexualités sans tabous” avec une quinzaine de femmes et… c’était génial ! Nous sommes allées à la mer dans un centre de bien-être, on a parlé, on s’est retrouvées entre nous, on a fait des ateliers pour déconstruire, libérer la parole. Le but était de faire à la fois du collectif et de l’individuel, le temps d’un week-end. Des intervenantes externes sont venues, comme Zina Hamzaoui, sexologue féministe et musulmane. Pour les femmes présentes, pouvoir juste s’offrir un moment à elles, le temps d’un week-end et dans ce cadre-là était déjà très fort. Nous avions aussi une diversité de femmes très intéressante : des femmes jeunes ou plus âgées, mariées ou pas, très pratiquantes religieusement ou pas du tout … Cela a créé une bonne ambiance et de très beaux moments d’échanges. Suite à cette première expérience, les demandes pour la réitérer ont afflué
Le site est né d’une volonté de prolongation, de garder une trace de ces week-ends, parce que malheureusement ça a un coût et qu’on ne peut pas en faire à volonté. Les thématiques, les paroles de femmes, ou par exemple, les podcasts : cela vient des intervenantes qui ont participé aux week-ends. Ce site est à la fois un outil et le résultat de tout un projet, tout en étant pensé pour rester dynamique et être mis à jour. Il ne s’agit pas de quelque chose de figé.
ES : Vous travaillez et développez des actions sur le terrain. Pour quels types de structure ?
Chaque année, nous avons des partenariats EVRAS où l’on travaille avec des jeunes du secondaire (à partir de la 3ème). Cela fait longtemps qu’on y participe et le cadre est bien précis : nous tenons un stand dans un parcours itinérant où les jeunes passent de stand en stand. Nous intervenons aussi ponctuellement dans des hautes écoles, par exemple. Nous nous adressons donc à un public d’adolescents à jeunes adultes, femmes, mais aussi auprès d’animateurs qui n’arrivent pas à parler des questions de sexualité avec leurs jeunes, par exemple. C’est au cœur de nos actions.
En parallèle, on travaille le même type de questions avec des femmes sur différents projets. Par exemple, dans le cadre d’un projet “mariage et migration” où nous avons beaucoup abordé les questions de sexualité et de tabous en termes de relation affective. Selon le type de projet, nous sensibilisons différents groupes.
Il nous arrive aussi, dans le cadre de nos visites aux cafés2 notamment, de traiter des questions de sexualité et de violence liées à l’honneur. Entre autres quand on a joué des extraits de notre pièce de théâtre “Quand Fatima se fait appeler Sophie”, qui touche aux questions de sexualité et de réappropriation du corps. Cela a mené à des échanges très intenses avec les hommes. Nous avons aussi fait venir une troupe de théâtre marocaine qui parlait de violences et discriminations envers les mères célibataires et de la question des enfants nés hors mariage, et là c’est un public complètement différent de celui des jeunes de nos partenariats. Donc finalement on brasse assez large en termes de publics et de structures, même si nos premières bénéficiaires restent les femmes
ES : Justement, lors de vos actions auprès des femmes pour parler de sexualité, quelles principales difficultés rencontrez-vous ?
Il y a des questions qui reviennent souvent chez nos publics de femmes et jeunes femmes, – d’où l’importance de notre approche féministe interculturelle – comme : la pression autour de la virginité, la chasteté, le consentement, le choix de partenaire ou même celui d’avoir une sexualité ou pas, ou encore les questions de vaginisme, qui touche quand même assez fort les publics du monde arabe d’après les professionnels de santé avec qui nous échangeons. Par exemple, Amal Chabach, sexologue marocaine au Maroc, nous expliquait que c’est un pays très touché, notamment à cause de toutes ces craintes liées au contrôle du corps des jeunes filles, des questions d’honneur, etc.
Pour parler de sexualité, il faut aussi pouvoir mettre à l’aise nos publics dans un cadre convivial et sécurisant. Il faut pouvoir libérer la parole et…notre agenda.
Nos difficultés sont aussi liées au fait que nous sommes une petite équipe avec plusieurs demandes d’interventions et d’ateliers. Il nous est difficile parfois de ne pas pouvoir accompagner les femmes et jeunes femmes dans la durée.
ES : Y’a-t-il des sujets dont il vous est plus difficile de parler ?
Les violences restent un sujet complexe. Nous ne sommes pas toutes psychologues et on est parfois sur le terrain en animation quand on se rend compte qu’on passe du rire (on utilise souvent l’humour pour aider à briser les tabous) aux larmes face à la prise de conscience des violences vécues. Parfois, certaines jeunes femmes s’en rendent compte à ce moment-là en pleine discussion collective, comme par exemple, cette jeune fille que sa mère emmenait se faire contrôler l’hymen chez le gynéco tous les trois mois…Pour elle, il était évident que c’était normal. Mais ça la dérangeait, et c’est aussi pour ça qu’elle nous en a parlé si facilement. Cependant, elle a pris conscience à ce moment-là que toutes n’avaient pas la même expérience.
Ou encore, par exemple lorsque des femmes enceintes vivent des situations de violence. D’où notre approche globale qui met en évidence le fait que ce ne sont pas des marques traditionnelles qui vont créer de la violence mais qu’il y a un environnement familial malsain parfois.
ES : Qu’en est-il de la question du plaisir féminin ?
Elle est primordiale et l’enjeux se trouve dans l’éducation à la sexualité féminine. Le plaisir féminin était au centre de nos weekends sexualités sans tabou avec les femmes. Pourtant, ça reste tabou, comme si c’était gênant pour une femme de vouloir avoir du plaisir, de ressentir du désir, d’en parler… Nous avions, par exemple, une dame de plus de 40 ans qui ne s’était jamais masturbée. Lorsqu’elle a vu les autres femmes en être étonnées, elle a été gênée et en même temps très curieuse. Heureusement il y a eu beaucoup de bienveillance et de rire. C’est encore souvent très tabou alors qu’on parle de la masturbation des garçons tout le temps. Il est très intéressant de constater que quand on parle de sexualité avec les femmes, systématiquement elles ont tendance à vouloir parler d’éducation sexuelle pour leur garçon ou leur fille. Donc, lors de l’un de nos week-ends, une consigne était de ne pas parler d’éducation sexuelle des enfants mais de parler de leurs sexualités, de plaisir féminin et de leurs besoins et expériences à elles.
ES : Quelle.s difficulté.s rencontrez-vous en travaillant avec vos partenaires ?
Eviter de tomber dans le relativisme culturel et d’entendre dire “Non non, ils et elles ne sont pas prêt.es pour parler de ces choses-là”. Ce n’est pas du tout notre approche. Par exemple, lorsque nous avons invité Amal Chabach (sexologue marocaine), nous avions contacté des associations partenaires avec qui nous avions déjà fait des ateliers sur d’autres thèmes ; mais parce qu’il s’agissait de parler de sexualité dans ce cas-là, certaines animatrices nous ont répondu que cela n’irait pas, sans même en parler avec leur public au préalable. Finalement, nous avions réussi à persuader une des associations de faire l’animation et cela s’est super bien passé. Les femmes sont même restées près d’une heure de plus et elles étaient très heureuses d’avoir une sexologue à qui parler.
Heureusement les choses évoluent, cet exemple date d’il y a quand même quelques années, mais cela permet de montrer qu’il y a parfois aussi des craintes et des représentations des animateur.trice.s ou personnes de terrain eux.elles-mêmes.
De plus, ce que l’on va trouver délicat à aborder peut venir du fait que nous-mêmes ne soyons pas à l’aise parfois avec certains sujets. Pour animer nous devons nous aussi nous mettre dans une posture d’ouverture et d’apprentissage et dépasser/questionner les à priori et éventuelles fausses croyances sur notre public aussi.
ES : Vous vous heurtez parfois à la barrière de la langue ? L’arabe est-il utilisé ?
Sur le parcours EVRAS, nous n’avons pas ce problème car ce sont souvent des jeunes qui parlent français. Mais avec les femmes, certaines ne parlent pas bien français. Cela dit, en termes de sexualité, il y a beaucoup de mots dans la langue arabe qui ne sont pas dits, donc on va utiliser des métaphores, l’anglais ou le français… C’est très intéressant à voir, il n’est donc pas toujours évident de parler de sa sexualité en arabe. On essaie quand même toujours d’avoir une collègue arabophone pendant les animations.
ES : Dans la même idée, la culture et/ou la religion posent-t-elles parfois problème ?
La frontière entre le culturel et le religieux est souvent très floue, en particulier dans le contexte migratoire. Souvent l’argument religieux est utilisé comme étant un argument d’autorité mais qui a besoin d’être questionné, qui ne peut pas juste être évité que ce soit par racisme ou relativisme culturel.
On cherche à éviter la posture de mise à l’écart. D’ailleurs si l’animatrice est musulmane, il peut être parfois plus difficile pour elle de parler avec une femme musulmane sur les questions de sexualité et de féminisme, par peur d’être jugé.e ou de se sentir jugé.e
Ensuite, il y’a les clichés entre femmes du monde arabe elles-mêmes. Quelques fois, des femmes m’ont dit “Oui, mais tu es Libanaise, ce n’est pas la même-chose qu’au Maroc…”. Il y a effectivement des différences mais il y a aussi beaucoup de points communs entre toutes les femmes, peu importe leurs origines, liés notamment aux discriminations et violences du patriarcat…
Je pense qu’il faut mettre de côté nos clichés, parce qu’à partir du moment où l’on s’intéresse à l’autre et où l’on va poser des questions, c’est pour nouer une relation de confiance. On va essayer de comprendre les codes culturels parce qu’on y donne du sens, c’est une forme de reconnaissance. Cela peut parfois améliorer significativement la relation “animateur/animé” ou “soignant.e/soigné.e”, et ça peut faciliter la communication. Je pense qu’il est faux de penser que l’on ne peut pas se parler si on n’est pas de la même culture.
Mais il faut bien sûr d’abord être à l’aise, s’informer, développer ses connaissances et sa curiosité, travailler sur sa posture et ses fausses croyances. D’où notre travail en éducation permanente où nous développons des outils et des supports pour les animateurs.trices et qu’il est possible de retrouver sur notre site, avec les fiches ludiques et pédagogiques
Pour retrouver ces fiches, rendez-vous sur :
ES : Alicia, qu’est-ce qui vous fait ressentir un sentiment de petite victoire ?
J’avoue adorer ces moments de terrain, d’animation, pendant ces week-ends. J’ai l’impression d’apprendre à chaque fois. Ça me fait plaisir de voir ces femmes avec cette volonté d’aller de l’avant et de prendre soin d’elles. On voit que des choses se mettent en place, même si tout le monde n’est pas forcément prêt à changer tout de suite ses comportements. Ce qui est chouette c’est aussi cette envie de transmission, lorsqu’une femme dit “J’ai envie que mon enfant voie ça, ou que mon amie voie ça… ». Ou encore pendant les cafés, lorsqu’un homme prend notre brochure en nous disant qu’il en parlera à sa sœur ou à sa femme en rentrant, par exemple.
Et quand on parle d’animations autour de la sexualité, ce qui fait vraiment plaisir est de pouvoir mettre réellement les femmes au centre de la discussion, de prendre le temps et de leur permettre de prendre ce temps, mais aussi de sentir qu’un lien s’est créé même si ce n’est que pour 1h ou 1h30. Le fait de sentir qu’il y a eu un échange riche et de la bienveillance de la part de ces femmes. Et même si elles ne sont parfois pas du tout d’accord entre elles, d’ailleurs !
ES : Quels sont les projets d’avenir d’AWSA ?
Avec la situation sanitaire, il nous faut nous adapter mais cela fait plusieurs années qu’on travaille sur des questions d’insertion socio-professionnelle et de travail sur l’intériorisation des discriminations dans le cadre de la recherche d’emploi. Nous continuons en partenariat avec Pour La Solidarité , même en confinement, à faire des coachings individuels et collectifs avec des jeunes qui sont hors circuit, c’est à-dire ni dans un parcours scolaire, ni dans un circuit de formation, ni enregistré chez Actiris (les NEETT3). Suite à nos ateliers/interventions dans des partenariats en insertion socioprofessionnelle, nous avons eu envie de lancer le projet “Ambition”. Il consiste à faire de l’accompagnement à l’emploi de manière alternative. Concrètement, il s’agit, le temps d’un week-end, de proposer à ces jeunes demandeuses d’emploi d’effectuer un travail de coaching individuel ainsi que sur leurs projets professionnels.
Accessible sur le site internet via : https://www.awsa.be/fr/page/discriminations-identites
À côté de ça et toujours en lien avec cette thématique d’insertion professionnelle, nous allons mener une campagne de promotion de la diversité des mentors4. Souvent, les mentors sont des personnes issues du même milieu culturel, plus âgées, souvent des hommes… Il serait important dans ce travail de mentorat d’avoir aussi des femmes, originaires du monde arabe ainsi que d’autres cultures, pour pouvoir travailler à l’amélioration de la relation entre mentor et mentee.
Parallèlement, pour 2021, nous avons le projet de créer une exposition photo sur base d’un concours photos destiné aux Libanais et Libanaises du Liban, avec le soutien de la Ville de Bruxelles, Solidarité Internationale. L’idée est de représenter la diversité du pays et des femmes tout en montrant ce qui rassemble malgré cette diversité. Nous voulons également faire un appel aux jeunes du pays du Cèdre pour qu’ils/elles produisent des textes (en français, anglais ou arabe) afin de s’exprimer sur la laïcité. Le but est que ce soit, à Bruxelles, d’abord une opportunité d’en savoir plus sur le pays, et ensuite qu’il s’agisse d’un “cas d’école” pour parler de l’importance de la laïcité dans un contexte communautaire difficile.
Enfin, il y a nos animations, formations et interventions externes mais aussi des partenariats, entres autres, sur le thème « Femmes, vêtements et société » (avec la Maison des Femmes de Molenbeek) ou un projet de dessins avec l’artiste Hanane Khaldouni pour dénoncer les différentes formes de violences faites aux femmes avec le European Network of Migrant Women.
Cette programmation ne constitue qu’une partie de ce qui est à l’agenda d’AWSA pour 2021. Nous vous invitons à retrouver l’ensemble de leurs projets sur www.awsa.be.
(1) Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle
(2) AWSA organise des sorties dans certains cafés bruxellois dits «arabes». Certains sont uniquement fréquentés par des hommes. L’idée est donc de s’y rendre afin de créer un espace de mixité (genre, origine,… ) et d’échanges. Elles y organisent aussi ponctuellement divers évènements.
(3) Not in Education, Employment or Training (« ni étudiant, ni employé, ni stagiaire »).
(4) “Le mentorat est une forme de coaching dispensé par une personne expérimentée, le mentor, à un partenaire inexpérimenté, le mentee. L’idée est de former un binôme pour partager, échanger et progresser ensemble. Le mentor ne va pas trouver du travail à votre place mais il va donner de son temps pour vous écouter, vous conseiller et vos aider à progresser pas à pas dans votre recherche d’emploi, votre reconversion ou votre lancement d’entreprise.” Définition fournie par Actiris