Articles de la catégorie : Outils

L’inventaire des groupes d’entraide

Le 30 Déc 20

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L’Union nationale des mutualités socialistes édite la nouvelle version de l’Inventaire des groupes d’entraide en Communauté française de Belgique. Ce document répertorie près de 200 associations sur des thématiques aussi diverses que les acouphènes, insuffisances rénales, maladies rares, handicaps visuel, moteur, auditif, homosexualité, deuils, suicide… Toutes les coordonnées des groupes d’entraide y sont reprises ainsi que leurs objectifs principaux, leurs activités et leurs antennes locales.
Ces renseignements sont également disponibles sur le site https://www.self-help.be , très agréable à consulter et offrant une grande souplesse dans la mise à jour des données.
Pour tout renseignement: UNMS Service promotion santé, rue Saint-Jean 32-38, 1000 Bruxelles.

Vieillir et rester autonome

Le 30 Déc 20

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Cette nouvelle brochure de l’Union chrétienne des pensionnés est la deuxième sur le thème de l’autonomie des personnes âgées, la première ayant traité du vieillissement physiologique et des facteurs qui influencent la perte d’autonomie.
Même si le degré d’autonomie est encore bon, certains actes de la vie quotidienne, au fil du temps, se révèlent de moins en moins réalisables, comme grimper sur un tabouret pour nettoyer les vitres, se baisser pour accéder aux armoires basses de la cuisine ou pour enfiler des chaussettes. Aux premiers signes de difficulté, la personne et son entourage doivent avoir le souci de s’adapter, de faire appel progressivement à des personnes compétentes qui peuvent aider à la vie journalière et assurer des soins indispensables.
Cette brochure fait le point sur les services d’aide et de soins à domicile, les associations de bénévoles, ou tout autre forme d’aide, qui rendront l’environnement de la personne plus sûr et lui permettront de rester chez elle le plus longtemps possible. Le cas particulier de l’hébergement autonome en institution, comme les résidences-services, est également abordé.
La brochure propose également quelques réflexions sur la maltraitance, ou sur la mobilité (la voiture, les transports en commun, les transports adaptés pour les personnes malades ou handicapées).
L’ensemble de la brochure est truffé d’adresses utiles.
‘Vieillir et rester autonome’ est disponible au prix de 4 € à verser au compte 799-5500203-14 de l’UCP, chaussée de Haecht 579 bte 40, 1031 Bruxelles (valable uniquement pour la Belgique). Tél. 02-246 46 76.

Ma maison en bonne santé

Le 30 Déc 20

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Nous passons plus de 60% de notre temps dans les habitations. S’ajoutent à cela les heures passées dans les bureaux, la voiture, les transports en commun… A notre insu, il arrive que certains polluants envahissent ces lieux.
Les pesticides, les composés chimiques, les moisissures, les acariens, les ondes électromagnétiques peuvent être à l’origine de maladies plus ou moins sérieuses (allergies, maux de tête, vomissements, rhinites, asthme, irritations de la peau mais aussi certains types de cancer). Dans le cas de l’intoxication au CO, l’issue est parfois fatale.
Ce constat a poussé, en 1998, Inter-Environnement Wallonie, quelques médecins et des associations à sensibiliser la population, les architectes, les médecins et les pouvoirs publics aux problèmes de santé liés à la pollution intérieure. C’est le projet Sandrine (Santé-développement durable Information Environnement). Dans cette logique, Inter-Environnement a publié la brochure ‘Ma maison en bonne santé’ dont le but est d’informer le grand public sur une petite dizaine de polluants, leurs sources, leurs effets sur la santé et les actions qu’on peut mener pour prévenir leurs effets néfastes ou y remédier. A chaque polluant sont également associées les coordonnées de centres et d’instituts qui peuvent fournir des conseils et des précisions pratiques concernant la méthode de détection et les coûts engendrés… Sont passés au crible: le radon, les acariens, les moisissures, les pesticides, les composés organiques volatils (COV), le plomb, le monoxyde de carbone et les champs électromagnétiques. Au départ d’une préoccupation environnementale, des pistes d’action pour la promotion de la santé!
Brochure disponible auprès d’Inter-Environnement Wallonie, Boulevard du Nord 6, 5000 Namur. Tél. : 081-25 52 80. Personne de contact : Véronique Bouttin, chargée de mission santé-environnement Tél. : 081-25 52 85 (direct), ou par courriel v.bouttin@iewonline.be

L’université sans fumée

Le 30 Déc 20

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Univers Santé , l’asbl de promotion et d’éducation à la santé visant prioritairement le public jeune et étudiant, a réalisé une nouvelle campagne d’affichage visant l’arrêt du tabagisme dans les locaux non-fumeurs de l’UCL. Les lieux concernés sont les halls, les couloirs d’auditoires, les salles informatiques, les cages d’escaliers…
Le matériel de la campagne se compose de 4 affiches ayant pour slogan commun ‘Respectons les espaces non-fumeurs’. Ces visuels abordent le sujet chacun d’une manière différente. La première affiche met en scène un cow-boy et son cheval (genre Mal….) avec ce message ‘Il est strictement interdit de faire du cheval dans les lieux publics de l’Université’. La deuxième ‘Aire sans fumée’ s’illustre par un panneau routier, un disque bleu dans lequel on voit un motif qui ressemble à une sucette (le dessin n’est pas ‘parlant’, dommage…).
Les deux autres présentent des fruits: une pomme surmontée de la fameuse phrase ‘ceci n’est pas une cigarette’ et une banane qui ‘dit’ ‘Il est strictement autorisé de manger des bananes dans les lieux publics de l’Université’.
Le ton se veut ludique, décalé, humoristique et traduit la volonté des auteurs d’éviter un discours moralisateur ou inquisiteur qui pourrait provoquer un contre-effet. Les affiches sont de bonne qualité mais on peut se demander si celle avec le cow-boy qui allume une cigarette ne va pas donner envie aux fumeurs ou aux ex-fumeurs de reproduire le geste dont ils ont tant de mal à se défaire…
Une fiche d’information ‘Atout Santé tabac’ est également mise à disposition des étudiants. Elle propose une information sur le tabagisme actif et passif, invite à la recherche de solutions de coexistence, met en évidence les dérives et manipulations de l’industrie du tabac et suggère une aide personnalisée aux étudiants qui souhaitent arrêter de fumer.
Les concepteurs ont voulu animer la campagne d’un esprit de respect, de dialogue et de concertation entre fumeurs et non-fumeurs. Ils ont également le souci de faire connaître et respecter la loi de 1990 interdisant de fumer dans les lieux publics et d’enseignement.
Cet affichage est le deuxième volet de l’opération ‘Stop tabac dans les halls d’auditoires’, une initiative du Conseil des affaires sociales et étudiantes menée en collaboration avec les Facultés, le Vice-rectorat, l’Administration des affaires étudiantes, les Services des auditoires et Univers Santé . Elle a démarré le 17 septembre 2001 dans les facultés de médecine et de sciences humaines et le 28 janvier 2002 dans les facultés de sciences, agronomie et sciences appliquées. Depuis lors, les cendriers sont sortis des halls et ont été fixés à l’extérieur des bâtiments, des affiches ‘Vous rentrez dans un espace non-fumeur’ sont apposées sur les portes d’entrée et chaque étudiant a reçu une information personnalisée.
Par cette opération, Univers Santé propose des actions et une réflexion sur le tabagisme à l’Université qui sensibilise le public étudiant mais aussi le personnel de l’UCL avec diplomatie, respect, par le dialogue entre fumeurs et non-fumeurs.
SB
Les affiches sont en vente au prix coûtant de 0.5 euro + frais de port. Pour tous renseignements: Univers Santé, place Galilée 6, 1348 Louvain-la-Neuve. Tél.: 010-47 35 04. Fax: 010-47 26. Courriel: univers-sante@univers-sante.ucl.ac.be

Le diabète, des clefs pour le soigner

Le 30 Déc 20

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Le diabète est une affection chronique qui ne se guérit pas. Il doit donc être pris très au sérieux. Aujourd’hui, le diabète peut toutefois être stabilisé grâce à un traitement efficace qui repose en grande partie sur l’engagement personnel de la personne diabétique.
Bien connaître son diabète, avoir un suivi médical correct, modifier son alimentation et pratiquer des exercices physiques sont les principales clefs de réussite de stabilisation de la maladie. Cela demande une bonne dose de motivation mais la récompense est à la mesure des efforts: un diabétique bien soigné peut mener une vie normale.
La nouvelle brochure des mutualités socialistes “ Le diabète – Des clefs pour le soigner” propose une série de conseils pratiques pour la gestion de la maladie dans la vie quotidienne. Le diabète de type 2 (non insulino-dépendant) y est plus largement développé puisqu’il concerne à lui seul 90 % de la population diabétique.
La brochure est gratuite. Elle est disponible dans tous les guichets des mutualités socialistes. Vous pouvez également adresser votre demande au département Communication de l’UNMS, rue Saint-Jean, 32-38, 1000 Bruxelles. Tél.: 02-515 05 59. Fax: 02-512 62 74. Et les surfeurs peuvent télécharger ou commander la brochure sur le site https://www.mutsoc.be .

Je souhaite aborder la santé avec mon public, mais comment?

Le 30 Déc 20

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Il n’y a pas de définition objective de la santé. Chacun réagit en fonction de ce qu’il est, de ce qu’il connaît, de ce qu’il se représente. La manière dont chacun se représente la (sa) santé dépend de son histoire personnelle, de sa situation sociale, de sa réalité de vie,…
Quand on aborde le thème de la santé avec un groupe, la première étape est de s’intéresser à ce que les participants pensent, à ce qu’ils se représentent de leur santé, ce qu’ils souhaiteraient améliorer dans leur situation, leur environnement,…
Faites, par exemple, un brainstorming à partir du mot «santé». Demandez aux participants d’y associer d’autres mots. Si vous travaillez avec des étudiants infirmiers, ils vous parleront plutôt d’hôpital, de médecin, de médicaments,… Si vous travaillez avec des enseignants, ils mettront probablement l’accent sur l’éducation, la famille, la jeunesse,… Chaque groupe a ainsi son bagage de représentations qu’il est utile de mettre en évidence pour montrer la relativité du concept de santé, les différences de points de vue. Ce temps à partager les représentations est utile, si pas indispensable; il permet d’entendre les attentes de chacun des participants et peut servir de base pour construire un projet commun. Les réponses apportées par votre groupe vous permettront d’aborder les représentations de ses membres. Nous vous proposons des exercices d’animation simples pour concrétiser cette démarche avec votre public.

Le bonhomme santé

Objectif
Exprimer les représentations de santé, aborder le concept de santé (positive, globale,…).
Consigne
‘Voici la silhouette d’un bonhomme; par collage, donnez-lui les caractéristiques d’une personne en santé selon vous.’
Matériel
Des feuilles A4 avec le dessin du profil (nombre en fonction des participants), des revues, des ciseaux, de la colle et éventuellement des marqueurs de couleur pour dessiner certains éléments.
Déroulement
1. Donner la consigne, expliquer le matériel et donner la durée de réalisation (10-15 minutes).
2. Demander à chacun des participants d’expliquer en quelques mots son bonhomme santé.
3. Dégager avec l’aide des participants les axes principaux mis en image et en mots par les participants: quels sont les éléments communs aux différents collages, y a-t-il des oppositions, des thèmes qui se retrouvent,…
4. Faire le lien avec le concept de santé.
Variantes
Suivant la consigne donnée, cette animation peut permettre de dégager des pistes d’actions prioritaires: ‘Dans notre classe, réaliser un collage représentant un enfant qui se sent en bonne santé’, en utilisant un profil bâtiment ‘Faites un collage pour représenter notre école en santé’,…
Il est également possible, dans un deuxième temps, de réaliser une version négative: un bonhomme en mauvaise santé… et de comparer les deux versions.
La santé, c’est…
Quand on parle santé, on pense au-delà de la santé physique: on y associe des notions de bien-être, d’équilibre, de bonheur,… C’est un concept positif, une recherche d’équilibre. La santé s’inscrit dans notre relation avec les autres, avec notre environnement.
Pour en savoir plus, nous vous conseillons de consulter le livre «Les représentations de santé des jeunes» André Lufin, Bruxelles, Croix-Rouge de Belgique, 1995.
Croix-Rouge de Belgique, Service éducation pour la santé, Place Brugmann 29, 1050 Bruxelles. Tél.: 02-349 55 07
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Un exemple d’exploitation

Pour illustrer cette démarche, voici un exemple d’exploitation réalisé avec un groupe de jeunes animateurs de l’asbl Jeunesse & Santé. Cette asbl organise des camps et des plaines de jeux pour les enfants; ces activités sont encadrées par des animateurs bénévoles. Dans un atelier, l’objectif du travail de groupe était de dégager des pistes de réflexion et d’actions «santé» à mener dans le cadre des activités de Jeunesse & Santé.
Voici le déroulement de l’atelier dont la durée totale était de 2 heures.
Premier temps: «Quelles sont nos représentations de la santé?»
La méthode utilisée pour permettre à chacun de s’exprimer était la réalisation individuelle d’un bonhomme santé. Chaque participant a ensuite présenté son «œuvre d’art».
A l’analyse de ces réalisations, nous avons constaté (ce qui n’est pas une surprise) que la santé est devenue une notion qui dépasse le fait de ne pas être malade. On y voit des représentations qui touchent à des notions telles que la vie sociale et affective, l’aspect physique, le bien-être, la nourriture, la nature, la beauté, le sport, le sommeil,…
Deuxième temps: «Quels sont les facteurs qui influencent notre santé? Comment s’agencent-ils? »
Méthode utilisée: les animateurs se sont répartis en sous-groupes. Chacun de ces groupes avait plusieurs cartons, les mêmes dans chaque groupe. Sur chacun des cartons, on pouvait lire un mot: hérédité, milieu de vie, famille, soins de santé, environnement, habitudes de vie, estime de soi, âge, emploi, support social, revenus, loisirs, niveau scolaire, sexe,… Il y avait également un carton vierge que chaque groupe pouvait compléter comme il le souhaitait. En groupe, les animateurs devaient établir un ordre de priorité en classant les fiches en fonction de ce qui influence le plus leur santé et ce qui l’influence le moins. Toutes les fiches devaient être positionnées.
Chaque sous-groupe a ensuite expliqué aux autres le pourquoi des choix effectués. Cela a permis de mettre en lumière les facteurs qui influencent la santé et l’importance qu’on leur attribue. Ensuite, ensemble, nous avons évalué les facteurs sur lesquels l’asbl Jeunesse & Santé peut avoir une influence (estime de soi, support social, loisirs, habitudes de vie, soins de santé, environnement).
Troisième temps: «Un camp ou une plaine «en santé», ce serait…»
Le but de cette étape était de mettre en évidence des signes perceptibles, concrets indiquant que l’activité serait en santé. Voici les éléments qui ont été cités par les uns et les autres: dynamisme, alimentation, écoute, coopération, respect, jeux sur des valeurs santé, hygiène corporelle et vestimentaire, bonne alimentation, sommeil, pas de blessé, bâtiment avec bonne installation sanitaire, ordre et propreté, sport,…
Sur base d’exemples concrets apportés par chacun, nous avons établi notre ordre de priorité en tant qu’animateurs. Le voici:
1. Hygiène corporelle – Sécurité
2. Alimentation – Hygiène de vie
3. Sommeil – Attitude de l’animateur
4. Qualité de l’air et de l’environnement
5. Animation adaptée, projet d’animation
Mais si nous nous mettions à la place de l’enfant, à notre avis, quels seraient pour lui les éléments prioritaires d’un camp en santé?
1. Attitude de l’animateur, animation adaptée
2. Hygiène de vie, alimentation, hygiène corporelle
3. Sommeil
4. Qualité de l’air et de l’environnement
5. Sécurité

La différence de priorités entre les animateurs et les enfants tels que nous les imaginons, nous a interpellés. Elle rappelle la nécessité de tenir compte du point de vue, des représentations des différents acteurs ou groupes concernés lorsque nous préparons et animons nos séjours et plaines de jeux, lorsque nous voulons promouvoir la santé. Ca a l’air d’aller de soi, mais cela va encore mieux en le disant.
Bernadette Taeymans , formatrice en promotion de la santé, et Muriel Van Der Heyden , coordinatrice des projets de promotion de la santé à l’asbl Jeunesse et Santé.

Le secret de Valery

Le 30 Déc 20

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METEOR, un regard sur les valeurs humanitaires

C’est en 1990 que Médecins sans frontières a lancé pour la première fois METEOR, une mallette pédagogique qui s’adresse aux enfants de 10 à 12 ans. A travers le témoignage d’un enfant de leur âge, METEOR entend éveiller l’intérêt des écoliers belges aux valeurs humanitaires. Sans sensationnalisme ni mise en évidence exagérée de leur misère, les petits témoins livrent leurs joies, leurs peines et surtout leurs espoirs.
Une nouvelle version est éditée tous les trois ans, et chaque fois entre 20.000 et 24.000 élèves belges découvrent ‘un nouvel ami sans frontières’.
La cinquième édition de METEOR met l’accent sur la problématique de l’accès aux médicaments essentiels dans les pays en développement, à travers le témoignage de Valery, une petite fille dont la maman est malade du sida.
Valery a 12 ans et vit à Lima. Au Pérou, comme dans de nombreux pays, cette maladie est un sujet tabou. En outre, se procurer des médicaments reste un privilège. Mais malgré un quotidien parfois difficile, Valery reste une petite fille comme les autres.
La mallette se compose:
– d’un film d’une quinzaine de minutes;
– d’une brochure pour les enfants, présentant outre l’histoire de Valery, des informations complémentaires sur le Pérou (aspects historiques, culturels et sociaux), sur la problématique de l’accès aux médicaments dans les pays en développement et sur le sida;
– d’un dossier pédagogique permettant aux enseignants de répondre aux questions des enfants ou de développer des thèmes tels que l’accès aux médicaments, le sida, le Pérou, l’action de MSF, etc. Ce dossier suggère aussi des pistes pédagogiques et des jeux à exploiter en classe;
– et d’une affiche pour continuer à faire vivre le projet en classe.
La mallette est mise gratuitement à la disposition des enseignants. Il suffit de la réserver à l’adresse suivante:
MSF – Projets Jeunesse, rue Dupré 94, 1090 Bruxelles. Tél. 02-474 74 83. Fax: 02-474 75 75. Internet: https://www.msf.be .
Après réservation, la mallette pourra être retirée auprès de l’antenne MSF la plus proche: Liège, Waremme, Mons, Namur, Bruxelles, Eupen, Louvain-la-Neuve, Brabant wallon est/Gembloux, Marche-en-Famenne, Arlon, Gaume-Semois, Vesdre et Hauts Plateaux (Theux), Bastogne, Ath,/Lessines/Brugelette, Charleroi .

Contes des mille et un seins

Le 30 Déc 20

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Ce guide a été réalisé par le Centre de santé des femmes de Montréal et s’insère dans le programme d’information en santé des femmes et de dépistage du cancer du sein.
Il s’adresse bien sûr aux femmes, à toutes celles qui veulent vivre en plus grande harmonie avec leur corps et avec leurs seins. Et plus spécifiquement, il s’adresse aux femmes qui participent aux «ateliers d’exploration» organisés notamment par le Centre de santé des femmes de Montréal, où elles apprennent à examiner leurs seins et à connaître les façons de dépister le cancer du sein.
Les auteures proposent des exercices pour stimuler la réflexion et l’expression des femmes sur leurs sentiments par rapport à leurs seins, sur les transformations normales des seins et des corps et sur l’acceptation des différences.
Ce type d’approche est évidemment très féministe et très québécois. Il n’existe aucun outil de ce genre chez nous, les seules publications de sensibilisation des femmes sur leurs seins étant plutôt orientées vers l’autoexamen des seins dans le cadre de la prévention des cancers. C’est pourquoi le Service promotion santé de l’Union nationale des mutualités socialistes en assure la diffusion pour la France et la Belgique, en partenariat avec le Centre de santé des femmes de Montréal.
Le guide ‘Contes des mille et uns seins’ est en vente au prix de 5,50 € (frais d’envoi compris), auprès du Service promotion santé de l’UNMS, rue Saint-Jean 32-38, 1000 Bruxelles. Tél. 02-515 05 85. Fax: 02-515 06 11 .
En outre, le comité d’experts de l’Outilthèque en promotion de la santé Pipsa lui a attribué trois cœurs (le maximum), ce qui en fait un outil incontournable (même s’il date de 1997) lorsqu’on souhaite aborder ce thème d’une façon un peu différente.
Voici le détail de l’analyse que vous pouvez également trouver sur le site https://www.pipsa.org . L’avis des experts
Cellule d’Experts de la Communauté française (28 février 2002 )
Description de l’outil
Cette brochure permet aux femmes de réfléchir sur l’image de leurs seins, pour qu’elles s’aiment mieux et en prennent soin. Des témoignages, des tests, des exercices à réaliser, de belles photos concourent à la réappropriation des seins par les femmes.
Appréciation globale
Cette brochure très abordable et attrayante est accessible à toutes. Elle propose une approche positive et humaine d’une partie du corps particulièrement chargée d’affects individuels et qui est aussi une cible très exploitée commercialement et culturellement.
Ce mode d’approche des seins s’inscrit dans les habitudes culturelles des québécoises. Il peut ouvrir d’autres horizons aux femmes d’autres cultures pour autant que l’on tienne compte de leurs propres représentations à ce sujet.
Objectifs de l’outil
– Permettre aux femmes de s’exprimer par rapport à leur corps et leurs seins en particulier;
– Permettre aux femmes de se sentir plus à l’aise avec leurs seins;
– Permettre aux femmes de poser des choix au départ d’une perception plus aimante d’elles-mêmes.
Public cible
A partir de 18 ans
Réserves éventuelles
Aucune
Utilisation conseillée
Cette brochure peut être utilisée seule (salle d’attente de cabinet médical, centres de planning) ou en processus d’animation. Dans ce dernier cas, les bénéfices en seront potentialisés par l’apport du groupe.

Badaboum et Garatoi

Le 30 Déc 20

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Cette mallette pédagogique sur le thème des accidents de la vie courante a été conçue et éditée par l’INPES (anciennement Comité français d’éducation pour la santé) en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés.
L’outil ouvre un espace de parole aux enfants de 4 à 7 ans, au moyen d’un support bien adapté pour cet âge: le théâtre de marionnettes.
Les deux personnages, Badaboum et Garatoi, ne sont pas totalement construits: seuls les visages sont fournis, la construction des corps étant laissée aux enfants.
Dans quatre lieux (la cuisine, le salon, le square et la salle de bains) et au travers de trente situations à explorer, la marionnette Badaboum est le symbole de la prise de risque, c’est le personnage étourdi à qui tout peut arriver et à qui tout arrive. Ses mésaventures et les leçons qu’il en tire facilitent l’identification par les enfants des comportements à l’origine des accidents.
La marionnette Garatoi interviendra dans des circonstances à risque, pour mettre les enfants en garde, pour attirer leur attention (utilisation d’outils en travail manuel, séances d’éducation psychomotrice, récréation…) et pour affirmer certaines interdictions indispensables.
La mallette pédagogique ‘Badaboum et Garatoi’ est disponible au prix de 28 € auprès de l’INPES, rue Auguste Comte 2, F-92170 Vanves, France. Elle peut aussi être commandée directement sur le site https://www.inpes.sante.fr
Cet outil a obtenu 3 coeurs (la plus haute distinction) sur le site de l’Outilthèque en promotion de la santé https://www.pipsa.org (voir l’avis de la Cellule d’experts ci-dessous). L’avis des experts
Cellule d’Experts de la Communauté française (9 janvier 2003)
Description de l’outil
Mallette pédagogique visant à mettre en scène (par des marionnettes) des situations à risque d’accident.
Appréciation globale
Cette valisette qui se transforme en théâtre de marionnettes aborde de manière complète et réfléchie la thématique des accidents domestiques.
Facile d’utilisation, bien adapté à l’âge du public, attrayant par ses illustrations colorées et évocatrices, l’outil reste néanmoins focalisé sur l’éducation à la santé.
Des pistes d’exploitation pour construire un projet global de promotion santé sont suggérées; les concepteurs ne les ont cependant pas concrétisées.
Objectifs de l’outil
Amener les enfants à identifier les situations à risque d’accident;
Développer des attitudes de prévention;
Augmenter les connaissances des enfants relatives aux situations à risque.
Public cible
4 – 7 ans
Réserves éventuelles
Aucune
Utilisation conseillée
Laisser à l’enfant une place d’enfant; ne pas l’écraser sous le poids de la responsabilité. Utilisation en-dehors de l’école (camp de vacances, garde extra-scolaire, etc.).

Vivre, apprendre, expérimenter la santé à l’école’

Le 30 Déc 20

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Un nouveau document didactique destiné aux enseignants et aux éducateurs… pour construire des « lieux » bourdonnant de santé.
Vivre apprendre , expérimenter la santé à l’école … une démarche ambitieuse, porteuse d’interventions enrichissantes, d’actions concrètes, de découvertes potentielles multiples.
La santé constitue une valeur prioritaire pour une majorité de la population – ne dit-on pas fréquemment « quand on a la santé, tout va…. ». Cette valeur prioritaire résonne d’abord avec notre vécu. Ce sont nos expériences de santé, de bien-être qui nous permettent de définir la santé. Cette définition s’élabore également par les apprentissages en matière d’informations à capter, par les comportements favorables à intégrer dans les modes de vie et par les attitudes qui en découlent. Ces diverses démarches peuvent se vivre dans différents contextes et plus spécifiquement dans le contexte scolaire.
L’évolution de l’éducation et de la promotion de la santé en milieu scolaire induit de nouvelles pratiques et réflexions pour l’équipe éducative qui se voit quotidiennement confrontée à des situations pour lesquelles elle n’est pas nécessairement préparée ou formée. Des tas d’interrogations en découlent telles que «comment s’y prendre pour démarrer une action santé dans mon école et comment l’intégrer dans ma pratique d’enseignant, que mettre en place au sein de l’école pour favoriser un climat serein où il fait bon vivre?».
Le document n’a pas la prétention de présenter de manière exhaustive les recommandations en matière de santé à l’école. Il invite le lecteur à se poser des questions, à trouver des points de repères et des pistes d’interventions. Il lui propose également des outils didactiques et pédagogiques à utiliser comme ressources disponibles pour le développement d’un projet.
Concrètement ce document est constitué d’une partie théorique dans laquelle le lecteur peut s’imprégner de quelques concepts théoriques par rapport à la promotion de la santé et d’une approche globale de la santé centrée sur le corps. Il peut également prendre connaissance du cadre législatif de la promotion de la santé.
Dans une seconde partie plus pratique , le lecteur découvre des pistes de réflexions concrètes relatives à huit préoccupations de santé évoquées par des enseignants: le sommeil et ses rythmes, l’alimentation, la gestion des conflits, le stress, la pédiculose, l’hygiène, la consommation, la sécurité .
Pour chacune des thématiques reprises ci-dessus, il est possible de découvrir une finalité éducative énoncée succinctement, quelques objectifs généraux, le développement de l’approche corporelle en lien avec cette thématique, des outils didactiques et pédagogiques, le récit très bref d’une expérience réalisée dans une classe et des ouvertures pour l’équipe éducative.
Pour opérationnaliser ces informations, deux fiches méthodologiques permettent de se lancer dans l’élaboration d’un projet en présentant les questions de base pour définir des actions concrètes.
Pour terminer, le lecteur peut découvrir des références de visites «santé» interactives et ludiques existant en Communauté française.
Au-delà de ses finalités didactiques et pédagogiques, c’est un outil qui s’intègre dans la philosophie de la réforme de la médecine scolaire. Il rencontre les mêmes préoccupations et rejoint les objectifs du décret «Promotion Santé à l’école». Il permet de définir facilement des axes de travail sans nécessairement aborder la totalité des développements proposés.
Dans une perspective de faire «vivre» ce document et dans le souci d’apporter de nouvelles données en fonction des commentaires des utilisateurs, nous souhaitons à l’avenir constituer un réseau d’utilisateurs qui aura l’occasion de partager ses expériences et qui pourra proposer de nouvelles pistes d’exploitation.
Annick Moreau , Infirmière licenciée en éducation pour la santé au Service de promotion de la santé de l’IPHS
Où se le procurer? A la section «ressource documentaire» du Service «Promotion Santé» de l’Institut provincial d’hygiène sociale de Namur. Tél: 081- 723783. Fax: 08 -72 37 53. Vous pouvez également accéder au site internet à l’adresse suivante: https://www.guide.pse.be

Contraception, une nouvelle brochure pour les jeunes

Le 30 Déc 20

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Le Sips, le planning familial pour jeunes situé à Liège, a réalisé une nouvelle brochure sur la contraception conçue pour et avec des jeunes.
L’idée de réaliser un tel document est partie du constat qu’il n’existait plus en Communauté française de document actualisé sur le sujet.
Les enquêtes récentes effectuées auprès de la population jeune ainsi que les contacts quotidiens des travailleurs du Sips ont poussé le planning liégeois à diffuser une information précise dans ce domaine (constat d’augmentations du nombre de grossesses non désirées, échecs de la contraception, etc.).
Le projet s’est élaboré autour des axes suivants:
– rendre la brochure la plus attractive possible en élaborant des textes courts, en faisant une large place à l’image et à l’humour et en insérant des témoignages de jeunes sur le ‘vécu de la contraception’;
– associer un groupe de jeunes (de 17 à 23 ans) comme partenaires dans l’élaboration de la brochure;
– collaborer avec des partenaires travaillant dans le secteur du planning familial de manière à refléter le plus largement possible la pratique dans ce domaine.
La brochure commence par quelques textes qui ne ‘tournent pas autour du pot’ sur la fécondation, la visite chez un gynécologue et les méthodes peu fiables du retrait et des calculs. Elle s’attaque ensuite aux divers moyens contraceptifs existant sur le marché en n’omettant jamais de préciser lesquelles offrent ou n’offrent pas de protection contre les MST. On y trouve des infos très précises sur la bonne utilisation, les avantages et les inconvénients de la pilule, des préservatifs, du stérilet, de l’implant, du patch, de l’anneau vaginal, du préservatif féminin.

La sortie de cette brochure sur la contraception est aussi l’occasion, pour tous ceux qui s’intéressent à la sexualité des jeunes, de lire le recueil de documents sur les ‘Grossesses à l’adolescence’, un travail réalisé en commun avec l’ULB-Promes, l’UCL-RESO et le CLPS de Bruxelles et en collaboration étroite avec les centres PMS-Cocof et le Cedif.
Grossesses à l’adolescence, recueil documentaire n° 8, 147 pages. Diffusion par UCL-RESO, av. Mounier 50, 1200 Bruxelles au prix de 13,2 €. Tél.: 02-764 50 37.

Des témoignages sur le vécu et les interrogations des jeunes sont également repris. On y parle aussi de la pilule du lendemain, de l’IVG, des MST, du sida et du désir d’enfants.
Un lexique et une série de coordonnées utiles clôturent ce document pratique qui a su trouver le juste ton pour parler de contraception aux jeunes avec respect. Cette mine d’informations donne aux lecteurs une bonne connaissance du sujet qui devrait leur permettre de développer une réflexion sur leurs pratiques sexuelles et les responsabilités que chacun a envers sa vie et celle des autres.
La brochure est conçue pour donner la possibilité à chaque jeune, en fonction de son âge et de ses intérêts, d’y puiser les informations qui sont pertinentes pour lui.
Elle peut être lue individuellement, mais peut également être un support pour une animation.
Au niveau de la diffusion, cette brochure est tirée à 50.000 exemplaires (premier tirage) et sera diffusée dans toute la Communauté française par les canaux habituellement utilisés pour toucher les jeunes: enseignants, éducateurs, centres de plannings familiaux, centres locaux de promotion de la santé, centres PMS…
La brochure est réalisée grâce à l’aide du Ministère de la Communauté française, Direction générale de la santé.

Le Sips en quelques mots

Le Sips, centre de planning familial de Liège, a pour objectifs d’écouter les jeunes et de mettre à leur disposition un certain nombre de services (gynécologie, psychologie, juridique…), et de les aider à trouver les outils nécessaires à l’apprentissage de leur autonomie et à l’affirmation de leur identité.
Environ 10.000 jeunes de 13 à 25 ans s’y rendent chaque année.
On peut y passer un test de grossesse, recevoir la pilule du lendemain, faire un test de dépistage.
Les jeunes peuvent également y trouver des documents pour réaliser un travail scolaire sur le sida, la contraception, l’avortement, la maltraitance, l’homosexualité…
Ce planning assure également des animations dans les écoles et les centres de jeunes. Il est donc en contact permanent avec des professeurs, des centres PMS, des mouvements et associations de jeunesse, des animateurs.
C’est aussi un lieu pour rencontrer le Chel (jeunes homos liégeois), parler de son homosexualité, rencontrer d’autres jeunes homosexuel(le)s, rompre l’isolement, participer à des activités culturelles et ludiques. Le Chel tient une permanence tous les jeudis (même fériés) de 17h30 à 19h30.
SB
La brochure ‘La contraception’ est disponible gratuitement sur simple demande au: Sips, rue Soeurs de Hasque 9, 4000 Liège. Tél.: 04-223 62 82. Il est possible de la télécharger sur le site: https://www.sips.be

Danse avec les poux (2)

Le 30 Déc 20

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Lors du forum consacré à la pédiculose en janvier dernier, un document pratique sur la question avait été annoncé pour le courant de l’année. Promesse tenue, la brochure Danse avec les poux fournit nombre d’informations précieuses réparties en 14 questions et réponses: le pou de tête est-il dangereux, attrape-t-on des poux par manque d’hygiène, quels sont les traitements conseillés et efficaces, et si le traitement échoue, que prévoit la réglementation scolaire lorsqu’il y a des poux dans une classe… A chaque question, une réponse claire synthétique est donnée.

De quoi mieux armer les parents et leur éviter des dépenses inutiles pour des produits aussi chers qu’inefficaces. Un poster rappelant la marche à suivre en cas de problème est encarté dans ce document.

Danse avec les poux, brochure de 12 pages disponible gratuitement à la DG Santé, Direction de la promotion de la santé, Bd Léopold II 44, 1080 Bruxelles. Tél.: 02 – 413.26.09 ou 34. Courriel: sabine.pierard@cfwb.be 

Attachons les enfants en voiture!

Le 30 Déc 20

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En 2001, 2703 enfants de moins de 15 ans ont été victimes d’un accident en tant que passagers de voiture, ce qui fait, en moyenne, plus de 7 enfants par jour. Parmi eux, 263 ont été tués ou gravement blessés.
De trop nombreux parents installent leur enfant directement sur la banquette arrière ou dans un siège-auto, sans prendre le temps de l’attacher.
On sait par ailleurs que l’utilisation correcte d’un siège-auto divise par trois le risque d’être tué ou gravement blessé. La comparaison avec une chute permet de se faire une idée de l’impact. Pour un enfant non protégé, un choc à 30 km/h équivaut à tomber du premier étage d’un immeuble. Un accident à 50 km/h correspond à une chute d’environ 10 mètres, soit plus ou moins 3 étages! Transporter un enfant non attaché en voiture est un peu comme le laisser jouer seul sur un balcon sans garde-fou…
L’Institut belge pour la sécurité routière publie une nouvelle brochure à destination des parents, rappelant pourquoi les enfants doivent être installés dans des systèmes de retenue adaptés à leur poids et à leur taille, comment utiliser correctement un siège-auto, pourquoi l’air-bag peut être dangereux pour les enfants… Elle contient également des pages spéciales pour les enfants.
La brochure a été intégrée dans la ‘Boîte rose’, un colis cadeau distribué dans toutes les maternités du pays. Elle a été envoyée aux crèches, aux services de garde d’enfants et aux pédiatres afin qu’ils la mettent à la disposition des parents. L’ONE et la Ligue des familles participent également à sa diffusion.
La brochure peut être obtenue gratuitement auprès de l’IBSR, chaussée de Haecht 1405, 1130 Bruxelles. Tél.: 02-244 15 11. Fax: 02-244 15 28. Courriel: info@ibsr.be
La brochure peut aussi être téléchargée à partir du site [L=https://www.ibsr.be]www.ibsr.be[/L]

Prévenir le suicide à l’adolescence

Le 30 Déc 20

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En 1988, le Service de santé mentale de l’Université libre de Bruxelles, en collaboration avec la Ligue bruxelloise francophone pour la santé mentale, a mené une étude sur la problématique du suicide à l’adolescence et sur sa prise en compte dans les dispositifs de prévention et de traitement en région bruxelloise (1) .
Cette même étude a permis de constater des carences à tous les niveaux du repérage, de la prévention, du diagnostic et du traitement des risques suicidaires chez l’adolescent.
Suite à cela, une série d’initiatives ont été prises, dont la mise en œuvre d’une coordination au sein du réseau d’enseignement de la Ville de Bruxelles, ou le subventionnement par la Commission communautaire française d’une recherche-action préventive en milieu scolaire. Dans le même temps, la province de Liège développait une série d’initiatives similaires.
Outre le milieu scolaire, un autre grand champ d’actions préventives potentielles est celui de la médecine générale et pédiatrique. Le Service de santé mentale de l’ULB et le Fonds Houtman publient à présent un dépliant et une brochure destinés à informer les médecins sur l’importance du rôle préventif qu’ils peuvent tenir face au suicide des adolescents. Les auteurs ont pour objectifs d’améliorer la prise en charge de la problématique suicidaire, d’affiner l’approche diagnostique et thérapeutique, de susciter le travail en réseau avec les spécialistes de la santé mentale de l’adolescent, et enfin, d’encourager la formation des médecins dans la prise en charge des adolescents.
Le dépliant propose une première approche de la problématique. La brochure répond à une demande d’information plus détaillée autour du rôle du médecin généraliste, des signes pouvant faire suspecter un risque suicidaire chez un adolescent, de l’appréciation de l’urgence, des attitudes à adopter face à un risque ou à une tentative de suicide, ou encore du rôle du médecin généraliste auprès de l’entourage d’un adolescent suicidaire.
« Prévenir le suicide à l’adolescence – le rôle des médecins généralistes » (dépliant) et « Prévenir le suicide à l’adolescence – 10 questions aux médecins généralistes » (brochure) sont disponibles auprès du Fonds Houtman, avenue de la Toison d’Or 60 C, 1060 Bruxelles. Tél. 02-543 11 75. Fax : 02-543 11 78. Courriel : houtman@skynet.be .
La brochure peut aussi être consultée sur le site https://www.ulb .ac.be/assoc/ssm/archives-et-doc.html
(1) ‘Suicide et tentative de suicide à l’adolescence; Situation du problème et investigation préliminaire des dispositifs sanitaires en région de Bruxelles-Capitale’, rapport de la Coordination des urgences Ligue bruxelloise francophone pour la santé mentale – département ‘adolescence’ du Service de santé mentale de l’ULB, septembre 1988, avec le soutien de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale.

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L’action éducative ‘Bon appétit, la santé!’ dans les écoles maternelles

Le 30 Déc 20

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Au cours de l’année scolaire 2003 – 2004, la Société belge de pédiatrie (SBP) met en œuvre dans les classes de 3e maternelle, un programme national de sensibilisation et d’éducation des enfants et de leurs parents à une alimentation saine et équilibrée, à l’école comme à la maison.Aujourd’hui plus que jamais, il est important d’acquérir de bonnes habitudes alimentaires et ce dès le plus jeune âge. C’est pourquoi la SBP souhaite favoriser l’adoption de comportements nutritionnels sains et équilibrés dès l’enfance, afin de limiter l’incidence ultérieure de pathologies chroniques, telles que l’obésité ou le diabète notamment, consécutives à la consommation excessive de produits trop sucrés ou trop salés.
La mission de la SBP se situe dans la proximité avec l’enfant: elle joue un rôle d’interface entre l’enfant et tous les acteurs concernés directement ou indirectement par son développement et sa santé. Elle diffuse les connaissances en la matière et favorise la recherche, mais elle entend aussi informer le plus complètement possible le grand public.
Pour cette opération, elle travaille avec un partenaire de poids, le Groupe Danone, qui se définit comme une «entreprise mondiale de proximité».
Le principe de l’action «Bon appétit, la santé!», mise au point en collaboration avec des instituteurs, mais aussi des spécialistes de la santé, de la prévention et de la nutrition des enfants, est de leur enseigner, de façon amusante, ludique et interactive, par le biais d’une approche didactique, les bases d’une alimentation saine et équilibrée.
Le message est fondé sur 3 règles d’or:
• chaque jour, manger 5 fruits ou légumes;
• chaque jour, prendre un goûter, par exemple avec du pain, et éviter de grignoter;
• chaque jour, consommer des produits laitiers.
Un jeu gratuit est mis à la disposition de tous les enseignants de 3e maternelle qui en font la demande, en réponse à une lettre qui leur a été adressée. Le jeu décrit par l’image les bonnes habitudes alimentaires. Il se joue par groupes, et il est composé de 6 petits magasins symbolisant les catégories d’aliments, de 176 cartes illustrant les aliments, et d’une ligne du temps représentant une journée type de l’alimentation d’un enfant.
Cet outil pédagogique est modulable, le rythme de déroulement du jeu est adaptable au calendrier de l’enseignant.
Le jeu fait partie d’un kit complet mis à la disposition de chaque classe qui en a fait la demande. Le kit est constitué, outre le jeu et son règlement, d’un guide pour l’enseignant à propos de l’alimentation saine, d’un poster à placer en classe et d’un livre illustré pour enfants, ‘Le secret des champions’, qui, sous la forme d’un conte, reprend l’enseignement du jeu et les 3 règles d’or. Un exemplaire de ce livre est offert à chaque enfant, ce qui permet d’associer leurs parents à l’information apportée.

Partenaire envahissant

Nous imaginons la satisfaction des enseignants du maternel à qui on offre un outil de cette importance (la boîte fait plus de 50 cm de côté, autant dire qu’elle ne passe pas inaperçue). Les ressources ludiques et pédagogiques luxueuses et gratuites ne courent pas les rues!
On peut toutefois se poser des questions à l’égard du partenariat entre le géant mondial de l’agro-alimentaire et la Société belge de pédiatrie. La présence massive et écrasante de la firme, avec son logo ultra-visible partout, nous laisse penser qu’elle considère ce projet comme un élément-clé d’une stratégie qui ne vise pas uniquement l’apprentissage des règles d’or de l’équilibre alimentaire…
Danone développe beaucoup de produits dont la cible privilégiée est l’enfant, elle propose aux écoles des distributeurs de snacks sucrés et autres yaourts, elle sait mieux que d’autres que les enfants sont de redoutables prescripteurs d’achats. Bref, nous sommes ici en plein marketing au moins autant qu’en situation d’éducation.
Je suppose que les responsables de la Société belge de pédiatrie n’ignoraient pas cela en passant une convention avec la firme.
Une chose est certaine: si les promoteurs de ce programme avaient demandé l’autorisation des autorités de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, ils auraient probablement essuyé un refus, l’éducation des enfants et la publicité commerciale étant encore incompatibles dans notre pays (la publicité à l’école est légalement interdite).

L’enfant et le chien

Le 30 Déc 20

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En Belgique, près d’un ménage sur trois possède un chien. Cet animal si sympathique a pourtant trop souvent fait la Une des journaux au cours de ces dernières années.
Plusieurs faits divers tragiques et de récentes données fournies par les pédiatres francophones belges, rappellent que le chien, même le plus familier, peut être à l’origine d’accidents par morsures, parfois extrêmement graves, qui touchent principalement les enfants. Une enquête prospective menée en 2001 par l’équipe du Professeur Kahn (Hôpital des enfants Reine Fabiola) a montré que sur 100 enfants mordus par un chien, 65 l’avaient été dans la sphère familiale et 35 dans la rue.
Le tableau n’est toutefois pas complètement noir: le chien peut aussi être un fidèle compagnon pour l’enfant, surtout après l’âge de trois ans. C’est pourquoi, l’ONE a lancé une vaste campagne de prévention, destinée aux parents et aux professionnels.
Ces derniers ont pu participer, fin 2003, à une série de journées d’étude sur les accidents domestiques, une partie étant consacrée à la prévention des traumatismes par morsure de chien.
Pour atteindre les parents, le service éducation pour la santé de l’ONE a réalisé une brochure illustrée, intitulée ‘L’enfant et le chien, de la sécurité à la complicité’, dont le principal objectif est de fournir aux familles une information détaillée sur le comportement du chien et sur les dangers potentiels qu’il pourrait présenter. Elle souhaite aussi favoriser l’acquisition des gestes adéquats pour que l’enfant puisse grandir en sécurité aux côtés de son fidèle compagnon.
Cinq affiches déclinent par ailleurs les principaux messages de prévention de cette campagne.
Enfin, le site de l’ONE fournit toutes une série d’informations complémentaires à l’adresse [L=https://www.one.be/act/chien.htm]www.one.be/act/chien.htm[/L]. N’hésitez pas à visiter ces pages fort bien faites et riches en contenu.
La brochure ‘L’enfant et le chien, de la sécurité à la complicité’ ainsi que les affiches peuvent être commandées sur le site ou obtenues à l’adresse suivante:
Office de la Naissance et de l’Enfance, Chaussée de Charleroi 95, 1060 Bruxelles.
02/542.12.11.

Jette l’éponge

Le 30 Déc 20

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A l’origine, ‘Jette l’éponge’ était un spectacle de théâtre-action, créé par une dizaine de personnes fréquentant le Centre de jeunes Le Château , une maison de jeunes implantée dans le Borinage, une région au passé minier et d’industrie lourde, situé à quelques kilomètres de Mons.
Ce n’était pas la première expérience de théâtre-action de ce groupe, puisqu’il avait déjà réalisé avec l’asbl Théâtre des rues ‘Même les chevaux ne le supporteraient pas…’, spectacle répondant à l’inquiétude de quelques jeunes face à l’image négative, injustifiée et fantasmatique d’adultes du quartier à l’égard de la maison de jeunes. Séduits par le plaisir de la représentation et valorisés par la reconnaissance du public, plusieurs membres du groupe ont voulu poursuivre l’expérience.
Ce sont les jeunes eux-mêmes qui ont choisi le thème de la violence à l’école. Ils la vivent au quotidien et certains d’entre eux la pratiquent. Ils étaient au coeur même du débat et ont donc pu rendre compte de diverses situations.
L’objectif premier du groupe était de représenter le spectacle dans les écoles afin de pouvoir mettre en route une réflexion avec les élèves et les professeurs. Mais cela demandait une grande mobilisation des jeunes et des animateurs, qui ont malgré tout pu organiser huit représentations et débats dans le milieu scolaire ou parascolaire.
L’appel à projets de la Fondation Roi Baudouin ‘Violence, enfance, adolescence – comprendre , parler, agir’ a été pour le groupe l’occasion de réaliser une vidéo du spectacle, accompagnée d’un dossier pédagogique, de façon à en assurer une plus large diffusion.
Le matériel a été réalisé en 2002 et est disponible au prix de 29 € auprès de:
Théâtre des rues asbl, J. Delval, directeur, rue du Cerisier 20, 7033 Cuesmes. Tél:065 31 34 44. Fax: 065 31 34 44.
La Cellule d’experts du Centre de référence sur les jeux et outils pédagogiques utiles en promotion de la santé PIPSA a analysé cet outil en juin 2003 et lui a attribué trois coups de coeur (pour rappel, les outils analysés reçoivent de zéro à trois coups de coeur). Voici le texte de l’analyse, que vous pouvez retrouver avec une description complète de l’outil sur le site https://www.pipsa.org]]www.pipsa.org.

Description de l’outil

Le film, joué par des acteurs amateurs, situe les protagonistes sur un ring de boxe. La vidéo est séquencée en 6 rounds et 5 intermèdes.
Les rounds parlent de la jalousie, du racket, de l’éducation à l’école, du racisme et de l’enseignement. Le 6e round exprime l’interrogation des jeunes sur l’origine et les conséquences de leur propre violence.
Les intermèdes joués par un acteur «solo» permettent une prise de distance et invitent à une réflexion sur les situations présentées.
Le cahier pédagogique propose une démarche structurée d’exploitation des séquences avec des questions pour élargir le débat.

Appréciation globale

Cet outil pédagogique bouscule les adultes et les jeunes en interrogeant sans complaisance le monde tel qu’il est vécu par certains jeunes (la place de l’école, les relations aux parents, l’omniprésence de l’argent, les relations au pouvoir et à l’autorité, les relations entre filles et garçons, la bande, l’exclusion, le chômage…).
Les textes écrits par et avec les jeunes, et la théâtralisation des situations de violence, illustrent crûment la réalité de la violence agie et subie au quotidien.
Cette thématique questionne de manière frontale l’intervenant adulte dans ses valeurs, ses rôles et missions face aux jeunes. Elle devrait être abordée par tout futur professeur dans le cadre de sa formation initiale et par les autres professeurs dans le cadre des formations continuées.
L’écho probable de ces situations avec la réalité des «spectateurs» imposera à l’animateur une recherche, personnelle d’abord, collective ensuite, sur le sens de la violence.
La qualité des différents supports (vidéo + livrets) doit être soulignée: sobres, soignés, attractifs.

Objectif de l’outil

Provoquer le débat sur la violence.

Public cible

1) jeunes à partir de 14 ans;
2) tout intervenant adulte en relation avec le jeune (formateur, animateur, groupe d’enseignants, de parents…) et questionné par la violence.

Réserves éventuelles

L’outil est à utiliser avec discernement par un(des) intervenant(s) dont l’équipe/la structure réfléchit globalement et sur le long terme à la violence et aux conditions de production de celle-ci. Un travail en équipe pluridisciplinaire (PSE, PMS, Santé mentale, AMO, Maison de Jeunes, etc.) augmentera les capacités de chacun à gérer, à comprendre et à être acteur.

Utilisation conseillée

Séquencer la vidéo et sélectionner les rounds les plus pertinents pour le public visé.
Prévoir un délai entre le round et l’intermède pour recueillir les impressions «à chaud» des participants.
Vu le langage «coup de poing» utilisé dans les séquences, proposer d’entrée de jeu un décodage du jeu des personnages, de la mise en scène, du texte, des différents rôles, etc. avec les jeunes.
Changer les rôles: faire jouer la pièce par des profs – en leur faisant prendre les rôles des jeunes!

Maman, j’ai mal au ventre

Le 30 Déc 20

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Dès le plus jeune âge, l’enfant affronte naturellement des moments de tension ou d’angoisse. Il parvient à s’y adapter, par moments, mieux que d’autres, mais chaque enfant ressent ces défis à sa façon et y réagit différemment. La nouvelle brochure des Mutualités libres aide à prévenir et à aborder les maladies psychosomatiques chez l’enfant.
L’enfant peut exprimer les choses et ses sentiments par la parole, l’acte et la psychosomatisation. Ce terme sous-tend que l’apparition de certains symptômes corporels a une origine qui n’est pas purement physique. Dans ce cas, l’enfant exprime sa souffrance et évacue son stress interne par le corps, à défaut de pouvoir le dire avec ses mots.
Face au stress, l’enfant réagit différemment selon son âge, sa personnalité, l’environnement dans lequel il évolue. Tantôt, il peut présenter un réel problème médical (eczéma, diarrhée, fièvre), tantôt il peut se plaindre de divers maux ou refuser de manger, sans être réellement malade. Bien souvent, ces manifestations psychosomatiques dépassent sa volonté de faire semblant: l’enfant souffre.
Il faut le soutenir et prendre le temps de l’écouter, observer chez lui toute manifestation émotionnelle ou physique inhabituelle, le stimuler à exprimer librement les choses, l’encadrer en lui imposant des limites claires.
Un diagnostic médical s’avère indispensable avant de conclure à un réel trouble psychosomatique.
Des conseils simples de prévention du stress – suffisamment d’heures de sommeil, du sport, une alimentation équilibrée, des moments d’inactivité entre les devoirs ou les cours,… – permettront à l’enfant et à ses parents d’aborder ensemble et en douceur un moment difficile.
La brochure ‘Des mots pour des maux chez l’enfant’ est disponible gratuitement dans les bureaux locaux de l’Union nationale des mutualités libres, ou auprès de son service promotion santé, rue Saint-Hubert 19, 1150 Bruxelles.
Tél.: 02 778 92 11.
Fax: 02 778 94 04.
Courriel: promotionsante@mloz.be. Internet:[L=https://www.mloz.be/ies]www.mloz.be/ies[/L]