Mars 2022 Par Kim DAL ZILIO la MC Réflexions
adult children have fun and chat with an elderly mother and watc

De nombreux termes entrés dans notre vocabulaire ces deux dernières années traduisent un ébranlement dans notre rapport à l’autre : gestes barrières, distanciation sociale, distanciel. Lors du colloque organisé par le CRéSaM (Centre de Référence en Santé Mentale), dans le cadre de la semaine pour la santé mentale en octobre 2021, certains observateurs ont souligné que ceux-ci auraient pu être choisis plus judicieusement, en prenant en compte leur dimension symbolique. L’expression « gestes protecteurs » plutôt que « barrière » qui met l’emphase sur la solidarité plutôt que sur l’éloignement a notamment été évoquée. Toutefois, l’entrée de ces termes dans notre vocabulaire courant témoigne d’une situation inédite qui a vu se réduire, au gré des mesures sanitaires et de confinement, nos interactions sociales à leur expression minimale ; l’Autre étant potentiellement devenu source de danger, dans un contexte d’incertitude sans cesse renouvelée.

Rapidement après les premières mesures de confinement, de nombreux professionnels ont tiré la sonnette d’alarme, craignant les effets délétères de cette mise entre parenthèses de nos rapports sociaux sur la santé mentale de la population. En effet, cette période inédite (des confinements et des mesures restrictives pour endiguer l’épidémie) a vu croître les problématiques liées à la santé mentale : troubles anxieux, états dépressifs, troubles alimentaires… Une étude mondiale, parue début octobre 2021 dans The Lancet, montre que de manière générale les cas de dépression et d’anxiété ont augmenté de plus d’un quart dans le monde en 2020. L’augmentation de cas est chiffrée à 28% pour les troubles dépressifs majeurs et 26% pour les troubles anxieux1 . Un constat difficile, qui a amené certains acteurs professionnels à questionner et réinventer leurs pratiques.

C’est pour aborder ce lien ténu entre santé mentale et lien social que le CRéSaM a réuni un panel de représentants d’associations de terrain, dans le cadre de la semaine de la santé mentale en octobre 2021 : François Vilain (cofondateur de « la Bulle d’Oxy’GEM »), Stefania Marsella (chargée de projets à la Fédération des Maisons Médicales) et Stéphanie Adam (Psychiatre au Service de Santé Mentale d’Hermée à l’initiative du projet « La Croisée »). Un échange ponctué par les interventions croisées d’Anne-Françoise Janssen (Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté), de Christine Vander Borght (Centre de Formation et de Supervision en Institution, Centre Chapelle-aux-Champs) et de François Wyngaerden (Institut de Recherche Santé et société, Faculté de Santé Publique, UCLouvain).

Santé (mentale) et lien social, de quoi parle-t-on ?

Avant de revenir sur les témoignages et échanges qui ont émaillé cette matinée, il convient de s’arrêter brièvement sur les définitions de santé mentale et de lien social.
La santé mentale est entendue comme « un état de bien-être dans lequel une personne est consciente de ses capacités, peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté » (OMS). En phase avec la définition large de la santé, cette définition de la santé mentale ne se limite donc pas à l’absence de maladie. Comme le précise Minds Genève, une association de promotion de la santé mentale suisse, « une personne avec un trouble psychique peut atteindre un bon niveau de santé mentale, et une personne sans trouble diagnostiqué peut expérimenter une grande souffrance psychologique »2 .

Le lien social désigne quant à lui « l’ensemble des relations qui unissent un individu aux autres et à la société, depuis la famille, les amis, jusqu’aux mécanismes institués de la solidarité »3 . C’est à travers lui que nous allons être capables de mobiliser des ressources affectives, matérielles informationnelles ou encore émotionnelles qui vont nous permettre de satisfaire nos besoins fondamentaux4 , voire de faire face aux difficultés de la vie. Nous allons pouvoir par exemple trouver du soutien et du réconfort, expérimenter la solidarité, mais aussi, éprouver un sentiment d’appartenance au groupe et de reconnaissance, qui vont nous permettre de nous sentir intégrés dans la société. C’est donc à travers nos interactions, petites ou grandes, nos rituels partagés, nos échanges quotidiens que (se) vit ce lien social.

L’impact du lien social sur la santé

Le lien social semble jouer un rôle particulièrement déterminant sur la santé, et a fortiori la santé mentale. L’Observatoire de la Santé du Hainaut, dans son analyse de la littérature5 sur les liens complexes entre santé et lien social en période de pandémie, met en exergue plusieurs études qui viennent confirmer cette hypothèse. Ainsi au niveau de la santé, de manière globale :

• L’absence (ou la perte) du lien social a été associée

à une augmentation de la pression artérielle et du cholestérol

à une activation des mécanismes de stress psychique et psychologique ;

à une augmentation des maladies cardiovasculaires ;

à une altération importante du système immunitaire qui reste une protection importante contre les maladies les plus létales.

• L’isolement relationnel s’avère significativement associé à un moindre recours aux soins.

Pour la santé mentale plus particulièrement, la synthèse pointe entre autres que :

• les contacts entre les personnes pourraient jouer le rôle de facteurs protecteurs contre le risque de dépression ;
• le réseau relationnel procurerait avant tout un soutien permettant de modérer le stress suscité par certains événements ou situations ;
• le mécanisme d’isolement social agit de manière directe mais également de manière rétroactive pour entretenir et augmenter l’impact sur la santé mentale. Autrement dit, « les personnes isolées sont plus fréquemment sujettes aux troubles psychiques comme la dépression, et les personnes vivant avec des troubles psychiques sont plus souvent isolées »6.

Crise sanitaire et renforcement des inégalités

Nous n’avons pas tous vécu cette crise sanitaire de la même manière : selon que nous ayons été entourés ou non, que nous disposions ou pas d’un logement confortable et suffisamment spacieux, d’une certaine stabilité financière ou a contrario que nous connaissions une situation précaire, certains d’entre nous se sont trouvés davantage vulnérabilisés. Si la crise sanitaire a profondément affecté le lien social, elle a aussi souvent joué le rôle de révélateur de situations d’isolement social et d’inégalités pré-existantes7 . Ainsi, Anne-Françoise Janssen (RWLP) témoigne de la situation des personnes qui vivent dans la pauvreté : « elles étaient déjà fragilisées bien avant le covid et l’ont été davantage pendant. Tous les lieux de lien social qui sont des lieux « inconditionnels » sont des choses qui n’existent plus actuellement puisque toute démarche impose de répondre à une série de conditions pour pouvoir y avoir accès. Cela souligne l’importance de tels lieux car on ne voit que trop comment, pour les personnes vivant la pauvreté, cette désaffiliation sociale fait des dégâts (…). Ce qui ressort d’une vie dans la pauvreté, c’est une vie dans un isolement social ». Et d’illustrer : «au moment du covid, une jeune militante témoin du vécu a fait un texte qui s’appelle « vie appauvrie, vie confinée » faisant le parallélisme entre ce que tout un chacun a vécu au moment de la pandémie en termes de privations et (de manque) d’accès au lien social et ce qu’est une vie dans la pauvreté où, finalement, c’est le quotidien ».

Notre interlocutrice invite donc à être attentifs à l’écueil de la « psychiatrisation du social ». Elle précise : « on parle beaucoup de santé mentale, conséquences, description des symptômes, souffrance psychique (…). Mais je pense qu’il y a aussi à se questionner sur les conditions de vie des personnes au départ. Comment les personnes qui vivent dans la pauvreté ont-elles accès à un logement décent, à un revenu… ? ». Logement, emploi, accès aux droits sociaux sont autant de domaines qui ont été fortement impactés par la crise sanitaire. Ainsi, parmi les organisations de lutte contre la pauvreté, 80% ont vu leur public augmenter durant cette période8. Les trois-quarts de ces institutions pointent par ailleurs la solitude comme la problématique s’étant le plus aggravée. Presque la moitié d’entre elles témoignent d’un impact important sur la santé mentale de leur public. Pour les personnes en proie à des difficultés quotidiennes pour satisfaire des besoins pourtant bien essentiels, il parait en effet difficile de mobiliser des ressources pour « aller bien ». Un constat corroboré par l’association de promotion de la santé mentale Minds Genève qui rappelle que « les inégalités sociales sont associées à un risque accru de souffrir d’un trouble mental ». Et précise : « en mettant en place des mesures pour améliorer les conditions de vie à tous les âges, on peut à la fois améliorer la santé mentale de la population et réduire les risques liés aux inégalités sociales »9.

Des initiatives de terrain

Au cœur de cette matinée d’échanges, quelques questions ont balisé la réflexion : quels liens se sont renforcés ou créés, entre des lieux dits de “socialisation” et des espaces dédiés aux soins de santé mentale ? Quelle posture les intervenants sont-ils amenés à adopter dans ces dispositifs, et quelle place les usagers et leurs proches peuvent-ils prendre ? D’autres acteurs sont-ils amenés à investir ces dispositifs ? Avec quels enjeux et quels défis ?

En associant dispositifs thérapeutiques et renforcement du lien social, approche individuelle et collective, ces initiatives s’appuient sur des leviers d’actions éprouvés par le champ de la promotion de la santé. Elles se basent d’abord sur l’action communautaire, c’est-à-dire qu’elles visent la participation concrète de la communauté à laquelle elles s’adressent, que ce soit à la fixation des objectifs, à la prise de décision et la co-construction du projet. Se faisant, cette démarche contribue à développer les compétences psychosociales des membres de la communauté : s’exprimer en public, coopérer, construire un argumentaire… sont autant de compétences qui vont permettre à chacun de s’adapter à son environnement et de renforcer son pouvoir d’agir.
Le terrain d’action privilégié des projets mis en exergue est celui des « milieux de vie ». Par-là, il faut entendre, les espaces où les individus vivent, travaillent, se divertissent et interagissent entre eux. Ces espaces influencent les personnes qui les traversent, de la même manière que ces dernières les façonnent à leur tour, de sorte que l’on peut parler d’une relation d’interdépendance. En axant leurs interventions sur les milieux de vie et en créant des environnements favorables au développement des interactions sociales, ces initiatives visent in fine à soutenir positivement les comportements de ceux qui les habitent.

« Les maisons médicales et l’offre communautaire de santé (mentale) »

Dans les maisons médicales, la porte d’entrée est souvent celle du médecin généraliste, que le patient consulte pour des troubles somatiques ou des difficultés sur le plan psychique. C’est la santé au sens large qui guide les pratiques, comme le précise Stefania Marsella : « c’est un état de bien-être que l’on va soutenir, entre autres via les consultations individuelles et dans des espaces collectifs ».

Conscientes que le lien social est un déterminant de santé majeur, les équipes des maisons médicales réalisent en effet, outre leurs missions de 1ère ligne, des activités dites « non-curatives ». Elles prennent la forme d’actions communautaires en promotion de la santé, en prévention et en éducation à la santé, qui s’adressent à leur public cible sur base d’un diagnostic communautaire, « c’est à dire que l’on essaie d’identifier des problématiques communes, des besoins, des demandes et on essaie d’y répondre par des dispositifs collectifs », complète notre interlocutrice.

Dans ces espaces, la thématique est parfois un prétexte pour créer du lien. Ainsi, un cours de cuisine vise autant à aborder l’alimentation qu’à cultiver ce lien. Et Stefania Marsella précise : « l’idée est que les personnes puissent s’approprier leur santé et puissent la nourrir autrement dans des espaces où ils sont en lien avec d’autres. On va porter une attention particulière aux personnes fragilisées socialement. Le fait de cette proximité en maison médicale va favoriser l’accès à ces espaces dans lesquels des liens peuvent se créer. »

Christine Vander Borght parle de la notion de narrativité comme d’une notion qui fait sens, à savoir « la manière dont chacun d’entre nous racontons et construisons notre vie ». Et de préciser : « ces groupes, ce sont vraiment des supports pour parler de soi différemment, pour apprendre et échanger. Apprendre sur soi-même, mais aussi apprendre des autres ».

« La Croisée à Herstal : un espace de convivialité inconditionnel né pendant le confinement, ouvert à tout citoyen désireux de bénéficier d’un moment de partage, de bienveillance, d’échange, d’accueil »

Pour le Service de Santé Mentale d’Hermée, dans l’arrondissement de Liège, la question de l’articulation entre pratiques cliniques et lien social n’est pas neuve. « L’épisode covid a été une occasion de mettre en place des choses qu’on avait en tête depuis de nombreuses années10. Cela a permis un coup d’arrêt qui nous a donné du temps pour mettre en place ce genre de choses, ça a plutôt été un catalyseur » relate Stéphanie Adam.

Le projet « Sortez couverts » est né de cette opportunité fortuite. Partant du constat que les personnes âgées dans les structures de leur institution ne disposaient pas de masques, quelques professionnels se sont mis en tête de les produire eux-mêmes. De fil en aiguille, d’autres – usagers, proches, professionnels – les ont rejoints, chacun avec leurs compétences et leurs expériences pour rendre ce projet possible. Un défi de taille, au moment où la Belgique vivait son premier confinement. Comment trouver des élastiques ? Du tissu ? Puis comment coud-on des masques ? Mais un défi relevé haut la main, puisque ce ne sont pas moins de 11.000 masques qui ont été réalisés et distribués à une dizaine d’associations. Forts du succès de cette expérience, le groupe nouvellement formé a continué sur sa lancée solidaire auprès des personnes sans-abris et, plus tard, des personnes sinistrées lors des inondations. Les prescrits sanitaires s’allégeant, le groupe a décidé d’investir le hall d’un bâtiment appartenant à l’organisation et a été rejoint dans cette aventure par d’autres groupements locaux et associations. C’est ce lieu qui est devenu « La Croisée », un espace qui permet à celui ou celle qui le souhaite de faire une pause dans un environnement favorisant la proximité et l’échange entre différents acteurs, qu’ils soient citoyens, usagers en santé mentale, soignants ou intervenants du monde associatif, et qui, parallèlement, encourage les initiatives participatives venant, à leur tour, nourrir le projet. Stéphanie Adam explique ainsi : « petit à petit, les gens proposent des choses et on aide à ce que cela puisse se mettre en place. Le fil, c’est vraiment cette question de lien social et de comment on peut faire concrètement pour garder ce lien. Finalement, ce qui est essentiel, c’est d’être ensemble, on ne sait pas ce qu’on va faire, mais on est là, et on est là avec d’autres, dans le lien. Par exemple, nous recevons une série de boites vides : « qu’est-ce qu’on fait ? » s’est-on demandé à la Croisée. Les réponses, elles, sont collectives : on va demander aux citoyens de remplir ces boites. Et toutes ces boites sont devenues une donnerie ».

Christine Vander Borght rappelle à cet égard la notion de réseau : « on sait qu’un réseau peut être quelque chose de très fermé – comme les réseaux défensifs par exemple – mais c’est aussi une grande opportunité d’ouverture, de partage, de lignes de fuite ». S’appuyant sur la notion de rhizome, elle prend pour exemple le réseau d’échange de savoirs où chacun apporte sa pierre à l’édifice en étant tour à tour offreur et demandeur, dans une logique de réciprocité.

« La Bulle d’Oxy’GEM à Mons : un lieu d’accueil ouvert sur la cité »

OxyGEM est un lieu d’accueil dans la cité pour les différents usagers en santé mentale de la ville de Mons. Il s’inspire du modèle des GEM, pour Groupement d’Entraide Mutuelle11 . C’est un projet qui vise à favoriser la participation de chacun et la resocialisation au travers de l’action communautaire.

En effet, l’association fait l’amer constat que la maladie mentale et le parcours des usagers en santé mentale les amène, souvent, à un isolement social. D’où, pointe-t-elle, l’importance de mettre en place un dispositif de resociabilisation. C’est l’objectif que poursuit le projet « Bulle d’OxyGEM », en permettant à des usagers de rentrer « dans un dispositif d’aidance et d’« entre-aidance », dans une dynamique de co-gestion », comme l’illustre François Vilain : « l’endroit est entièrement co-géré par les usagers en santé mentale. Ce sont eux qui mettent en place les projets, les activités et qui dynamisent l’endroit au quotidien ».

Un témoignage qui fait écho aux propos de François Wyngaerden sur l’importance des réseaux sociaux (au sens large du terme) qu’il définit comme un ensemble de ressources que l’on a autour de nous à titre personnel et la manière dont celles-ci sont articulées – et ce, peu importe que l’on soit usager, accompagnant, professionnel ou pair aidant. Notre réseau social, précise-t-il ainsi, nous offre aussi beaucoup de ressources en termes d’objectifs personnels et en termes de sens car les différents groupes dans lesquels nous nous investissons à travers différents projets et à travers des relations de droits, de confiance, d’échanges nous donnent des éléments d’identité collective qui nous structurent ».

Pour conclure

La santé mentale est multi-factorielle. Elle repose sur un ensemble de déterminants, eux-mêmes en interrelation. Outre les facteurs individuels (santé physique, facteurs génétiques, genre, intelligence émotionnelle et sociale), elle est influencée par un ensemble de déterminants socio-économiques (éducation, emploi, réseau social…) et sociétaux (notamment, l’environnement, la politique et la culture dans laquelle nous évoluons)12 .S’il joue bel et bien un rôle prépondérant sur la qualité de vie des individus, et a fortiori, sur leur sentiment de bien-être, le lien social s’inscrit lui-même dans un système d’interrelations complexes avec ces autres déterminants de la santé.

La recherche suggère donc qu’en agissant simultanément et en cohérence sur ces déterminants, dans une démarche transversale et multidisciplinaire, on pourra le plus adéquatement améliorer la santé des individus. L’échelle locale, voire micro-locale, est par ailleurs plébiscitée comme terrain privilégié des actions visant à lutter contre l’isolement en promotion de la santé13 .

Ainsi, les initiatives porteuses de lien social ont un rôle prépondérant pour « faire santé mentale », comme en témoignent toutes les personnes ayant pris part à cette journée.

La Semaine de la Santé Mentale

Le programme 2021 est disponible sur le site www.semaine-sante-mentale.be. Toutes les interventions qui se sont tenues pourront être réécoutées prochainement sur le site.

L’édition 2022 se tiendra du 10 au 16 octobre. Toutes les infos seront disponibles sur le site.

Le CRéSAM

Cette asbl soutient l’action des professionnels de la santé mentale et leur intégration dans le réseau de soin en santé mentale.

Pour en savoir plus: www.cresam.be

  1. https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S0140-6736%2821%2902143-7
  2. https://minds-ge.ch/wp-content/uploads/2020/02/facteurs_sante_mentale.pdf
  3. CUSSET P.-Y., Le lien social, Armand Collin, collection 128, Paris, 2007, p. 5 via https://www.cultures-sante.be/nos-outils/outils-education-permanente/item/57-le-glossaire-de-culturessante.html p. 15
  4. https://observatoiresante.hainaut.be/wp-content/uploads/2020/06/2020_06_10_Le-lien-social-et-la-sante.pdf
  5. https://observatoiresante.hainaut.be/wp-content/uploads/2020/06/2020_06_10_Le-lien-social-et-la-sante.pdf
  6. https://www.fabrique-territoires-sante.org/sites/default/files/dossier_isolement_social.pdf
  7. Voir également https://educationsante.be/reflexions-sur-la-situation-de-la-sante-mentale-en-belgique-et-les-besoins-du-secteur/
  8. https://www.kbs-frb.be/fr/le-covid-19-renforce-la-pauvrete-ce-que-les-organisations-de-lutte-contre-la-pauvrete-nous-disent
  9. https://minds-ge.ch/wp-content/uploads/2020/02/facteurs_sante_mentale.pdf
  10. L’association évoque un projet pré-existant à la crise sanitaire qui combine à Soumagne initiatives de proximité animées par les services psy (un dressing pour rien, mais aussi une école de devoir qui est aussi un endroit où on peut venir se poser, boire un café, chercher deux assiettes si on en a besoin…) et réseau de soutien de traitement des troubles de la dépression et de l’humeur dans la communauté.
  11. Sur le sujet : https://www.cairn.info/revue-les-politiques-sociales-2016-1-page-48.htm
  12. https://minds-ge.ch/wp-content/uploads/2020/02/facteurs_sante_mentale.pdf
  13. https://www.fabrique-territoires-sante.org/sites/default/files/dossier_isolement_social.pdf