Affiche couleur (70 x 85 cm), disponible gratuitement (+ frais de port) en version papier
Quartiers de l’affiche (PDF)
Imagier de 35 cartes (PDF)
Guide d’animation (PDF)
Concept
‘L’alimentation c’est aussi…’ (actualisation de l’outil ‘L’Alimentation’ – 2010) a été créé afin de soutenir des animations qui appréhendent l’alimentation sous ses multiples dimensions.
L’affiche et l’imagier, qui composent notamment l’outil, illustrent une multitude de facteurs qui influencent l’alimentation tels que le budget, l’équipement et l’offre alimentaire à disposition, le plaisir associé à l’alimentation, les habitudes et rythmes de vie, les traditions…
Cette représentation de l’alimentation permet, quand il s’agit de parler ‘santé’, de sortir des seules dimensions nutritionnelles et de ne pas faire uniquement référence aux normes de santé (pyramide alimentaire, indice de masse corporelle, courbe de croissance, par exemple).
Objectifs
Ils sont de permettre:
le partage de points de vue, de préoccupations, d’expériences différentes autour de l’alimentation, au sein d’un espace collectif;
la prise de conscience des facteurs qui influencent l’alimentation en en construisant collectivement une vision globale;
l’émergence ou l’identification des pistes de réflexion ou d’action autour de l’alimentation dans cet espace collectif.
Conseils d’utilisation
Le guide d’animation fournit au professionnel des repères théoriques concernant l’approche de promotion de la santé et les différents facteurs qui influencent l’alimentation ainsi que des pistes d’animation à partir de l’affiche et de l’imagier.
L’exploitation de ce support d’animation peut être associée à celle de deux autres réalisations de Cultures&Santé: le dossier Focus Santé – L’alimentation au cœur des actions de promotion de la santé et le guide d’animation ALIM’ANIM.
Où trouver l’outil
Chez l’éditeur: Cultures&Santé asbl, rue d’Anderlecht 148, 1000 Bruxelles, Belgique. Tél.: +32 (0)2 558 88 10. Courriel: info@cultures-sante.be. Internet: https://www.cultures-sante.be
Dans les centres de prêt des centres locaux de promotion de la santé de Bruxelles, Charleroi-Thuin, Huy-Waremme, Liège, Mons-Soignies, Namur, Verviers, de la Province du Luxembourg, du Brabant wallon, du Hainaut occidental et au Centre de ressources documentaires provincial (Namur)
La Cellule d’experts de PIPsa a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2016.
Appréciation globale
Cet outil fournit trois supports destinés à trois animations qui utilisent le thème de l’alimentation dans une perspective de promotion de la santé et de réduction des inégalités sociales de santé. Il permet une approche globale du thème par une construction collective avec le groupe.
L’affiche présente trop d’informations graphiques mélangées, ce qui peut nuire à la lisibilité du message. Ces mêmes dessins, agrandis sur l’imagier, se prêtent mieux au décodage et à la parole.
Le carnet de l’animateur, agréable à lire, bien structuré, richement référencé, fournit toutes les explications nécessaires à l’animateur. Tout le matériel est téléchargeable, sauf l’affiche, qui n’est pas nécessaire pour utiliser l’outil. Selon les préoccupations spécifiques du public, le guide fournit aussi de nombreux outils pour aller plus loin avec le groupe.
Objectifs
Prendre conscience et identifier les nombreux facteurs qui influencent l’alimentation.
Public cible
Jeunes adultes et adultes, professionnels en charge de collectivités.
Utilisation conseillée
Avant tout projet relatif à l’alimentation.
Commencer par l’imagier et terminer en présentant l’affiche.
Se référer au dossier Focus Santé ‘L’alimentation au cœur des actions de promotion de la santé’ pour donner des idées de mise en projet/action avec le groupe et au dossier ‘ALIM’ANIM’ pour briser la glace.
Ce photo-expression a été réalisé à l’intention de tout professionnel de la santé, du social ou de l’enseignement (animateurs, infirmières PSE, responsables de projets communaux…) familiarisé avec les animations en promotion de la santé et désireux de mener un projet autour de la santé et du bien-être, de la réduction des inégalités sociales de santé ou de la qualité de vie des citoyens.
L’ensemble des 50 photos proposées offre une approche globale de la santé perçue comme ‘un état de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité’ (OMS).
C’est un support d’animation (support de parole au service d’un projet) destiné à un public d’adultes et d’adolescents.
Objectifs
Faire émerger les représentations liées au bien-être
Permettre à chacun de les penser et de les exprimer
Partager et confronter ces représentations
Conseils d’utilisation
L’outil demande un minimum de pré-requis dans le domaine de l’animation de groupe.
Préalables à l’utilisation :
Choisir un espace qui permet de poser les photos (soit une grande table autour de laquelle le groupe peut se déplacer, soit au sol)
Prévoir un espace pour les échanges et les débats où les participants seront de préférence installés en cercle
Disposer d’un support pour la restitution au groupe: tableau, panneau, etc.
Bon à savoir
Cet outil s’inscrit dans la dynamique ‘Ma santé c’est…’ initiée par le Centre local de promotion de la santé de Charleroi-Thuin en partenariat avec la Mutualité chrétienne du Hainaut Oriental, la Mutualité Solidaris, les FPS de Charleroi, l’Échevinat de la santé de la Ville de Charleroi, Charleroi Ville santé et le GSARA Charleroi. Voir aussi l’outil ‘La santé c’est …?’
Différentes actions et outils ont vu le jour dans le cadre de cette dynamique, dont un concours photos (2011) et deux expositions-animations. Le concours photo a permis de réaliser une exposition itinérante sur le thème des déterminants de la santé, intitulée ‘Ma santé c’est…’ (2012) ainsi que ce photo-expression ‘Je me sens bien quand…’ en 2013.
Chez l’éditeur: Centre local de promotion de la santé de Charleroi-Thuin, avenue Général Michel 1B, 6000 Charleroi. Tél.: 071 33 02 29. Courriel: secretariat@clpsct.org. Internet: https://www.clpsct.org
Dans les centres de prêt des centres locaux de promotion de la santé de Liège, Huy Waremme, de la province de Luxembourg et bien sûr de Charleroi-Thuin.
La Cellule d’experts de PIPsa a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2016.
Appréciation globale
Le photo-expression est composé de photos réalistes (produites par le public), mettant en scène de vraies personnes, dans des contextes reflétant des conditions de vie parfois difficiles. Quelques photos issues de banques d’images ont été ajoutées pour couvrir l’ensemble des déterminants de la santé.
La méthodologie d’utilisation fournit balises et repères très clairs, permettant de mener la discussion avec le groupe et de s’approprier la théorie des déterminants de la santé selon Dahlgren et Whitehead.
Tout le matériel est téléchargeable, moyennant demande à l’éditeur.
L’outil trouve sa place au début d’un projet et peut servir à le faire émerger. Les pistes de suivi sont à construire par l’animateur.
Objectifs
S’exprimer, partager et confronter ses représentations relatives au bien-être.
Public cible
Adultes et jeunes adultes, futurs professionnels (introduction aux déterminants de la santé).
Utilisation conseillée
L’outil peut s’utiliser en lien avec le DVD ‘La santé c’est…?’ produit par le CLPS, à partir de la mise en œuvre du photo-expression auprès d’associations de la région. Le film est aussi disponible sur Viméo.
Trousse pédagogique (PDF) ‘La santé dans tous ses états : les déterminants sociaux de la santé’ par Paquette, J. ; Leclerc, B-S., Bourque, S.La liste des outils :
Questionnaire ‘Testez vos connaissances sur les déterminants sociaux de la santé’.
Vidéo ‘La santé dans tous ses états : les déterminants sociaux de la santé’ (13’).
Thèmes pour l’animation d’une discussion sur les déterminants sociaux de la santé.
Vignette clinique – Analyse d’une situation sous l’angle des déterminants sociaux de la santé.
Questionnaire ‘Les déterminants sociaux de la santé dans ma pratique’.
Plan de développement professionnel pour agir sur les déterminants sociaux de la santé.
Concept
Cette trousse pédagogique comprend de nombreux outils (vidéo, questionnaires, etc.) qui vous aideront à soutenir la réflexion et la discussion chez les intervenants et futurs intervenants quant aux impacts des facteurs sociaux sur les problèmes de santé.
Objectifs
Initier les acteurs de la santé et des services sociaux aux impacts que peuvent avoir les facteurs sociaux sur les problèmes de santé.
Les sensibiliser à l’importance de la prise en compte de ceux-ci dans leurs interventions.
Où trouver l’outil?
Chez l’éditeur : Centre de santé et de services sociaux de Bordeaux-Cartierville-Laurent-CAU, Montréal, Canada, https://www.csssbcstl.qc.ca
Dans les centres de prêt des centres locaux de promotion de la santé de Verviers, du Brabant wallon, du Hainaut occidental et de Namur, ainsi que chez Cultures & Santé et au centre de ressources documentaires provincial de Namur.
La Cellule d’experts de PIPsa a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2015.
Appréciation globale
Cet excellent document clair et concis permet de toucher le cœur des difficultés entre santé, social et soins, tout cela avec des mots simples. Il permet de former des (futurs) professionnels aux impacts des facteurs sociaux sur les problèmes de santé en suscitant un travail collectif et communautaire. Il simplifie le concept des déterminants sociaux de la santé et permet à chacun de mieux percevoir son rôle en relation avec les autres.
L’outil permet de réfléchir à une vision politique et citoyenne du social et de la santé, soutenante et très pertinente par rapport aux besoins actuels.
Les différentes activités, orientées vers la pratique, permettent de se donner un cadre de référence partagé et constituent donc un bel outil de développement professionnel.
Cependant, le document présuppose la connaissance par le lecteur d’un certain nombre de concepts liés à la santé et ses déterminants. Les novices s’initieront via le très explicite référentiel ‘La santé et ses déterminants. Mieux comprendre pour mieux agir’, Québec, Gouvernement du Québec, 2012.
Objectifs
Soutenir la réflexion collective des professionnels de la santé sur l’importance des facteurs sociaux pour une bonne santé;
Démontrer l’influence de l’organisation sociétale sur la santé;
Illustrer l’impact des facteurs sociaux sur la santé.
Public cible
Formateurs et acteurs relais des différentes disciplines (professionnels de la santé, du social, de la culture, de l’éducation permanente…).
Utilisation conseillée
Outil de réflexion collective, de développement professionnel en équipe.
Outil de formation.
Les activités avec les questionnaires doivent être adaptés en fonction du contexte spécifique vécu dans le pays des utilisateurs.
Pour familiariser les adolescents au thème de la mort et ainsi leur apporter des compétences qui les aideront à faire face aux deuils qu’ils vivront inévitablement au cours de leur vie, les associations de soins palliatifs ont choisi de donner au monde scolaire la possibilité d’amorcer avec les adolescents une réflexion sur ce sujet délicat.
Fruit d’un travail interdisciplinaire, cet outil donne des repères aux enseignants des étudiants du troisième degré de l’enseignement secondaire pour créer un temps de réflexion sur la mort dans un espace commun de rencontres.
Objectifs
Prendre du recul par rapport à ce qui arrive ou peut arriver (en situation de crise ou en dehors).
Soutenir l’esprit critique afin de mieux se situer dans ses conceptions subjectives et aller à la rencontre de celles des autres avec ouverture et respect.
Stimuler la réflexivité en groupe, pour favoriser le bien vivre ensemble.
Conseils d’utilisation
Les repères sont proposés en quatre parties et un résumé est épinglé au début de chaque chapitre : repères psychologiques, repères culturels, repères législatifs et repères pédagogiques.Dans les repères pédagogiques, des fiches décrivent des activités à organiser en classe. Vous trouverez d’autres activités pédagogiques sur le site www.soinspalliatifs.be.
Une bibliographie ainsi qu’une liste d’associations et des ressources documentaires sont fournies en fin de dossier.
Bon à savoir
Cet outil a été réalisé par la Fédération Wallonne des Soins Palliatifs (FWSP) et la participation des plateformes de son territoire, avec le soutien de la Wallonie et de la Province de Liège.
Où trouver l’outil
Chez l’éditeur: Plate-forme des Soins Palliatifs en Province de Liège asbl, Bd de l’Ourthe 10-12, 4032 Chênée. Tél.:+32 (0)4 342 35 12. Courriel: liege@palliatifs.be. Internet: https://www.soinspalliatifs.be/
Dans les centres de prêt des centres locaux de promotion de la santé de Liège, Verviers, Huy-Waremme, Mons-Soignies, Namur, du Brabant wallon, du Hainaut occidental, de la province de Luxembourg, ainsi qu’à Cultures&Santé et au Centre de ressources documentaires provincial de Namur.
La Cellule d’experts de PIPSa a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2015.
Appréciation globale
Ce dossier pédagogique fournit une matière étoffée, diversifiée, pertinente et formatrice pour le lecteur.
Il permet de parler de la mort, à partir des représentations de celle-ci, dans une vision naturelle/normale (vieillesse, accident, maladie…) comme faisant partie de la vie. On y trouve beaucoup de précautions et de délicatesse, à la fois dans la façon de voir la mort et dans les recommandations pour la mise en place de l’outil. Ainsi, il évite prudemment d’engager le débat sur l’attractivité de la mort pour les adolescents et sur leurs prises de risques.
Les pistes pédagogiques, adaptées aux rythmes, temps et objectifs scolaires, sont simples à mettre en place, variées, attractives et adaptées au monde enseignant. Elles s’utiliseront en prévention, hors situation de crise.
Les supports renseignés nécessaires aux différentes activités ne sont pas fournis (vidéos, chansons, photo-expression…), mais sont soit disponibles en téléchargement gratuit, soit accessibles via des centres de doc.
Objectifs
S’interroger sur la mort.
Donner des repères aux enseignants pour aborder le thème et ouvrir le débat.
Public cible
16-20 ans.
Utilisation conseillée
Pour les formations des aides-soignantes.
En tandem avec le relais PSE/PMS.
Le tableau comparatif des cultures et rites funéraires offre une porte d’accès originale pour un projet multiculturel.
En cas d’impression du dossier pédagogique, veillez à bien calibrer votre imprimante pour obtenir une dimension de page lisible.
Cultures&Santé a publié dernièrement un kit d’animation qui vise à expliquer le fonctionnement d’un centre public d’action sociale (CPAS), ses missions et toutes les étapes de la procédure liée à une demande d’aide.
Pourquoi un kit d’animation sur les CPAS ?
L’intérêt de pouvoir disposer d’un outil d’animation sur les CPAS est d’abord apparu chez les acteurs de première ligne, actifs notamment dans les maisons de quartier, les cours d’alphabétisation, l’insertion socio-professionnelle…
Ces professionnels ou bénévoles observent chez leur public une précarité de plus en plus grande, vécue comme un équilibre extrêmement fragile. Un équilibre dans lequel un imprévu peut totalement bouleverser le quotidien d’une personne : une perte d’emploi, une séparation, une hospitalisation… Cet événement peut l’amener à se retrouver sans les ressources nécessaires pour mener une vie conforme à la dignité humaine : se loger, se nourrir, se vêtir, assurer son hygiène, avoir accès aux soins de santé… Autant de besoins de base ayant un impact direct sur le bien-être des individus et sur leur santé physique, psychique et sociale.
Beaucoup d’exclusions du chômage ont eu lieu ces derniers temps, dues à la réforme des allocations d’insertion.
D’autre part, pas mal de demandeurs d’asile récemment arrivés en Belgique ont obtenu le statut de réfugié. Conséquence, ils sont de plus en plus nombreux à se heurter aux obstacles qui parsèment la voie d’accès à l’aide sociale.
Le récent rapport du service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale indique que seuls 35% des exclus du chômage se sont présentés dans les CPAS. Même si on suppose qu’une partie d’entre eux a pu trouver d’autres solutions et d’autres ressources, on peut logiquement se poser la question de savoir ce qu’il est advenu des autres. D’où l’importance d’accompagner ces publics et de travailler en collectif sur les croyances, les représentations, les appréhensions et les freins qui peuvent exister quand on aborde les CPAS et plus largement l’aide sociale.
Ce kit d’animation vient donc en soutien aux professionnels, bénévoles et relais…et à leurs publics. Il permet d’avoir une meilleure connaissance des procédures, d’informer sur les missions et le fonctionnement des CPAS mais invite également à mieux comprendre le rôle de l’aide sociale dans la société et donne des clés pour débattre autour des enjeux qui lui sont liés.
Les CPAS : une action au plus près des déterminants de santé
Si l’octroi du revenu d’intégration est souvent évoqué comme leur rôle par excellence, les CPAS sont aussi actifs dans de nombreux autres domaines. Ils développent des partenariats (avec des associations, des organismes de formations…) et créent un ensemble de services et d’institutions (maisons de repos, crèches, épiceries sociales…) en fonction des besoins locaux.
En raison de la multiplicité de leurs missions, leur rôle est prépondérant dans l’amélioration des conditions de vie des populations les plus fragilisées. Leurs actions touchent à de nombreux déterminants de la santé que sont le logement (exemples : prime d’installation, constitution de la garantie locative…), l’emploi (exemple : article 60), l’énergie (exemple : fonds social mazout), le revenu, et enfin l’accès aux soins de santé, par le biais notamment, de la carte médicale, dispositif indispensable pour assurer une meilleure accessibilité de ces soins aux usagers des CPAS. Dans ce kit d’animation, nous souhaitions mettre en avant les différentes aides en lien avec ces déterminants.
Les aides préventives mises en place par les CPAS sont également moins connues du grand public. De plus, ces services comme la médiation de dette ou l’accompagnement à la réduction de consommation d’énergie sont souvent accessibles à un public plus large que le public bénéficiaire du CPAS.
Un support de littératie en santé
La création et la diffusion du kit CPAS s’inscrit dans une perspective de développement de la littératie en santé des personnes. Ce concept-clé pour Cultures&Santé désigne l’ensemble des capacités qui permettent à l’individu d’accéder, de comprendre, d’évaluer et d’appliquer une information qui s’avère stratégique pour sa santé et celle de ses proches voire de sa communauté. Les informations relatives au fonctionnement de l’aide sociale entrent bien dans ce cadre-ci.
Le kit se compose de divers supports illustrés : une affiche, une ligne du temps, un guide reprenant des repères théoriques et un guide proposant des pistes d’utilisation. Il est destiné aux professionnels et relais de l’éducation, de la santé, de la culture et du social qui souhaitent amener la thématique de l’aide sociale octroyée par les CPAS auprès de groupes d’adultes, également dans un souci de promouvoir leur santé.
L’animation a pour vocation, à travers la création d’un espace d’information mais aussi de dialogue, de fournir des clés de compréhension du système, des clés utiles pour pouvoir accéder à cet ensemble de services contributeurs de santé.
Les personnes qui sollicitent l’aide du CPAS sont confrontées à des procédures complexes, souvent peu accessibles au citoyen lambda et encore moins à celui qui vient d’un autre pays, qui est peu alphabétisé, qui ne maîtrise pas la langue française ou qui dispose de moins de repères pour évoluer dans la complexité de notre société. Agir pour la littératie en santé, c’est donc aussi adapter la communication.
Pour cette raison, une attention particulière a été portée à l’accessibilité du support : communication appuyée par des visuels, utilisation de pictogrammes assurant une certaine neutralité, agencement des informations favorisant leur rétention, intégration dans le kit d’un support mémoire à remettre à chaque participant, guide d’animation incluant des repères permettant à l’animateur de répondre aux questions les plus fréquemment posées, pistes d’animation proposées pour susciter l’échange d’expériences et la mise en situation… Cette élaboration s’est appuyée, en amont, sur un recueil des besoins et des préoccupations au sein de plusieurs groupes cibles et en aval sur des expérimentations de l’animation et en testant la compréhension des supports dans différentes associations d’alphabétisation.
Lors de la réalisation de ce support et des échanges menés avec de nombreux experts, nous avons pu nous rendre compte du labyrinthe que constitue ce système : pas d’uniformisation entre les différentes régions du pays, présence de multiples exceptions aux règles principales, critères d’accès toujours plus nombreux, offres de service variant d’une commune à l’autre… Nous avons dû faire de nombreux arbitrages dans le contenu à présenter afin de rendre tout cela plus lisible pour l’animateur et les participants. L’idée est ici de proposer une information de base permettant à tout un chacun de frapper à la porte d’un CPAS avec un minimum de connaissances.
Mais, cette situation pose tout de même question en termes d’accessibilité. Nous aurons beau faire tous les efforts de communication possibles et imaginables, ceux-ci s’avéreront vains si la tendance ne va pas vers une simplification du système en tant que tel. Toutefois, cette simplification ne devra pas se faire au détriment de l’approche individualisée des aides proposées.
Pour une éducation critique
En tant qu’association d’éducation permanente, nous nous devions également de donner à l’animateur quelques repères pour qu’il puisse mener avec son groupe une réflexion critique et citoyenne sur les tenants et aboutissants du système belge de l’aide sociale.
Il s’agit de mettre en avant le fait que ce système est le fruit d’options politiques prises au cours de l’histoire et qu’il repose sur des mécanismes démocratiques. Il nous paraissait important de pouvoir restituer le sens de ce service public : il existe pour permettre à tout un chacun de mener une vie conforme à la dignité humaine.
Toutefois, l’aide sociale en Belgique est un droit résiduaire c’est-à-dire qu’elle ne peut être accordée qu’après que la personne ait fait valoir ses droits à la sécurité sociale. Alors que la sécurité sociale est fondée sur un principe de solidarité (tout le monde y contribue et en bénéficie), l’aide sociale repose sur une autre approche et d’autres mécanismes de financement.
Or actuellement, avec la montée en puissance de l’État social actif et l’hégémonie des politiques libérales, on assiste à la fois à un phénomène d’érosion de la sécurité sociale qui entraîne un recours plus important des personnes à l’aide sociale, et à un conditionnement toujours plus accru du droit à cette aide. Pour pouvoir en bénéficier, le demandeur doit prouver qu’il en a réellement besoin et qu’il fait des efforts pour la mériter. Avec ces choix politiques, on en arrive très vite, sous couvert d’une plus grande responsabilisation individuelle, à jeter le blâme sur la victime, plutôt qu’à agir sur les causes sociales de la précarité et des inégalités.
Vous l’aurez compris, par la réalisation de ce kit, nous ne légitimons aucunement le recul de l’État providence mais nous souhaitons, tout en suscitant une réflexion critique, rendre plus explicite à tous les publics le fonctionnement d’un dispositif répondant à des besoins individuels essentiels dans la quête d’une meilleure qualité de vie.
Le kit d’animation est disponible gratuitement sur demande auprès de Cultures&Santé: www.cultures-sante.be
‘Services publics et pauvreté. Contribution au débat et à l’action politiques’. Rapport bisannuel 2014-2015. Bruxelles: Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale, 2015, p.111.
Même si certains de ses éléments peuvent venir en appui à une communication interindividuelle (exemple: utilisation de l’affiche par une assistante sociale en consultation), le kit a été créé pour être utilisé dans un groupe. En effet, le collectif constitue, selon nous, un excellent moteur pour informer les personnes et développer leur capacité à exercer leurs droits.
Par exemple, les organes de décisions des CPAS (conseil et comités) sont constitués sur base des résultats des élections communales.
Contrairement à la sécurité sociale, qui est octroyée indépendamment des ressources dont la personne dispose, l’aide sociale, constitue un dernier filet de protection offrant une réponse individualisée aux situations de précarité. Elle est donnée au cas par cas en fonction de l’état des besoins de la personne.
Les CPAS sont financés par l’État fédéral et les communes alors que la sécurité sociale est financée majoritairement par les cotisations sociales.
La réforme sur les allocations d’insertion entrée en vigueur le 1er janvier 2015 en est un exemple.
Depuis l’Antiquité, les femmes ont tenté, avec plus ou moins de succès, de maîtriser leur fécondité. La création et la commercialisation de la pilule dans les années 1960 fut à l’origine d’une véritable révolution culturelle et d’un mouvement de libération sexuelle important également appelée ‘révolution contraceptive’.Dès lors, la sexualité ne sera plus considérée ni vécue de la même manière: elle ne sera dorénavant plus associée uniquement à la maternité mais pourra être épanouie et épanouissante. Un demi-siècle plus tard, les moyens contraceptifs ont largement évolué et le panel des produits disponibles s’est largement diversifié.
Objectifs
Parce qu’il n’est pas toujours évident de s’y retrouver parmi les divers moyens de contraceptions disponibles…Parce qu’il n’est pas toujours aisé de transmettre de telles informations aux publics…Parce qu’il est essentiel d’avoir accès et de posséder les connaissances permettant de se protéger des grossesses non planifiées et des IST…Parce que certains choix sont souvent le fruit de l’habitude ou d’un effet de mode plutôt que d’une véritable réflexion fondée sur des informations précises et la prise en compte de caractéristiques personnelles…Parce que les femmes et les hommes devraient se sentir également concerné-e-s par la contraception…Parce que la sexualité est avant tout une histoire de plaisir et que, pour qu’elle le reste, il faut se prémunir contre les grossesses non planifiées et les IST…Nous vous proposons un outil ludique et humoristique sur le thème de la contraception qui, lors d’animations de groupe, vous permettra, avec vos publics de:
découvrir et/ou vérifier leurs connaissances sur les différents moyens de contraception;
favoriser un choix éclairé en matière de contraception;
promouvoir l’autonomie des femmes par la maîtrise de leur fécondité et, par conséquent, réduire le nombre de grossesses non planifiées;
transmettre l’idée que si la grossesse a bien lieu dans le ventre de la femme, la contraception n’en est pas moins une affaire de couple, ou du moins que les hommes sont également concernés par la question;
aborder la question des IST, la transmission de celles-ci et les manières de s’en protéger;
en résumé, promouvoir une attitude consciente et responsable en matière de sexualité afin que celle-ci puisse être vécue comme un plaisir non-coupable.
Public
Adultes et jeunes dès l’âge de 14 ans.
Description
Cet outil se compose des éléments suivants:
Fiches pédagogiques destinées aux animateur-trice-s avec propositions d’utilisation (activités ludiques et interactives visant la transmission d’informations, la vérification des acquis et l’échange collectif sur la contraception et autres thèmes associés);
tableaux récapitulatifs des différents thèmes abordés;
fiches ‘Chercher l’info – Questionnaire’;
1 carte IST/Grossesse non-désirée;
42 cartes: 21 cartes illustrées et 21 cartes textes;
21 fiches indices reprenant les informations essentielles sur les différents moyens de contraception et autres sujets liés au thème, à savoir: les préservatifs, le diaphragme et la cape cervicale, le papyrus d’Ebers, les spermicides, le dispositif intra-utérin (DIU), les pilules combinées, les micropilules, l’anneau vaginal, le patch, l’implant, les progestatifs injectables, la contraception d’urgence, le test de grossesse, «C’est qui le plus fort?», les lois natalistes, la planification familiale naturelle, les pratiques aconceptives, la ligature des trompes et la vasectomie, les infections sexuellement transmissibles (IST), la grossesse non planifiée, les règles.
Prix et modalités d’acquisition: 10 € + frais de port. À commander par mail à info@fcppf.beFCPPF, avenue Émile de Béco 109, 1050 Bruxelles. Internet: www.fcppf.be
Vidéos disponibles en ligne sur YouTube (ou DVD envoyé aux écoles belges).
Concept
Kit pédagogique composé de vidéos situationnelles et d’un manuel permettant aux enseignants d’organiser des ateliers interactifs et créatifs sur la sécurité en ligne et particulièrement sur la notion de vie privée.
iRespect propose dix leçons, chacune basée sur une capsule vidéo présentant une situation concrète de la vie quotidienne des jeunes et trois (ou quatre) déroulements possibles. Les élèves sont invités à faire des choix.
Une fiche pédagogique par vidéo vient illustrer et expliquer une méthodologie d’animation. Sujets abordés (liens vers les vidéos):
1. Mon secret…en ligne ou hors ligne? – Secret et intimité
(Vie privée / intimité – Mon secret… sur internet ou pas?)
2. Choisir un bon mot de passe – Protéger ton compte
(Sécuriser des comptes et des profils – Un bon mot de passe)
3. Réfléchis avant de cliquer! – Alert sur le net
(Futé sur internet – Réfléchis avant de cliquer)
4. Net sur le net – Internet et respect
(Respect de soi et des autres – Net sur le net)
5. Montre tes talents mais pas n’importe comment – Internet et créativité
(Montrer ses talents et soigner son image en ligne – Sois créatif avec style!)
6. Cap ou pas cap? – Internet et les défis
(Expérimenter et mettre au défi en ligne – Cap ou pas cap?)
7. Prends soin de ton e-réputation – e-réputation
(e-réputation – Soigne ton e-réputation)
8. Comment gérer mes données personnelles sur internet? – Informations personnelles
(Informations personnelles – Comment gérer ses infos perso)
9. Ne restez pas seuls, il y a de l’aide! – Cyber-harcèlement
(Cyber-harcèlement – On me harcèle sur internet)
10. Faire mes devoirs? Je trouve tout sur internet – Information en ligne
(Recherche d’infos sur internet – Internet = une mine d’or pour les devoirs !)
Objectifs
Lancer le débat à l’école sur la protection de la vie privée en ligne avec des élèves âgés de 10 à 14 ans;
Apprendre aux élèves à aborder internet de manière sûre et constructive, permettre aux jeunes de visualiser très concrètement les conséquences des choix qu’ils posent en ligne;
Renforcer les compétences sociales chez l’élève de manière créative.
Bon à savoir
Cet outil a été réalisé grâce aux subsides de la Commission européenne, l’IWT (agence flamande pour l’innovation par la science et la technologie) via le projet EMSOC, B-CCENTRE et ‘Digital Champion’ Saskia Van Uffelen.
Grâce à son approche inclusive et aux études préalables qui ont été effectuées pour le mettre au point, cet outil convient également aux écoles spécialisées de type 1 et 8.
Pour trouver l’outil sur le site de Child Focus, aller à ‘Mediacenter’, public cible ‘Professionnels’.
Où trouver l’outil
Chez l’éditeur: Child Focus, Avenue Houba de Strooper 292, 1020 Bruxelles
+32 (0)2 475 44 11. Internet: https://www.childfocus.be/fr – https://www.facebook.com/ChildFocusBelgium
iRespect (à prononcer à l’anglaise et pas à la française!) propose 10 séquences pédagogiques modulables à partir de courtes séquences vidéos (sur YouTube ou sur DVD), mettant en scène des enfants et des jeunes dans leur utilisation d’internet.
Les situations, proches du vécu des enfants, facilitent l’implication du public, malgré des voix off un peu discordantes. Le choix multiple proposé à l’issue de chaque situation permet d’initier le débat sur les conséquences de certaines pratiques mais aussi sur des grands thèmes tels que l’amitié, l’intimité, la popularité, les secrets, l’amour…
La démarche créative à l’issue de chaque séquence pédagogique permet d’intégrer, sur un autre mode, ce qui a été appris et compris. La séquence ‘faire ses devoirs’ peut être utilisée avant 10 ans et pourrait aussi être diffusée auprès des parents.
Des conseils clairs et nuancés fournissent une sorte de ‘charte du bon usage’ qu’on aurait aimé trouver sur une fiche de synthèse à destination des parents, d’autant plus que, dans les séquences vidéo, ceux-ci sont positionnés dans un rôle éducatif et de soutien et non de contrôle. Ainsi, les capsules pourraient aussi être utilisées de manière autonome, en famille, pour favoriser le dialogue sur les pratiques des enfants et des jeunes sur internet.
Les fiches pédagogiques claires, bien structurées, directement utilisables, permettent d’entrer très facilement dans la démarche proposée, elles sont une aide précieuse pour l’enseignant. La ressource reste difficile à trouver sur le site de l’éditeur, utiliser le lien direct!
Objectifs
Faciliter le bon usage de l’outil internet
Développer l’esprit critique et les réflexes de prudence
Développer les compétences psychosociales (estime de soi, image de soi)
Public cible
Jeunes utilisateurs d’Internet, certaines capsules pour futurs utilisateurs.
Utilisation possible dans l’enseignement spécialisé.
Utilisation conseillée
Dans un projet d’école sur le respect par exemple, ou sur les nouvelles technologies et les médias. Les vidéos peuvent soutenir aussi une formation d’équipe de profs.
À recommander aux parents aussi pour qu’ils entament le débat avec leurs enfants.
À lire aussi: Internet, mes parents, mes profs et moi, Apprendre à surfer responsable, Christophe Butstraen, Éd. De Boeck, Collection ‘Réussir’, 2014, 200 pages, 12,9 euros.
Ligne du temps sur les avancées législatives en Belgique
Fiches et jeux (2 catégories: 6-12 ans et 12 ans et plus): jeux brise-glace, jeux sur le genre, évaluation
Concept
La Mallette Genre propose des outils et des jeux pour aborder avec les enfants et les jeunes les questions de genre, d’égalité hommes/femmes, l’homophobie et l’hypersexualisation.Les activités proposées n’apportent pas de réponses toutes faites, mais visent à susciter la réflexion sur différentes thématiques (rôles, littérature enfantine, publicité, stéréotypes, discrimination…) en partant directement du vécu des enfants et/ou des jeunes.
Objectifs
Outiller les animateurs-trices pour aborder le sujet avec les enfants, les adolescents, les groupes mixtes et non mixtes, les personnes déficientes intellectuelles, les adultes.Fournir aux animateur-trices quelques concepts utiles sur la thématique du genre, les stéréotypes, la discrimination, comment débusquer le sexisme, développer l’empowerment, etc.
Conseils d’utilisation
Cette mallette s’adresse à toutes les personnes (animateurs-trices, enseignants-es, éducateurs-trices,…) qui souhaitent travailler avec leur public sur les questions de genre et d’égalité homme/femme. Les différentes animations de la mallette permettent:
soit d’ouvrir le questionnement et le débat,
soit de travailler plus longuement avec son groupe.
En vue de préparer l’animation, le livret contient:Une partie théorique et explicative destinée aux animateurs-trices comportant:
une clarification de quelques concepts: genre, stéréotypes/préjugés/discrimination,
un aperçu du sexisme sur différents supports,
une explication du processus d’empowerment,
une ligne du temps des avancées législatives en termes d’égalité homme/ femme en Belgique
quelques données statistiques relatives aux questions de genre.
Une partie technique offrant des trucs, astuces et conseils destinés à l’animateur-trice.
Bon à savoir
En 2008, une mallette genre a été réalisée à l’initiative de la plateforme AMO (Service d’Aide en Milieu Ouvert) bruxelloise, suite à un constat de délabrement des relations entre filles et garçons. En 2012, toutes les mallettes ayant été vendues, l’AMO Itinéraires a décidé de rééditer la mallette et d’introduire une demande de subside au CAAJ2 de Bruxelles afin de la retravailler et de l’améliorer.Pour ce travail d’actualisation de la mallette, l’AMO Itinéraires s’est associée avec de nouveaux partenaires: le Monde selon les femmes, le CERE asbl, Tel Quel Jeunes (aujourd’hui Alter Vision).
Où trouver l’outil
Chez l’éditeur, au prix de 60 euros + 9 euros pour couvrir les frais de port: Itinéraires AMO, Place Morichar 56, 1060 Bruxelles, Belgique. Tél.: +32 (0)2 538 48 5. Courriel: itinerairesamo@gmail.com. Internet: https://www.itineraires-amo.be.
La Cellule d’experts de PIPsa a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2014.
Appréciation globale
Le genre, en tant que déterminant de la santé, ne s’affiche pas souvent dans les outils de promotion de la santé. Thème sensible, car ancré culturellement, il exige des animateurs expérimentés qui savent faire émerger les représentations des jeunes pour les travailler avec eux, hors de tout point de vue militant.Avec un format attractif, la mallette se veut ouverte à toutes les tranches d’âge, dès 6 ans. L’organisation pratique des nombreux supports permet de se repérer facilement, notamment grâce aux codes couleur et aux ‘chemins d’animation’ proposés par les concepteurs.Réalisé par des experts du public jeune, associés à des experts de la thématique, le référentiel théorique fournit des contenus synthétiques, pertinents et accessibles, permettant de parler du genre sans théoriser. L’animateur devra toutefois trouver comment faire le lien avec ce que le groupe exprime lors des activités. Celles-ci, simples à mettre en œuvre, sont pertinentes pour susciter le débat. Une évaluation toute simple est prévue.La difficulté principale de l’outil réside dans la manière de l’animer avec les jeunes. Même si l’utilisateur est en accord avec la thématique, il évitera de diffuser le point de vue militant sous-jacent de l’outil, pour laisser les jeunes s’exprimer, sous peine de contre-productivité. La manière de décaler le regard pour élargir leurs représentations n’est pas concrétisée dans la mallette. Celle-ci s’adresse donc à des animateurs chevronnés.L’utilisateur sera renforcé si une réflexion préalable en équipe est organisée afin de définir un positionnement institutionnel: ce que défend l’institution comme valeurs, ce qui est inacceptable, etc. Par ailleurs, l’outil ne fait pas de lien avec les prescrits religieux en matière d’égalité (ou plutôt d’inégalité…), alors que les jeunes y sont confrontés.L’investissement financier est important, toutefois le matériel et les activités proposées peuvent être exploités sur le long terme. De nombreuses références sont proposées pour aller plus loin.
Objectifs
Ëtre sensibilisé(e) au concept de ‘genre’
Faire évoluer ses représentations en développant un esprit critique
Public cible
6-21 ans, activités plus nombreuses pour les +12. Activités accessibles aussi aux adultes et, pour certaines d’entre elles, aux personnes déficientes intellectuelles.
Réserves
L’outil est à manipuler avec professionnalisme afin d’éviter le renforcement possible des résistances dû au choc des valeurs.
Utilisation conseillée
Installer un cadre avec les jeunes: règles de confidentialité, de sécurité pour que tous se sentent rassurés d’exprimer leur parole;
Expérimenter l’outil préalablement en équipe de professionnels pour un positionnement institutionnel sur les questions de discrimination et de genre, afin que ce ne soit pas l’animateur en tant que personne, qui s’expose avec ses valeurs.
8 cartes symboliques 61 cartes émotions/sentiments 1 carte ‘Besoin/Désir’ 8 cartes recto/verso d’éclairages théoriques et des mises en situation Sujets abordés: – Les objectifs – Précautions d’usage – Les émotions – Les émotions fondamentales – Émotions ou sentiments? – Les émotions ont-elles un sexe? – Explorer ces émotions – Les émotions sont-elles universelles? – La découverte de soi et de l’autre au travers des émotions – La pleine conscience, outil de liberté? – Se (re)connecter à ses sensations – Pas de mots pour le dire? – Pour aller plus loin
Concept
Les émotions sont des réactions intimes de notre personne. Leur reconnaissance et leur expression – dès le plus jeune âge – favorisent une meilleure compréhension de soi et de l’autre et, à plus long terme, un meilleur ancrage dans le monde dans lequel nous vivons.L’apprentissage du langage émotionnel et l’expression des sentiments pouvant nécessiter un petit coup de pouce, ce jeu a été développé comme une invitation à voyager au travers de ce qui nous anime afin d’y découvrir le riche panel de nos émotions.L’outil se présente sous la forme d’un jeu – pédagogique et ludique ‐ de 78 cartes. Chaque émotion est présentée au travers d’un personnage récurrent, délibérément asexué. Tant le corps que le visage s’expriment: un simple froncement de sourcil, un port de tête, un mouvement de bras ou de jambes ou encore un détail du décor permettent d’identifier l’émotion.Chaque carte est imprimée recto‐verso, un côté au féminin, un côté au masculin, pour souligner l’égalité de genre dans le vécu des émotions.
Objectifs
Découvrir le panel des émotions et sentiments et trouver les mots justes pour les exprimer.
Favoriser la conscience de soi par la découverte et la compréhension des émotions et sentiments dans toutes leurs nuances.
Apprendre à ‘se penser en toute honnêteté’ c’est‐à‐dire à accepter les émotions sans poser de jugement de valeur.
Développer sa capacité à entendre les émotions et les besoins de l’autre (sans que cela implique nécessairement de devoir y répondre).
Découvrir la dimension de genre dans l’expression des émotions.
Prendre conscience de l’ancrage culturel dans l’expression et/ou la répression de certaines émotions.
Public
Pour petits et grands, garçons et filles, sages et moins sages… À explorer individuellement, en couple, en famille, en classe ou en travail d’accompagnement (formation, coaching, thérapie…). Ce jeu s’adapte à tout type de public: enfants (dès 3 ans), adolescents, adultes, personnes en situation de handicap…
Utilisation
La carte Besoin/Désir permet d’ouvrir la réflexion sur les besoins sous-jacents aux émotions (physiologiques, de sécurité, d’appartenance, d’estime, d’accomplissement, d’autonomie, d’amour, de reconnaissance, de respect…) et de différencier des désirs dont la satisfaction procure du plaisir.En fonction de la composition du groupe et/ou de la maturité des participants, vous choisirez de travailler avec les cartes/émotions qui vous semblent pertinentes. Avec, par exemple, les plus jeunes, les apprenants en ‘français langue étrangère’ ou Alpha ou encore les personnes en situation de handicap, il est conseillé de commencer avec les émotions qu’ils connaissent et identifient déjà pour élargir, petit à petit, le choix.
Bon à savoir
L’outil a bénéficié d’une nouvelle édition.Prix (hors frais de port): 10 euros.Spécial écoles et collectivités: possibilité d’acheter des lots de 5 jeux minimum (sans boîte ni mode d’emploi) au prix de 25€ (5€/pièce supplémentaire) – Commandes uniquement via info@fcppf.beCommandes: envoyer un mail à c.info@fcppf.beLe jeu est également disponible directement dans plusieurs librairies: voir la liste sur le site de la FCPPF.
Où trouver l’outil
Chez l’éditeur: Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial, FCPPF, Avenue Émile de Béco 109, 1050 Bruxelles. Tél.: +32 (0)2 514 61 03. Courriel: info@fcppf.be. Internet: https://www.fcppf.be – https://www.facebook.com/fcppfDans les centres de prêt des centres locaux de promotion de la santé de Verviers, Huy-Waremme, Luxembourg, Namur et Charleroi-Thuin.
La Cellule d’experts de PIPsa a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2014.
Appréciation globale
Jeu de cartes aux nombreuses potentialités, l’outil permet d’amener du lien entre participants, sans distinction d’âge ou de culture; l’accent est mis sur le commun de l’humain: l’universalité des émotions et des sentiments. Comme il laisse leur place aux émotions, il facilite la connexion à soi-même et, ce faisant, permet de nourrir/construire son intelligence émotionnelle.Ce thème actuel est soutenu par des dessins explicites, utilisables pour les enfants, les jeunes et les adultes. L’outil facilite l’identification des émotions/sentiments, mais pas des besoins qui les sous-tendent. Peu de références fournies, mais des éléments suffisants et opérationnels pour une première approche.Les fiches d’accompagnement proposent des pistes d’utilisation (notamment le très intéressant lien corps/émotion) mais l’animateur peut en créer d’autres en fonction de ses objectifs. Seul impératif: l’utilisateur doit être prêt à accueillir toutes les émotions (y compris les siennes) sans ‘prendre pour lui’ et développer une attitude bienveillante (non définie/précisée dans le mode d’emploi).L’animateur installera un espace sécurisé pour l’utilisation de cet outil, avec notamment l’autorisation explicite pour les participants de se situer en retrait.
Objectifs
Découvrir l’éventail des émotions et des sentiments.
Identifier son émotion et apprendre à la nommer.
Rencontrer l’autre, à partir de nos émotions.
Socialiser l’expression émotionnelle, sans jugement de valeur, en respectant les autres et leur différence.
Public cible
À partir de 6 ans Avec adultes, jeunes, en intergénérationnel.
Réserves
Sans installation d’un espace sécurisé par l’animateur pour l’utilisation de cet outil, avec notamment l’autorisation explicite de se situer en retrait, l’animation pourrait se révéler contre-productive (résistances, refus de s’impliquer, débordements émotionnels, boucs-émissaires, etc.).
Utilisation conseillée
En début ou fin d’animation, en individuel ou collectif.
En consultation (psy, médecin, logopède…), dans l’aide à la jeunesse, à l’école…
En classe, le laisser ‘traîner’: petits trucs intéressants pour gérer les émotions, se relaxer, respirer…
Cet ouvrage vise à expliquer et transmettre aux élèves le rôle que joue l’eau dans notre santé, élément fondamental de la construction corporelle individuelle de l’enfant. Au-delà de l’individu, les aspects environnementaux liés à l’eau sont également traités.L’outil, construit et expérimenté par des acteurs de la santé et de l’enseignement, est axé sur une mise en pratique des connaissances abordées.À travers les nombreuses activités et fiches proposées, il s’agit d’enseigner:
l’eau dans le corps;
l’eau en tant qu’aliment;
l’eau comme élément d’hygiène.
Objectifs
Objectif général: éduquer à l’eau et à la santé les élèves de cycle 3 (8-11 ans) selon une approche de santé globale et d’éco-citoyenneté.Objectifs spécifiques: éduquer à l’eau,
fluide indispensable à la vie pour le bon fonctionnement de l’organisme;
seule boisson indispensable et aliment vecteur de minéraux;
élément d’hygiène nécessaire à un bon état de santé.
Conseils d’utilisation
Cet outil a été pensé à la fois pour être utilisé sur une année en classe ou pour être exploité tout au long du cycle 3 lors d’ateliers plus courts (le cycle 3 français correspond aux classes de 3e, 4e et 5e de l’école primaire en Belgique).De nombreux outils spécifiques ont été créés sous forme de documents de présentation et d’accompagnement. Ces outils vous sont présentés sur le CD-Rom figurant en fin d’ouvrage et vous permettent une exploitation classique (impression) ou numérique sur écran ou tableau numérique interactif.
Où trouver l’outil
Chez l’éditeur, au prix de 23 euros. SCEREN/CRDP d’Auvergne, 15 rue d’Amboise, BP 10413, 63011 Clermont-Ferrand cedex 1, France. Tél.: +33 (0)4 73 98 09 50. Courriel crdp@ac-clermont.fr. Internet: https://www.cndp.fr/crdp-clermont/crdp/.
Dans le centre de prêt du Centre liégeois de promotion de la santé.
Le Cellule d’experts de PIPsa a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2015.
Appréciation globale
Ce programme pédagogique permet aux élèves de prendre connaissance de l’importance de l’eau dans le corps, dans l’environnement et en tant qu’aliment dans une approche globale et éco-citoyenne. Ce programme pluridisciplinaire peut être séquencé sur 3 ans; il s’adapte parfaitement aux contenus et temps scolaires.L’eau constitue un levier pertinent pour créer un lien avec la santé et l’hygiène. Fait intéressant: l’aspect culturel de l’eau a été pris en compte, permettant aux différentes pratiques d’hygiène de trouver leur place.Les fiches, directement opérationnelles, proposent des activités très diversifiées (découvertes, expérimentations, dégustations, calculs) qui impliquent l’élève dans son apprentissage. Très complètes, claires et structurées, elles facilitent le travail de l’enseignant: découpage du temps, dispositions organisationnelles…
Objectifs
Mieux connaître l’importance de l’eau dans le corps, en tant qu’aliment et comme élément d’hygiène;
Comprendre certains phénomènes, mécanismes ou procédures liés à l’eau.
quelques repères théoriques sur l’estime de soi et l’adolescence, l’affirmation de soi, l’apprentissage, la prévention, et la santé
objectifs à travailler en classe
activités en classe pour la santé, pour l’estime de soi, pour l’affirmation de soi
Concept
Ce dossier souhaite contribuer à la prévention des comportements à risque, des dépendances.
Sans croire en la personne, comment espérer pouvoir l’influencer à ne pas prendre une cigarette pour se montrer devant son groupe de copains, ou à ne pas imiter des comportements excessifs (boire jusqu’à ne plus être maître de soi; se moquer de manière répétitive et/ou mettre de côté systématiquement le/la même camarade, se laisser entraîner en groupe à des comportements de violence, etc.)?
Comment oser prendre le risque d’être soi-même, un peu différent parfois des autres?
Comment développer le respect face à soi-même et face aux autres?
À l’école l’adolescent peut apprendre de manière privilégiée dans un cadre sécurisé, ouvrir ses yeux à d’autres façons de vivre, de penser, de s’exprimer, d’agir tout en renforçant son estime de lui-même.
Objectifs
Renforcer l’estime de soi de chaque élève afin d’augmenter les facteurs de protection face aux divers problèmes de la vie.
Donner des pistes pour créer un climat de classe qui favorise la connaissance et le respect de soi et des autres ainsi que la reconnaissance des talents et valeurs de chacun.
Poser quelques fondements pour les préventions des comportements à risques, des dépendances.
Bon à savoir
Le dossier ‘Estime de soi et santé’ a été élaboré par REPER, Information et Projets, à la demande de plusieurs groupes santé des Cycles d’orientation fribourgeois (Suisse). Il a été conçu à l’intention des maîtres de première année, comme thème à développer pendant quelques heures d’information générale (un minimum de 3 à 5 heures).
Où trouver l’outil
Chez l’éditeur: REPER Promotion de la santé et prévention, Secteur Information et Projets, Route du Jura 29, CP 69, 1706 Fribourg, Suisse. Courriel: projets@reper-fr.ch. Internet: https://www.reper-fr.ch
Dans les centres de prêt des centres locaux de promotion de la santé de Verviers, Huy-Waremme, Luxembourg, Namur et Charleroi-Thuin.
La Cellule d’experts de PIPsa a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2014.
Appréciation globale
Ce dossier pédagogique, très accessible puisque librement téléchargeable, propose une approche simple et pertinente d’un programme de développement de l’estime de soi pour les jeunes dans le cadre scolaire.
La partie théorique fournit un référentiel synthétique, suffisant pour cadrer les activités et mieux comprendre l’enjeu de ce type de programme. Les fiches, claires et structurées, décrivent des activités pédagogiques variées, aux contours bien délimités, en lien avec les compétences à développer et le contexte scolaire d’utilisation.
L’outil demande un temps d’appropriation raisonnable pour les possibilités qu’il offre. La planification mensuelle suggérée permet de dépasser l’activité ponctuelle en invitant à inscrire le programme dans un projet d’année, pour la classe et/ou pour l’école.
Les premières activités présentées seraient accessibles dès la 6e primaire. Les dernières, demandant des capacités d’abstraction et distanciation, conviennent mieux à la fin de la tranche d’âge.
Le programme nécessite des compétences d’animateur et surtout une intégration personnelle des valeurs liées à l’estime de soi (bienveillance, écoute, signes de reconnaissance), de telle manière que l’élève puisse se modeler sur l’exemple qui est donné par l’adulte. Il demande aussi d’y consacrer du temps: professeurs de français, de morale et de gymnastique (pour les activités liées au corps) pourraient s’associer et travailler ensemble – en projet d’établissement – à ces objectifs.
Objectifs
Augmenter son estime de soi en entraînant sa capacité à verbaliser et à s’exprimer.
Reconnaître les talents et les valeurs de chacun.
Participer à la création et à l’entretien d’un climat de classe bienveillant et soutenant.
Public cible
12-15 ans
Utilisation conseillée
Proposer au professeur de gymnastique de collaborer au programme avec les activités autour du corps.
Développer le programme en projet de classe, sur une année scolaire, en respectant la progression des activités.
Le droit à la participation est l’un des quatre principes fondamentaux de la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). Garantir aux enfants ce droit implique notamment pour les États de mettre en œuvre un autre droit des enfants: celui d’être informés correctement et clairement à propos des sujets et décisions qui les concernent. Un véritable défi pour qui a déjà lu un texte de loi, une décision administrative, un rapport de recherche…
Pourtant, depuis quelques années déjà, on a vu émerger au niveau international des adaptations dites ‘childfriendly’ de rapports ou de recherches, c’est-à-dire traduites dans un langage et sous une forme réputée accessible aux enfants. Ces publications sont principalement développées par des ONG et des instances internationales telles que les Nations Unies qui mettent par ailleurs en place des processus participatifs impliquant les enfants.
Un chantier ‘childfriendly’
Dans ce contexte, l’OEJAJ s’intéresse depuis 2008 à la question de l’accessibilité des enfants aux écrits qui les concernent. Ce chantier s’inscrit dans le cadre de ses missions de promotion de la Convention mais aussi dans son rôle dans le processus de rapportage des États au Comité des droits de l’enfant de l’ONU.Deux publications ont été réalisées en 2009-2010 à destination des enfants:
‘Quand les jeunes donnent leur avis’, une adaptation d’une recherche sur la participation des enfants et des jeunes de 10 à 18 ans. Celle-ci visait notamment à restituer les résultats de la recherche aux quelque 1.000 jeunes interrogés dans ce cadre;
‘Les droits de l’enfant en Communauté française de Belgique’, une adaptation du rapport triennal de la Communauté française en matière de réalisation des droits des enfants.
Elles ont été suivies en 2012 d’une autre publication ‘Les droits de l’enfant en Belgique: l’heure du bulletin!’, qui répondait à une Observation finale du Comité international des droits de l’enfant formulée à la suite du dernier ‘examen oral’ de la Belgique en 2010. Celle-ci enjoignait à notre pays de faire connaître ses recommandations, le plus largement possible, auprès des enfants et des adultes.
Le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, organe de surveillance de l’application de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, examine chaque rapport remis par les États qui ont ratifié cette Convention. Il fait part de ses préoccupations et de ses recommandations à l’État sous forme d’Observations finales (ou ‘recommandations’). Ces dernières sont un cadre pour l’action publique à mener par l’État partie afin de réaliser pleinement les droits de tous les enfants.En 2010, le Comité recommandait entre autres que «(…) les recommandations que le Comité a adoptées (…) soient largement diffusées dans toutes les langues officielles de l’État partie auprès du public en général, des organisations de la société civile, des groupements de jeunesse, des médias et autres groupes professionnels et des enfants en vue de susciter un débat et de faire connaître la Convention, ses protocoles facultatifs, sa mise en œuvre et son suivi.» (Recommandation n°86)
Outiller les adultes
Ces trois exercices pratiques d’adaptation ont démontré toute la difficulté de l’exercice. Conscient de la chose, l’OEJAJ a souhaité développer des outils pour aider les adultes à rendre accessibles, tant sur la forme que sur le fond, des informations qui concernent les enfants.
Une synthèse bibliographique portant sur l’état des connaissances relatives à la production de documents dans un langage accessible aux enfants a ainsi été confiée en 2009 à l’Université de Liège. Celle-ci visait à identifier les différents facteurs de réussite de la communication à destination des enfants de 6 à 12 ans (en ce compris les éléments non strictement linguistiques), quel que soit le type de support (écrit, visuel, etc.). Le projet de recherche prévoyait également que cette synthèse débouche sur la rédaction d’un vade-mecum pratique à destination des personnes soucieuses de rendre leur production (rapport, document, messages, etc.) accessible aux enfants.
Cet outil se présente sous la forme d’un guide pratique divisé en deux parties:
la première partie reprend une série de recommandations en trois temps, relatives à la manière de procéder dans les projets d’adaptation: le temps du projet, le temps de la rédaction et enfin, le temps de sa mise à l’essai. Des outils spécifiques (une grille d’analyse et un guide de conversation métacognitive) sont également proposés en annexe du document;
la seconde partie consiste en un exposé des critères orientés vers une certaine simplification de texte au niveau de ses caractéristiques linguistiques (choix des mots, organisation des informations…). Des exemples concrets accompagnent les recommandations afin de les rendre les plus claires possible.
Pour des sites d’information ‘childfriendly’
Dans le prolongement direct du Vade-mecum, l’OEJAJ a commandité en 2013 une étude relative à l’adaptation et l’élaboration de sites internet institutionnels à destination des enfants. Ce projet s’inscrivait dans le cadre du plan d’action pour les droits de l’enfant 2011-2014.L’objectif de la recherche réalisée par le Centre d’étude de la Communication et le Groupe de Recherche en Médiation des Savoirs de l’UCL était de mettre en évidence les critères propres à la rédaction de sites web d’information à destination des enfants de 9 à 18 ans.
Pour ce faire, trois étapes méthodologiques ont été retenues:
l’analyse et la sélection de sites internet sur base des critères du Vade-mecum ‘Adapter un écrit pour le rendre accessible aux enfants’;
l’identification des facteurs ergonomiques liés à l’usage des sites par des enfants et des jeunes. L’équipe de recherche a procédé, d’une part, à un état de la littérature scientifique consacrée aux pratiques informationnelles des jeunes sur le web et d’autre part a élaboré et procédé à la passation d’un ‘test utilisateur’ à partir de situations concrètes de recherche d’information;
la rédaction d’un guide pratique à destination des gestionnaires de sites internet institutionnels. Ce guide pratique prend en compte les contraintes budgétaires liées à l’adaptation d’un site existant en proposant une gradation dans l’adaptation des sites en fonction des moyens disponibles et en priorisant les démarches à rencontrer pour rendre les sites accessibles aux enfants.
Ne pas vouloir ‘faire jeune’«Nous pouvons constater que sur internet actuellement, de nombreuses ressources se présentant comme pensées pour les jeunes et composées avec grand soin peinent en réalité à aider les jeunes publics à s’approprier les contenus complexes qu’elles proposent. En effet, colorer son site internet, édulcorer ses propos, essayer d’entrer en relation avec les jeunes en voulant ‘faire jeune’ et parler leur langage, proposer de très courts textes pour éviter d’ennuyer le jeune et apposer différentes zones cliquables qui rendraient plus ludique la navigation, multiplier les musiques et les vidéos n’aident pas les enfants et les adolescents en recherche d’information. Les critères cités par les jeunes se rapprochent en fait de critères plébiscités par les adultes: le confort graphique de la consultation, le rapport à l’information demandée, la quantité d’informations ou de textes disponibles, la disposition du texte, etc.»
(Extrait du rapport de recherche)
Publications disponibles en ligne à l’adresse: www.oejaj.cfwb.be (Promouvoir le bien-être et les droits des enfants/Des publications conçues pour les enfants).
Le rapport de recherche ainsi que le vade-mecum sont disponibles à l’adresse: www.oejaj.cfwb.be (Promouvoir le bien-être et les droits des enfants/ Des publications conçues pour les enfants).
Ce texte est adapté de la communication faite le 28 novembre 2013 lors de la conférence sur la participation des enfants et des jeunes organisée dans le cadre de la deuxième conférence nationale sur l’éducation non-formelle des enfants et des jeunes par le Service National de la Jeunesse du Grand Duché de Luxembourg.
«Notre objectif devrait être d’instaurer une culture plus réceptive et plus respectueuse des opinions des enfants. Malheureusement, beaucoup d’adultes semblent voir dans cette idée une menace. La question de l’influence des enfants est perçue comme un ‘jeu à somme nulle’, c’est-à-dire une situation dans laquelle une partie ne gagne que si l’autre perd. En d’autres termes, pour les adultes, si les enfants obtiennent plus de pouvoir, les adultes perdront une partie du leur ; ils auront moins de contrôle sur leurs enfants ou ne pourront plus maintenir la discipline dans les classes».Thomas Hammarberg, Commissaire aux Droits de l’homme, Conseil de l’Europe, 20 novembre 2007
La participation des enfants et des jeunes aux décisions qui les concernent – qu’il s’agisse de situations individuelles ou collectives – est un droit qui leur est garanti par la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). Mais comment faire concrètement pour impliquer les enfants et les jeunes dans les décisions qui les concernent?
Une des difficultés est que le droit à la participation au sens où l’entend la CIDE ne cadre pas spontanément ou naturellement avec notre conception actuelle de la place et du rôle des enfants. Et le fait que ce droit soit maintenant reconnu, promu et consacré ne signifie en rien qu’il fasse partie de notre culture commune. Pour qu’il devienne effectif, nous avons tous, adultes comme enfants, encore un certain chemin à parcourir.
Les bénéfices de la participation
Un bon point de départ est de réfléchir aux bénéfices escomptés plutôt qu’aux obstacles à franchir. Quels bénéfices peut-on attendre de l’implication des enfants dans les décisions que nous prenons en tant qu’adultes? Autrement dit, pourquoi les impliquer?
Cinq grandes catégories de bénéfices attendus de la participation peuvent être mises en avant:
Tout d’abord, la valeur ajoutée pour les enfants eux-mêmes: ils acquièrent de nouvelles compétences (capacité à argumenter, à débattre ensemble et à faire l’expérience d’un processus de décision démocratique) et de nouvelles connaissances, ils gagnent en confiance en eux-mêmes et en estime de soi, ils font l’expérience de leur valeur personnelle. Bref la participation engendre de la responsabilisation, de l’autonomisation ou pour le dire en anglais de l’empowerment.
Ensuite, la participation contribue directement à leur éducation à la citoyenneté active, c’est-à-dire augmente leur capacité à contribuer à une société démocratique.
La contribution des enfants amène également de nouvelles perspectives sur des questions familières pour les adultes, notamment en ce qui concerne l’impact de leurs décisions sur les enfants.
Les décisions qui associent les enfants sont également souvent de meilleures décisions: plus légitimes, plus faciles à mettre en œuvre et à suivre.
Enfin, on peut également mettre en avant une meilleure protection des enfants, notamment contre les abus et la maltraitance, parce que l’exercice du droit à être écouté et entendu empêche que s’instaure la loi du silence.
Dépasser les idées reçues
Il faut ensuite dépasser les idées reçues ou toutes faites qui servent souvent d’alibi à l’immobilisme et au statu quo:La participation des enfants, c’est uniquement intéressant pour les choses accessoires. Mais pour le reste… chacun à sa place. Pourtant la contribution des enfants se révèle fondamentale dans des questions comme l’aménagement de l’espace public, l’accueil à l’hôpital, le règlement d’ordre intérieur d’une école, la lutte contre la pauvreté… Et il n’y a aucune raison de ne pas attendre le même bénéfice pour toutes les décisions qui ont un impact sur des enfants.
Les adultes savent ce qui est le mieux pour les enfants…
Peut-être pour ce qui est de leur bien-être à long terme mais les enfants ne vivent pas dans le futur, ils vivent ici et maintenant et ils savent, et savent dire, ce qui est bon pour eux, pour leur bien-être ici et maintenant.
La participation n’est souvent qu’un alibi pour faire démocratique mais les décisions importantes sont déjà prises. Il y a effectivement un niveau zéro de la participation quand les enfants sont utilisés pour garnir ou faire semblant: ce que l’anglais désigne comme tokenism. Mais il y a au moins trois autres degrés d’implication effective des enfants dans les décisions: la consultation, la collaboration et la co-décision. Chacune de ces modalités peut être appropriée en fonction des circonstances. L’important est que les adultes soient explicites sur le niveau d’implication qui est sollicité des enfants et sur ses conséquences sur les décisions en jeu. En clair, prendre au sérieux l’avis des enfants, c’est accepter de partager au moins une partie du pouvoir de décision avec eux.
Seuls les enfants de plus de 12 ans sont capables de participer à l’élaboration de décisions publiques, en-dessous de 12 ans, c’est bien trop difficile pour eux.
Plusieurs expériences étrangères (Écosse, Allemagne, Australie…) ont démontré qu’en choisissant une méthodologie adéquate, il est parfaitement possible d’impliquer de très jeunes enfants dans des décisions qui les concernent.
Quand on sollicite la participation des enfants, ce sont toujours les mêmes qui prennent ou monopolisent la parole. Toute démarche de consultation ou de collaboration avec des enfants doit être inclusive et viser tous les enfants sans discrimination. Cela nécessite plusieurs précautions: ne pas se contenter des enfants les plus faciles à contacter, organiser les rencontres sur le lieu de vie des enfants, être flexible dans l’organisation pour rencontrer les différents besoins, être sensible à toute la diversité de style des enfants en termes de communication, de résolution de problème, de sensibilité, etc. (ce que l’on appelle la diversité interne), sans la juger ou la stigmatiser mais en la prenant comme un fait.
Un outil pratique: le vade-mecum de la participation des enfants
Heureusement enfin, certains acteurs, en Belgique et ailleurs, ont réellement pris au sérieux le droit des enfants à participer aux décisions qui les concernent et ont expérimenté des dispositifs adaptés pour impliquer activement des enfants ou des jeunes dans l’élaboration de ces décisions. Leur expérience a été résumée dans un Vade-mecum à destination de tous ceux qui souhaitent emprunter la même voie, que ce soient des autorités communales, des responsables d’aménagement urbain, des directeurs d’école, de crèches, de maisons de jeunes, etc.
Ce Vade-mecum de la participation se veut, comme celui sur l’adaptation ‘childfriendly’ des écrits, un outil essentiellement pratique. On y trouve la définition que donne la CIDE de la participation, des suggestions sur la manière d’impliquer les enfants dans les décisions publiques, sur la manière d’organiser la consultation ou la collaboration avec des enfants, sur les adaptations à prévoir en fonction de l’âge, du temps disponible, de la durée du cycle de décision, sur les règles déontologiques à suivre, sur les consignes de sécurité, sur l’évaluation du processus. Le tout accompagné d’une ‘checklist’ reprenant les différents points d’attention et les critères à prendre en compte pour organiser une participation des enfants effective et significative.
En résumé, si le principe consacré du droit à la participation représente un formidable atout, il bute encore trop souvent sur les limites que nous, adultes, lui imposons en raison de nos craintes ou de notre ignorance. Et il nous appartient de dépasser nos peurs et de créer les conditions pour que ce droit tienne toutes ses promesses d’émancipation des adultes comme des enfants et des jeunes.
En avril 2015, Nicolas Ancion et Infor-Drogues présentaient «En mille morceaux», un roman et unsite internetdestinés aux 15-17 ans. Aujourd’hui, ce projet se complète depistes pédagogiquesdestinées aux enseignants du secondaire supérieur souhaitant travailler le roman dans leurs classes.
L’idée forte du projet est de confronter les adolescents à des personnages de fiction auxquels ils pourront s’identifier. À travers ces personnages, leurs parcours, leurs relations, leurs familles, leurs espoirs et leurs difficultés, le lecteur découvre comment chacun d’entre eux se débrouille: avec excès… ou pas. Le pari du livre est de faire découvrir les relations entre le personnage de fiction, son environnement et son comportement.
«Il nous semble particulièrement important de travailler la dimension éducative des consommations en faisant réfléchir à leur sens. Nous autres humains agissons bien souvent en fonction de nos relations c’est-à-dire de ce que nous voulons qu’ils pensent de nous, de la qualité des rapports que nous voulons avoir avec eux, etc. Dès lors, pour comprendre des comportements tels que la consommation de psychotropes (mot qui désigne les produits “qui donnent une direction à la pensée” c’est-à-dire les drogues légales et illégales), il nous faut réfléchir aux relations humaines» souligne Antoine Boucher, chargé du projet à Infor-Drogues.
Les pistes pédagogiques partent toutes du roman et des personnages de fiction pour que les élèves les utilisent sans devoir parler d’eux-mêmes. Parler et faire des liens leur procurera une connaissance ancrée dans la réalité, c’est-à-dire véritablement utile.
La brochure est diffusée gratuitement dans toutes les écoles secondaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle est également disponible sur les sites internet www.infordrogues.be et www.enmillemorceaux.be. Pour obtenir la brochure, un renseignement ou un accompagnement, le service de prévention d’Infor-Drogues est joignable au 02 227 52 61.
L’asbl Le Monde selon les femmes vient d’éditer un livre-jeu sur l’égalité entre femmes et hommes.
Cette ONG féministe est active dans la coopération internationale, l’éducation permanente et les mouvements sociaux.Elle entend «faire avancer l’égalité entre les femmes dans le Sud et dans le Nord» en :
favorisant des stratégies où les femmes deviennent actrices de changement capables de remettre en cause collectivement les rapports de genre;
menant une approche critique du développement prenant en compte droits des femmes, participation citoyenne, protection de l’environnement et capacité des mouvements sociaux à faire évoluer les sociétés pour répondre aux nouveaux défis qui leur sont posés.
Le but de son dernier outil est de lancer une animation-débat sur ce vaste sujet au départ de 20 cartes qui présentent des moyens d’atteindre les objectifs de l’asbl. Ces cartes sont choisies et discutées en sous-groupes avant de faire l’objet d’un débat en plénière.
Parmi les priorités affichées par les cartes, on trouve par exemple ‘recevoir une éducation sans stéréotypes sexistes’, ‘pouvoir être soi-même sans «dieux» ni maîtres’, ‘être une femme autonome avec son propre revenu’ ou encore ‘amplifier la protection sociale au Nord et au Sud’.
L’ouvrage d’une centaine de pages offre pour chaque carte quatre pages d’informations, de quiz, de mini-sondages etc. qui permettent d’alimenter les discussions.
Genre… Tu vois ce que je veux dire?, livre-jeu composé d’une brochure de 100 pages et d’un jeu de 27 cartes, édité par Le Monde selon les femmes, 2015, 12 euros.Le Monde selon les femmes, rue de la Sablonnière 18, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 211 00 28. Courriel: alicia@mondefemmes.org. Internet: www.mondefemmes.org.
Le cycle d’animations ‘Jardin des couleurs’ a pour thème l’alimentation durable. Il comprend la création et l’entretien d’un jardin potager biologique avec les participants. Au fil des animations, ceux-ci sont sensibilisés aux enjeux environnementaux liés à l’alimentation. Incidemment, les aspects relatifs à la santé sont aussi abordés. ‘Jardin des couleurs’ se veut également l’occasion de susciter des changements pérennes en matière d’alimentation au sein de l’établissement partenaire.
Le programme s’adresse aux enfants et adolescents, en milieu scolaire ou para-scolaire. Des projets inter-générationnels avec par exemple des parents ou des personnes âgées peuvent aussi être mis sur pied.
Le cahier pédagogique s’adresse en priorité aux instituteurs et institutrices partenaires de ‘Jardin des Couleurs’ (Région de Bruxelles-Capitale), mais il pourra apporter une aide, de l’inspiration, des pistes utiles pour quiconque souhaiterait se lancer dans un projet pédagogique visant à éveiller à une critique constructive du système agro-alimentaire.
Objectifs
via le travail au potager, permettre aux participants une appropriation des savoirs par la pratique. Le potager se révèle être un moyen efficace d’éveil et de connexion à la nature.
envisager le travail au potager comme vecteur de développement personnel et d’apprentissages en termes de savoir-faire et de savoir-être: découverte de soi dans son rapport à la terre, aux petites bêtes, à l’effort, au rapport aux autres; apprentissage de l’entraide et de la solidarité; organisation collective: outils démocratiques de gestion participative; respect d’un lieu, d’un travail et d’outils collectifs; partage des récoltes; etc.
donner aux participants l’outillage conceptuel de base pour, au final, permettre un regard critique sur la façon dont nous nous alimentons.
susciter des changements pérennes au sein des partenaires (une ou plusieurs actions sont envisageables, pouvant aller d’une modification du système de collations ou des repas de midi à l’installation d’un compostage collectif, la création et l’accueil d’un groupement d’achat solidaire par des parents, ou la confection de panneaux d’informations…).
Conseils d’utilisation
Le cahier pédagogique propose:
dans le premier livret, des informations synthétiques sur les différents thèmes abordés lors des animations, ainsi que deux focus illustrant le caractère systémique des problématiques évoquées. Ces textes, qui vont au-delà des informations données aux enfants et adolescents lors des animations, permettent de se familiariser avec les analyses et points de vue qui sous-tendent celles-ci.
dans le deuxième livret, un descriptif des animations ‘hors potager’, classées par thème. Ce livret doit aider les partenaires à réitérer ces animations de façon autonome, après la première année du programme.
dans le troisième livret, on trouvera les références des sources utilisées pour la rédaction du premier livret, ainsi que des références de livres, sites internet, outils pédagogiques, documentaires et associations actives dans le secteur de l’alimentation, pour aller plus loin. On y trouvera également un index de mots techniques apparaissant en italique dans le premier livret.
Thématiques abordées:
des thèmes liés à la botanique et au jardinage: les différentes parties d’une plante et leur fonctionnement, le cycle de vie d’une plante, le sol et le compostage, les interactions entre la plante et son environnement, la biodiversité, les plantes aromatiques et médicinales, les techniques culturales respectueuses du vivant.
des thèmes davantage liés à l’environnement ou la santé: l’évolution et la diversité des façons de se nourrir, la pyramide alimentaire, l’origine historique et actuelle des fruits et légumes, les fruits et légumes de saison, le mode cultural, le conditionnement, les intermédiaires commerciaux, le degré de transformation, la gestion des déchets et le gaspillage alimentaire.
Où trouver l’outil
Chez l’éditeur: Le Début des Haricots asbl, Maison de la Paix, Rue Van Elewyck 35, 1050 Bruxelles. Bureaux situés rue de la Croix de Pierre 85, 1060 Bruxelles. Tél.: 02 644 07 77 – francois@haricots.org – https://www.haricots.org.
Les CLPS de Liège, Verviers, Huy-Waremme, Mons-Soignies, Hainaut occidental, Charleroi-Thuin et le Centre de ressources documentaires provincial de Namur peuvent vous prêter cet outil.
La Cellule d’experts de PIPsa a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en novembre 2013.
Appréciation globale
‘Jardin des couleurs’ est un programme d’animations de deux ans en milieu scolaire sur le thème de l’alimentation durable autour d’un ‘outil’ principal: un potager, en pleine terre ou en bacs en fonction des possibilités pratiques de chaque établissement.
Le présent avis porte uniquement sur le cahier pédagogique proposé aux enseignants.
Le contenu du cahier est engagé et le ton militant, mais c’est pleinement assumé et clairement déclaré dès le départ. Dans cette même logique, au travers de l’information qu’ils donnent et des animations qu’ils proposent, les auteurs développent leurs arguments et proposent des solutions qu’ils estiment opportunes, au risque que certains utilisateurs perçoivent ces propositions comme autant d’injonctions normées.
La première partie fait une série de constats sur les conséquences du système agro-alimentaire industriel dominant, avant tout du point de vue environnemental et explique qu’une agriculture alternative durable est possible.
Les informations à destination des enseignants se répartissent en 9 chapitres pour une approche systémique de l’alimentation:
Notre alimentation, seulement une histoire de goût?
Les plantes, à la base de toute notre alimentation
Le sol, monde vivant et garde-manger des plantes
Des liens intimes entre la plante et son environnement
La biodiversité dans et autour de l’assiette
Les kilomètres dans notre assiette, hier et aujourd’hui
Fruits et légumes dans la ronde des saisons
L’empreinte écologique et la perspective systémique
Un autre monde est possible… Et moi?
La matière est très vaste et les informations intéressantes.
Beaucoup d’animations se font à l’intérieur, sur base notamment de photos. Les auteurs proposent aux enseignants de faire des rapprochements avec l’environnement, le quartier, les agriculteurs, les épiceries…
On pourrait regretter l’absence de liens avec les socles de compétences et les matières scolaires. L’enseignant devra veiller à éviter de stigmatiser certains élèves lors des animations faisant référence aux habitudes alimentaires familiales. Les auteurs font d’ailleurs judicieusement eux-mêmes cette mise en garde en introduction des animations.
La troisième partie est une énorme mine de ressources ‘pour aller plus loin’, ici encore réparties en 9 chapitres.
Point à relever encore: le cahier pédagogique est téléchargeable gratuitement et les animations proposées ne requièrent que du matériel basique peu coûteux accessible à tous.
Objectifs
Pour les enseignants:
leur fournir des informations sur la situation actuelle de notre système agro-alimentaire;
leur faire prendre conscience des conséquences du système agro-alimentaire dominant sur l’environnement (un peu aussi sur la santé et le social);
envisager ce que l’on peut changer au quotidien au niveau de l’alimentation, notamment au sein de l’établissement scolaire.
Pour les élèves:
leur faire prendre conscience d’où provient l’alimentation, comment elle est produite, transformée, transportée, avec une perspective historique (pratiques d’hier et d’aujourd’hui);
les sensibiliser aux nombreux problèmes environnementaux (et sanitaires et sociaux) posés par le système agro-alimentaire dominant;
découvrir diverses possibilités d’actions à leur niveau, individuellement et collectivement.
Public cible
Enfants et adolescents.Les animations devront être sélectionnées ou adaptées en fonction de l’âge des participants, surtout pour les plus jeunes.
Utilisation conseillée
Comme expliqué par les auteurs du cahier pédagogique, le programme ‘Jardin des couleurs’ est destiné à des enseignants-animateurs motivés et prêts à s’engager dans une démarche de longue durée.
Le cédérom ‘Vinz et Lou mettent les pieds dans le plat’ reprend les épisodes, les fiches pédagogiques et les activités interactives.
Concept
Vinz, ado de 13 ans et sa petite soeur Lou, 6 ans, ont les préoccupations, les goûts et le langage de leur âge. Les enfants s’y reconnaîtront! Ce qui permet de faire passer quelques messages forts autour de l’alimentation, l’air de rien, au fil de scènes de la vie quotidienne (l’heure du goûter, les vacances chez les grands-parents, passer à table…).Sans se montrer moralisateur ou pédagogique à l’excès, ‘Vinz et Lou mettent les pieds dans le plat’ entend développer l’intelligence alimentaire des enfants: éveiller les papilles au plaisir de la diversité des goûts, éduquer les jeunes à l’esprit critique face à la publicité sur la nourriture, faire prendre conscience que la façon de se nourrir n’est pas anodine, recréer un lien de la fourchette à la fourche.
Objectifs
Le programme se propose d’accompagner les parents et professeurs dans leur rôle éducatif et de sensibiliser les enfants à l’alimentation à travers ses facettes gastronomiques, nutritionnelles, environnementales et agricoles:
Éveiller au plaisir du goût, de la diversité, de la découverte, de la convivialité;
Inciter à l’esprit critique, à l’hygiène, à l’activité physique, à l’équilibre alimentaire;
Faire prendre conscience que la démarche de se nourrir n’est pas anodine;
Ne diaboliser ni pratiques alimentaires ni aliments.
Conseils d’utilisation
Le programme propose aux enseignants et aux éducateurs un ensemble d’outils permettant d’organiser facilement des ateliers interactifs de sensibilisation auprès de groupes d’enfants.
Les 14 dessins animés abordent diverses problématiques liées à l’alimentation des jeunes et permettent de lancer le débat.
Les ‘défis Vinz et Lou’ sont un complément pédagogique des dessins animés pour valider leur compréhension et approfondir les problématiques.
Les fiches pédagogiques guident les professionnels de l’éducation dans la préparation de leurs ateliers.
Le tableau de ressources comporte les différents thèmes et messages clés associés au programme, avec les dessins animés format court (2′), les activités interactives et les fiches pédagogiques correspondantes.
Bon à savoir
Une production Tralalere pour M6, réalisée avec le soutien financier du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche (France).
Les 14 dessins animés en accès gratuit sur le site proposent autant de portes d’entrée concrètes et attrayantes pour aborder la thématique de l’alimentation avec les enfants. Les petits scénarii semblent adaptés au public, les personnages vivent des aventures amusantes qui peuvent être assez proches du vécu en famille.
Un des avantages d’un dessin animé par rapport à un film avec des acteurs réels est que le milieu socioéconomique et l’origine ethnique de Vinz et Lou sont suffisamment flous pour que tout le monde puisse s’y identifier. Avec 14 histoires différentes, l’animateur a tout le loisir de choisir ‘à la carte’ les thématiques spécifiques qu’il veut aborder, dans quel ordre il désire le faire et avec quelles priorités.
L’ensemble de ces thématiques permet à l’animateur et aux enfants de prendre conscience de la diversité des domaines en rapport avec l’alimentation et des liens entre eux: apports nutritionnels, goût, publicité, fait-maison, origine des aliments, repas réguliers, grignotage, activité physique, convivialité, fast-food, autres cuisines, hygiène, local et de saison, fruits.
On est loin de la pyramide alimentaire et d’une approche uniquement nutritionnelle! En complément des dessins animés des documents riches en sources d’information et en ressources pédagogiques sont proposés à l’animateur. Il n’est pas nécessaire de tout imprimer: ici encore, l’animateur fera ses choix en fonction de ses besoins et de ses envies: parcours rapide des contenus, lecture à l’écran ou impression d’un dossier ad hoc.
Les dossiers pédagogiques en rapport avec les différents dessins animés sont particulièrement complets et bien structurés. Ils font clairement référence aux programmes scolaires (français) facilitant l’utilisation du contenu dans différents cours.On y trouve:
un résumé et décryptage du dessin animé qui en clarifient pour l’animateur le contenu et les objectifs. 5 ‘indices à ne pas rater’ mettent judicieusement en évidence des éléments à mettre en évidence dans des scènes particulières;
des ateliers qui mettent en jeu des compétences diverses et variées et donnent l’occasion aux enfants de ne pas être que spectateurs des dessins animés mais aussi acteurs des animations;
des fiches infos intéressantes et bien illustrées;
un lexique et des références bibliographiques.
On peut regretter que nulle part ne soient abordés – ne fût-ce que sous forme de mise en garde de l’animateur – des problèmes de santé liés à l’alimentation (allergies, diabète, obésité) ni des difficultés financières que pourraient vivre certaines familles les empêchant d’accéder à une alimentation de qualité. Enfin, modèle agroindustriel dominant, OGM, pesticides… aucune de ces problématiques d’actualité n’est abordée dans les documents.
Objectifs
Acquérir des connaissances nouvelles sur différents aspects liés à l’alimentation et comprendre les liens entre eux
Prendre conscience de certains enjeux liés aux choix alimentaires
Exercer son esprit critique (plats préparés, publicités, déconstruction d’idées toute faites, ne diaboliser ni pratiques alimentaires ni aliments…)
Éveiller au plaisir du goût, de la diversité et de la découverte de nouveaux aliments
Aider à faire des choix alimentaires responsables en connaissance de cause
Public cible
Le promoteur définit un public cible de 7 – 12 ans. Il n’est pas certain que les dessins animés plaisent aux enfants les plus âgés de cette tranche d’âge, mais bien plutôt aux 7 – 10 ans.
Utilisation conseillée
Le site propose un espace spécialement destiné aux parents qui met en avant quelques conseils clés pour l’alimentation à la maison. Si c’est judicieux, c’est malheureusement assez limité: le mieux sera que l’animateur fasse en plus le lien avec les parents, leur explique le projet et les animations, leur propose de regarder les dessins animés avec leurs enfants à la maison…
L’outil est riche et demande un certain temps d’appropriation que l’animateur devra prévoir avant de démarrer le programme. Chaque thème peut sans problème être abordé séparément des autres, on peut prévoir tant des animations ponctuelles qu’un projet développé tout au long de l’année.
S’il met en place des ateliers de dégustation et de découvertes, l’animateur devra bien entendu s’assurer au préalable qu’aucun enfant de son groupe ne présente une allergie alimentaire. Il sera également attentif à d’éventuelles difficultés financières que pourraient rencontrer certaines familles.
L’association Sparadrap édite un guide illustré destiné aux adolescents pour aborder les situations de mal-être et les informer sur les différents moyens d’être aidés.
Être en bonne santé ne signifie pas seulement avoir un corps qui fonctionne bien. En France, la situation des jeunes en souffrance psychique est préoccupante et le suicide est la deuxième cause de mortalité des 15-24 ans.
À l’occasion des 26e semaines d’information sur la santé mentale dont le thème porte cette année sur ‘Être adolescent aujourd’hui’, l’association Sparadrap vient d’éditer le guide «Et toi, comment tu vas ? Pour ne pas rester seul(e) avec tes problèmes».
Ce guide s’adresse aux adolescents de 13 à 17 ans pour :
les aider à repérer les situations de mal-être pouvant conduire à des souffrances psychiques importantes ou à des conduites à risque;
les encourager à exprimer leur mal-être ou leurs difficultés ponctuelles;
les informer sur les différentes ressources à leur disposition.
Grâce à de très nombreuses situations illustrées, il présente des adolescents en prise avec des problématiques variées auxquelles les jeunes peuvent aisément s’identifier. Il peut aussi les aider à savoir comment réagir lorsqu’un camarade ne va pas bien, même s’ils ne sont pas eux-mêmes concernés.
Tout en abordant certains problèmes qui peuvent n’être que ponctuels ainsi que les bons moments de la vie, il alerte sur la nécessité de trouver de l’aide lorsque les difficultés ou les émotions deviennent envahissantes et se traduisent par des comportements problématiques voire dangereux pour la santé.
Ce document a été réalisé avec l’aide précieuse d’un groupe de travail composé de professionnels exerçant auprès d’adolescents et la collaboration d’organismes référents dans la santé mentale des adolescents (Fil Santé Jeunes, Société française pour la santé des adolescents, Association nationale des Maisons des Adolescents, Fédération Espace Santé Jeunes, Association française de promotion de la santé dans l’environnement scolaire et universitaire, Fondation Santé des Étudiants de France).
Il peut être commandé sur le site internet de l’association. Prix variable selon les quantités.Association Sparadrap, 48 rue de la Plaine, 75020 Paris – Tél.:+ 33 0(1) 43 48 76 48. Internet: www.sparadrap.org
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