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«Le corps c’est aussi…» Un outil pour et par les Mineurs Étrangers Non Accompagnés

Le 30 Déc 20

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Les relations sexuelles, la contraception, l’hygiène, le regard des autres… Voilà des thématiques pas toujours faciles à aborder avec les jeunes pour les professionnels de la santé que nous sommes. Elles le sont tout autant lorsqu’il s’agit d’en parler avec de jeunes MENA (1), qui ont (déjà) une expérience de vie particulière. Avec leur nouvel outil «Le corps, c’est aussi…», c’est le pari qu’ont fait le CLPS de Namur, l’asbl Cultures & Santé, le Centre El Paso de Gembloux et le centre Fedasil de Florennes. «Le corps c’est aussi…» a vu le jour suite à la demande de professionnels travaillant en contact avec les MENA. Ils cherchaient un support pour aborder avec eux des thématiques évoquant des représentations trouvant profusion de réponses normatives (vie affective et sexuelle, liens mère/enfant, excision, contraception, hygiène…). Ils souhaitaient disposer d’outils pédagogiques pouvant les soutenir dans leurs pratiques professionnelles. C’est très logiquement qu’ils ont interpellé le CLPS de Namur pour initier cette démarche. Celui-ci s’est associé à l’asbl Cultures & Santé pour lancer le projet de construction d’un outil pédagogique, en partenariat avec le Centre El Paso de Gembloux et le Centre Fedasil de Florennes. Cet outil pédagogique constitué au départ d’une affiche a rapidement été envisagé pour permettre d’aborder la connaissance du corps (faisant le lien entre ces thématiques) au-delà de sa dimension anatomique.
L’élaboration de l’outil a commencé par des rencontres individuelles entre une quinzaine de jeunes MENA issus de centres et des professionnels qu’ils connaissaient. «Qu’évoque pour toi le mot ‘corps’?», l’objectif était de recueillir leurs représentations, tout en les informant, bien sûr, des objectifs du programme dans lequel leur témoignage s’inscrivait.
Des photos leur étaient également présentées, afin de faciliter leur expression. Ces expressions sont précisément celles qui ont servi à réaliser les illustrations se trouvant sur l’affiche. Certaines revêtaient un caractère universel, d’autres un caractère plus spécifique dû à leurs histoires. Elles montrent la grande diversité des évocations possibles autour du corps. Trouvant ces paroles de jeunes très intéressantes, les partenaires du projet ont alors décidé d’en faire un carnet de paroles. Par la suite, des ébauches de l’affiche ont été réalisées par une graphiste, et soumises aux jeunes et aux professionnels. Certaines illustrations ont ainsi été ajustées. Sur base de l’affiche une fois finalisée, ce sont des cartes illustrées qui ont été envisagées, afin d’offrir un support supplémentaire à l’expression.
En fin de processus, une affiche, des cartes et un carnet de paroles, accompagnées d’un guide méthodologique constituent l’outil pédagogique. Il est destiné aux professionnels travaillant avec des jeunes à la fois pour montrer la multiplicité des dimensions attachées au corps et pour en approfondir une ou quelques-unes selon les préoccupations des jeunes ou des professionnels. Les scènes illustrées veulent favoriser à la fois une identification, une appropriation et une prise de distance qui peuvent soutenir l’expression des jeunes. On peut dire que ce long processus d’élaboration aura permis aux partenaires et aux jeunes d’expérimenter une véritable démarche de promotion de la santé.

Les MENA, enfants de l’exil
Depuis la fin des années 90, la problématique de migration des mineurs étrangers est devenue réellement préoccupante. Ces jeunes arrivent sur le territoire européen sans père ni mère, sans tuteur légal. En Belgique, ce sont pas moins de 1500 enfants qui arrivent chaque année (plus de 100 par mois, donc !). Ils ont pour la plupart des parcours chaotiques: certains d’entre eux, ayant fui leur pays par crainte de persécution et de mauvais traitement, introduisent une demande d’asile; d’autres demandent une autorisation de séjour pour raisons humanitaires; d’autres encore sont en transit vers un autre pays où ils espèrent pouvoir résider, parfois pour y rejoindre un membre de leur famille.
La fuite constitue pour la plupart de ces jeunes un déracinement et une déchirure. Ils sont désorientés et se heurtent pourtant en plus à la complexité des procédures de régularisation dans les pays qui les accueillent.
Les MENA ont pour la plupart entre 7 et 18 ans, 2/3 sont des garçons, 1/3 des filles. Ils viennent essentiellement d’Afrique sub-saharienne ou du Maghreb, mais aussi du Moyen-Orient et des Balkans.
On distingue différents profils, entre lesquels la frontière est mince, certains ayant pu passer de l’un à l’autre:
– les exilés: ils fuient des conflits armés dans lesquels ils ont parfois perdu leurs parents. Ils ont vécu de réels dangers et ont même parfois été enfants-soldats;
– les mandatés: ils sont envoyés par leur famille, dans l’espoir de la sortir de la misère;
– les exploités: ils ont été aux mains de trafiquants, de proxénètes et ont connu la mendicité et la délinquance;
– les fugueurs: ils fuient des situations familiales compliquées (mariage forcé, violence…).
– les errants: ils ont vécu dans la rue.
En Belgique, dès qu’un MENA entre en contact avec l’Office des étrangers ou la police, le service des Tutelles (SPF Justice) en est informé. Ce service doit veiller à ce que le jeune soit immédiatement reçu dans une structure d’accueil. Chaque jeune se voit par ailleurs attribuer un tuteur qui l’aide à chercher un avocat, à introduire une procédure de régularisation ou à trouver une école adaptée.
Le premier accueil d’un MENA s’effectue ensuite dans un centre d’observation et d’orientation (COO). Là, un premier profil médical, psychologique et social du mineur est établi (phase d’observation). Sur cette base, il s’agit de déterminer le type de structure d’accueil à laquelle il doit être adressé (phase d’orientation). En principe, les jeunes y restent de deux à quatre semaines.
Après ce premier accueil, le jeune est envoyé dans une deuxième structure collective (centre d’accueil fédéral, Croix-Rouge ou initiative locale d’accueil). Il séjourne dans un groupe de vie autonome avec une équipe propre d’accompagnateurs et d’éducateurs. Après une période allant de quatre à douze mois, quand leur procédure n’a pas abouti, les jeunes de 17 à 18 ans peuvent éventuellement être orientés vers une initiative locale d’accueil offrant aux jeunes un accueil individuel supervisé, dans un logement autonome. C’est la troisième phase du trajet d’un mineur étranger non-accompagné.
Jusqu’à ses 18 ans, le mineur étranger non-accompagné ne peut être reconduit à la frontière que sur base volontaire (il bénéficie ainsi de la protection prévue par la Convention de Genève).
Si, avant ses 18 ans, il est reconnu comme réfugié ou s’il obtient un autre statut de séjour, il a droit à l’aide financière d’un CPAS. Une fois qu’il a 18 ans, le jeune dont la demande d’asile n’a été suivie d’aucune décision est envoyé dans une structure d’accueil pour demandeurs d’asile adultes, et ce jusqu’à la fin de sa procédure (2). Pour les non demandeurs d’asile par contre, la procédure s’arrête.

«Le corps c’est aussi…» a pour vocation de créer un espace d’échange et de réflexion autour du corps, abordé sous ses multiples dimensions. Plus spécifiquement, il vise à permettre de mener une réflexion sur les représentations que chacun peut avoir au sujet du corps, à en offrir une vision multidimensionnelle, mais aussi des portes d’entrée pour aborder des thématiques plus particulières (vie affective, hygiène, sport…). Il vise enfin à permettre de recueillir les représentations sur certaines problématiques.
«Le corps c’est aussi…» comprend différents supports:
– l’affiche est constituée d’une mosaïque d’images, destinées à évoquer chez ceux qui la regardent diverses représentations du corps. Elle invite à se détacher du corps anatomique pour s’intéresser à des dimensions telles que l’estime de soi, le rapport à l’autre, etc.;
– les cartes illustrées reprennent les illustrations de l’affiche, offrant ainsi un autre support pour une approche plus individuelle. Elles peuvent aussi servir de porte d’entrée à l’affiche;
– le recueil de paroles reprend les propos des MENA lors de la phase de conception de l’affiche. Il reprend leurs propres représentations du corps. Ce recueil est destiné à divers usages: il est un support à la réflexion pour l’animateur ou lors de l’animation;
– le guide d’accompagnement sert de support (et de soutien) à toute personne qui voudrait utiliser l’outil. On y retrouve notamment 3 fiches d’animation offrant des pistes pour la mise en œuvre d’animations. Ces pistes peuvent être adaptées en fonction du contexte de travail et du public visé. Elles sont là pour faciliter une première prise en mains de l’outil.
Chaque composante de l’outil peut être utilisée séparément, on y retrouve les mêmes éléments mais elles proposent des manières différentes de favoriser l’expression, de manière individuelle ou collective.
Initialement, l’outil a été construit pour soutenir des professionnels travaillant avec un public d’adolescents ou de jeunes adultes. L’affiche et les cartes illustrées peuvent facilement être utilisées avec un public maîtrisant peu la langue française, voire la langue écrite puisque la communication est principalement visuelle. Le recueil requiert de savoir lire mais peut être utilisé en présence d’une personne assurant la lecture des paroles (3).

Les acteurs du projet
Le CLPS de Namur
Créé en 2009, le tout jeune CLPS de Namur compte aujourd’hui une équipe de 6 personnes parmi lesquelles un directeur, 3 responsables de projets, une chargée de la gestion administrative et une documentaliste.
Outre le décret du 14 juillet 1997 portant organisation de la promotion de la santé en Communauté française, son cadre de travail est défini par le contrat de gestion conclu avec la Province de Namur et par les décisions prises par le CA et l’AG, dont notamment la réduction des inégalités sociales de santé et la formulation d’offres équitables vers tous les acteurs du territoire provincial.
Pour en savoir plus sur le CLPS de Namur et découvrir ses projets, surfez sur https://www.clpsnamur.be .
Le CLPS de Namur est à votre disposition sur rendez-vous du lundi au vendredi: bld Cauchy, 16/18 – appartement C03, 5000 Namur. Tél.: 081 75 00 46. Courriel: info@clpsnamur.be.

Cultures & Santé
Cultures & Santé est une association sans but lucratif de promotion de la santé, d’éducation permanente et de cohésion sociale, située à Bruxelles et active sur la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Elle a pour objet social l’amélioration de la qualité de vie des populations dans une perspective d’émancipation individuelle et collective. Son travail vise à permettre aux individus et à la collectivité d’agir sur les déterminants sociaux, économiques, environnementaux et culturels, en privilégiant l’engagement des populations dans une prise en charge collective et solidaire de la vie quotidienne alliant choix personnel et responsabilité sociale.
L’association met en œuvre plus spécifiquement des actions à destination des personnes vivant dans des contextes où les inégalités sociales se font particulièrement sentir. Ces projets se réalisent avec les populations concernées et avec les relais associatifs de différents secteurs. Depuis quelques années, Cultures & Santé s’est construit une expertise dans la communication adaptée envers des publics pas ou peu scolarisés. Elle conçoit des outils et démarches pédagogiques en vue d’augmenter la puissance d’agir et l’esprit critique des populations.(4)
Pour en savoir plus sur Cultures & Santé, surfez sur https://www.cultures-sante.be ou lisez notre article «Cultures & Santé, un accès à la santé pour tous» , Éducation Santé 263, janvier 2011 par FEULIEN C, LONFILS M., MANNAERTS D.

Le Centre El Paso de Gembloux
Le centre El Paso est un centre résidentiel pour mineurs étrangers non accompagnés, agréé depuis le 1er juillet 2006 par la Communauté française en tant que Projet Pédagogique Particulier(5).
Le centre dispose d’une capacité d’accueil de 13 places agréées comme Initiative locale d’accueil et 25 autres places réservées aux mineurs pris en charge par l’Aide à la jeunesse. De plus, 6 kots supervisés sont disponibles sur Gembloux et permettent aux jeunes de se préparer à l’autonomie.
Le centre El Paso permet une prise en charge individuelle de chaque jeune au cours de son hébergement, à la fois sur le plan psychologique, médical, scolaire, administratif, social et éducatif. L’ensemble des membres de l’équipe travaille en étroite collaboration afin de le guider, de l’encadrer, de l’orienter dans sa vie de tous les jours vers un meilleur épanouissement.
La préparation du jeune à la vie d’adulte en Belgique ou ailleurs est un objectif de travail commun à l’ensemble des services.Le centre El Paso met également en œuvre pour chaque jeune un projet éducatif individualisé depuis son arrivée au centre jusqu’à son départ. Cela permet de faire un bilan régulier avec l’ensemble de ses référents sur sa situation de vie, en tenant compte de ses progressions et difficultés.
Pour en savoir plus sur le centre El Paso, n’hésitez pas à consulter la page internet qui lui est dédiée sur le site du Guide social: https://www.guidesocial.be/associationdenamur/page.php?page=1

Le centre Fedasil de Florennes
Le centre d’accueil de Florennes fait partie des 22 centres d’accueil pour demandeurs d’asile en Belgique directement gérés par Fedasil (agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile). Le centre a une capacité de 408 places.
Ouvert en urgence en 1992 en tant qu’extension du Petit-Château de Bruxelles, le centre est ensuite devenu autonome en 1997. Assistants sociaux, éducateurs, personnel d’accueil, infirmiers… environ 70 personnes y travaillent à temps plein. Vous l’aurez compris, le centre d’accueil ne se contente pas de répondre aux besoins de base (comme le gîte et le couvert), mais les demandeurs d’asile y reçoivent un véritable accompagnement social, juridique et médical. En outre, le centre organise diverses activités et formations afin que les résidents puissent occuper leur temps de manière utile.
Mineurs étrangers non accompagnés
Les mineurs étrangers non accompagnés qui arrivent en Belgique résident dans un premier temps dans un centre d’observation et d’orientation (COO). Ils sont ensuite dirigés vers une structure d’accueil standard adaptée à leur situation. Le centre d’accueil de Florennes accueille ainsi environ 40 MENA. Ils y résident au sein d’une unité de vie séparée, avec leur propre équipe d’accompagnateurs et d’éducateurs.
Une aile réservée aux familles
En août 2009, la capacité du centre d’accueil de Florennes passait officiellement de 325 à 408 personnes. Cette augmentation fut rendue possible grâce à l’ouverture d’une nouvelle aile accueillant spécifiquement des familles de demandeurs d’asile.
Pour en savoir plus sur le centre de Florennes et connaître ses initiatives, consultez le site: https://www.fedasil.be/Florennes/

Les Centres locaux de promotion de la santé (CLPS)
Les Centres locaux de promotion de la santé, au nombre de dix en Fédération Wallonie-Bruxelles, sont des organismes agréés pour coordonner, sur le plan local, la mise en oeuvre du programme quinquennal et des plans communautaires de promotion de la santé. Les CLPS répondent aux demandes de tous les acteurs du ressort de leur territoire. Ils ont reçu les missions suivantes:
– Accompagner les acteurs locaux dans le développement de leurs projets/actions, notamment via l’accompagnement méthodologique: identifier, planifier, agir, évaluer; la mise à disposition d’un centre de ressources, l’accompagnement personnalisé dans la recherche documentaire et dans la découverte d’outils pédagogiques et la diffusion d’information; la mise en place de formations.
– Valoriser les actions et projets locaux et les diffuser afin de favoriser leur transférabilité.
– Appuyer les autorités locales dans la définition ou l’intégration de priorités relatives à la promotion de la santé dans leurs politiques ou plans territoriaux.
– Initier et/ou renforcer les réseaux des acteurs locaux, notamment via la coordination des acteurs, la mise en place de concertations intra et/ou intersectorielles, le développement et/ou la participation aux dynamiques locales, la création de groupes de travail et d’échanges de pratiques ou de journées d’études, etc., la mise en oeuvre de points d’appui aux écoles en matière de prévention des assuétudes.
– Assurer l’interface entre le niveau local et le niveau communautaire notamment via le relais des attentes et des besoins des acteurs de terrain vers les décideurs, la remise d’avis dans le cadre de la définition des politiques de promotion de la santé, la diffusion de la politique de promotion de la santé de la Fédération Wallonie-Bruxelles vers les acteurs locaux.
– Organiser une concertation inter-clps en vue de l’élaboration d’un référentiel commun.
– Constituer une Commission d’avis des projets locaux, chargée de remettre avis sur les programmes d’action et sur les recherches en promotion de la santé menés à l’échelle locale.(6)

L’outil complet «Le corps c’est aussi» est disponible en location au centre de documentation de Cultures & Santé (caution de 30 €) ainsi qu’en téléchargement sur https://www.cultures-sante.be/nos-outils/promotion-de-la-sante/le-corps-cest-aussi.html (à l’exception de l’affiche). Il sera également bientôt disponible dans les CLPS.
L’affiche (60x85cm) et le recueil de paroles (32 pages) sont aussi disponibles gratuitement en version papier (sauf frais de port). Pour les obtenir, contactez Cultures & Santé, Rabia Benamar, rue d’Anderlecht 148 à 1000 Bruxelles, par téléphone (tous les jours entre 9h et 13h, sauf le jeudi) au 02 558 88 18 ou par courriel à rabia.benamar@cultures-sante.be.
(1) MENA: Mineurs étrangers non accompagnés (voir encadré dans cet article)
(2) Extrait du site de Fedasil (Agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile): https://www.fedasil.be/fr
(3) Extrait du Guide d’accompagnement
(4) Extrait du site https://www.cultures-sante.be
(5) Projet particulier et exceptionnel d’aide aux jeunes en difficulté selon des modalités non prévues par les arrêtés spécifiques, afin de leur permettre de réussir une expérience de vie originale et positive. Les services qui mettent en œuvre ce type de projet peuvent travailler avec ou sans mandat.
(6) Extrait du site https://www.clps-bxl.org

SEXcursion 12-15 ans

Le 30 Déc 20

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SEXcursion est un outil d’éducation à la sexualité qui s’adresse aux enseignants et aux élèves de 2e et 3e secondaires (Québec) ou aux adolescents âgés de 12 à 15 ans. Un outil identique existe aussi pour les 15-18 ans (1).

Description

Matériel

DVD, avec une fiction éducative de 30 minutes (sous-titres en français).
Guide d’accompagnement pour l’intervenant.
Concept

Cet outil pédagogique d’éducation à la sexualité aborde les thèmes suivants :
-les transformations à l’adolescence ;
-les relations amicales, affectives, amoureuses et sexuelles ;
-l’orientation sexuelle ;
-la cyberintimidation et les comportements sécuritaires sur le web.
Objectifs

Amener les jeunes à
-exprimer leurs émotions et sentiments face aux représentations de la sexualité présentées dans le film ;
-comprendre les manifestations physiologiques, psychologiques et sexologiques découlant de la puberté tout en favorisant l’intégration d’une image positive de soi-même ;
-prendre conscience des différentes formes que peuvent avoir les relations à l’adolescence tout en favorisant le respect de soi et des autres ;
-mieux saisir le concept de l’orientation sexuelle et réfléchir aux différentes approches de la séduction, tout en favorisant le respect des différences ;
-réfléchir aux comportements qu’ils adoptent sur Internet; les conscientiser face aux pièges tout en favorisant des comportements responsables
-prendre conscience des enjeux entourant la cyberintimidation tout en encourageant des attitudes d’ouverture, de respect de soi et de l’autre.
Conseils d’utilisation

Le guide pédagogique fait office de mode d’emploi pour 6 activités de 60 à 75 minutes chacune et oriente l’intervention afin d’atteindre des objectifs d’apprentissage préétablis.
Le DVD contient le film (activité 1) et des extraits clés pour les activités 2, 3 et 4.
ACTIVITÉ 1 – Visionnement de la fiction
ACTIVITÉ 2 – Les transformations à l’adolescence
ACTIVITÉ 3 – Les relations amicales, amoureuses et sexuelles : formes de relations ; préférences sexuelles et séduction
ACTIVITÉ 4 – Le cyberespace, lieu de communication privilégié des adolescents : les rencontres sur Internet ; la cyberintimidation

Où trouver l’outil

Chez l’éditeur: Productions Pas de Panique, 4317 rue Jean-Brillant, H3T 1P2 – Montréal, Québec – Canada. Tél: 514-585-7373. Courriel: arielifergan@pasdepanique.ca
Le prix est de 200 euros. Si vous achetez aussi la trousse «SEXcursion (15-18 ans)», le prix revient à 350€.
Les CLPS (Centres locaux de Promotion de la Santé) suivants peuvent vous prêter cet outil :
CLPS du Brabant wallon, CLPS de Liège, CLPS de Verviers
Avis de la Cellule d’experts de PIPSA
([L]htp://www.pipsa.be[/L])
La Cellule d’experts de PIPSA a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil.
Appréciation globale

Sexcursion (12-15 ans) est un outil particulièrement soutenant pour l’animateur. Il aborde la puberté et les débuts de la sexualité d’une manière positive, non dramatisante et en adéquation avec le public cible. Ces thématiques intemporelles sont judicieusement enrichies d’autres thématiques d’actualité (séduction et harcèlement sur internet, hypersexualisation).
Le guide pédagogique est bien structuré, précis et complet. Pour l’utiliser au maximum de ses possibilités, l’animateur/enseignant veillera à bien en intégrer le contenu avant de se lancer dans les animations. Il évaluera également si l’outil lui semble être adapté ou non au milieu culturel des élèves.
Le film de fiction est proche du vécu des jeunes. Il permettra la réflexion et les échanges autour des relations, des représentations et des sentiments. L’approche des thématiques est multi-facettes, les points de vue sont multiples, ne fût-ce que via les différents personnages avec leurs personnalités différentes et leurs maturités différentes.
La partie concernant les ‘rumeurs’ dans l’école accusant à tort de pédophilie un professeur qui a par ailleurs vis-à-vis des élèves des comportements indiscrets voire intrusifs offre peu d’intérêt et risque d’entraîner une confusion avec les problèmes liés à internet.
L’évaluation concernant la cyberintimidation, très scolaire et consistant surtout en une restitution des connaissances, semble en décalage par rapport à l’ensemble de l’outil.
Les modes vestimentaires, les expressions, les attitudes des personnages font parfois très ‘Québec’! L’animateur devra au besoin commenter certaines scènes voire traduire certains mots (comme ‘clavardage’).
Le jeune héros de la fiction est particulièrement ‘sage’, poli, sérieux, respectueux… Les jeunes vont-ils vraiment s’identifier à lui ?
On regrette le prix de vente élevé de Sexcursion.

Objectifs

Outre les objectifs déjà relevés plus haut :
-aider les jeunes à se positionner face à leurs réalités, les inciter à la prise de conscience de leurs valeurs et de leurs besoins ;
-donner une vision ‘responsable’ de la sexualité et encourager une attitude collectivement respectueuse.
Public cible

Jeunes en début de secondaire, plutôt 13-14 ans, mais à adapter en fonction de la maturité des élèves et du milieu culturel.
Utilisation conseillée

Le temps prévu pour chaque animation semble court si l’on veut laisser de l’espace aux échanges. En milieu scolaire, il faudra probablement prévoir 2 périodes de 50 minutes pour chaque activité. Il n’est cependant pas obligatoire de les mener toutes les 6 : après une première activité pendant laquelle tout le film sera visionné, il est tout à fait possible de choisir l’une ou l’autre activité ‘à la carte ‘…
Si l’on désire aborder le sujet, les pages concernant la législation devront être adaptées au contexte belge.
En fonction du public, de son âge, de sa maturité et de son vécu, l’animateur pourra envisager d’aborder, même de manière peu approfondie, les questions de la contraception, du préservatif et/ou des IST, celles des relations avec les parents.
Pour répondre à d’éventuelles demandes d’aide ou d’infos complémentaires, l’animateur préparera un fichier de ressources locales.
(1) Voir la rubrique Outil d’Education Santé n° 270, septembre 2011, page 17 et 18

Mission mallette poux 2011 : objectif memory !

Le 30 Déc 20

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Petit retour dans le passé… Née en 2004 à l’initiative de la Ministre de l’Aide à la Jeunesse et de la Santé, la mallette «Danse avec les poux», tirée à 500 exemplaires, a connu un beau succès dépassant même le cadre de nos frontières (notamment auprès du réseau des Comités départementaux et régionaux d’éducation pour la santé en France). Et elle est encore demandée longtemps après l’épuisement du stock.
À l’origine, la mallette pédagogique devait répondre aux interpellations de parents, d’enseignants et/ou de professionnels de la santé préoccupés par la présence récurrente de poux à l’école et par les désagréments qu’ils entraînent (contamination d’autres enfants, exclusion scolaire temporaire, conflits entre parent et enseignant…). Le Service communautaire Question Santé avait donc réuni l’ensemble des outils présents dans une mallette, dont la plupart furent créés pour l’occasion.
En 2011, sous l’impulsion de l’asbl Question Santé et avec le soutien de la Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Égalité des Chances, une nouvelle version a vu le jour avec des outils plus faciles à utiliser.
Pour nous guider dans cette réédition, des acteurs utilisant la mallette ont en effet été consultés afin de savoir ce qu’ils avaient aimé ou non dans la première version. Le principal grief concernait le jeu de l’oie : celui-ci s’était révélé mal adapté au nombre d’élèves et au temps disponible pour une animation en classe. En outre, son format (A3) était peu pratique pour le stockage et le transport. La disparition du jeu de l’oie au profit d’un nouveau jeu a permis le passage au format A4.

Les nouveautés
Un jeu de mémoire, «Trouv’pou» , basé sur les règles du Memory, permet une approche ludique et pédagogique de tout ce qu’il faut savoir sur les poux pour mieux s’en débarrasser.
Une version DVD de la cassette vidéo « Danse avec les poux » reprend le même contenu sur un support plus moderne pour des animations en classe ou avec les parents.
Le conte « Antoine et le bateau Pouh », destiné aux plus jeunes, remplace le livre «Rendez-moi mes poux» de Pef, qui convient mieux à des enfants plus âgés.
Une partie des cartes du jeu de mémoire sont en rapport direct avec la brochure «Antoine et le bateau Pouh», pour des animations avec les plus petits.
S’agissant d’une réédition et d’une réactualisation plutôt que d’une refonte totale, les informations qui se trouvent dans la brochure « Danse avec les poux » sont quasiment identiques à celles de la version 2004. Les différences suivantes sont toutefois à noter : le chapitre sur les produits efficaces de lutte contre les poux a été enrichi des derniers produits en vente et de leur mode d’utilisation ; une présentation des nouvelles réglementations en matière d’éviction, selon le texte paru au Moniteur belge, est également reprise dans la brochure.

Que faire de l’ancienne mallette ?
La version 2004 est-elle devenue une pièce de musée ?… Non, sauf si on a une âme de collectionneur ! Le jeu de l’oie (avec des groupes de taille réduite), le livre de Pef et la cassette vidéo peuvent toujours servir, et aucun copyright ne doit être renouvelé pour leur utilisation.

Et maintenant ?
La mallette a été distribuée aux Services PSE, aux CLPS et aux Centres PMS (avec mission PSE) à la fin de l’année dernière par la Direction Générale de la Santé (Service PSE).
Vous pouvez contacter sa responsable, Madhy Kosia, au 02 690 89 96 pour obtenir un exemplaire supplémentaire de cet outil.
Nous espérons que les nouveaux outils permettront de lutter contre les poux encore plus efficacement et de manière tout aussi ludique lors des animations en classe. Nous sommes à votre disposition pour tous renseignements complémentaires.Contact : Christophe Ruaux, Question Santé asbl, 02 512 41 74 ou à info@questionsante.org Vous pouvez aussi consulter le site https://www.danseaveclespoux.be
Article initialement paru dans Promouvoir la santé à l’école n° 36 (décembre 2011)Alain Cherbonnier et Christophe Ruaux , chargés de projets à Question Santé asbl

Jeune et homo sous le regard des autres. Un outil d’intervention contre l’homophobie

Le 30 Déc 20

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DVD, support d’animation, ayant pour but de favoriser la réalisation d’actions de prévention de l’homophobie en direction d’adolescents et de jeunes adultes.

Description de l’outil

Matériel

DVD composé de 5 courts métrages: En colo , Basket et maths , Les incroyables aventures de Fusion Man , Pauline et Omar
Livret d’accompagnement
Concept

Support d’animation, cet outil s’adresse aux professionnels de la prévention, de l’éducation et de l’animation socioculturelle (centres de loisirs, centres de vacances) qui souhaiteraient s’impliquer dans la réalisation d’actions de prévention de l’homophobie en direction d’adolescents, de jeunes adultes.
Objectifs

Objectif principal: favoriser le respect de la diversité sexuelle et prévenir les attitudes, paroles et comportements discriminants (homophobes) et leurs conséquences chez les jeunes de 11 à 18 ans à partir de courts métrages écrits par des jeunes.
Cet objectif principal se décline en trois objectifs spécifiques:
-favoriser l’expression des représentations sur l’homosexualité, la bisexualité, plus globalement des orientations sexuelles (diversité sexuelle), et des conséquences de paroles ou comportements homophobes;
-participer à l’évolution des représentations de l’homosexualité;
-transmettre des informations sur la loi en matière de discrimination et d’homophobie.

Conseils d’utilisation

Le livret d’accompagnement est structuré autour de 5 parties:
-une présentation générale de l’outil (contexte, objectifs, destinataires…);
-des éléments de connaissances (définitions, conséquences de l’homophobie, discrimination, facteurs de risques et facteurs de protection);
-l’animation de séquences de prévention de l’homophobie (recommandations, préparation, généralités sur l’animation, logistique, règle du groupe et du débat);
-des propositions de débats à partir des 5 courts métrages (tous structurés de la même manière: présentation du court métrage, public destinataire, objectifs spécifiques de l’animation, déroulement de la séance d’animation et proposition d’éléments pour le débat);
-des ressources complémentaires (pour les éducateurs et pour les jeunes).
Bon à savoir

Le Ministère français de la Santé et des sports et l’INPES ont lancé en octobre 2008 un concours de scénario ouvert aux filles et garçons de 16 à 30 ans sur le thème de la prise de conscience de son homosexualité ou de sa bisexualité dans une société où persistent des discriminations sur la sexualité. Les 5 meilleurs scénarios ont été adaptés et réalisés sous la forme des 5 courts métrages et diffusés sur des chaînes TV et au cinéma.
Afin de prolonger cette action, l’Inpes a décidé de favoriser un accompagnement de ces courts métrages par des professionnels en proposant un outil qui permette de dépasser leur simple diffusion.
Où trouver l’outil

Chez l’éditeur: Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), 42, boulevard de la Libération, 93203 – Saint Denis Cedex – France. Tél: +33(0)1 49 33 22 22. Fax: +33(0)1 49 33 23 90. Courriel: inpes@inpes.sante.fr. Site: https://www.inpes.sante.fr
Les CLPS (Centres locaux de Promotion de la Santé) suivants peuvent vous prêter cet outil:
CLPS de Huy-Waremme, CLPS de Verviers
L’avis de PIPSa
( https://www.pipsa.be )
La Cellule d’experts de PIPSA a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2010.
Appréciation globale

Chacun des cinq courts métrages présente un élément cinématographique spécifique, original et intéressant, le rendant passionnant. C’est d’autant plus remarquable que les scénarios ont été écrits par des jeunes dans le cadre d’un concours.
Réalisation de qualité, jeu d’acteurs qui sonne pro et juste. Tout est très pensé, cadré, précis…
Le seul bémol concerne la typographie du support papier, qui est assez difficilement lisible. Mis à part cela, les contenus sont complets, intelligemment structurés et agréablement présentés. Sont particulièrement appréciés:
– les nombreuses références;
– le fait que les ressources soient commentées;
– le ‘mur des insultes’ et la ‘boussole du langage’;
– le caractère concret et pratique des exemples d’animation;
– le fait qu’à propos de chaque court métrage soient proposées la même structuration de l’animation et d’abord des questions sur le film puis des questions plus générales.
Il est dommage que toutes les animations (sauf les ‘Fins alternatives’) proposent uniquement des activités basées sur la parole: pour certains participants, ce ne sera pas évident. C’est vrai que s’ils ne désirent pas ‘parler’, ils pourront ‘écouter’, ce qui fait également partie des activités proposées…
Objectifs

-Comprendre et analyser comment se construisent des phénomènes de stigmatisation et de rejet des personnes homosexuelles;
-Prendre conscience de l’impact de ces comportements sur la vie et la survie des personnes concernées;
-Oser prendre position dans les différents milieux de vie pour un respect de la diversité des choix en matière de sexualité.
Public cible

Les cinq courts métrages peuvent être proposés dès le début du secondaire même si la forme moins ‘dynamique’ de ‘Pauline’ intéressera peut-être davantage les plus âgés.
Utilisation conseillée

L’animateur veillera à préparer l’animation en pensant entre autres à préparer des ressources belges spécifiques et à intégrer les informations concernant la loi belge sur l’homophobie. Pour préparer un tel sujet, il est important également qu’il s’interroge sur ses propres représentations.
En ce qui concerne l’âge des jeunes à qui proposer l’animation, il est indiqué ‘du début à la fin des secondaires’, mais c’est à l’animateur de décider en fonction de la maturité des jeunes du groupe. Les règles de l’animation devront être bien expliquées et strictement respectées par tous.
Le dossier pédagogique fixe le nombre maximum de participants à 15-20, mais peut-être est-ce déjà trop ! Peut-être sera-t-il indiqué de diviser la classe en 2.
Éventuellement, proposer une ou plusieurs activités autres que verbales (imaginer d’autres scénarios, en écrire de nouveaux, proposer des scènes à jouer…).

Mic Mac

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Mic Mac est un jeu de société coopératif et de stratégie abordant le concept des violences avec un focus sur les stéréotypes de genre dans un objectif de prévention. Il souhaite également promouvoir les relations égalitaires.

Description de l’outil

Matériel

Une boîte en bois contenant :
* 92 cartes : 45 cartes Aventure et 3 cartes Montagne sacrée , 29 cartes Chemin (dont 5 cartes Chemin Joker ) et 1 carte Tipi , 12 cartes recto Symbole de paix et verso Hache de guerre , 2 cartes Légende
* 5 pions Membres de la Tribu : le/la chef, cuisinier(ère), chaman(e), chasseur(euse), couturier(ère)
* 2 dés à 6 faces
* Sablier
* Règles du jeu
En option, un guide pédagogique téléchargeable sur https://www.latitudejunior.be/spip.php?article116

Concept

Mic Mac est un jeu de société coopératif et de stratégie, conçu pour être joué en famille.
La tribu Mic Mac doit rejoindre le tipi en récoltant les 6 symboles de la paix avant que leurs ennemis, les Shavapaoukwa, n’aient déterré leurs 6 haches de guerre. La tribu vivra des aventures, des défis et des obstacles, répartis en 6 grandes thématiques.
Mais le jeu peut également être joué en groupe avec un animateur, car Mic Mac est aussi un jeu de prévention des violences. Il aborde surtout les relations égalitaires hommes/femmes. Le guide pédagogique propose des informations théoriques et des pistes pour exploiter le jeu.

Objectifs

•Aborder le concept des violences et les stéréotypes de genre.
•Découvrir et valoriser des attitudes de gestion de la violence et d’alternative à la violence: connaissance de soi, négociation, coopération, empathie, écoute, communication non violente, maîtrise de soi, affirmation de soi et sentiment d’appartenance.
•Promouvoir les relations égalitaires.

Conseils d’utilisation

Malgré le fait que le jeu s’adresse d’abord aux familles, avec des enfants à partir de 8 ans, le promoteur propose également que ce jeu soit utilisé par des éducateurs, enseignants, parents, animateurs… Il pourrait, par exemple, s’inscrire dans un programme global de prévention de la violence et se combiner avec d’autres animations.

Il peut être joué avec des groupes d’enfants d’environ 8 joueurs, pour autant qu’un adulte accompagne la première partie.
Temps de jeu : environ 30 minutes
Latitude Junior propose une formation d’une matinée dans ses bureaux, à Bruxelles.
Renseignements au 02/515 04 02 ou par mail latitude.junior@mutsoc.be

Bon à savoir

Les MicMacs sont les membres d’une tribu vivant actuellement en Gaspésie (Québec). Le jeu s’inspire largement des principes égalitaires de leur tribu. Latitude Junior a cependant pris la liberté d’imaginer une légende et des aventures sans rapport direct avec des faits historiques.
Vous trouverez plus d’information concernant le jeu sur le site https://www.latitudejunior.be

Où trouver l’outil

Chez l’éditeur : Latitude Junior, Place Saint Jean 1-2, 1000 Bruxelles. Tél: 02 515 04 02. Courriel: latitude.junior@mutsoc.be. Vous pouvez le commander en ligne sur https://www.latitudejunior.be .
Prix :
– 15€ pour les particuliers affiliés de la Mutualité socialiste
– 20€ pour les particuliers non affiliés
– 20€ jeu et guide pédagogique pour les institutions
Frais de port : 4€
Les CLPS (Centres locaux de promotion de la santé) suivants peuvent vous prêter cet outil :
CLPS du Brabant wallon, CLPS de Huy-Waremme, CLPS de Liège, CLPS de Mons-Soignies. Le Centre de documentation de Cultures & Santé peut aussi vous prêter cet outil.

L’avis de PIPSA

La Cellule d’experts de PIPSa ( https://www.pipsa.be ) a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2010.

Appréciation globale

Autour d’une dynamique ludique attrayante et réellement amusante, Mic Mac aborde le thème de la violence et des facteurs de prévention, avec un focus sur les stéréotypes de genre.
L’animateur pourra faire le lien avec des situations proches du vécu, dans la mesure où Mic Mac permet de faire vivre par le jeu des valeurs bien réelles et propose un travail sur les représentations des enfants. La prévention des violences est particulièrement bien mise en action par les exemples de vie de la tribu.
Le guide d’exploitation propose des fiches ‘résumé’ pour aborder le jeu rapidement avec un minimum de concepts-clés, ainsi que des explications approfondies. Clair, il guide l’utilisateur pas à pas dans les valeurs et concepts qui sous-tendent le jeu et la mise en oeuvre de celui-ci. Les références théoriques sont nombreuses, solides et opérationnelles pour aller plus loin si l’animateur en ressent le besoin.

Objectifs de l’outil

•Faire vivre des exemples de situations quotidiennes au cours desquels des résolutions de conflits et d’égalité sont à résoudre.
•Comprendre certains phénomènes (genre et inégalités).
•Découvrir et valoriser des attitudes de gestion de la violence et d’alternative à la violence: connaissance de soi, négociation, coopération, empathie, écoute, communication non violente, maîtrise de soi, affirmation de soi et sentiment d’appartenance.
•Susciter réactions et débats sur le thème de la violence et de l’égalité.

Public cible

À partir de la 2e primaire (il est préférable que les enfants maîtrisent la lecture).
En famille, en contexte scolaire, maison de jeune, mouvement de jeunesse, école de devoir, milieu associatif en général.

Utilisation conseillée

Le guide d’exploitation du jeu demande un certain temps d’appropriation par l’animateur afin d’en utiliser correctement la symbolique. Temps de jeu d’environ 1 heure.

Un guide pour être bien dans son corps et dans son assiette

Le 30 Déc 20

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Mangez 5 fruits et légumes par jour; arrêtez de fumer ou ne commencez surtout pas; faites du sport; veillez à la composition et à l’origine des aliments, etc. On ne compte plus le nombre de messages sanitaires que l’on voit, lit ou entend au quotidien et qui nous rappellent combien nous sommes responsables de notre hygiène de vie.
À tel point qu’un sentiment de culpabilité peut parfois nous envahir lorsque nous omettons de suivre l’une ou l’autre de ces recommandations si bienveillantes.
Comment se repentir d’avoir manqué son entraînement sportif et d’avoir, à la place, privilégié la position assise dans le canapé à regarder un film, une série ou pire, si on ose (se) l’avouer, une émission de télé-réalité ? Ces programmes qui sont d’ailleurs bien souvent entrecoupés de publicités pour des barres chocolatées ou autres produits rappelant, en bas de l’écran, qu’il faut «éviter de manger trop gras, trop sucré, trop salé».
Et c’est notamment ce hiatus entre ce que l’on nous vend et ce que l’on nous dit de faire pour notre santé qui renforce l’incohérence et donc la confusion parmi l’ensemble des messages qui nous parviennent en matière d’alimentation.
Comme pour toute autre thématique de santé, une démarche en matière d’alimentation et d’activité physique se conçoit à travers une vision globale, en faisant intervenir plusieurs approches complémentaires. Si l’on sait que l’information n’est pas suffisante pour donner envie de manger équilibré et de respecter son corps et sa santé, elle est pourtant nécessaire pour permettre à chacun de faire un choix éclairé quant à ses modes de consommation. Savoir, c’est déjà pouvoir…

Bouger et manger à l’université

Et l’Université, sensée développer le savoir, n’en est pas exemptée pour autant, bien au contraire. Pas toujours évident de combiner temps d’étude, guindailles, loisirs et mode de vie équilibré. Les pizzas, pitas et spaghettis bolo régalent les papilles des étudiants mais il serait dommage de ne pas profiter des autres plaisirs que l’alimentation peut offrir avec quelques bénéfices sur la santé.
Mais «bien manger» et «bouger» concernent aussi le personnel. Il est souvent plus facile de prendre un sandwich en route que de s’arrêter pour un repas équilibré en toute convivialité. Le mode de vie actuel est peu propice à prendre le temps pour se retrouver, se préparer des plats sains ou encore bouger.
Les messages à faire passer sont par conséquent similaires, malgré des contextes de vie et de travail différents (ex. le membre du personnel aura souvent une panoplie de robots ménagers à son domicile alors que l’étudiant aura pour seul outil un couteau, ou, s’il est ‘bien’ équipé, un éplucheur).
C’est pour ces différentes raisons que le Groupe «Bouger-Manger» a décidé d’éditer un guide sur l’alimentation et l’activité physique destiné à l’ensemble de la communauté de l’Université Catholique de Louvain.
Ce groupe rassemble l’asbl Univers santé et cinq acteurs de l’Université qui ont choisi d’unir leurs compétences au service de la promotion de la santé: le Service des sports, les restaurants universitaires, le CPPT (Comité pour la protection et la prévention au travail), le Service d’aide aux étudiants et l’Assemblée Générale Louvaniste des étudiants.
Le groupe est né à l’été 2008, lorsque les différents services, qui collaboraient déjà, ont choisi de se regrouper pour créer une page web sur le portail de l’UCL consacrée à l’alimentation. Les partenaires souhaitaient en effet montrer que l’alimentation est une notion beaucoup plus large qui englobe d’autres thématiques telles que l’activité physique, la santé mentale… d’où l’intérêt de mener ensemble des actions globales de promotion de la santé.
En mai 2009, le Service d’aide aux étudiants a organisé un colloque sur la santé des étudiants, intégrant un atelier sur la thématique «Bouger-Manger». Le groupe s’est officialisé à cette occasion et a décidé de continuer des actions en faveur d’une approche globale de la santé pour l’ensemble de la communauté universitaire.
Un guide pour informer et pratiquer

Suite à de nombreuses demandes et certains constats, le Groupe «Bouger-Manger» a décidé de créer, à partir du portail Internet sur l’alimentation, un support papier pour sensibiliser chacun à l’intérêt d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique pour la santé.
Le guide «Bouger-Manger» complète d’autres actions initiées sur le terrain: travail sur la disponibilité des produits dans les restaurants universitaires, offre du Service des sports, cours de cuisine et fiches d’information d’Univers santé, promotion des pauses-midi de qualité pour le personnel, etc.
Informations, conseils pratiques et recettes y sont proposés afin que chacun puisse s’initier au plaisir de cuisiner une alimentation équilibrée, savoureuse, de saison et durable, et poser des choix éclairés pour conjuguer plaisir, santé et solidarité. Le guide a par ailleurs reçu le logo du Plan national nutrition santé, dont l’objectif est d’encourager l’alimentation saine et l’activité physique.
En parallèle, le Groupe «Manger-Bouger» a encouragé l’installation de fontaines à eau dans les grands halls d’auditoires. Une façon efficace de mettre en avant les bienfaits de l’eau du robinet, tant pour la santé que pour l’environnement. Des gourdes avec le logo du groupe ont été distribuées aux étudiants de première bac à la rentrée 2011.
Une évaluation de cet outil sera réalisée en cours de diffusion, afin d’envisager l’intérêt et les modalités d’une réimpression et de l’étendre éventuellement à d’autres partenaires de l’UCL (nouveaux sites: Mons, Tournai, Bruxelles…).
Le guide s’adresse prioritairement à la communauté universitaire mais il peut intéresser un plus large public, et il en existe une version pdf (3,28 Mb), téléchargeable sur le portail Internet du Groupe: https://www.uclouvain.be/bouger-manger .
Anne-Sophie Poncelet , chargée de projets à Univers santé, coordinatrice du Groupe «Bouger-Manger».
Adresse de l’auteure: Univers santé, Place Galilée 6, 1348 Louvain-la-Neuve. Tél.: 010 47 27 47. Courriel: anne-sophie.poncelet@uclouvain.be

Potes et despotes

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Saynètes interactives pour parler du respect, des violences et des différences. ‘Potes et despotes’ propose 15 saynètes sur les différences, les insultes, les relations garçons-filles, les relations ados-adultes, dans le but de promouvoir un changement des comportements et de prévenir le recours aux violences.

Description de l’outil

Matériel

• Un classeur plastifié et joliment illustré (23 cm x 13 cm x 5 cm).
• Un livret d’accompagnement ( historique , guide d’animation …).
• Des fiches pour les animateurs avec pour chaque saynète:
-le thème et les objectifs
-le message à faire passer
-des questions suggérées pour animer la discussion
-quelques clefs (lois, terminologie…)
• Des fiches pour les jeunes avec le texte de chaque saynète
( nombre de fiches en fonction du nombre de personnages dans la saynète ).
• Un questionnaire d’évaluation photocopiable.
Toutes les fiches sont cartonnées et plastifiées.
Repère des thèmes par couleur.
Concept

‘Potes et despotes’ vous propose 15 saynètes sur: les différences, les insultes et leurs conséquences, les relations garçons-filles, les risques, les relations ados-adultes. Conçu à partir des situations préoccupant les jeunes de 11 à 17 ans, ce support cible particulièrement cette tranche d’âge.
Objectifs

• Promouvoir un changement des attitudes et des comportements afin de prévenir le recours aux violences utilisées pour dominer et contrôler une personne.
• Faire prendre conscience que la personne qui reçoit notre violence éprouve des sentiments qui risquent de l’atteindre, parfois gravement.
• Faire prendre conscience de l’importance de se parler sans s’insulter, de négocier, de donner son avis, de s’autoriser à exprimer ce que l’on ressent lorsqu’on nous agresse.
• Faire réfléchir à ce qu’est une réelle amitié, une vraie camaraderie.
Conseils d’utilisation

Cet outil peut être utilisé dans le cadre d’une classe, d’un foyer de jeunes, d’un camp de vacances… pour des séances d’information et de sensibilisation, où les jeunes participent activement.
La présence de 2 professionnels est conseillée pour une animation réussie.
Bon à savoir

Cet outil a été conçu et élaboré par le réseau Information Jeunesse des Côtes d’Armor, l’ADIJ 22, la Direction Départementale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse 22, la Compagnie Les Comédiens Associés de Plombières-Les-Dijon (Antenne Théâtre en Armorique Plougrescant), la classe de 5e C (année 2007-2008) et le personnel du collège E. Renan de Tréguier et des jeunes costarmoricains.
Où trouver l’outil

Chez l’éditeur: ADIJ 22, 28 Boulevard Hérault Bp114, 22001 Saint-Brieuc cedex 1, France. Tél: +33(0)2 963 337 36. Fax: +33(0)2 966 118 08. Courriel: ADIJ.22@wanadoo.fr. Internet : https://www.ij-bretagne.com/blogs/adij22/
Prix: 50 €. Frais de port en Belgique: 15€ (1 à 2 exemplaires), 17€ (3 à 4), 18€ (5 à 6), 20€ (7 à 8).
Pour un nombre supérieur, contactez le promoteur.
Les CLPS (Centres locaux de promotion de la santé) suivants peuvent vous prêter cet outil:
CLPS du Brabant wallon, CLPS de Huy-Waremme.
L’avis de PIPSA
( https://www.pipsa.be )
La Cellule d’experts de PIPSA a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2010.
Appréciation globale

Au départ de saynètes, ‘Potes et despotes’ permet d’aborder la violence au quotidien. Les situations mises en scène permettront aux adolescents de s’y retrouver, dans la mesure où elles sont issues du terrain et que si chaque jeune ne les a pas personnellement vécues, il y a au moins assisté.
Les situations interpellent, suscitent le débat et permettent un travail de distanciation sur les valeurs et les représentations.
D’une grande homogénéité, cet outil permet de formaliser des choses simples avec des objectifs profonds (concernant des fondements de la vie en société). Les consignes pédagogiques proposées sont claires et pertinentes, mais l’on déplorera le manque de cadre théorique. L’animateur est invité à se documenter par ailleurs et à être au clair avec son vécu personnel de la violence, de l’agressivité et du conflit.
Cet outil peut être exploité en court, moyen et long terme. Il est soutenant dans une démarche de promotion de la santé, dans un projet plus global à long terme.
Objectifs de l’outil

Alimenter, via les 15 saynètes qui brossent un large tableau des types de violence possibles, la réflexion au sujet de la violence, du respect et de la différence.
Partager les vécus par rapport aux notions de violence, respect et différence, prendre la mesure du vécu de l’autre.
Analyser son propre vécu et des situations de violence, par la mise à distance permise par le jeu et le débat.
Faciliter la compréhension par des mises en situation concrètes.
Construire ensemble une autre perception des problématiques concernant l’agressivité (participer à la construction d’un système de valeur).
S’exercer à construire des formes alternatives de réponse à l’agression.
Public cible

11 à 17 ans, en milieu scolaire et extra-scolaire, avec des adaptations nécessaires et des nuances en fonction de l’âge et du milieu scolaire. Moyennant un apport théorique supplémentaire: formation à la délégation d’élèves et formation d’enseignant.
Utilisation conseillée

De préférence avec deux animateurs. Il est important que les deux s’impliquent. La suggestion d’un animateur-observateur ne semble pas pertinente car cela risque d’être vécu comme jugeant.
Il semble davantage être un outil de prévention, et non de gestion de conflits.
La proposition de théâtre-forum semble la plus pertinente par rapport aux objectifs de l’animation.

Sexcursion (15 – 18 ans)

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Description de l’outil

Matériel

DVD, avec une fiction éducative de 25 minutes, sous-titres en français.
Guide d’accompagnement pour l’intervenant.

Concept

SEXcursion est une trousse d’éducation sexuelle destinée aux professeurs et à tous les intervenants qui travaillent auprès des jeunes de secondaire 4 et 5 (Québec).

Objectifs

Approfondir les connaissances entourant la sexualité humaine.
Apprendre à s’accepter et se respecter en tant qu’être sexué.
Réfléchir sur les besoins et les attentes dans la sexualité.
Développer des habiletés relationnelles et affectives.
Exprimer ses valeurs, ses sentiments et ses idées.
Favoriser la tolérance et respecter les différences.

Conseils d’utilisation

Le guide pédagogique fait office de mode d’emploi pour 3 activités (de 60 à 75 minutes chacune) et oriente l’intervention afin d’atteindre des objectifs d’apprentissage préétablis. Le DVD contient le film (activité 1 de visionnement) et des extraits clés pour les activités 2 (pressions sociosexuelles et authenticité) et 3 (conduites sexuelles responsables et sécuritaires).
Les thèmes abordés: hypersexualisation, séduction et authenticité, stéréotypes et réputation, fausses croyances, performance, ITS et grossesses non désirées, protection sexuelle.

SEXcursion (15-18 ans) est disponible chez l’éditeur: Productions Pas de Panique, 4317 rue Jean-Brillant, H3T 1P2 – Montréal, Québec – Canada. Tél: 514-585-7373. Courriel: arielifergan@pasdepanique.ca. Site : https://www.pasdepanique.ca Le prix est de 200 euros. Si vous achetez aussi la deuxième trousse SEXcursion (12-15 ans), le prix revient à 350 euros. Les CLPS suivants peuvent vous prêter cet outil: Brabant wallon, Liège, Luxembourg.

Avis de la Cellule d’experts de PIPSA

( https://www.pipsa.be )
La Cellule d’experts de PIPSA a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil.

Appréciation globale

Cet outil de très bonne qualité professionnelle aborde avec humour un aspect important souvent peu abordé en éducation affective et sexuelle: l’hypersexualisation et la pression à la performance. Grâce à ces thèmes spécifiques, il est complémentaire à une introduction à l’éducation sexuelle et affective.
Cette fiction québécoise (sous-titrée en français !) colle au vécu des jeunes et les amène à réfléchir et à débattre sur leurs représentations des relations affectives et de la sexualité ainsi qu’à se positionner les uns par rapport aux autres.
Très structuré et complet, le manuel pédagogique est soutenant pour l’animateur. Cependant, la durée prévue pour chaque activité parait quelque peu insuffisante pour permettre l’expression et le débat.
Un seul regret, le prix élevé de l’outil.

Objectifs de l’outil

Exprimer ses émotions et sentiments face à la représentation de la sexualité.
Se positionner face aux pressions socio-sexuelles susceptibles d’influencer la sexualité.
Favoriser l’authenticité.
Réfléchir quant à l’adoption de comportements sexuels responsables (préservatif).

Public cible

15 – 18 ans.

Utilisation conseillée

Connaissance du groupe.
Utilisation dans le cadre d’un projet de promotion de la santé.
L’outil abordant un sujet difficile et personnel, il est indispensable que l’animateur soit expérimenté et au clair avec ses propres valeurs.

Balanza, la planète des équilibres

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Jeu de sensibilisation, à la fois coopératif et compétitif, permettant d’aborder une série de thématiques en lien avec le développement durable: consommation responsable, commerce équitable, inégalités sociales…

Description de l’outil

Matériel

Plateau de jeu
Pour chacune des 6 familles:
1 grande fiche ‘famille’
1 grand pion tronqué
5 petits cubes de visite
80 cartes (40 cartes ‘choix’ et 40 cartes ‘événement’)
50 cartes ‘déplacement’
1 sac avec 80 petits dominos en bois
La balance à monter
Un sac de graines
Les règles du jeu
Feuillet pédagogique (téléchargeable)

Concept

Balanza c’est un monde comme les autres , il y fait bon vivre mais on y rencontre aussi des injustices . Sur cette planète vivent des familles de producteurs , de commerçants et de consommateurs . Laquelle incarnerez vous ? Quel que soit votre rôle , vos actions et vos décisions peuvent changer le monde ! Allez vous privilégier votre famille en essayant de combler ses besoins vitaux , ou le bien commun en tentant d’équilibrer la balance ?
Ce jeu de sensibilisation, à la fois coopératif et compétitif , est destiné aux enfants de 10 à 12 ans .
Ils y incarnent des familles du monde, et doivent poser des choix qui influenceront leur propre situation mais aussi l’état du monde.

Objectifs

Sensibiliser les enfants aux déséquilibres mondiaux et aux interdépendances des régions du monde.
Initier chez eux la réflexion sur la problématique des échanges commerciaux traditionnels et l’alternative qu’est le commerce équitable.
Montrer l’importance des choix que nous posons, et des leviers d’action possibles.

Conseils d’utilisation

Nombre de joueurs: 3 à 6 joueurs ou équipes.
Durée d’une partie: environ une heure.
Balanza est à la fois un jeu de coopération et de compétition. Le but du jeu est double:

1. La balance est déséquilibrée. Tous ensemble, il faut la redresser le plus possible, en y ajoutant des graines. On peut rééquilibrer la balance en tirant des cartes et faisant des échanges avec les autres joueurs. 2. Les familles ont besoin de certaines choses pour vivre: de la nourriture, des amis, une maison… Les joueurs gagnent les dominos représentant ce qu’il leur manque en se déplaçant sur le plateau pour tirer des cartes et échanger avec les autres joueurs. La partie est gagnée…
Pour tous, si la balance est équilibrée.
Pour une famille, si sa situation s’est améliorée.
Balanza est conçu à la fois comme un jeu familial, et comme un outil de base pour une animation ou une réflexion plus approfondie sur les sujets liés à la consommation responsable, au commerce équitable, et à la citoyenneté.
Un feuillet pédagogique a été rédigé à destination des enseignants et des animateurs.
Six récits accompagnent également le jeu. On y retrouve les enfants des six familles du jeu, qui racontent, chacun à leur façon, un aspect plus compliqué du commerce équitable.

Où trouver l’outil

Chez l’éditeur: Latitude Junior ( https://www.latitudejunior.be ), Place Saint Jean 1-2, 1000 Bruxelles. Tél: 02 515 04 02. Courriel: latitude.junior@mutsoc.be.
Ce jeu de société est une coproduction d’Oxfam-Magasins du monde ( https://www.oxfammagasinsdumonde.be/2010/11/balanza/ et de Latitude Junior.
Pour les institutions et les affilié ( e ) s à la Mutualité Socialiste , il coûte 25 € + 5 de frais de livraison ( en Belgique uniquement ). Pour les particuliers , il revient à 30 € + 5 de frais de livraison ( en Belgique uniquement ).
Le jeu est en prêt gratuitement , auprès du service éducation d’Oxfam Magasins du monde : 010 43 79 63 – education@mdmoxfam.be
Les CLPS du Brabant wallon , de Liège et de Luxembourg peuvent vous prêter cet outil .

L’avis de PIPSa

(1)
La Cellule d’experts de PIPSa ( https://www.pipsa.be ) a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil en 2010.

Appréciation globale

Le jeu Balanza constitue un outil de sensibilisation citoyenne très intéressant pour les professionnels de l’animation.
Via une dynamique ludique bien pensée, il permet d’aborder au travers des choix faits par les familles une série de thématiques en lien avec le développement durable: consommation responsable, commerce équitable, inégalités sociales…
Balanza a-t-il sa place sur un site qui traite avant tout de la santé et de sa promotion ? Oui, parce que le jeu aborde la santé au sens très large. Les besoins figurés par les dominos constituent autant de déterminants de santé qu’il faut tenter d’obtenir. Par ailleurs, les événements décrits sur les cartes, qu’ils soient le fruit du hasard ou du choix d’un joueur, ont souvent des conséquences directes sur la santé des familles.
On regrette un manque d’explications concernant certains dominos: leur signification (par exemple le domino ‘balanza’) et les raisons pour lesquelles telle famille les reçoit et telle autre pas ne sont pas toujours évidentes. Par ailleurs, certaines cartes ‘événements’ paraissent un peu simplistes, suggérant un choix de réponses orienté et évident.

Objectifs de l’outil

-Développer et encourager un esprit de coopération et de solidarité.
-Permettre à l’enfant de découvrir et de comprendre le mode de vie de familles dans d’autres cultures, leurs besoins, leurs difficultés, leurs richesses; les impacts de la commercialisation des produits et les enjeux humains qui en découlent; la responsabilité de chacun dans ses choix de consommation, le fait qu’un acte individuel peut avoir un effet au niveau collectif; l’impact financier et humain de nos choix de consommation.
-Faire prendre conscience de l’importance, à côté des besoins matériels (nourriture, logement, vêtements…) de déterminants ‘immatériels’ du bien-être comme le temps, les loisirs, les relations humaines, le fait d’avoir du travail, les conditions de travail…
-Donner à l’enfant l’occasion de s’exercer aux échanges verbaux, à l’écoute et à la prise de parole, éventuellement à la négociation.

Public cible

À partir de 10 ans, mais utilisation possible avec des plus jeunes. Le jeu convient particulièrement aux jeunes en début d’enseignement secondaire.

Utilisation conseillée

Pour une exploitation optimale de l’outil, l’animateur aura intérêt à prévoir avant utilisation une information sur le commerce équitable, l’agriculture biologique, les déséquilibres Nord/Sud (pourquoi la balance est-elle déséquilibrée en début de partie?). Par ailleurs, comme pour toutes thématiques, si lui-même ne connait pas bien le domaine, il devra au préalable enrichir ses propres connaissances. Oxfam-Magasins du Monde propose des dossiers intéressants sur ces sujets.
Balanza pourra probablement être utilisé avec des adultes, en particulier avec des personnes peu scolarisées. Quant à une utilisation en famille, ce serait à tester…

(1) Nous entamons dans ce numéro la publication des ‘coups de cœur’ accordés en 2010. Il y en a eu 8, dont un pour la BD ‘Vivre avec !’ de la Plate-forme prévention sida (voir Éducation Santé numéro 258) et un pour ‘Des plumes et des voix…’ , le projet de la Médiathèque déjà présenté dans le numéro 264 d’ Éducation Santé .

Santé et inégalités

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

La Mutualité chrétienne (MC) a fait de la lutte contre les inégalités (sociales) de santé une de ses priorités.
Dans ce but, la MC Hainaut Picardie et l’Alliance nationale des mutualités chrétiennes ont réalisé un dossier d’animation qui vise les objectifs suivants, s’inscrivant dans une démarche d’éducation permanente :
– proposer des animations et supports informatifs;
– permettre aux animateurs d’entamer une sensibilisation, une action, un projet sur le sujet;
– faire partager sa conviction que ‘si on veut réduire les inégalités en matière de santé, il ne faut pas seulement modifier les habitudes individuelles, mais aussi travailler sur les déterminants de santé’.
L’outil se présente sous forme d’un classeur contenant un DVD et 12 fiches pédagogiques ‘papier’. Certaines d’entre elles sont destinées à sensibiliser le public, d’autres proposent des techniques d’animation. Chaque fiche propose aussi des références permettant aux animateurs d’approfondir leur démarche.
Le DVD reprend l’ensemble des fiches, mais aussi des diaporamas complétant ces dernières et d’autres documents utiles.
La MC Hainaut Picardie accompagne aussi ce dossier d’un module de formation pour en stimuler l’appropriation.
Le public visé par cette initiative est principalement interne: le personnel, les élus, les volontaires des groupes locaux, les militants de la Mutualité chrétienne et des organisations du Mouvement ouvrier chrétien; par extension, le dossier d’animation intéressera aussi les associations actives sur ce terrain (soins à domicile, maisons médicales…), et, in fine, les membres de la mutualité pour qui la solidarité n’est pas un vain mot…

Les 12 fiches

Fiche 1 – Synthèse de l’étude ‘Les inégalités de santé, ou pourquoi pauvreté ne rime pas avec santé’ (voir aussi Éducation Santé n° 239 novembre 2008 et 242 février 2009).
Fiche 2 – Initiatives pour favoriser l’accès aux soins de santé (tiers payant social, maximum à facturer, intervention majorée, statut omnio…).
Fiche 3 – Santé et travail (inégalités selon niveau hiérarchique, métier ou secteur, taille de l’entreprise, ancienneté dans l’entreprise, sexe, type de contrat de travail).
Fiche 4 – Santé et femmes (indicateurs socio-économiques, taux d’emploi, santé subjective…).
Fiche 5 – Santé et jeunes
Fiche 6 – Logement (le loyer pèse 30% du budget d’un ménage qui loue son logement, mais ne compte que pour 6 % dans le calcul de l’index-santé…).
Fiche 7 – Relations avec les prestataires (dossier médical global, empowerment des patients, carnet de santé).
Fiche 8 – Consommation de médicaments
Fiche 9 – Isolement social, précarité sociale et financière (importance du réseau social, différences hommes-femmes, services sociaux, mouvements socio-éducatifs proches des mutualités).
Fiche 10 – Santé mentale (en particulier des aînés).
Fiche 11 – Invalidité
Fiche 12 – Pour une promotion de la santé émancipatrice (rappel des principes fondamentaux).
Pour en savoir plus : Bernard Van Tichelen, collaborateur staff à la Mutualité chrétienne (bernard.vantichelen@mc.be).

La cigarette, faut qu’on en parle!

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Description de l’outil

Matériel

DVD, 105 min
Livret d’accompagnement, 72 pages
Auteurs : Monique Osman et Céline Buhler

Concept

Ce DVD rassemble 75 témoignages d’adolescents et adultes autour du tabagisme (fumeurs, anciens fumeurs, non-fumeurs de tous âges, experts du monde de la santé). Ils sont répartis en 4 thèmes: fumer, c’est quoi; je vis en société; les risques du fumeur; l’argent des cigarettes.

Objectifs

Lancer le débat auprès des jeunes sur des thèmes liés à la consommation de cigarettes afin de trouver le moyen de dire non au tabac.
Mieux comprendre ce qu’est la cigarette.

Conseils d’utilisation

Utilisateurs : intervenants en éducation pour la santé, enseignants, animateurs.
Les témoignages permettent d’animer des actions de prévention auprès de jeunes de 8 à 15 ans.
Le livret d’accompagnement propose analyses et pistes d’exploitation. Les témoignages sont autant de points de départ et d’illustrations des débats à mener avec les jeunes, au terme desquels ils pourront trouver eux-mêmes les moyens de dire non au tabac.

Bon à savoir

Cet outil a été réalisé par le CRDP de Franche-Comté, avec le soutien financier de la ville de Besançon et de la Caisse primaire d’assurance maladie de Besançon, en collaboration avec la Ligue national contre le cancer. Il a reçu le Prix du Jury au Festival du film d’éducation à la santé de Montpellier en 2008.
Disponible chez l’éditeur : Centre Régional de Documentation Pédagogique, 5 Rue des Fusillés – BP 1153, 25003 – Besançon cedex, France. Tél: +33 (0)3 81 25 02 73. Fax: +33 (0)3 81 25 02 55. Courriel: crdp.commercial@ac-besancon.fr
Les CLPS suivants peuvent vous prêter cet outil : Brabant wallon, Huy-Waremme (antenne de Huy), Namur, CVPS (Verviers). Aussi disponible au FARES.

Avis de la Cellule d’experts de PIPSA ( https://www.pipsa.be )

Appréciation globale

Ce DVD présente 75 témoignages autour du tabac, dont la variété (tranches d’âge, motivations, professionnels et usagers) permet de montrer la complexité de l’accroche au tabac. Les témoins présentent leur vécu (pour les usagers) ou point de vue (pour les professionnels) de manière naturelle, non jugeante et non normative, et les différentes séquences se renforcent et se complètent.
Le découpage en grandes thématiques présente un panorama varié et complet des divers aspects du tabac (en ce compris l’aspect ‘plaisir’), et rend cet outil tout à fait modulable, en cohérence avec les objectifs pédagogiques visés. Le contenu informatif est en lui-même peu innovant, mais la traduction en témoignages courts facilite l’implication des jeunes.
Le cahier d’accompagnement présente un résumé des contenus, ainsi que les analyses possibles et des pistes de discussion, le tout de manière claire et opérationnelle. L’animateur pourra dès lors facilement sélectionner les témoignages selon le type de réflexion qu’il souhaite susciter.
Le livret d’accompagnement manquant de consignes sur la gestion des émotions et du conflit, le respect de la parole de l’autre et des libertés individuelles, il est conseillé à l’animateur d’être particulièrement attentif à bien préparer les débats en utilisant des ressources externes.
Malgré une manipulation un peu fastidieuse, ce DVD présente une bonne qualité professionnelle.

Objectifs de l’outil

Ouvrir le dialogue à partir de témoignages liés à la consommation tabagique.
Susciter une réflexion relative à sa consommation tabagique et son impact sur la vie en société, repositionner sa consommation.
Éveiller le sens critique par rapport au tabac et aux mécanismes de dépendance.

Public cible

À partir de 12 ans (adolescents et adultes, public scolaire et extrascolaire).
Peut s’adresser aux fumeurs comme aux non-fumeurs.

Utilisation conseillée

Choisir les séquences selon les objectifs de l’animateur et les préoccupations des jeunes.
Visionner toutes les séquences avant d’exploiter le DVD.

Une valise pleine d’émotions

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Description de l’outil

Matériel

Contenu de la valise :
-4 grands personnages représentant chacun un sentiment (tristesse, joie, colère, peur);
-16 cartes avec les visages des grands personnages (4 par sentiments);
-4 boîtes ‘Maisons des émotions’;
-48 cartes illustrant une situation où soit un enfant, soit un adulte ressent une émotion;
-16 marionnettes à doigts;
-4 masques des émotions;
-1 ‘émomètre’;
-1 ‘roue des émotions’;
-1 CD avec 4 morceaux de musique qui illustrent les 4 émotions;
-1 carnet de suggestions pédagogiques, avec fiches d’activités et matériel photocopiable.

Concept

‘Une valise pleine d’émotions’ permet aux enfants d’apprendre à connaître et à exprimer les 4 sentiments de base (tristesse, joie, colère, peur), mais aussi à les reconnaître chez les autres. Le matériel riche et varié de la valise, ainsi que les suggestions pédagogiques qui les accompagnent, offrent aux enseignants la possibilité d’aborder les émotions de différentes manières: par la parole, la lecture, le jeu avec des masques, des marionnettes, par la musique, etc.

Objectifs

Familiariser les enfants avec ce qu’ils éprouvent.
Les amener à reconnaître, admettre, nommer et différencier les émotions, chez eux et chez les autres. Leur apprendre ainsi à se mettre dans la ‘perspective’ de l’autre, ce qui contribue à forger leurs compétences sociales.
Prévenir l’apparition de problèmes socio-émotionnels; contribuer à ce que des enfants souffrant de problèmes socio-émotionnels retrouvent une base émotionnelle saine.

Conseils d’utilisation

Cet outil peut être utilisé durant toute l’année dans les classes de maternelles, mais aussi en 1e et 2e primaires, dans les crèches et dans l’enseignement spécialisé.
Les 4 grands personnages (tristesse, joie, colère ou peur) peuvent représenter aussi bien une fille qu’un garçon. Sur une face figure un enfant blanc, sur l’autre un enfant de couleur. Ces personnages peuvent être suspendus en classe. A chaque ‘ maison des émotions ‘ est attribuée une émotion de base. Elles peuvent également servir de boîte aux lettres.
Au verso des 48 cartes illustrant des situations (à chaque émotion correspondent 12 images) se trouve une petite histoire expliquant la situation ainsi que quelques questions pour entamer la discussion avec les enfants. Ces cartes peuvent être ‘postées’ dans les ‘maisons des émotions ‘.
Les marionnettes à doigts permettront aux enfants de communiquer leurs émotions par le jeu, tandis que les masques pourront être utilisés aussi bien par les adultes que par les enfants.
L’émomètre permet aux enfants de représenter symboliquement comment ils se sentent.
La ‘ roue des émotions ‘ peut être utilisée dans différents jeux.
Le carnet de suggestions pédagogiques, outre différents textes sur l’utilité de travailler les émotions avec les enfants, comporte 21 fiches d’activités et 23 pages de matériel photocopiable.

Bon à savoir

Cet outil a été développé par le Centre pour un Enseignement Expérientiel (CEGO, Leuven).
Auteurs : Marina Kog, Julia Moons, Luk Depondt.
Collaboration rédactionnelle : Editions Averbode
Disponible chez l’éditeur: CEGO Publishers – Service Clientèle, BP 54, 3271 Averbode. Tél: 013 78 01 16. Fax: 013 78 03 83. Courriel: bestelservice@averbode.be
Prix du set complet ‘Une valise pleine d’émotions’ avec un émomètre : € 139,00
Emomètre (par 30 ex): € 9,90
Posters des quatre émotions de base (extra) 4 ex A3 : € 8,00
Le CLPS de Mons-Soignies et le Centre de documentation de Cultures & Santé peuvent vous prêter cet outil.

Avis de la Cellule d’experts de PIPSA

( https://www.pipsa.be )
La Cellule d’experts de PIPSA a accordé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil.

Appréciation globale

Sur base des quatre émotions fondamentales, cette valise pédagogique permet aux enfants d’apprendre à ‘reconnaître, admettre, nommer et différencier les émotions’. Très cohérent, il présente les émotions comme étant saines et positives, et encourage leur expression dans un climat de respect et d’écoute. Le graphisme est à l’avenant: coloré, joyeux, adapté à la tranche d’âge.
De nombreuses pistes d’activités sont présentées selon une gradation qui permet aux enfants de s’approprier progressivement le matériel et d’évoluer dans la découverte des émotions. Elles se prêtent également à une ‘re-création’ en classe (bricolages, photos, etc.). L’ensemble s’inscrit dans le cadre du développement des compétences psycho-sociales, il est en cela soutenant pour la promotion de la santé.

Objectifs de l’outil

Apprendre aux enfants à reconnaître leurs propres émotions.
Donner les moyens d’exprimer les émotions (en être capable – s’autoriser à les exprimer).
Apprendre à reconnaître les émotions chez les autres, et par là développer les capacités d’empathie.

Public cible

De 3 à 8 ans (de la maternelle à la fin du cycle 5-8) .
Enfants présentant une déficience mentale (maternel et primaire).

Utilisation conseillée

En projet de classe (voire d’école) plutôt qu’en activité ponctuelle, utilisation possible en milieu extra- ou périscolaire.
L’utilisation de l’outil présuppose que l’enseignant soit au clair par rapport à ses propres émotions, et également qu’il y ait une cohérence entre les moments du programme et les moments hors-programme (au cours desquels l’expression des émotions ne devrait idéalement pas être réprimée).
L’enseignant s’entourera éventuellement de personnes compétentes (PMS – PSE) en cas de difficultés particulières.

Favoriser l’estime de soi à l’école

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Description

Matériel

Livre de 134 pages
Lyon : Chronique Sociale, 2006
Collection : Savoir communiquer
Auteurs : Dalith Meram, Geneviève Eyraud, Denis Fontaine, Agnès Oelsner
Préface de Philippe Meirieu – Postface de Jean-Pierre Deschamps
Il aborde les points suivants:
-pourquoi promouvoir l’estime de soi à l’école dès 5 à 7 ans?
-comment réaliser un programme d’éducation à l’estime de soi?
-comment concevoir et animer un projet d’éducation à la santé en lien avec l’école?
-comment réaliser l’évaluation d’un projet d’éducation à la santé?

Concept

Ce livre est destiné à tous ceux qui œuvrent dans le champ très large de l’éducation ou de la santé et qui sont motivés pour un travail de prévention. Il propose un cadre et des outils pour mettre en place, en milieu scolaire, une démarche préventive axée sur la promotion de l’estime de soi et des compétences relationnelles des enfants de 5 à 7 ans.

Objectifs

Proposer une démarche et des outils pour mettre en place des projets d’éducation pour la santé fondés sur la promotion de l’estime de soi auprès d’enfants de l’école maternelle et primaire.
Susciter chez ses lecteurs le désir de s’ouvrir à ce type d’aventure collective à visée préventive et éducative.

Où trouver l’outil

Disponible au prix de 12,9 euros en librairie ou chez l’éditeur, Chronique sociale, 7 rue du Plat, 69002 Lyon (France), www.chroniquesociale.com
Tél: 04 78 37 22 12. Fax: 04 78 42 03 18. Courriel: secretariat@chroniquesociale.com
Les CLPS du Hainaut occidental et du Luxembourg peuvent vous prêter cet outil.

L’avis de la Cellule d’experts de PIPsa

( https://www.pipsa.be )

Appréciation globale

Ce livre/guide constitue un outil rigoureux et exhaustif pour tout intervenant souhaitant concevoir un programme destiné à soutenir l’estime de soi des enfants dans le cadre scolaire. Cette démarche inscrite de manière explicite dans un cadre de promotion de la santé rencontre une des missions de l’école envers, notamment, les populations défavorisées.
L’accent est mis sur le cadre théorique de l’estime de soi et sur la démarche méthodologique de construction de projets au détriment de l’aspect ‘activités concrètes avec la classe’. Si ce dernier ne présente pas de réelle originalité, la démarche permet cependant de revaloriser les pratiques effectives des enseignants de maternelle et de leur donner un ‘ poids ‘ nouveau, en lien avec les préoccupations du ‘vivre ensemble’ à l’école.
L’utilisation d’un langage clair, compréhensible, non-jargonnant, facilite la lisibilité du document et l’appropriation pédagogique (construction des apprentissages) de ces contenus psychologiques. Le manuel identifie aussi les obstacles (contraintes) dans la mise en place de ce type de programme et recommande de le penser en équipe éducative et pédagogique. En effet, réfléchir en commun un programme d’action est nécessaire pour mobiliser toutes les ressources humaines utiles au projet et pour favoriser la cohérence des pratiques pédagogiques dans l’école, notamment la collaboration entre 3e maternelle et 1e primaire.

Objectifs de l’outil

Pour les équipes éducatives et pédagogiques :
-se (ré)approprier un savoir théorique et méthodologique pour concevoir un programme sur l’estime de soi à l’école
-mettre en place les conditions favorables au développement de l’estime de soi des enfants en classe, en augmentant leurs compétences relationnelles
-promouvoir et expérimenter la coopération
Pour les enfants :
-se connaître et connaître l’autre
-percevoir et identifier ses sentiments et ses émotions
-résoudre des difficultés relationnelles.

Public cible

Enfants âgés de 4 à 7 ans, équipes éducatives et pédagogiques (direction, enseignants, garderie…).

Réserves

Une telle démarche nécessite de l’inscrire dans le temps.

Utilisation conseillée

Enseignants en binôme avec intervenants extérieurs, capables de soutenir et de calmer/recadrer l’expression émotionnelle (CPMS, PSE, professionnels de santé).
Prévoir des moments d’intervision entre partenaires du projet.

Gynoquid. Un jeu pour sensibiliser les femmes et une formation pour les relais

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Devant le constat que le dépistage des cancers féminins est sous-pratiqué en région de Charleroi, des organismes de terrain se sont penchés sur la réalisation d’un jeu de sensibilisation destiné au public bénéficiaire et sur la conception d’une formation à l’utilisation du jeu pour les relais de terrain. Une dizaine de femmes discutant devant un plateau de jeu où se découpe une silhouette féminine. Un seul pion, qu’il faut se partager, pour avancer de case en case. Gynoquid , c’est le nom de l’outil, est un jeu coopératif. On avance ensemble. On discute des réponses à des questions sur les cancers, sur les comportements protecteurs, sur les examens de dépistage ou sur la vaccination.
Des saynètes sont amenées par l’animatrice. Elles peuvent mettre en scène un médecin généraliste conseillant un examen de dépistage ou une femme réticente à pratiquer un tel examen. « Les mises en situation sont aussi proches que possible de la réalité » explique Michèle Lejeune , de Carolo Prévention Santé, cheville ouvrière du projet. « Elles suscitent à coup sûr des réactions . Elles permettent de faire vivre les arguments pour avancer vers le dépistage

4 jours

« Le projet a été porté par une série de partenaires », poursuit Michèle Lejeune. « On compte parmi eux la Ville de Charleroi , via notamment l’Échevinat de la Santé et de l’Égalité des chances , le CPAS et ses Espaces citoyens , les Femmes Prévoyantes Socialistes , la Fondation pour l’Université Ouverte de Charleroi , Vie Féminine , le Centre Régional d’Intégration de Charleroi et le Centre local de promotion de la santé de Charleroi Thuin
Pendant des mois et des mois, ces acteurs ont, avec l’aide de spécialistes en oncologie, remis leur projet sur l’ouvrage. Aujourd’hui, le jeu est là, dans une valisette en bois, à côté de sa version informatisée. Coût : 106 euros.
Mais encore faut-il, pour un usage optimal de l’outil, s’être formé(e) à l’utilisation du jeu. Durée de la formation : 4 jours. « Elle doit permettre aux relais d’acquérir une culture et un langage commun de la sensibilisation au dépistage des cancers féminins », précise Michèle Lejeune. « Elle a aussi pour but d’outiller à une démarche de communication et de sensibilisation appropriée aux différents publics féminins et à leurs contextes environnemental et socioculturel . Nous nous adressons surtout à des femmes d’origine étrangère , des femmes qui connaissent des conditions de vie parfois difficiles et qui ne font pas de leur santé une priorité . Or , la santé est importante pour atteindre les buts qu’elles se sont fixés ».
La formation alterne des exposés théoriques et des mises en situation pratiques, des travaux de groupe, des projections vidéo ainsi bien sûr que des espaces de discussion. Aujourd’hui, plus d’une vingtaine de relais Gynoquid ont été formés à Charleroi. Selon les personnes formées, le jeu constitue un bon prétexte pour parler de santé et de dépistage des cancers en dehors de tout contexte dramatique ou négatif. Apprendre en s’amusant n’est-ce pas déjà promouvoir la santé ?

Relais-population français

On notera encore que des échanges ont lieu avec des collègues français. « Dans le Nord », précise Michèle Lejeune, l’acception de relais santé est différente de celle que nous pratiquons ici , ou plus large , dans la mesure où des associations forment des relais santé au sein même de la population . Des personnes qui dans le cadre de conversations formelles ou informelles transmettent des informations scientifiques correctes et adaptées à d’autres personnes peuvent ainsi devenir des relais santé , dits relais population
Si les approches sont distinctes, elles n’ont pas empêché les partenaires belges de conclure un échange de compétences avec le Réseau des Actions Locales de la Santé du Nord, afin que le jeu puisse aussi être utilisé dans le cadre du travail des relais-population français.

Des formations sont prévues en 2011, et une délocalisation est possible en Communauté française. Contact : Michèle Lejeune, Chargée de projets à Carolo Prévention Santé, Bd Zoé Drion, 1, 6000 Charleroi. Tél : 071 92 53 51. Fax : 071 92 53 52. Courriel : carolo.preventionsante@scarlet.be

Vivre? Un album BD collectif en prévention du suicide

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Dans le cadre de ses 40 ans, le Centre de prévention du suicide vient d’éditer une bande dessinée, sobrement intitulée ‘Vivre ?’, dans laquelle 14 auteurs ont la possibilité de partager leur lecture de ce douloureux phénomène. Chacun d’entre eux a contribué à cette œuvre collective à partir de son vécu, de sa sensibilité, de ses émotions, afin de faire prendre conscience aux lecteurs que le suicide et sa prévention nous concernent tous.
Ce bel album, réalisé avec le concours de Dargaud Benelux, échappe à l’écueil rencontré souvent par les bandes dessinées à vocation pédagogiques, qui sont à la fois de mauvais outils et de mauvais albums…
Le corollaire, c’est que l’album ne doit pas non plus être diffusé comme n’importe quelle BD, car il pourrait alors rater son objectif de sensibilisation. Le Centre de prévention du suicide a d’ailleurs réalisé une fiche proposant quelques recommandations de diffusion.
Une exposition itinérante permettra à un large public de découvrir l’album, ses planches originales, et aussi, bien entendu, des repères pratiques en prévention du suicide. Dans chaque lieu, des rencontres, animations, conférences seront organisées, afin que les publics intéressés puissent mieux comprendre les questions posées par la prévention du suicide, et découvrir le travail des auteurs.
Lors de la présentation officielle de l’ouvrage, Étienne Schréder , l’un des auteurs qui a aussi joué le rôle de lien entre ses collègues et le Centre de prévention du suicide pendant le projet, expliquait que certains dessinateurs se sont désistés par crainte de traiter un sujet aussi sensible, mais aussi que les auteurs avaient le sentiment en travaillant sur le projet de faire plus que répondre à une commande comme une autre. Il n’en voulait pour preuve que le fait assez rare pour être souligné qu’ils ont tous respecté le délai de remise de leurs planches à l’éditeur, à la grande stupéfaction de celui-ci !
À noter aussi, le partenariat avec les mutualités chrétienne et socialiste, qui ont permis de financer un tirage de 25.000 exemplaires, ainsi que l’appui de trois provinces wallonnes, Liège, Luxembourg et Brabant wallon. Ces partenaires contribueront à la diffusion de l’album, et proposeront aussi au cours des prochains mois diverses activités en prévention du suicide.
Christian De Bock
Centre de prévention du suicide, av. Winston Churchill 108, 1180 Bruxelles. Tél. : 02 650 08 69. Courriel: cps@preventionsuicide.be. Internet : https://www.preventionsuicide.be

Coup de grâce!

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Description

Matériel

Tableau de jeu
Cartes-communauté pour chaque groupe d’âge (enfance, adolescence, âge adulte, âge d’or)
Cartes-handicap
Fiches de profil pour les joueurs
Feuilles de suivi pour le maître de jeu
Jetons de vitalité, 2 dés, 5 jetons-personnages
Guide du jeu (16p.)
Manuel de formation pour le maître de jeu (16p.)
Auteurs : Kate Rossiter et Kate Reeve

Concept

Coup de grâce ! ] est un jeu sur les déterminants sociaux de la santé (les événements sociaux, tendances et conditions sociales qui ont un effet sur notre santé). Les participants commencent par créer des personnages qui, au hasard des coups de dé, ‘héritent’ de caractéristiques biologiques et de circonstances sociales particulières, comme le sexe, le statut socioéconomique et la race. Ces personnages traversent ensuite des événements de la ‘vie’.
Les effets positifs et négatifs de ces événements sur leur santé s’illustrent par l’acquisition ou la perte de jetons de vitalité. Lorsqu’un personnage n’a plus aucun jeton de vitalité, il meurt, et est donc éliminé. Les joueurs, en équipes, s’amusent tout en étant confrontés aux choses de la vie qui constituent des défis au maintien de la santé.

Objectifs

Stimuler la discussion sur les déterminants sociaux de la santé.
Aider le joueur à développer l’empathie à l’égard des personnes marginalisées et une meilleure prise de conscience de sa propre position sociale.
Stimuler l’apprentissage, dans un environnement de jeu et de soutien.

Conseils d’utilisation

Durée d’une partie : entre 1h30 et 3h
Joueurs : 1 maître de jeu, et de 3 à 20 joueurs
Âge : 14 ans et plus

Bon à savoir

Coup de grâce! a été initialement élaboré dans le cadre d’un cours sur la promotion de la santé, à l’Université de Toronto en 2004, sous le titre ‘The Last Straw! A Board Game on the Social Determinants of Health’. Depuis, le jeu a reçu plusieurs prix et a été traduit en français.

Où trouver l’outil

Le jeu se vend 100 dollars canadiens, taxes et frais d’expédition en sus, et peut être commandé auprès de Michael Jackel, Fernwood Books, 20 Maud St. #303, Toronto, ON M5V 2M5, Canada. Tél. : 416-703-3598. Fax. : 416-703-6561. Courriel: michael@fernwoodbooks.ca
Le CLPS du Brabant wallon et le Centre de documentation de Cultures & Santé peuvent vous prêter cet outil.

L’avis de la Cellule d’experts de PIPsa ( https://www.pipsa.be )

Appréciation globale

Voici enfin un outil novateur qui s’intéresse aux liens entre déterminants sociaux et problèmes de santé. Basé sur des études scientifiques, il illustre de manière ludique l’interaction entre les aspects individuels de la santé (sexe, race , statut socioéconomique, comportements de santé) et ses aspects collectifs (accès aux soins de santé, sécurité sociale, emploi, environnement…).
Le parcours à travers différentes étapes de la vie de personnages contrastés – mais réalistes – permet l’émergence d’un débat entre joueurs. L’aspect parfois stéréotypé des personnages ou des actions, compréhensible vu le choix du jeu comme support d’animation, sert aussi de support à la discussion et n’est pas dépourvu d’humour.
La simplicité de la mécanique ludique, l’impact des actions individuelles et collectives sur la santé des personnages, le subtil mélange entre hasard et déterminisme garde entier l’intérêt des joueurs tout au long de la partie.
Les situations et le vocabulaire sont parfois décalés par rapport au contexte européen, mais restent toutefois suffisamment concrets pour être utilisés tels quels sans problème. Cet aspect augmente même l’humour de la situation.
Le guide d’accompagnement fournit quelques pistes pour lancer le débat, mais l’initiative personnelle et l’à-propos du ‘Maître de jeu’ restent capitales. Celui-ci doit être à la fois expérimenté en animation et très bien informé du thème. Une recherche bibliographique francophone sera sans doute nécessaire, les références fournies avec l’outil étant presque toutes en anglais. Il devra aussi faire preuve de tact si les situations vécues par les personnages s’apparentaient trop aux réalités vécues par certains des joueurs (maltraitance familiale, alcool, cancers…).

Objectifs de l’outil

Prendre conscience de l’importance des déterminants sociaux dans la venue des problèmes de santé.
Développer de l’empathie pour les personnes marginalisées.
Par association, prendre conscience de sa propre position sociale.

Public cible

À partir de 14 ans.
Très intéressant pour des décideurs en santé publique.

Utilisation conseillée

Réserver du temps ! Même si le jeu est modulable, un temps trop court ne permet pas d’atteindre les objectifs.
Enrichir la dynamique ludique pour jouer en équipes.
À adapter au contexte européen (ou écarter les cartes trop spécifiques au contexte nord-américain).
Voir aussi https://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/Tests/Test_DeterminantsSante_Index.aspx (quizz en ligne sur les principaux déterminants de santé).

Ado Sexo

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Description de l’outil

Matériel

Jeu de 46 cartes et 3 cartes ‘opinion’: d’accord , pas d’accord et je ne sais pas
Un guide pédagogique (PDF).

Concept

Outil conçu pour aider les éducateurs dans leurs interventions avec les jeunes sur 11 thématiques: relation amoureuse, agressions sexuelles, orientation sexuelle, identité sexuelle, puberté, relations sexuelles, IST, contraception, grossesse, IVG, respect de soi et des autres.

Objectifs

Transmettre aux adolescents des informations sur la sexualité.
Faciliter le dialogue entre adolescents et adultes.

Utilisation

Séance d’animation d’1 heure 30 à 2 heures.
Le guide d’utilisation, accompagné de fiches pédagogiques, est à la disposition des animateurs afin de les aider à mener la discussion. Téléchargeable sur le site www.codes03.fr.
Le promoteur propose une formation d’une journée d’aide à l’utilisation de l’outil.

Conseils

Adapter le nombre de cartes et de thématiques abordées à l’âge des participants et à leurs questionnements.
Ado Sexo est disponible au Comité départemental d’éducation pour la santé de l’Allier (CODES 03).
Coût: 30€ + frais de port
Comité Départemental d’Education pour la Santé de l’Allier (CODES 03, 2 place Maréchal de Lattre de Tassigny, 03000 Moulins-sur-Allier, France. Tél.: + 33 4 70 48 44 17. Fax: +33 4 70 48 44 18. Courriel: abes-codes03@wanadoo.fr.

L’avis de la Cellule d’experts de PIPSa

(1)
Le cellule d’experts de l’Outilthèque-santé gérée par le service Promotion de la santé de l’Union nationale des mutualités socialistes, a octroyé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil (mai 2009).

Appréciation globale

Les cartes, constituées de phrases courtes et d’illustrations humoristiques (type BD), permettent un débat de groupe à partir du recueil des opinions individuelles. Les phrases soumises à discussion relèvent de stéréotypes, croyances, idées toutes faites circulant auprès des jeunes. L’utilisation de l’humour renforce le pouvoir évocateur de la phrase et facilite l’expression.
L’intervenant/animateur est sollicité pour corriger les informations erronées mais surtout pour favoriser la prise de parole par les jeunes. Un cahier pédagogique clair, cadré, concis, structuré fournit les contenus nécessaires à l’utilisateur pour préparer son intervention. Fait rare, l’enseignant-utilisateur est ici placé dans son rôle de ‘courroie de transmission’ vers les parents ou d’autres professionnels éventuels.
Vu le nombre de thèmes abordés, de nombreuses séances sont possibles mais le processus répétitif risque de lasser le groupe à moins d’en varier l’utilisation en développant du travail de sous-groupe (voir conditions d’utilisation).
Le graphisme un peu désuet, plus proche de l’adulte que du jeune, ne semble pas nuire à l’implication des jeunes. Par contre, la seule représentation de personnages européens/blancs risque de limiter celle d’un public multiculturel.
On aurait aimé trouver un lien graphique entre les thèmes et les cartes (numéros ou couleurs communs à un thème par exemple).

Objectifs de l’outil

Pour le jeune: exprimer son opinion par rapport à un thème lié à la vie amoureuse (relations amoureuses, agressions sexuelles, etc.) et confronter son point de vue à celui des autres.
Pour les intervenants: informer les jeunes sur les thèmes relatifs à la vie affective et sexuelle (VAS).

Public cible

14-20 ans, professionnels de la VAS.

Utilisation conseillée

– Sélection des cartes selon les questions et l’âge des jeunes (voir les recommandations du promoteur).
– Adapter les références légales françaises au contexte de l’utilisateur.
– 2 animateurs ne semblent pas nécessaires pour 1 groupe de 15 personnes, sauf si l’animateur/enseignant souhaite s’adjoindre les compétences d’un professionnel de la vie affective et sexuelle.
– Partager l’ensemble des cartes selon les thématiques avec le groupe classe. Par sous-groupe, discussion autour d’un thème et présentation des opinions de chaque sous-groupe à l’ensemble de la classe.
(1) Voir sur https://www.pipsa.org

Le Réseau bruxellois de documentation en promotion de la santé

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Une initiative volontaire depuis 10 ans

«J’ai dix ans» dit la chanson d’Alain Souchon. Le Réseau Bruxellois des Centres de Documentation en Promotion de la Santé (RBDSanté) a été créé en 2000 sans forme juridique particulière. Au départ, c’est une aventure menée par Question Santé et le CLPS de Bruxelles qui invitent une quinzaine de centres de documentation en promotion de la santé à se concerter. Il s’agit à la fois de rassembler les énergies pour faciliter l’accès à une information pertinente de qualité et de favoriser la formation continue pour les futurs membres du réseau. Aujourd’hui, il est temps de dresser le bilan des actions réalisées par le réseau et d’envisager de nouveaux projets.
L’information dans le domaine de la santé au sens large prend une place importante et les demandeurs viennent d’horizons professionnels différents (hautes écoles, écoles secondaires, maisons médicales, centres psycho-médico-sociaux, promotion de la santé à l’école, Office de la naissance et de l’enfance, centres de planning familial, pouvoirs publics, universités, professionnels de la santé, travailleurs sociaux…).
Trop souvent, le public ne sait pas où adresser ses demandes et ses questionnements dans le domaine de la promotion de la santé. Pourtant, assurer une réponse optimale aux demandes qui parviennent dans les différents centres, ou orienter fructueusement une recherche, font partie intégrante des objectifs des professionnels de la documentation.
L’idée d’un Réseau bruxellois de documentation en promotion de la santé est née de la volonté d’associer les centres de documentation de Bruxelles et de mettre sur pied un système de partage de l’information, de diffusion des connaissances et d’échanges sur la documentation.
La première rencontre a été organisée au CLPS de Bruxelles. Elle s’est attachée essentiellement à faire connaissance, rompre l’isolement et étudier les possibilités d’appliquer une méthodologie permettant la diffusion de l’information documentaire entre nos différents centres de documentation. Ensuite, un consensus s’est dégagé sur l’opportunité de créer un réseau documentaire dans le domaine de la promotion de la santé à Bruxelles, ce réseau devant permettre d’améliorer l’information et l’orientation des usagers et de mieux accompagner ceux-ci dans leurs recherches.

Collaborations fructueuses

Actuellement, RBDSanté compte vingt-et-un membres qui se réunissent cinq fois par an pour développer des projets, partager leurs informations, échanger leurs expériences respectives et améliorer la qualité du suivi documentaire. Ces réunions se déroulent chaque fois dans un centre partenaire différent. Les membres du réseau peuvent ainsi visiter le centre de documentation qui reçoit, découvrir différents milieux professionnels et surtout comparer les méthodes de travail, ce qui permet de développer l’esprit critique et de progresser vers une démarche autonome et de renforcer chaque fois des liens de collaboration.
Cette collaboration est précieuse à plusieurs points de vue: elle permet aux membres d’accomplir leurs tâches avec un maximum d’efficacité, elle rend possible l’accès direct à l’information provenant des autres centres de documentation partenaires et aide à éviter les doubles emplois.
Aujourd’hui, RBDSanté n’est pas seulement un dispositif de partage des ressources documentaires entre ses membres. Le partenariat suscité par le réseau a contribué à renforcer les liens entre les membres et a permis de mettre en place une véritable collaboration, où le travail de chacun est reconnu.
Le réseau est géré par un comité de coordination composé d’au moins trois membres volontaires qui en assurent la gestion ordinaire pour une durée d’un an renouvelable. Le comité de coordination se base sur la charte du réseau comme outil de gestion pour accomplir ses missions. L’adhésion et la participation aux activités du réseau sont fondées sur le respect des principes de cette charte car le réseau lui-même n’a pas de personnalité juridique et son fonctionnement se fonde sur la contribution volontaire de ses membres. La charte est aussi un instrument d’adhésion pour les nouveaux venus qui y trouveront les premiers repères pour apprivoiser le réseau et entrer progressivement comme acteurs dans une dynamique de travail et de réflexion qui reste ouverte. Cette charte est disponible sur le site Internet du réseau www.rdbsante.be. Au bout de dix ans de fonctionnement dans une démarche de projet, le réseau s’est structuré, a acquis une expérience et un savoir-faire. Il continue à évoluer pour réaliser ses missions, ses objectifs et ses activités.
De par sa volonté de partage et d’échange d’informations, le réseau propose de temps en temps des séances d’ «(in)formation». Ainsi, parmi les dernières activités, citons une formation sur les droits d’auteurs, une autre sur le marketing social, une formation à la création et la gestion de sites Web, une initiation à FileMakerPro, une initiation à PMB (logiciel de gestion de bibliothèque) et une formation à WordPress, (l’hébergeur du blog) et enfin en 2010 des formations à PubMed (Medline), à BruxellesSocial.be, à Wikipédia, et au HONCode.
Ces séances sont la plupart du temps données à la fin des réunions plénières, mais il arrive que l’on sorte du cadre des réunions bimestrielles si le besoin se fait sentir. Ceux et celles qui y assistent sont toujours enthousiastes. D’autres activités auront lieu dans le courant de cette année.

Diversification et avenir du réseau

La multiplication des ressources électroniques et le souci de garantir, pour tous, le meilleur accès à une information documentaire de qualité et un accompagnement personnalisé, inciteront le réseau à diversifier davantage ses activités dans l’avenir afin de répondre adéquatement aux besoins de ses membres et de leurs usagers dont les activité professionnelles sont reliées aux différents domaines de la santé. Depuis plus de deux ans, le réseau dispose d’une plate-forme d’échanges d’informations sous forme de blog. Malgré quelques débuts difficiles, cet outil permet d’échanger des informations entre les membres sans encombrer les boîtes mails ni devoir mettre à jour les listes d’adresses des membres. D’abord privé et réservé aux membres exclusifs du réseau, le blog (accessible à l’adresse https://reseaublog.wordpress.com ) est ouvert au grand public depuis plus d’un an, avec toujours une partie privée réservée aux membres. Cette ouverture permet à tout un chacun de connaître les membres, de visiter leur site, d’être au courant des activités du réseau et pourquoi pas, d’y prendre part.
Le développement futur du réseau dépendra en grande partie de la volonté de coopération réelle de ses membres et des moyens financiers nécessaires à la réalisation de certains projets. Soulignons l’aide indéfectible du CLPS de Bruxelles. Parmi les projets en cours de réalisation et en quête de financements, épinglons la mise à jour du répertoire des membres du réseau ! Ce répertoire est mis gratuitement à la disposition du public et des acteurs de terrain. Il présente chaque centre de documentation, la gamme des services proposés, les types de documents disponibles (nous signalons qu’il existe une quantité impressionnante de documents gratuits), les conditions d’accueil et d’utilisation. Il permet aussi d’orienter le public vers le partenaire du réseau le plus apte à répondre à sa demande de documentation.
Si vous souhaitez plus d’informations ou si vous souhaitez intégrer le réseau, n’hésitez pas à prendre contact avec l’un de ses membres ! La liste et les coordonnées de ceux-ci se trouvent sur le site https://www.rbdsante.be . Vous êtes les bienvenus, nous vous accueillerons à bras ouverts !
Mourad Benmerzouk , documentaliste Centre de documentation Santé Bruxelles – CLPS de Bruxelles et Samuel Piret documentaliste FARES

Liste des membres du Réseau

Association Nationale d’Aide aux Handicapés Mentaux asbl (ANAHM)
Bibliothèque du FARES (Fonds des Affections Respiratoires)
Centre de Documentation et de Coordination Sociales (CDCS)
Centre de Documentation et d’information de la Fédération Laïque de Centre de Planning Familial (CEDIF)
Centre de Documentation Santé Bruxelles – CLPS de Bruxelles
Centre info-démences: Ligue Alzheimer Asbl
CRIOC
ENTR’AGES asbl
EURIDIS – Service d’information et de documentation
Infor-Drogues
Le Fil d’Ariane
Ligue francophone belge contre l’Épilepsie
La Médiathèque
Observatoire du sida et des sexualités
PIPSa
Prospective Jeunesse
Psycendoc
RESOdoc
SIMILES