Articles de la catégorie : Outils

Les ‘colles’ des allergiques

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Aller à l’école en ayant une allergie ou une maladie à répercussion alimentaire: pas facile de vivre en société quand on est allergique! Qu’on soit allergique ‘respiratoire’ ou ‘alimentaire’.
Imaginez un peu: comment faire quand je vais chez mes amis propriétaires de chats si le moindre poil de Poussy me fait pleurer comme une madeleine?
Et au resto, si je suis allergique au lait ou au gluten, je vais voir en cuisine comment sont préparés les plats pour être sûr de ne manger aucune substance qui va m’envoyer au lit ou à l’hôpital? Pas sûr que le ‘chef’ soit d’accord…
Et les enfants allergiques? Là c’est encore plus compliqué.
A la maison, les parents peuvent les ‘surveiller’ et veiller à ce que tout se passe bien. Mais à l’école !
Ce n’est facile ni pour les enfants, ni pour les enseignants ni pour les parents.
Comment faire pour éviter les échanges de bonbons à la récré? Comment expliquer à Arthur qu’il ne peut pas manger le gâteau que Julie a apporté pour son anniversaire?
Et le cours de gym, un vrai cauchemar pour un enfant asthmatique! Et pour le prof. de gym! Cet enfant peut-il courir ou pas? Peut-il aller à la piscine?
Des solutions, il y en a.
A commencer par une bonne information: des idées simples à mettre en pratique en classe, dans l’école.
C’est la raison pour laquelle la Mutualité chrétienne a réalisé une brochure ‘Les colles des allergiques’, en collaboration avec des associations spécialisées: le Centre d’Information et de Recherche sur les Intolérances et l’Hygiène Alimentaires (CIRIHA), la Fondation pour la Prévention des Allergies (FPA), la Promotion de la Santé à l’Ecole (PSE), la Société Belge de la Cœliaquie (SBC).
Favoriser la circulation de l’information, le dialogue entre les parents, l’équipe éducative et les enfants, protéger l’enfant et l’intégrer dans le groupe classe, dans l’école sont les enjeux de ce document.
Cette brochure est disponible, au prix de 1€, à la Mutualité Chrétienne du Centre, de Charleroi et de Thudinie, Infor Santé, Dominique Serbruyns, rue du Douaire 40, 6150 Anderlues. Tél.: 071 548 31. Courriel: dominique.serbruyns@mc.be

Mon allergie à l’arachide? C’est pas compliqué

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Tout commence un jour chez le docteur… Une petite fille de 4 ans est très allergique à l’arachide. Sa maman raconte au docteur la peur que sa fille ressent pour cette chose inquiétante, capable de lui faire du mal. En effet, depuis qu’on a découvert son allergie, l’arachide est devenue pour cette petite fille un monstre féroce qui se cache autour d’elle et qui peut surgir là où elle s’y attend le moins… même et surtout dans ce qu’elle mange.
Elle a besoin de faire connaissance avec l’arachide, si terrible, et de démasquer ce monstre, avec sa famille.
Comment se présente-t-elle? D’où vient-elle? Où la trouver dans la vie de tous les jours et comment réagir lorsqu’on y est allergique?
Autant de questions abordées dans ce livret conçu par Muriel Lemaire , diététicienne, avec l’aide du Dr Godding et d’autres acteurs du domaine de l’allergie.
C’est l’expérience de cette petite fille, et celle d’autres enfants allergiques à l’arachide, qui ont participé à des groupes de parole, qui est livrée dans cette brochure.
Cette brochure est disponible auprès de la Fondation pour la prévention des allergies, rue de la Concorde 56, 1050 Bruxelles. Tél./fax: 02 511 67 61. Courriel: fpa@oasis-allergies.org. Internet: https://www.oasis-allergies.org

Votre enfant est allergique

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

La fréquence des maladies allergiques dans l’enfance a nettement évolué aux cours des dernières décennies dans les pays industrialisés. Aujourd’hui, l’OMS considère l’allergie comme le 3e problème mondial de santé publique: un enfant sur quatre est concerné.
L’allergie alimentaire est la première à apparaître. Les Mutualités libres ont mené une enquête avec la Fondation pour la prévention des allergies et publient une brochure grand public sur ce thème. Les principales causes d’une allergie y sont détaillées, ou encore comment elle se manifeste, comment établir un diagnostic précoce, comment prévenir une allergie pour les enfants à risque.
‘Votre enfant est allergique. Mais à quoi?’ est disponible auprès des bureaux locaux de l’Union nationale des mutualités libres, ou auprès de son service Promotion santé, rue Saint-Hubert 19, 1150 Bruxelles. Tél. 02 778 92 11. Courriel: promotionsante@mloz.be. Site: https://www.mloz.be/ies

Le sport c’est la santé !

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Promouvoir la santé par l’activité physique: bibliographie commentée

Le mode de vie sédentaire de plus en plus largement adopté dans les pays industrialisés est un facteur de risque qui peut favoriser l’émergence d’un certain nombre de maladies chroniques. D’après les estimations de l’OMS (1), l’inactivité physique serait globalement responsable d’1,9 millions de morts de par le monde. Or, la simple pratique d’une activité physique régulière, même modérée, élimine ces risques pour la santé et augmente la qualité de vie.
Les Etats-Unis ont, les premiers, sous l’impulsion de la communauté de santé publique américaine (2), développé dans les années 1990, le concept liant l’activité physique et la santé. Plusieurs études scientifiques (3) provenant principalement des pays anglo-saxons démontrent les effets bénéfiques de l’activité physique régulière sur l’obésité, le risque de maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le diabète, certains cancers, la santé mentale et la qualité de vie.
Ces théories sont déjà mises en pratique dans certains pays. Au Canada notamment, le Ministère de l’éducation du Québec a commencé à mettre en place en 2000 un élargissement du domaine de l’éducation physique à l’éducation pour la santé en y intégrant des interventions relatives à la santé et au développement global de la personne (4).
En Belgique, si le sport et l’activité physique ont toujours été une préoccupation de promotion de la santé et de santé publique, on assiste récemment à une multiplication des campagnes sur ce thème (« Bouger pour votre santé » par l’Observatoire de la santé du Hainaut ou « Les clés pour la forme » à l’initiative du Ministre des Sports Rudy Demotte, menées en 2003). Cette préoccupation fait d’ailleurs partie des problématiques de santé prioritaires du nouveau Programme quinquennal de promotion de la santé 2004-2008.
Le sujet de cette bibliographie concerne l’activité physique, entendue comme «tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques et dont le résultat est une augmentation substantielle de la dépense d’énergie par rapport à la dépense de repos (Bouchard et al (5) (1993))» et son impact sur la santé, la question du dopage et du sport pratiqué de manière intensive n’est pas envisagée.
Une recherche menée dans la base de données bibliographiques Doctes (base de données partagée en éducation et promotion de la santé interrogeable en ligne (6)) avec les mots-clés ‘ éducation pour la santé ’ and ‘ activité physique ’ donne 121 références couvrant une période de 17 ans (1986-2003). Dans cette bibliographie, une sélection des documents les plus pertinents, les plus récents et illustrant de préférence en français les effets du sport sur la santé pour des publics et dans des milieux divers vous sont présentés. Tous ces documents peuvent être consultés et empruntés au RESOdoc, service de documentation de l’unité RESO-UCL.
OMS (2003) Health and development through physical activity and sport, Genève, 16 p. Cote: RESO OMS T.16
Dans ce document, l’OMS fait le constat alarmant du manque d’activité physique à travers le monde (60% des adultes n’atteignent pas le niveau d’activité qui serait bénéfique pour leur santé). L’OMS met également en évidence les bénéfices directs ou indirects de l’activité physique sur la santé des différents publics (enfants, jeunes, personnes handicapées) et sur l’économie. Elle appelle à la constitution de politiques multisectorielles (secteur de la santé, du sport, de l’éducation, de la culture et des médias, de la planification urbaine, du transport…) visant à soutenir le développement de l’activité physique et du sport pour tous. L’initiative de l’OMS “Move for health day” est exposée.
PERRIN C., HOUSSEAU B. (2003) Jeunes et activité physique: quelle place pour la santé? in La Santé de l’Homme, 364, pp. 9-47. Cote: RESO S.02
Les spécialistes sollicités pour ce dossier tentent d’expliquer dans quelle mesure les activités physiques et sportives peuvent être des supports d’une éducation pour la santé. On privilégie 4 axes. Dans un premier temps, on définit les activités physiques et sportives et on dresse l’état des lieux de la pratique des activités physiques selon l’âge et le sexe. Dans un second temps, on fait le point sur la façon dont les activités physiques sont pratiquées en milieu scolaire en abordant la délicate question des dispenses d’éducation physique et sportive. Ensuite, ce dossier se penche sur la formation des professeurs d’éducation physique et sportive mais aussi des différents intervenants dans ce domaine. Au final, on passe d’une vision de l’enseignement de l’activité physique et sportive centrée sur la dépense énergétique, le respect des règles, la loi de l’effort, le corps sculpté et normatif, à une vision beaucoup plus large et dans laquelle un plus grand nombre de jeunes trouveront leur épanouissement.
VANDERBECK V. (2002) Etude des représentations de l’activité physique et de la santé et des obstacles à la pratique sportive chez les personnes âgées sédentaires, mémoire non publié, Université Catholique de Louvain, unité d’Education pour la santé, Louvain en Woluwe, 27 p. Cote: RESO A.07.02.227
La finalité de cette recherche est de contribuer à la promotion de la santé chez les personnes âgées de 60 à 75 ans, retraitées et non institutionnalisées, grâce à la pratique d’une activité physique. Le but est de poser les bases d’un programme d’éducation pour la santé pour promouvoir l’activité physique chez ces personnes sédentaires (le programme ne se trouve pas dans ce mémoire). La question que l’on se pose est de savoir pourquoi ces personnes ne pratiquent pas d’activité physique en tentant de connaître leurs représentations du sport et le lien qu’elles établissent avec la santé. Les objectifs spécifiques sont d’identifier, chez les personnes âgées sédentaires, les représentations de la santé, les représentations du sport, le lien entre sport et santé, les obstacles à la pratique sportive, la connaissance des bienfaits de l’activité physique sur la santé.
CHOQUET M. (février 2001) Jeunes et pratiques sportives. L’activité sportive à l’adolescence. Les troubles et conduites associées in INJEP n°49, 94 p. Cote: RESO WC.01.03.03
Qu’en est-il des pratiques sportives habituelles et des conduites à risque très banales? C’est la question qui est au cœur de cet ouvrage. Les jeunes, de manière générale, sont-il nombreux à faire du sport? Quelles sont leurs motivations? Leurs caractéristiques sociales? Leurs modes de vie? Leurs conduites de consommation de produits psychoactifs? Leur état de santé (sommeil, alimentation, accident)? Leurs conduites scolaires?
Sur base d’enquêtes menées par des institutions nationales françaises ( CFES, Inserm…), l’auteur se propose de vérifier les hypothèses suivantes: la pratique sportive est une des principales activités extrascolaires des jeunes; la pratique sportive est liée à des variables sociales, scolaires et d’accessibilité; les jeunes qui ont une pratique sportive ont moins de troubles et conduites à risque que les non-sportifs.
MANIDI M-J, DAFFLON-ARVANITOU (2000) Activité physique et santé: apport des sciences humaines et sociales. Education à la santé par l’activité physique, Paris, Masson, 229 p. Cote: WC.01.03.04
Les liens entre activité physique et santé sont au cœur du débat sur la prévention en santé publique. Cet ouvrage offre une approche pluridisciplinaire de la notion d’activité physique qui s’inscrit dans une perspective de prévention et de promotion de la santé. Une première partie réalise une synthèse de l’apport des diverses disciplines de sciences humaines et sociales à ce concept: recherches historiques, perspectives anthropologiques et psycho-corporelle, approches psychologiques, économiques et politiques des relations entre activité physique et santé. L’ouvrage illustre dans une seconde partie, axée sur la physiologie, les effets bénéfiques de l’activité physique sur la santé, ainsi que les interrogations qui subsistent grâce à des études épidémiologiques récentes. Dans la troisième partie, on incite à une orientation nouvelle dans l’enseignement et la recherche: stimuler le développement de l’éducation à la santé par l‘activité physique. Après avoir exposé les étapes didactiques, il rend compte de diverses applications faites en France, en Belgique, au Canada et aux Etats-Unis.
BUI-XUAN G., BRUNET F., DEJEAN O. (2000) Activité physique, santé et qualité de vie. Enquête sur l’activité physique, la santé et la qualité de vie des personnes déficientes intellectuelles de CAT in HANDICAP, n°85, pp.47-67. Cote:RESO AS.03.14
Cette enquête a pour but d’établir des relations entre le niveau d’activité physique et des paramètres de santé et de qualité de vie des personnes handicapées mentales. L’enquête est menée sur un échantillon de 133 sujets adultes déficients intellectuels de CAT (Centre d’Adaptation au Travail) âgés de 20 à 60 ans. L’analyse de résultats de cette enquête montre d’abord la capacité des sujets handicapés à exprimer leurs sentiments avec une extrême cohérence, ensuite la nécessité de leur proposer des programmes de « loisirs sportifs ». Ceux-ci devraient permettre d’améliorer leur indice d’activité physique tout en les faisant accéder à des espaces de contact de partage, de convivialité, éléments constitutifs de la qualité de vie qui leur fait cruellement défaut.
PAULET J.L. (1999) Promotion de la santé et activité physique en milieu scolaire: contraintes et obstacles, perspectives d’actions, mémoire non publié, Université Catholique de Louvain, unité d’Education pour la santé, Louvain en Woluwe, 123 p. Cote: RESO A.07.02.168
Depuis quelques années, la condition physique des jeunes s’avère médiocre pour toute une série de raisons, entraînant ainsi des conséquences sur l’état de santé. La pratique de l’activité physique devrait donc être encouragée et facilitée dans le milieu familial, à l’école ou encore dans le milieu professionnel et associatif. Le questionnement va porter sur: les obstacles et les contraintes à la pratique de l’activité physique; les acteurs qui peuvent favoriser cette pratique; l’intérêt d’un programme de promotion de la santé en utilisant l’activité physique comme outil; le contexte approprié pour mettre en place un programme de promotion de la santé. Le contexte scolaire est analysé du point de vue de l’intervenant extérieur partant de l’hypothèse que le professeur d’éducation physique par sa fonction, par ses contacts privilégiés avec les élèves pourrait être un agent de santé et de changement au sein de l’école.
Karine Verstraeten , Dominique Doumont , Yvette Gossiaux , RESOdoc, Unité UCL – RESO, Ecole de Santé Publique, Health System Research, Université Catholique de Louvain

(1) OMS (2003) Health and development through physical activity and sport, Genève, 16 p.
(2) MANIDI M-J, DAFFLON-ARVANITOU (2000) Activité physique et santé: apport des sciences humaines et sociales. Education à la santé par l’activité physique, Paris, Masson, 229 p.
(3) Ces études sont résumées dans le rapport « Physical activity and health; A report of the Surgeon General.US Department of Health and Human Services, Centers for Disease Control and Prevention cité in NIELENS H. (1999) «Docteur, je veux refaire du sport» in Louvain Médical, 118, pp. 19-24
(4) MANIDI M-J, DAFFLON-ARVANITOU (2000) op cit
(5) BOUCAHRD C., SHEPARDR.-J.,STEPHENS T. (1993) Physical activity, fitness and health consensus. Human Kinetics, Champain(II) cité in MANIDI M-J, DAFFLON-ARVANITOU (2000) Activité physique et santé: apport des sciences humaines et sociales. Education à la santé par l’activité physique, Paris, Masson, 229 p.
(6) Consultable gratuitement à l’adresse https://www.md.ucl.ac.be/entites/esp/reso (y figurent également tous les renseignements pratiques concernant le service de documentation RESOdoc).

Un accès simple et performant à la documentation

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Depuis octobre 2004, les bases de données du RESOdoc, service de documentation de l’Unité d’Education pour la Santé RESO – Université Catholique de Louvain vous proposent une nouvelle interface d’interrogation facile et conviviale.
Les bases de données DOCTES – base partagée de données bibliographiques – et QUISANTE –annuaire d’organismes actifs dans le domaine de la promotion de la santé en Communauté française de Belgique – étaient interrogeables jusqu’à présent grâce à un outil très performant pour la recherche multichamps et la vitesse de réponse mais qui supposait la connaissance de quelques procédures pour une interrogation plus approfondie.
Le renouvellement du logiciel documentaire du RESOdoc a été l’occasion d’investir dans un outil palliant cet inconvénient. La qualité de l’interrogation sur Internet a constitué un des critères décisifs dans le choix du nouveau produit : le logiciel Superdoc Premium/Webpub distribué par la firme Aidel.
Dorénavant, l’interrogation de DOCTES peut être effectuée soit en mode simple (interrogation multichamps), soit en mode «expert» (interrogation au moyen d’index des champs auteurs, mots-clés, type de document, date…).
La présentation des résultats se fait, dans un premier temps, sous une forme résumée facilitant la consultation et l’impression d’une liste de résultats. Si vous désirez plus de détails sur le document, la notice complète peut s’afficher dans une nouvelle fenêtre. En cliquant sur un auteur ou un mot-clé, une nouvelle recherche est lancée sur base de ce critère.
Pour consulter QUISANTE, un seul écran combine les possibilités de recherche au moyen d’index (nom de l’équipe, mots-clés, ville) ou par champs texte (nom de l’équipe, ville, résumé, mots-clés, domaine…).
La logique d’affichage (résumé et notice complète) est identique à celle développée pour DOCTES. Une nouvelle recherche peut être lancée en cliquant sur un domaine ou un mot-clé.
Envie de manipuler? Rendez-vous sur le site de l’unité UCL-RESO (consultation des bases de données) pour tester ce nouvel outil (optimalisé pour Internet Explorer). Au passage, profitez-en pour donner votre avis sur le site et les bases de données via l’évaluation proposée en ligne.
Le moment a également été choisi pour simplifier l’adresse d’accès aux bases de données, les adresses https://www.md.ucl.ac.be/entites/esp/reso , mais également https://www.md.ucl.ac.be/doctes et https://www.md.ucl.ac.be/quisante vous donneront désormais accès au site général de l’Unité RESO et ,de là, à la consultation des bases de données.
Karine Verstraeten , Yvette Gossiaux, Unité d’éducation pour la santé UCL – RESO, avenue Mounier 50, 1200 Bruxelles. Courriel: karine.verstraeten@reso.ucl.ac.be ou gossiaux@reso.ucl.ac.be

Stereotypik

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Description de l’outil

STEREOTYPIK est un outil de réflexion et d’animation sur les stéréotypes. Il est destiné aux enfants de 8 à 12 ans et à toute personne sensible à l’égalité hommes – femmes, nord – sud.
Par des animations courtes et vivantes, faisant appel à diverses matières (mathématiques, français, éveil géographique, éveil historique) et compétences (rechercher, réaliser, créer, communiquer, argumenter, etc), les enfants ont l’opportunité de s’exprimer sur des sujets tels que la santé, la publicité, la violence… et de découvrir des informations sur les droits économiques et sociaux à propos des différents thèmes abordés.
Cet outil a été réalisé avec le soutien de l’Institut pour l’Egalité des femmes et des hommes, le Centre national de coopération au développement (CNCD) et la Coopération belge au développement.
Promoteur: Le monde selon les femmes, rue de la Sablonnière 18, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 223 05 12. Fax: 02 223 15 12. Courriel: monde.femmes@skynet.be. Internet: https://www.mondefemmes.org .

L’avis de la Cellule d’experts de PIPSa

La cellule d’experts de l’Outilthèque-santé (1) gérée par le service Promotion de la santé de l’Union nationale des mutualités socialistes, a octroyé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil (mars 2007).

Appréciation globale

Ce dossier pédagogique, très ‘ouvert’ dans ses préoccupations et méthodes éducatives, fournit un support pertinent pour induire une dynamique participative dans les classes et pour faire évoluer les représentations. Les procédés pédagogiques permettent aux enfants de s’appuyer sur leur quotidien ou sur l’actualité pour aborder les préjugés. De plus, une fiche de synthèse, à photocopier, permet à chaque élève de conserver les infos principales à retenir, ainsi qu’une trace de l’évolution de ses représentations avant/après l’activité.
Les valeurs militantes du promoteur ne constituent pas un frein à l’utilisation de l’outil. Cependant, l’animateur devra être au clair avec ses propres valeurs.
Le dossier au graphisme ‘cultures du monde’ fournit des propositions d’activités concrètes, claires et directement opérationnelles. Le découpage des activités permet un usage modulaire et transdisciplinaire, à court ou moyen terme.
Attention: les promoteurs sous-estiment le temps nécessaire aux animations, au vu de la richesse possible des débats.

Objectifs de l’outil

Connaître certaines des réalités vécues par les hommes et les femmes, au Nord comme au Sud.
Prendre conscience des stéréotypes/préjugés/discriminations liés aux relations hommes/femmes et aux relations Nord/Sud.
Confronter sa perception à celle du groupe.

Public cible

8-12 ans, mais aussi dans les premières classes du secondaire.

Utilisation conseillée

Dans le cadre d’un cours philosophique, sur la clarification des valeurs.
Les nombreuses données chiffrées devront rapidement être actualisées; pourquoi ne pas le faire en groupe?

(1) Pour une description de l’Outilthèque et du fonctionnement de la cellule d’experts, voir SPIECE C., La Cellule d’experts de l’Outilthèque-santé, paru dans Education Santé, n° 172, septembre 2002 ( https://www.educationsante.be/es/article.php?id=339 ).
Lire aussi du même auteur Quels outils en promotion de la santé?, Education Santé n° 210, mars 2006 ( https://www.educationsante.be/es/article.php?id=731 ).
L’Outilthèque se trouve exclusivement sur le site https://www.pipsa.org .

Du tonus pour le blocus

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Pour l’étudiant, le blocus est souvent une période périlleuse. Que ce soit au niveau de la gestion de son rythme de vie, de la prise de médicaments ou de son alimentation, il mérite certainement un coup de pouce, histoire de vivre plus sereinement ces quelques semaines difficiles. Tel est l’objectif poursuivi par le kit ‘ Starting Bloque ‘ édité par Jeunesse & Santé, le service jeunesse de la Mutualité chrétienne.
Ce kit regorge d’énergie positive. Six éléments indissociables le composent:
– une brochure ‘Ta bloque, mode d’emploi’, qui rappelle mille et uns principes faciles à appliquer… mais qui rendent le travail bien plus efficace et agréable. Que faire ou ne pas faire pendant la bloque? Où étudier? Comment étudier? Comment s’alimenter?…;
– une carte postale humoristique ‘Starting Bloque’, à punaiser au mur ou à envoyer aux copains pour se remonter le moral les jours de déprime;
– un planning d’étude à afficher et… à remplir, car programmer et organiser son effort est essentiel. Parsemé de dessins humoristiques pour déstresser, il s’adaptera au rythme de chacun;
– un ‘Bloque-notes Post-it’, garni de slogans d’encouragement (‘Vas-y Léon, t’es pas con!’), pour jeter quelques idées au gré de son étude, se remémorer une définition, ou composer sa liste de courses;
– un dépliant du supporter ‘Ne m’abandonnez pas pendant la bloque!’, pour rappeler à son entourage que la bloque est aussi un sport collectif;
– un carton à deux faces, sur le modèle des ‘Don’t disturb’ des grands hôtels, avec les mentions ‘Je bloque’ (prière de ne pas déranger) et ‘Je débloque’ (c’est la pause, entrez me dire bonjour).
Tout ce matériel est disponible contre le versement de 100 F / 2,48 € (frais de port compris) au compte n°799-5502160-31 (mention: kit + coordonnées complètes) de Jeunesse & Santé, chaussée de Haecht 579/40, 1031 Bruxelles. Il est également disponible des la plupart des bureaux de la Mutualité chrétienne.
Pour tout renseignement: Marie-Pierre Zovi, Jeunesse & Santé, tél. 02-246 49 81, mél: j&s@mc.be

Le service Promotion santé de l’Union nationale des mutualités socialistes propose également
– un kit pédagogique pour les jeunes de 13 à 15 ans, leur permettant d’aborder les examens avec plus de sérénité. S’y trouvent des conseils pratiques et accessibles sur les études, la santé, le stress, la méthode de travail, la consommation de stimulants,…;
– une brochure pour les étudiants de 18 ans et plus, pleine d’idées et de pistes concrètes: planifier l’étude, respecter ses besoins fondamentaux , s’aérer, se détendre, gérer son temps. Avoir confiance en soi, ce n’est pas inné, cela s’apprend!
Le kit d’information ‘Cool kit’ et la brochure ‘Examens – mode d’emploi’ sont disponibles auprès du service Promotion de la santé UNMS, tél. 02-515 05 85, mél: promotion.sante@mutsoc.be

Les Midis à l’école: deux fiches-outils

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Le programme ‘Les midis à l’école’ coordonné par l’ASBL Coordination Education/Santé, publient deux nouvelles fiches-outils. Pour rappel, ce programme vise à mobiliser les élèves des écoles maternelles et primaires pour améliorer l’un ou l’autre aspect des repas et des récréations de midi, en partenariat avec les acteurs scolaires et la communauté locale .
La fiche ‘Récolter la parole des élèves… à propos des midis’ propose des pistes simples pour faciliter l’expression des élèves au sujet des midis dans l’école. Elle encourage également la concertation avec les personnes concernées par l’élaboration des repas et l’encadrement de ceux-ci ou des récréations. Ces échanges constituent la première étape de la démarche proposée aux classes pour construire un projet d’amélioration des temps de midi avec l’implication des élèves. Les rencontres et les recherches de partenaires pour les aider à la réalisation du projet local sont aussi pour eux l’occasion de multiples apprentissages qui s’inscrivent dans les missions de l’école.
La fiche ‘ Explorer le monde des saveurs à l’école ‘ introduit la réflexion sur la cohérence dans l’offre alimentaire au sein de l’école. Elle propose une approche sensorielle et non prescriptive de l’alimentation, avec notamment des expériences par les 5 sens. Elle ouvre des pistes pour explorer en classe le thème de la nourriture sous toutes ses facettes, et encourage l’expression des élèves sur la question des collations et repas à l’école. Cette fiche se veut un outil pour aider les acteurs scolaires à construire des projets d’amélioration de l’alimentation à l’école et en particulier des midis à l’école.
Adresse: ‘Les Midis à l’école’, Coordination Education/Santé ASBL, rue de la Rhétorique 19, 1060 Bruxelles. Tél./fax/rép.: 02-538 23 73. Mél: midis.ecoles@beon.be (1) Pour tout savoir sur le programme, lire l’article rédigé par Cristine Deliens, «Echanger des mots pour changer les midis à l’école», publié dans Education Santé n° 150, juillet-août 2000, pp. 5-9.

Vivre avec le VIH – Faire valoir ses droits

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

L’épidémie du sida dans le monde a un peu partout engendré une peur, souvent irraisonnée, qui conduit parfois à des dérives et à des situations de discriminations pour les personnes séropositives. Ces discriminations peuvent prendre différentes formes: l’interdiction d’accès à certains pays à toute personne séropositive, l’instauration d’un test de dépistage obligatoire, le refus d’un enfant séropositif dans une école,… La liste en est encore bien longue…
Les lois ont toujours un certain retard par rapport à l’évolution de la société. Actuellement, en Belgique, il n’existe pas de législation spécifique au sida. Mais plusieurs dispositions légales du droit commun régissent des situations fréquemment rencontrées par les séropositifs et les malades du sida: secret médical, protection de la vie privée, relations de travail, assurances, soins de santé, etc.
La Plate-Forme Prévention Sida a tenté, dans la brochure «Vivre avec le VIH – Faire valoir ses droits» de faire le point par rapport aux textes de lois qui permettent aux personnes séropositives de faire valoir leurs droits.
La loi régit la vie sociale et les comportements des individus en établissant des principes, en édictant des règles parfois très précises, parfois beaucoup plus générales.
Le pouvoir judiciaire joue aussi un rôle important dans la mise en pratique du droit. A l’occasion de conflits entre individus ou entre un individu et une institution, les cours et tribunaux sont appelés à interpréter les lois et règlements en conformité avec leur esprit.

Une matière évolutive

Le droit n’est donc pas une matière figée. Il évolue au gré des décisions politiques et de son application par les juges, formant ce qu’on appelle la jurisprudence.
Les séropositifs et les malades du sida qui se trouvent dans une situation litigieuse (à propos d’un problème de vie privée, d’emploi, de logement…) ne doivent pas trop vite baisser les bras. Faire appel à la justice, même si cela peut être coûteux et s’il existe un vrai problème d’accès de tous à la justice, n’est pas inutile si une solution amiable ne peut être trouvée.
Mais il convient aussi de bien avertir les personnes séropositives. Les éditeurs de cette brochure et le groupe de travail qui a accompagné sa réalisation ont eu comme objectif principal de permettre aux personnes séropositives et malades du sida de faire valoir leurs droits dans différents secteurs de la vie sociale. En effet, si le dispositif légal et les diverses réglementations mentionnés dans cette brochure garantissent une certaine protection dans différents domaines, l’observation de la réalité quotidienne montre que cette protection est parfois bafouée ou ignorée, volontairement ou non, par certaines institutions.
C’est pourquoi les diverses lois et réglementations sont rappelées dans la brochure. En parallèle à ces réglementations, quelques témoignages ont été choisis pour mettre en évidence les décalages entre la théorie et la pratique.
Ces décalages peuvent provoquer des situations de discrimination inacceptables. Si la lutte contre ces discriminations peut faire évoluer les institutions et les mentalités, elle présente certains obstacles. Parmi ces obstacles, celui de la publicité des débats est essentiel. En effet, les personnes séropositives qui choisissent d’être discrètes vis-à-vis de leur entourage par rapport à leur état de santé osent rarement prendre le risque de se battre à visage découvert. Ce choix est compréhensible et légitime. Il montre cependant bien que le combat pour faire valoir ses droits est un combat difficile qui n’est pas à la portée de tous.
Par ailleurs, une question particulière n’a pas été abordée ici, à savoir les situations où une personne est victime de discrimination non pour raison de séropositivité, mais parce qu’on la soupçonne d’être séropositive (ce genre de situation pourrait se présenter dans le cas d’un couple homosexuel ou dans le cas d’une personne ayant séjourné dans une région à forte endémicité par exemple). A défaut de pouvoir mettre à jour la séropositivité, la tentation pourrait alors être de se replier sur des « indices », auxquels il n’est pas moins scandaleux de recourir.
Faire valoir ses droits, aussi bien face à des individus qu’à l’égard d’institutions ou du pouvoir politique, c’est aussi contribuer à faire évoluer la société. C’est participer au combat contre les ignorances, les peurs irraisonnées et les discriminations qui en découlent.
D’après un communiqué de la Plate-Forme Prévention Sida
Pour information: Plate-Forme Prévention Sida, Thierry Martin, Rue de Tervaete 89, 1040 Bruxelles, 02-733 72 99 – https://www.preventionsida.org

Mieux comprendre le vieillissement

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

L’UCP lance une collection de brochures

Le corps de l’homme vieillissant passe par des altérations qui ne sont pas forcément des maladies. L’Union chrétienne des pensionnés propose aux aînés de la suivre pas à pas dans l’explication de ce qui leur arrive avant que ces manifestations n’évoluent en maladie ou en problème chronique. Son souhait est de les aider à mieux comprendre et gérer leur santé.

Quand le marchand de sable nous oublie

Chaque soir, chaque nuit, notre lit nous ouvre ses draps. Chaque soir, toute une vie, soit entre 20 et 25 ans au total.
Et pourtant, que connaissons-nous de tout ce temps où nous dormons?
Savons-nous par exemple que par rapport au début du siècle, nous dormons en moyenne une heure en moins? Que dans notre pays une personne sur cinq éprouve des difficultés à s’endormir, que 16% se réveillent plusieurs fois la nuit, et que 13% s’éveillent prématurément?
L’UCP consacre la première brochure de sa nouvelle collection au thème du sommeil. L’objectif est d’aider les seniors à mieux le comprendre, surtout s’ils souffrent d’insomnie. On y parle de physiologie du sommeil, de l’effet de l’âge, de la sieste, des conditions favorisant un sommeil réparateur, des médicaments,…

Les maladies cardio-vasculaires ne sont pas une fatalité

Notre cœur a pour tâche de faire circuler le sang en permanence dans l’organisme. Il ne s’arrête jamais. Chaque minute, au repos, il envoie dans le corps la totalité de notre sang, c’est-à-dire 5 litres. Pendant un effort, le cœur est amené à faire circuler 35 litres de sang par minute, donc sept fois plus. Toute usure du système cardio-vasculaire, prématurée ou non, ne peut rester longtemps muette. Cela implique pour les personnes concernées une perte de qualité de vie et un vieillissement plus rapide tant sur le plan physique qu’intellectuel, sans compter les longues périodes d’invalidité.
Les maladies cardio-vasculaires demeurent l’une des causes importantes de mortalité. Les scientifiques ont démontré qu’elles sont grandement influencées par nos habitudes de vie. Mieux connaître les facteurs favorisant ces maladies peut en diminuer le nombre et la gravité. C’est pourquoi l’UCP a réalisé cette autre brochure, qui aborde le fonctionnement du cœur et explique de manière détaillée en quoi consiste la sclérose artérielle, l’hypertension, l’angine de poitrine, l’infarctus du myocarde, etc.
Quelques dessins, un lexique, une brève description des traitements, de précieux conseils de prévention ainsi qu’un forum aux questions viennent compléter cette information.
La prochaine brochure à paraître abordera le thème de la sexualité des aînés. Nous vous en reparlerons.
La brochure Sommeil coûte 50 F/1,24 € (+ 23 F/0,57 € de frais de port).
La brochure Maladies cardio-vasculaires coûte 70 F/1,74 € (+ 27 F/0,67 € de frais de port).
Il est possible de se les procurer en versant ces sommes au compte 799-5500203-14 de l’UCP, avec la mention du thème de la brochure désirée et vos coordonnées.
Renseignements complémentaires: Union chrétienne des pensionnés, chaussée de Haecht 579 BP 41, 1031 Bruxelles. Tél.: 02-246 46 76. Fax: 02-246 46 77. Mél: ucpbe@skynet.be

Prison et éducation pour la santé: deux dimensions antinomiques?

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Une bibliographie commentée de la base de données DOCTES UCL-RESO

Le parc pénitentiaire en Belgique compte 32 prisons: 10 établissements pour peines destinés aux condamnés et 22 maisons d’arrêt où séjournent les prévenus. Bien que la capacité d’accueil soit de 7600 personnes (1), on dénombre plus de 9000 détenus qui vivent bien souvent dans des conditions particulièrement éprouvantes.
Le personnel pénitentiaire est surchargé et mal formé (aucun diplôme n’est requis pour cette fonction). Si le nombre de médecins semble suffisant, il manque par ailleurs cruellement de personnels infirmiers, de psychologues et d’assistants sociaux.
A leur entrée en prison, une majorité de détenus montrent déjà un état de santé préoccupant compte tenu du fait qu’il s’agit souvent d’individus jeunes, isolés, sans domicile fixe, au niveau socio-éducatif médiocre, et souvent dépendants de l’alcool ou de psychotropes (2). Reclus dans un monde de silence, de cris, d’imaginaire figé, la santé des prisonniers va décliner rapidement jusqu’à devenir déplorable.
Dans cet univers fermé, l’accès aux soins s’avère difficile et les maladies infectieuses (comme l’hépatite C ou le sida), les pathologies dentaires, dermatologiques (tatouages, automutilations) et pulmonaires (tuberculose), les problèmes liés aux conduites addictives, les troubles du sommeil et les dépressions (voire les suicides) sont légion.
Vu les conditions de vie carcérale, la pratique de la médecine n’est évidemment pas équivalente à celle de l’extérieur. Les soins de santé en prison sont depuis longtemps organisés, dirigés et financés par la Justice et les autorités correctionnelles(3). Au contraire de la France – où, avant la loi de 1994, les médecins étaient des fonctionnaires rétribués et reconnus par le Ministère de la Justice et ne pratiquaient qu’en prison -, en Belgique, les médecins de prison sont des indépendants, ayant leur propre cabinet et leur propre patientèle; ils ont simplement accepté de consacrer quelques heures aux soins des détenus, tâche pour laquelle ils émargent entièrement au Ministère de la Justice.
Faire dépendre les soins de santé dispensés en milieu carcéral du Ministère de la Santé publique semble très compliqué en Belgique étant donné d’une part que les compétences de santé publique sont réparties entre les autorités fédérales et communautaires et que d’autre part, ces autorités sont responsables de la politique et du contrôle mais pas de l’organisation.
Devant un tel contexte, comment donner une place à l’éducation pour la santé?
En Belgique, et en France depuis 1994, chaque détenu possède une couverture sociale et est affilié à une mutuelle, ce qui représente déjà un acte de réinsertion dans les filières de soins.
En prison, on entend par éducation pour la santé «une démarche collective qui appelle à un changement à la fois institutionnel visant à améliorer l’état de santé, c’est-à-dire la capacité, la dynamique personnelle et relationnelle à agir» (4).
C’est une façon de prendre au sérieux la question de la santé des détenus, d’écouter et de répondre à leur souffrance, et peut-être, de restaurer chez chacun l’image de soi afin de préparer une réinsertion future.
En milieu privé de liberté, l’éducation pour la santé n’est-elle pas tout simplement une éducation à la vie?
Pour faire une recherche bibliographique sur l’éducation pour la santé en prison dans la base de données DOCTES (base de données partagée du RESOdoc, service de documentation de l’unité RESO à l’UCL), les mots-clés ‘MILIEU CARCERAL’ OU ‘PRISON’ ont été introduits. 101 références sont alors obtenues. Ces documents (livres, articles, chapitres…) s’adressent à différents publics tels que scientifiques, intervenants, tout public.
Vu le nombre de références récoltées, le choix s’est porté sur les équations de recherche suivantes: ‘MILIEU CARCERAL’ et ‘EDUCATION POUR LA SANTE’ d’une part et ‘MILIEU CARCERAL’ et ‘PREVENTION’ d’autre part. 10 réponses sont alors apparues pour la première équation et 47 pour la seconde. Cela pourrait s’expliquer par le fait que beaucoup de documents abordant le thème de la prévention en prison – que ce soit du sida, de la drogue, de l’alcoolisme…- ne se sont pas vu attribuer le mot-clé ‘EDUCATION POUR LA SANTE’.
Dès lors, il a été décidé de limiter la recherche d’une part à des documents édités après 1995 et en langue française pour faciliter l’accessibilité d’un plus grand public.
Nous vous en proposons quelques-uns. Tous ces documents sont bien entendu disponibles, consultables et souvent empruntables au RESOdoc ou dans les centres partenaires du réseau DOCTES. La cote de localisation se trouve en fin de chaque référence.

GUIBOURGE F., PALICOT A.M., BRIXI O., CHOUKROUN O. (1997), Promotion de la santé en milieu pénitentiaire, coll. Education pour la santé pour mieux vivre, CFES, Vanves, 171 p. (cote RESO WB.02.10.01).
Réconcilier la personne humaine avec son corps, avec son histoire est un des objectifs de l’éducation pour la santé. Le détenu a droit aussi à l’information, à la prévention, en même temps qu’à des soins continus et de qualité. C’est dans cet esprit qu’acteurs de terrain et partenaires institutionnels se sont retrouvés, à la faveur de la réforme de l’organisation des soins en milieu pénitentiaire. Cet ouvrage se veut au service de tous ceux qui cherchent à rétablir l’accès des détenus à la prévention, en vue de leur insertion ou réinsertion. SCHAFFNER A., FAVREAU BRETTEL M., LECORPS P., NOURY M., GUIBOURGE F., GOUDET B. (1995), Dossier Santé et milieu carcéral in La Santé de l’Homme, n°315, février, 32 p. (cote RESO S.02).
L’éducation pour la santé est-elle possible en milieu carcéral? Ou, en d’autres termes, peut-on développer un processus de libération dans un espace fermé?
L’année 1995 est une année charnière en France. Au moment où est enfin reconnu le droit des personnes incarcérées à bénéficier d’un accès aux soins au même titre que tout citoyen, grâce au transfert des responsabilités vers les établissements de santé, il est essentiel que l’éducation pour la santé – éternel parent pauvre des préoccupations politiques – ne soit pas cantonnée aux reliquats budgétaires. C’est dans ce sens que s’est mobilisé le réseau d’éducation pour la santé. Plusieurs actions ont été menées auprès du personnel pénitentiaire et des détenus: sensibilisation à l’hygiène dentaire, exposition de dessins contre le sida, prévention des hépatites… Une des exigences pour appliquer l’éducation pour la santé en prison est de tenir compte des conditions spécifiques à ce milieu, ce qui implique de prendre le temps: le temps de comprendre les particularités et les contraintes de ce milieu, d’inscrire les actions dans une mission globale d’aide à l’insertion des détenus, de lutter contre le cloisonnement et les difficultés de communication engendrées par la structure elle-même. (2002), Dossier Santé et prison, une équation insoluble? in Santé Conjuguée, n°22, octobre, pp. 74-107 (cote RESO C.02).
Un dossier composé d’un ensemble d’articles. Les témoignages recueillis par P. Jamoulle nous montrent combien les itinéraires judiciaires amplifient les processus de marginalisation et d’exclusion. A. Hoffman nous décrit les conditions de vie et de santé en prison, comment y sont organisés les soins, quels dispositifs sont mis en place pour préparer la sortie. J.M. Feron aborde la question de l’équivalence des soins entre l’intérieur et l’extérieur de la prison. R. Qoidbach nous présente un projet de réduction des risques liés entre autres à l’usage de drogues. ROVERE O. (2002), Santé et éducation pour la santé des mineurs in Forum Prison, n°6, décembre, pp. 11-13 (cote CRES Picardie, et RESO F.18).
Une proportion importante de mineurs délinquants présente des troubles sérieux du comportement. De nombreux actes de délinquance sont l’expression de psychopathologies non repérées précocement. Outre le développement des secteurs infanto-juvéniles, la Commission du Sénat souligne un défaut majeur de coordination entre les différentes institutions concernées: protection de la jeunesse, aide sociale à l’enfance, protection maternelle et infantile, éducation nationale. Ce constat appelle un développement de structures mixtes santé-justice. En l’absence de milieux d’accueil adaptés, la prison devient le seul lieu de prise en charge. LIBERT V. (1999), Prévention des pharmaco-dépendances en milieu carcéral in Les Cahiers de Prospective Jeunesse, octobre, n°4, pp. 26-31 (cote NADJA.REV.02).
L’article s’appuie sur une pratique d’intervention, d’une dizaine d’années, en milieu carcéral; ces interventions ont une visée préventive à l’égard des pharmaco-dépendances. L’hypothèse de travail principale inclut personnels et détenus; les méthodologies employées s’appuient sur le travail en réseau dont l’opportunité en prison est discutée. HOFMAN P. (1997), Prévention de l’infection au VIH auprès des mineurs en milieu carcéral in Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, n°10, pp. 627-637 (cote PMS-COCOF).
Expérience dans un centre de jeunes détenus en France. Les arrivants ont participé à des journées de sensibilisation sur l’infection VIH. Cela a permis d’éclairer sur la personnalité de la population d’adolescents incarcérés et surtout sur les représentations et associations psychiques variées que génère le sida. Les journées de sensibilisation ne s’inspirent pas ici des messages préventifs classiques. FREMAUX (2001), Prise en charge des toxicomanes en milieu pénitentiaire: les différents traitements (méthadone, subute…) in Forum Prison,n°4, décembre, pp. 8-9 (cote RESO F.18, CRES Picardie).
L’article examine pourquoi les traitements de substitution ne sont pas plus souvent administrés dans les milieux carcéraux. BOINOT K. (2000), Réduction des risques: prison et toxicomanie in Interventions, n°75, octobre, pp. 39-47 (cote NADJA.REV.17).
Cet article traite de la question de la présence des usagers de produits psychotropes en prison et du dispositif mis en place afin de les prendre en charge. Après avoir exposé les risques liés à l’incarcération des usagers de drogues, les actions de réduction des risques et des dommages à travers l’expérience du Centre de Soins spécialisés pour toxicomanes en milieu pénitentiaire à Nantes y sont surtout présentées. CHAUVIN I.(2000), La santé en prison: les enjeux d’une véritable réforme de santé publique, ESF, Paris, 111 p. (cote RESO WB.02.10.02).
En France, depuis la réforme de 1994 qui a permis à la prison d’ouvrir ses portes à l’hôpital et d’améliorer de façon significative le suivi médical des détenus, cette politique de décloisonnement se poursuit. En retraçant l’histoire de la médecine en milieu pénitentiaire, cet ouvrage a pour objectif d’exposer au lecteur l’évolution que vit la prison depuis ces dernières années. Désormais, elle n’est plus un lieu fermé sur lui-même mais au contraire un tremplin vers le monde libre, l’occasion d’une prise en charge globale de l’individu, entre autres par le biais de l’éducation pour la santé. CRES PICARDIE (2003?), Etude sur les freins à l’accès aux soins des jeunes de 16 à 25 ans en prison, Cres Picardie, Amiens, 111 p. (cote RESO WB.02.10.03, téléchargement possible depuis le site https://www.crespicardie.org ).
L’objectif de cette étude est de mieux comprendre les comportements liés à la santé des jeunes inscrits dans la filière pré-professionnelle renforcée, en particulier d’identifier les freins à l’accès aux soins. Cette étude régionale est basée sur une enquête de terrain auprès des jeunes et de leurs formateurs. Après une analyse conceptuelle des notions de santé, précarité, insertion et adolescence en difficulté, cette étude présente différents types de freins à l’accès et aux recours aux soins (obstacles psychosociaux et culturels, obstacles professionnels, administratifs et financiers…). Cette étude est conçue comme un outil d’aide à l’action.
Yvette Gossiaux , Documentaliste, RESOdoc UCL
(1) HOFFMAN A. (2002), La prison aujourd’hui in Santé Conjuguée , n°22, octobre 2002.
(2) TUFFELI J. (1997), L’état de santé des personnes incarcérées in Promotion de la santé en milieu pénitentiaire , CFES, Vanves, pp. 27-29.
(3) FERON J.M. (2002), La santé en prison: Santé publique ou Ministère de la Justice in Santé Conjuguée , n°22, octobre 2002. Note: J.M. FERON, assistant à l’UCL et médecin à la prison de Huy travaille actuellement à une thèse de doctorat sur la problématique de la santé des détenus.
(4) LECORPS P. (1997), Démarche éthique en éducation pour la santé in Promotion de la santé en milieu pénitentiaire , CFES, Vanves, pp. 57

L’Association francophone d’aide aux handicapés mentaux

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

L’Association francophone d’aide aux handicapés mentaux (AFRHAM) publie depuis plusieurs années des brochures destinées aux parents d’enfants ayant un handicap mental. Les titres parus sont:
– Le syndrome de Prader-Willi
– Notre bébé a le syndrome de Down
– Le syndrome de Rett
– Le syndrome vélo-cardio-facial
– Le syndrome du Cri du Chat
– Le syndrome de l’X fragile
– Le syndrome de Williams
Chaque brochure décrit un syndrome, du moins ce qu’on en sait, l’établissement du diagnostic, l’évolution du développement de l’enfant, ses problèmes de santé particuliers; chaque brochure propose aussi des témoignages de parents, ainsi que des références documentaires et des adresses d’organismes, de groupes d’entraide, de centres de génétiques ou de services d’aide précoce.

Amusant, appétissant et sain

L’AFRAHM diffuse aussi Amusant, appétissant et sain , un programme d’apprentissage spécialement conçu pour des personnes handicapées mentales souffrant d’une surcharge pondérale (enfants ou adultes).
Cet outil a été mis au point par une équipe du Centre de génétique humaine de Louvain (1) à l’intention des personnes atteintes du syndrome de Prader-Willi. Outre leur handicap mental, ces personnes souffrent de problèmes nutritionnels tout à fait spécifiques qui, lorsqu’ils ne sont pas pris en charge suffisamment tôt, peuvent conduire à une forme extrême d’obésité. Par ailleurs, l’obésité est un problème généralement répandu au sein de la population des personnes présentant un handicap mental.
Le programme peut être utilisé de manière préventive (afin d’éviter l’apparition de la surcharge pondérale) ou curative (afin de modifier une situation existante), auprès de personnes d’âge et de niveau intellectuel divers, dans des milieux de vie différents, de manière individuelle ou en groupe.
Le programme est développé sous forme de trois outils:
– un manuel qui présente les principes à la base du programme d’apprentissage, détaille les séances de thérapie (10 séances pour les enfants et 10 séances pour les adolescents et adultes), et fournit des informations sur les séances pour les parents et les éducateurs, qui sont indispensables à la bonne mise en oeuvre du programme;
– une vidéo explicative de 35 minutes qui décrit les éléments théoriques qui sous-tendent la méthode et présente quelques séances d’animations avec des enfants et des adolescents;
– un livre à gommettes, illustré et en couleur, sous forme de livret de calories conçu spécialement à l’intention des personnes présentant un handicap mental.
La démarche est fort intéressante. Il est toutefois dommage qu’on sente un peu trop la traduction du néerlandais au français à la lecture des documents: notons par exemple que l’organisme renseigné pour obtenir la pyramide alimentaire est le VIG (Vlaams Instituut voor Gezondheidspromotie), alors qu’elle est également disponible en Communauté française.
Pour tout renseignement sur l’ensemble de ces documents: Association francophone d’aide aux handicapés mentaux, rue de la Limite 66, 1210 Bruxelles. Tél.: 02-219 88 00. Fax: 02-219 90 61.
(1) Centrum voor Menselijke Erfelijkheid: Afdeling Klinische Genetica – U.Z.Gasthuisberg.

Danse avec les poux, la suite

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Bien que les poux ne constituent ni un danger réel ni un enjeu majeur de santé publique, leur présence récurrente en milieu scolaire entraîne de nombreux désagréments – contamination d’enfants par leurs camarades, exclusions temporaires, heurts entre les familles et l’école – qui peuvent littéralement empoisonner la vie de la communauté éducative. Directeurs d’école, enseignants, médecins et infirmières PSE sont régulièrement confrontés à des situations pénibles à vivre en classe ou lors des contacts avec les parents. Ils doivent essayer de gérer au mieux des situations souvent conflictuelles.
C’est pourquoi la Ministre de l’Aide à la jeunesse et de la Santé avait demandé en son temps à l’asbl Question Santé, Service communautaire chargé de la communication, d’organiser en janvier 2003 une journée de colloque sur le thème de la pédiculose (1). Par la suite, le Service communautaire a reçu pour mission complémentaire de créer des outils pédagogiques visant à lutter contre les poux sans pour autant “en faire une maladie”. En collaboration avec d’autres organismes a ainsi été mise au point, quelque temps après le colloque, une brochure d’information dépourvue de tout enjeu commercial, intitulée Danse avec les poux . Elle a été largement distribuée dans les cycles primaire et maternel lors de la rentrée de septembre 2003.
Par la suite, le Service communautaire s’est attelé à un travail de plus longue haleine, à savoir la conception et la réalisation d’une mallette pédagogique sur la pédiculose réunissant de multiples outils à destination des Services PSE et des Centres PMS de la Communauté française.

Objectif “Planète Poux”

La mallette rassemble un maximum d’informations récentes au travers de divers supports. Les outils qui y figurent recourent à un vocabulaire simple, accessible au plus grand nombre. Ces outils visent à favoriser des actions préventives et une sensibilisation collective, soit en début d’année scolaire, soit en cas d’épidémie pendant l’année scolaire, et à développer des comportements de coopération dans la gestion de la pédiculose à l’école. Chacun devrait pouvoir jouer un rôle dans la dédramatisation du “problème poux”.
Pour faciliter la tâche des utilisateurs, chaque outil comporte quatre “clefs”: qu’est-ce qu’un pou? Quels sont les traitements efficaces? Comment faire de la prévention à la maison? Que mettre en œuvre pour une prévention collective? On peut choisir d’utiliser ces clefs séparément ou de front, selon les besoins de l’animation (en fonction du nombre d’élèves, du temps dont on dispose, etc.).
Chaque outil propose également cinq objectifs. Certains visent tout autant les enfants que les enseignants et/ou les professionnels de la santé. Il s’agit de développer le sens critique de l’enfant, la coopération et la solidarité en milieu scolaire et extrascolaire, la tolérance et le respect de soi et des autres, de donner une information complète sur la pédiculose et d’éviter, dans la mesure du possible, l’écartement (éviction) de l’enfant.

Que trouve-t-on dans la mallette?

– un plateau de jeu DEBARASS’POUX;
– la brochure en couleurs Danse avec les poux et sa version en noir et blanc au format A4 (ce qui permet, si nécessaire, de la reproduire par photocopie);
– un exemplaire du livre illustré de Pef, Rendez moi mes poux (Folio Benjamin), et sa version sonore sur cassette audio;
– le vidéogramme Les poux , j’en parle , je témoigne (Question Santé / VIDEP) diffusé lors du colloque de 2003;
– un manuel d’utilisation de la mallette.
Ces outils sont conçus pour être utilisés dans le cycle primaire. Certains d’entre eux peuvent être utilisés dans le cycle maternel moyennant une adaptation à l’âge des enfants. Certains sont également utilisables lors de séances d’information avec les enseignants ou les parents (vidéogramme, brochure informative).

Pour d’autres informations sur les poux

Depuis décembre 2002, le site https://www.danseaveclespoux.be reprend des informations actualisées ainsi que la version PDF téléchargeable de la brochure Danse avec les poux , en couleurs et en noir et blanc.

Le vidéogramme est un support d’animation découpé en plusieurs séquences: il n’est pas destiné à être visionné en une seule fois ni sans la présence d’un animateur.
Le jeu DEBARAS’POUX peut servir à renforcer les connaissances apprises lors d’une séance d’information préalable, soit à faire découvrir de manière ludique les notions de base concernant la pédiculose.
Le Service communautaire Question Santé asbl a été chargé de la distribution des mallettes pédagogiques auprès des Services PSE et des Centres PMS de la Communauté française. Ceux-ci ont reçu chacun un exemplaire par voie postale dans le courant du mois de septembre.
Le tirage étant limité à 500 exemplaires, il ne sera pas possible de répondre aux demandes individuelles. Néanmoins, si cet outil vous intéresse, vous pouvez toujours contacter Question Santé (02 512 41 74, question.sante@skynet.be).
Vers la fin de l’année 2004, après ± 3 mois d’utilisation, une évaluation de l’outil sera réalisée auprès des services PSE et centres PMS. Elle a pour but de mettre en évidence les atouts et les difficultés d’utilisation en classe ainsi que la pertinence et la justesse des outils présents dans la mallette.
Lorsque les résultats de cette évaluation auront été analysés, un rapport de synthèse sera établi. Il aura notamment pour but d’éclairer le Ministère de la Communauté française sur la poursuite éventuelle d’une action via les Services PSE et les Centres PMS.Christophe Ruaux et Alain Cherbonnier , Service communautaire Question Santé asbl(1) Lire dans le n° 178, avril 2003: ‘Plus on est de poux (air connu…)’ par C. De Bock, ‘Danse avec les poux’ par N. Maréchal et ‘La lutte contre la pédiculose, une lutte contre l’exclusion’ par Y. Poey.

Quand le stress paraît

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

La pré-adolescence est une phase du développement de l’enfant pleine de perturbations. Les signes de la puberté commencent à apparaître, les pulsions sexuelles prennent de plus en plus de place dans son esprit et son corps, le besoin d’intimité et de pudeur s’installe, la recherche de son identité personnelle s’engage confusément. Une période de tension peut aussi apparaître avec le passage dans l’enseignement secondaire.
Peut-on parler de stress à propos des enfants? Comment vivent-ils ces situations et comment réagissent-ils dans leur vie de tous les jours? Comment pouvons-nous (en tant que parent ou enseignant par exemple) reconnaître les signes de stress?
Une brochure réalisée à l’initiative du Centre local de promotion de la santé de Bruxelles tente de répondre à ces questions, en prenant en considération les changements physiques, psychologiques et sociaux qui touchent les enfants à l’âge de la pré-adolescence.
Il ne s’agit pas de faire un manuel de psychologie, mais de pointer quelques moments-clés de l’évolution de l’enfant qui peuvent produire du stress, aussi bien chez lui que chez ses parents. Ici, aucun conseil précis ou recette toute faite concernant l’attitude à adopter, mais les auteurs veulent simplement attirer l’attention des adultes sur des moments importants de la vie de l’enfant: même si ces moments peuvent paraître anodins aux adultes, ils ont souvent pour l’enfant une importance capitale et font partie du processus de développement qui l’amène peu à peu à l’adolescence.
Le CLPS a recueilli des témoignages de spécialistes (psychologues ou médecin IMS) ou d’enseignants, ainsi que de parents et d’enfants entre 10 et 15 ans.
Le message principal est celui-ci: ‘devant toutes les situations de tension qu’elle (la brochure) décrit, des moyens souvent efficaces pour trouver des portes de sortie sont l’écoute, la dédramatisation et le dialogue, qui permettent de comprendre ces états de tension, de les intégrer et de les dépasser, aussi bien pour l’enfant que pour les parents. De même, c’est en multipliant les contacts avec l’extérieur que l’on se sent souvent moins seul, moins démuni, moins isolé face à un problème qui surgit dans l’éducation de son enfant. Alors pourquoi ne pas essayer de communiquer avec votre enfant et/ou d’autres adultes?’.
Adolescence. Quand le stress paraît. Tout ce que les parents ont toujours voulu savoir sur le stress des 10-15 ans, CLPS de Bruxelles/Question Santé, Bruxelles, 2000, 34 pages.
Renseignements: CLPS de Bruxelles, avenue Emile de Béco 67, 1050 Bruxelles. Tél.: 02-639 66 88. Fax: 02-639 66 86. Mél: clps.doc@swing.be

Attention au plomb dans la maison!

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Cette brochure a été conçue et produite par Cultures & Santé dans le cadre d’une recherche-action, en partenariat avec l’Institut scientifique de santé publique, l’Office de la naissance et de l’enfance et le Laboratoire intercommunal de chimie et de bactériologie.
Elle sert de support pour les intervenants désireux d’aborder la problématique du saturnisme auprès des personnes occupant un logement à risque. Spécialement étudiée pour un public peu scolarisé, elle peut s’adresser à tout public.
Une première partie reprend les origines possibles des intoxications, la symptomatologie, les moyens de prévention et la démarche de soins en cas d’intoxication.
Dans la deuxième partie, la brochure présente des techniques de remédiation et les précautions à prendre lors de la rénovation des logements.
Enfin, une troisième partie fournit une série d’adresses d’organismes-ressources.
Cultures & Santé organise aussi des formations pour les professionnels intéressés par cette problèmatique (une journée).
Pour tout renseignement: Cultures & Santé, Barbara De Coster, chaussée de Mons 130, 1070 Bruxelles. Tél. 02-558 88 15. Fax 02-520 51 04. Mél: culturesante.claes@skynet.be

Le Réseau bruxellois des centres de documentation en santé

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

De nombreux centres de documentation dans le domaine de la santé et de la promotion de la santé existent en région bruxelloise.
Devant le volume sans cesse croissant du nombre de publications et le coût de plus en plus élevé du traitement de l’information, certains centres de documentation ont souhaité, à l’initiative du Centre local de promotion de la santé de Bruxelles, créer un réseau. Son fonctionnement repose sur le partenariat et une étroite collaboration entre ses membres.
A ce jour 20 centres de documentation y adhèrent, certains travaillent sur des thématiques précises (allergies, tabagisme, drogue, consommation, habitat, handicaps,…), d’autres couvrent l’ensemble de la promotion de la santé.
L’idée est d’associer l’ensemble des centres de documentation en santé de Bruxelles, d’instaurer un système de partage de l’information, d’échanger la documentation pour une meilleure prise en charge des demandes du public. Un site Internet est désormais accessible : https://www.rbdsante.be
Vous y trouverez:
* une présentation générale du Réseau;
* la présentation des membres du Réseau avec leur adresse, leurs thématiques, leur mode de fonctionnement, les services qu’ils proposent, un lien vers leur propre site…
* un accès thématique;
* des liens vers d’autres sites santé grand public ou plus scientifiques;
* un agenda.
Le Réseau souhaite au public et aux travailleurs de terrain une bonne visite sur ce site qui favorisera l’accès à une documentation de qualité.

Médicaments génériques: ça bouge enfin

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Depuis l’introduction d’un système de remboursement de référence (1), la donne a manifestement changé. Dans de nombreux cas, la différence de prix entre la spécialité d’origine et le générique est devenue très importante. C’est à un point tel que certains fabricants ont baissé de manière significative le prix de vente de leurs produits pour ne pas perdre trop de parts de marché.
De quoi inciter les producteurs de génériques, qui ont encore de la marge, à baisser à leur tour leurs prix…
Plus que jamais, les mutualités entendent informer leurs affiliés en cette matière. Elles ont mis à jour leurs publications, et disposent avec l’internet d’un instrument souple pour suivre plus rapidement l’évolution du marché qu’avec des informations ‘papier’.

Les outils

  • Guide pratique Prix de référence , UNMS, Département Communication, rue St-Jean 32-38, 1000 Bruxelles.
  • Site: https://www.mutsoc.be . Possibilité dé télécharger le document.
  • Brochure Médicaments de marque et leurs alternatives : génériques et copies , UNML, SIES, rue St-Hubert 19, 1150 Bruxelles.
  • Site: https://www.mloz.be . Possibilité de faire une recherche sur base du nom de spécialité.
  • Brochure Les médicaments génériques , ANMC, Infor Santé, chée de Haecht 579/40, 1031 Bruxelles.
  • Site: https://www.mc.be . Possibilité de faire une recherche personnalisée (en fonction du statut de l’assuré, de la posologie et de la durée du traitement), et de télécharger le document.

Sans oublier le site du Centre belge d’information pharmacothérapeutique: https://www.cbip.be . Possibilité de faire une recherche d’après le nom de spécialité. Mis à jour en octobre 2001.

Une initiative peu appréciée par l’industrie pharmaceutique

La Mutualité socialiste a adressé en juin dernier un courrier à ses affiliés bénéficiaires d’une autorisation du médecin-conseil pour le remboursement de certains médicaments. Dans ce courrier, le nom du médicament prescrit était indiqué, ainsi que la liste des alternatives moins chères, avec cette question: Pourquoi ne pas en parler à votre médecin traitant?
L’Association générale de l’industrie du médicament a réagi en mettant en demeure la Mutualité socialiste de cesser cette information ciblée, puis en l’assignant en référé devant le Tribunal de première instance de Bruxelles.
Bonjour l’ambiance…(1) Depuis le 1er juin, la base de remboursement d’une spécialité originale pour laquelle existe une alternative moins onéreuse (médicament générique ou copie) a diminué de 16%. Cela signifie que de nombreux médicaments reviennent plus cher au patient, sauf si le médecin prescrit l’alternative, ou si le prix de la spécialité originale diminue.

Tabagisme passif ? Toxicité, danger !

Le 30 Déc 20

Publié dans la catégorie :

Fumer nuit à la santé. Ne pas fumer ne suffit pas pour échapper au fléau. En effet, les non fumeurs inhalent aussi la fumée répandue dans l’atmosphère par un ou plusieurs fumeurs de cigarette, de pipe ou de cigare. C’est ce que l’on appelle le tabagisme passif.
Et, pour être passive, cette forme de tabagisme n’en est pas moins toxique elle aussi. En effet, la fumée de tabac contient plus de 4000 substances chimiques. Parmi elles, la nicotine, des irritants, le dangereux monoxyde de carbone, etc. Elle contient aussi plus de 60 cancérogènes. L’Académie de médecine française affirme même que la fumée de tabac ‘constitue la source la plus dangereuse de pollution de l’air domestique en raison de sa concentration élevée en produits toxiques mais aussi parce que l’on y est exposé à tout âge et pendant des périodes beaucoup plus longues que celles où l’on subit une pollution atmosphérique extérieure’.
Le Comité français d’éducation pour la santé (CFES) a donc consacré une petite brochure d’information au tabagisme passif. Elle explique ses effets désastreux sur le fœtus, sur le jeune enfant, mais aussi sur l’adulte. Elle rappelle la protection garantie par la loi française (fort proche de la loi belge en ce domaine): interdiction de fumer dans les hôpitaux, les transports en commun (sauf compartiments particuliers) et les réglementations en vigueur dans les cafés, les restaurants, les lieux de travail. Enfin, la brochure donne quelques informations sur l’inquiétude suscitée par ces révélations dans l’industrie du tabac. Celle-ci n’hésite d’ailleurs pas à mettre d’importants moyens en œuvre pour tenter d’influencer les résultats des enquêtes ou dévier l’attention du public en proposant de soi-disant solutions. Une liste de sites internet où recueillir une information sérieuse et complète termine la brochure.
‘Tabagisme passif’ est disponible au CFES, 2, rue Auguste Comte, BP 51, à 92174 Vanves cedex, France.