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Apprendre à manger en s’amusant

Le 30 Déc 20

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Comme la sorcière de Hansel et Gretel, la publicité attire tellement bien les enfants avec ses chocolats surprises, gâteaux dorés, barres au caramel, boissons colorées… qu’il est difficile de ne pas y goûter. Mais lorsqu’ils sont hauts comme trois pommes, comment aider les enfants à reconnaître les copains et copines alimentaires? Heureusement, Gargouilli est là!
Gargouilli est un petit personnage qui habite un coffret plein de bonnes choses pour apprendre à manger en jouant. Destiné aux écoles, il est conçu pour les enfants du cycle 5-8 ans et leurs enseignants.
L’alimentation d’un enfant de 4 à 9 ans est particulièrement importante. A cet âge, l’enfant est en pleine croissance et a des besoins nutritionnels spécifiques, mais surtout, il s’agit de la période cruciale où les habitudes et les règles alimentaires se mettent en place. De plus, un rebond d’adiposité se produit vers l’âge de six ans. Il est à prendre en compte car une alimentation déséquilibrée peut, à ce moment, entraîner l’enfant vers l’obésité.
Ce kit s’ouvre comme un très grand livre bleu mais son contenu est tout autre.
Loin des fiches pédagogiques insipides, des conseils indigestes, les outils de ce coffret collent à la réalité de façon colorée et originale. Ils ont été conçus, réalisés et évalués avec des enseignants et leurs élèves. Gargouilli est le fruit de l’enthousiasme et du travail de l’École Libre de Jumet et du service Infor Santé de la Mutualité chrétienne.
Qu’y a-t-il au menu de Gargouilli?
Le coffret contient le matériel suivant: un dossier pédagogique pour l’enseignant avec des fiches projets en lien avec les socles de compétences, un jeu coopératif pour les enfants, un livre avec une belle histoire dont le héros est bien sûr Gargouilli, un disque mobile – style disque de stationnement – qui permet aux enfants de visualiser rapidement l’apport en sucre et en graisse de leurs aliments préférés et enfin, pour le bonheur des petits cuistots, un livre de recettes simples et succulentes.
Le but du coffret ‘Gargouilli te souhaite bon appétit’ est de donner aux enfants une autre vision de la nourriture, de les amener à être plus conscients et responsables de ce qu’ils mangent, principalement au petit déjeuner et pour leurs collations. Un bon copain à suivre sur le chemin de la bonne alimentation!
Renseignements pratiques : le coffret ‘Gargouilli te souhaite bon appétit’ est gratuit pour les écoles. Celles qui sont intéressées par ce coffret peuvent en faire la demande au Secrétariat national de la Mutualité chrétienne, Service Infor Santé, au 02 246 48 52, qui les aiguillera vers la mutualité chrétienne de leur région.

Jouer en apprenant

Un jeu coopératif pour toute la classe au cours duquel chaque enfant lance le dé à tour de rôle. Ensuite, en se concertant avec ses petits camarades, il répond à une question selon la couleur de la case où il s’est arrêté.
Il existe 6 catégories de questions correspondant aux couleurs des groupes alimentaires: brun pour les féculents; vert clair pour les fruits et vert foncé pour les légumes; rouge pour la viande, les œufs, la volaille et le poisson; bleu clair pour les produits laitiers et bleu foncé pour les boissons, orange pour les «extras» et mauve pour la catégorie «divers».
Lorsque les élèves ont répondu, une explication supplémentaire (disponible dans «Le livre des bonnes réponses» au numéro de la question posée) est donnée par l’instituteur(trice). Ensuite, si la réponse est juste, les enfants reçoivent une pièce du puzzle du garde-manger «qui apporte énergie et santé». Mais si elle est fausse, ils acquièrent une pièce du puzzle du garde-manger «juste pour se faire plaisir»!
Le but du jeu est évidemment de remplir, en premier lieu, le garde-manger «qui apporte énergie et santé».
L’objectif est donc double : il s’agit d’une part d’évaluer les connaissances des enfants sur le thème de l’alimentation et d’autre part d’apprendre à bien manger, en s’amusant.Un dossier pédagogique pour l’enseignant, en deux parties.
Partie théorique composée de fiches établies suite aux animations organisées dans l’école pilote traitant des thèmes suivants: la pyramide alimentaire; les groupes alimentaires; les nutriments; les 4 repas; le petit-déjeuner; les collations; les saveurs et les 5 sens; l’hygiène alimentaire; l’activité physique; ta santé, ta planète (éco-consommation, tri des déchets…); l’aspect psychologique du comportement alimentaire.
Partie pratique constituée de fiches «projets» qui proposent diverses activités adaptées aux compétences des enfants du cycle 5-8 ans et qui s’intègrent dans le programme scolaire.

Habiter en santé

Le 30 Déc 20

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«Partie d’une maison ou d’un immeuble où on habite», voici la définition du logement selon le dictionnaire (1). Cette définition brève et froide cache pourtant une réalité complexe recouvrant une multitude d’aspects physiques, géographiques, sociaux, psychologiques et culturels.
Cette bibliographie commentée explore le lien entre le logement et la santé. En effet, divers problèmes sanitaires trouvent leur origine dans le logement et sa qualité.
Du point de vue de la santé physique, les agents allergènes (comme les acariens, les moisissures, les blattes), les produits toxiques présents dans les maisons (le plomb, les pesticides, les solvants, le radon, la fumée de tabac…) sont responsables d’intoxications, d’infections respiratoires ou encore d’asthme. Des facteurs comme l’humidité, la température ou la qualité du logement, l’agencement de l’espace, les nuisances sonores peuvent également avoir un effet négatif sur la santé. Cet effet peut se traduire par des infections diverses, des accidents domestiques ou avoir pour conséquence des abus de médicaments.
En ce qui concerne la santé mentale, les caractéristiques de l’environnement immédiat du logement sont les principaux facteurs à l’origine de troubles psychologiques comme l’anxiété, la dépression… En effet, on ne saurait limiter le logement à un abri contre les intempéries. Il représente surtout un endroit protégé, sécurisant, un territoire privé et personnalisé, nécessaire à la construction psychologique et identitaire harmonieuse d’une personne.
Les intervenants sociaux et sanitaires, à travers la pratique de terrain auprès des sans-abris et des populations précarisées, témoignent d’ailleurs de l’influence du logement sur l’image de soi, les relations sociales et familiales et la qualité de vie.
Des experts de l’OMS, dans un document de référence récent, proposent de définir un «habitat favorable à la santé» comme «un habitat qui assure les circonstances nécessaires et suffisantes à la santé mentale et sociale, à la sécurité, à l’hygiène, au confort et à l’intimité. Un habitat favorable à la santé n’est cependant pas qu’une simple construction: il est plus que le lieu résidentiel d’un ménage qui accumulerait tous les critères et les normes constructives, toutes les connaissances mobilisées au fil de siècles de construction de logements et d’aménagement de leurs environnements proches». (2)
Toutes les facettes du lien complexe entre la santé et l’habitat ne seront pas abordées dans cette bibliographie commentée: le Sick Building Syndrom (excès de plaintes et de symptômes survenant chez une partie des occupants de bâtiments non industriels), la problématique du départ du logement et entrée en institution pour les personnes âgées et le concept de ville-santé se seront pas illustrés.
En interrogeant la base de données DOCTES avec le mot-clé «logement» (la notion de santé ne doit pas spécifiquement être introduite puisque la base de données est consacrée à la promotion de la santé), on trouve 497 références. Parmi celles-ci, n’est retenue et présentée ci-dessous qu’une sélection de documents récents (1999-2005), qui illustrent en français et de manière pertinente la thématique. Pour obtenir davantage d’informations sur ce thème, interrogez la base de données DOCTES en ligne sur le site https://www.md.ucl.ac.be/doctes . Les documents que vous y trouverez ainsi que ceux présentés ci-dessous, peuvent être consultés ou empruntés au RESOdoc, Service de documentation de l’Unité UCL-RESO (3). GOENS F., LOUTERMAN D., CHERBONNIER A. (2005) A Bruxelles, le porte à porte pour éduquer à la santé in La Santé de l’Homme, n°380, novembre – décembre, pp. 4-6. COTE RESO S. 02
Depuis 2001, l’action Santé & Environnement se déroule à Bruxelles, dans le quartier défavorisé des Marolles. Dans cette action, des professionnels de la santé et du social travaillent ensemble à améliorer les conditions de vie en matière de santé et d’environnement. Sur base d’un diagnostic établi par les habitants eux-mêmes, des outils sur mesure ont été créés de manière à informer la population, dans un langage adapté (ce quartier est habité par un public qui est peu familiarisé avec l’écrit, maîtrise mal le français ou est parfois illettré), des dangers de l’habitat insalubre, de la présence de plomb notamment. Ces outils sont utilisés en équipe par les médecins, assistantes sociales et autres intervenants, qui effectuent des visites à domicile. DE SPIEGELAERE M. (2005) Santé et habitat: réflexion à propos d’une tentative d’approche multiple et sectorielle in Promotion & Education, Suppl. 3, pp. 23-27. COTE RESO H.01
La nécessité d’une approche intersectorielle «santé-habitat» fait l’objet d’un consensus tant pour la population impliquée que pour les intervenants ou les décideurs politiques. Dans cet article, les processus d’articulation des différents secteurs impliqués dans 6 projets «santé–environnement» développés au niveau local ou régional, dans la région de Bruxelles-Capitale sont analysés. L’article montre que la question de l’intersectorialité se pose différemment, d’une part, au niveau local et régional et, d’autre part, selon les modèles conceptuels sous-jacents aux projets.
En effet, on constate que le secteur initiateur d’un projet impose son modèle, sa logique et son expertise, ce qui entraîne des difficultés pour impliquer de manière active les autres secteurs concernés. L’articulation d’approches verticales, spécialisées et d’approches généralistes ou globales se réduit trop souvent à l’intégration d’aspects spécialisés dans l’action généraliste. L’analyse des différents projets montre l’absence de prise en compte de la globalité et de la complexité des interactions entre les multiples aspects de la vie par les acteurs spécialistes, ici environnementaux, dans l’articulation avec d’autres secteurs. Enfin, le maintien dans le temps d’approches globales et multiples est hypothéqué par la non-reconnaissance et l’absence de financement des interventions portant sur de multiples aspects de la vie. Union des Mutuelles Libres (2005) Votre maison respire la santé, Bruxelles, 13 p. COTE RESO BS.12
Nous passons en moyenne 85 % de notre temps à l’intérieur dont 75 % environ dans notre propre maison. Un habitat sain est par conséquent extrêmement important. Nous n’en sommes généralement pas conscients mais l’air de nos maisons est souvent plus pollué que l’air extérieur. Des tas de facteurs peuvent l’expliquer. Cette brochure propose des conseils clairs et faciles à mettre en œuvre pour optimiser le bien-être et le confort domestiques dans un logement sain. Il y est notamment question des causes et des conséquences de la pollution domestique, de la manière de ventiler, de la qualité de l’environnement et de divers trucs et astuces pour maintenir le logement dans une qualité optimale. (2004) Recherche–action « Santé et Habitat ». L’apport des généralistes. Rapport Final. Collaboration entre les médecins généralistes bruxellois et l’Observatoire de la santé et du social (septembre 2002-juin 2004) consulté sur Internet en septembre 2005 à l’adresse https://www.observatbru.be/nl/Sante/Rapport_RA_2004.pdf Cote RESO WC.03.04.05
Les médecins généralistes, qui prodiguent des soins de première ligne au domicile des patients, sont confrontés très régulièrement à des problèmes de santé causés ou aggravés par la mauvaise qualité du logement. Les informations qu’ils peuvent recueillir auprès de leurs patients, par leurs examens et par l’observation des logements sont particulièrement précieuses pour mieux comprendre les problèmes concrets qui se posent à Bruxelles et quelles réponses y apporter. C’est pourquoi l’Observatoire de la Santé et du Social a développé de 2003 à 2004 une recherche-action avec des généralistes bruxellois dans le domaine de l’habitat. Un groupe de médecins généralistes s’est investi dans un projet de pratique autour de l’intoxication au plomb: ils ont appris à mieux connaître les facteurs de risque, les manifestations cliniques de l’intoxication au plomb et les techniques de dépistage et de traitement. Le deuxième groupe a mis en évidence une série de problématiques liées à l’aménagement des logements des personnes âgées et les liens étroits et réciproques entre la santé mentale et l’état du logement. Dans les deux cas, les généralistes «acteurs et chercheurs» ont tenté de mieux identifier les problèmes concrets auxquels sont confrontés leurs patients, les collaborations qui seraient indispensables pour y faire face ainsi que la manière dont ils pouvaient inclure l’observation du logement ou le dépistage de l’intoxication au plomb dans leur pratique quotidienne. «Ensanter» l’habitat, in Santé Conjuguée, n°18, pp.18-116. Cote RESO C.02
Ce cahier du périodique Santé Conjuguée contient 24 articles dédiés au rapport entre la santé et l’habitat. Il s’intéresse d’abord aux problèmes plus spécifiquement médicaux, matérialisés par la pollution intérieure et ses nuisances. Différents agents de pollution intérieure sont analysés et les projets «Sandrine» (au niveau européen), «Ambulances vertes», et «Hector» (pour la Belgique) sont présentés. Ensuite, il présente la réflexion de quelques architectes sensibilisés par l’aspect sanitaire de la construction de logements: comment intégrer une préoccupation santé dans l’architecture? Il termine enfin par la question de l’accès au logement pour deux publics particuliers: les moins aisés et les personnes âgées. Habitat et santé (2004-08) in Bruxelles Santé, n°34, pp. 10-17. Cote RESO: B.12
L’adoption, par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, d’une ordonnance ‘portant le Code bruxellois du Logement’ (17 juillet 2003) puis un arrêté ‘déterminant les exigences élémentaires en matière de sécurité, de salubrité et d’équipement des logements’ (4 septembre 2003), a suscité ce dossier de Bruxelles Santé sur le lien entre l’habitat et la santé. L’habitat, c’est-à-dire non seulement le logement en termes immobiliers mais aussi l’environnement immédiat, le voisinage, le quartier. Après un coup d’œil historique sur la politique du logement en Belgique, le dossier consacre un chapitre à l’accès au logement et un autre aux différents problèmes de santé liés à l’habitat: santé physique mais aussi psychosociale. OMS (2004) Habitat et santé: Etat des connaissances. Document de référence. consulté sur Internet en septembre 2005 à l’adresse https://www.euro.who.int/document/HOH/fbackdoc01.pdf , 27 p. COTE RESO WC.03.04.06
Ce document de référence de l’OMS pour la Quatrième Conférence ministérielle sur l’environnement et la santé (Budapest, 24-25 juin 2004) propose une revue de littérature très complète sur les relations entre habitat et santé. Dans une première partie, le document présente un état des connaissances scientifiques concernant l’impact de l’habitat sur la santé mentale à travers le sentiment de protection, le lien social, l’identité et l’altération de la santé mentale.
Il souligne l’influence néfaste du bruit tant au niveau de la santé mentale que cardio-vasculaire. Il traite ensuite de la qualité de l’air intérieur, des accidents domestiques, des moisissures, de l’hygrothermie et de la perception du confort, de l’accessibilité et du plein usage du logement. Il met en lumière, par ailleurs, l’impact que l’habitat peut avoir sur l’obésité ainsi que les aspects socioéconomiques de la consommation domestique d’énergie et l’impact de l’environnement résidentiel immédiat et de la criminalité sur la santé.
Dans une deuxième partie, il présente les premiers résultats du projet LARES ( Analyse approfondie et examen des conditions d’habitat et de santé en Europe). Ce projet a pour objectifs de surveiller et évaluer la qualité du parc de logement de façon holistique; d’identifier les axes permettant d’établir des priorités parmi les différents domaines du logement et de la santé posant problème; de concevoir un outil qui permettrait aux autorités locales d’évaluer le parc des logements existants et l’état sanitaire des populations dans leurs villes ou leurs régions; de produire une banque de données détaillées et de développer des directives et des recommandations permettant de définir des politiques adaptées. Ce document conclut sur l’importance de la prise de conscience de l’impact de l’environnement bâti pour la santé humaine.
Karine Verstraeten , Yvette Gossiaux , Dominique Doumont , Université catholique de Louvain, Ecole de santé Publique, Unité RESO, Service RESOdoc (1) Larousse, édition 1994
(2) OMS (2004) Habitat et santé: Etat des connaissances. Document de référence. consulté sur Internet en septembre 2005 à l’adresse https://www.euro.who.int/document/HOH/fbackdoc01.pdf , 27 p.
(3) Service RESOdoc UCL-RESO Avenue Mounier 50 Centre faculté –1, 1200 Bruxelles 02/764 50 37.
DOCTES est une base de données partagée, certaines références peuvent provenir de centres partenaires du réseau WebDOCTES (Cultures & Santé, NADJA asbl, Parthages, PMS-PSE COCOF, Prospective Jeunesse, CLPS Bruxelles)

Léa et le feu

Le 30 Déc 20

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Cet outil, réalisé en 2004 par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES, Paris), se présente sous la forme d’une mallette pédagogique permettant d’aborder de manière très large le thème du feu: élément physique, représentations, dimensions affectives et spirituelles, etc. Cinq grands thèmes (feu sur la terre, feu pour vivre, feu à éprouver, feu à maîtriser, feu pour la fête) sont abordés à travers histoires, activités et expériences à réaliser en classe ou en-dehors, des visites et enquêtes à mener, des débats à lancer, etc.
Edités dans la collection ‘Les chemins de la santé’, ces coffrets s’inscrivent dans une démarche de promotion de la santé et poursuivent trois finalités éducatives: développer le respect de soi-même et l’autonomie; promouvoir le respect d’autrui et la solidarité; sensibiliser au respect et à la protection de l’environnement.
La mallette contient un guide pour l’enseignant ou l’animateur, un livret pour chaque enfant dont les quatre pages centrales sont à emporter à la maison pour inciter au dialogue avec les parents, une frise composée de cinq panneaux pour rappeler aux enfant l’action en cours, un jeu collectif, et des documents d’évaluation.
Les activités proposées permettent aux enfants d’acquérir des connaissances mais elles les aident aussi à prendre soin d’eux-mêmes, à mieux vivre ensemble et à assumer des responsabilités.
Editeur – Promoteur de l’outil: INPES, boulevard de la Libération 42, F-93203 Saint Denis Cedex. Tél.: +33 (0)1 49 33 23 71. Fax: +33 (0)1 49 33 23 90. Courriel: inpes@inpes.sante.fr. Internet: https://www.inpes.sante.fr

L’avis des experts

La cellule d’experts de l’Outilthèque-santé (1) gérée par le service Promotion de la santé de l’Union nationale des mutualités socialistes, a octroyé la mention ‘coup de coeur’ à cet outil.

Objectifs

Stimuler l’acquisition de connaissances et compétences nouvelles, dans le respect de soi et des autres.
Comprendre les mécanismes physiques liés aux expériences scientifiques.
Prendre conscience de certaines possibilités de prévention d’accidents.
Stimuler les actions sur le milieu scolaire.

Public cible

8 à 12 ans.

Appréciation globale

Cette mallette pédagogique illustre avec bonheur la notion de promotion de la santé au sein de l’école: prise en compte de la globalité de l’enfant (tête, corps et cœur), vision d’une santé globale et positive, ressource de la vie quotidienne.
Les activités proposées permettent des exploitations variées et modulables en fonction du temps, de l’envie, des intérêts de l’animateur. Elles permettent tant une exploitation individuelle que collective et peuvent initier une mise en projet du groupe classe.
Le coffret propose une démarche d’évaluation, pour l’élève et pour l’enseignant, ainsi que des ressources complémentaires fouillées et argumentées. La structuration opérationnelle de l’ensemble des documents, leur graphisme agréable et coloré et la finition soignée de l’ensemble renforcent l’intérêt pour le matériel.

Utilisation conseillée

Très grande plasticité d’utilisation: pour partie ou pour l’ensemble, sur une séance ou à plus long terme, en projet de classe ou en projet d’école.

(1) Pour une description de l’Outilthèque et du fonctionnement de la cellule d’experts, voir SPIECE C., La Cellule d’experts de l’Outilthèque-santé, paru dans Education Santé, n° 172, septembre 2002. Lire aussi du même auteur Quels outils en promotion de la santé?, Education Santé n° 210, mars 2006. Ces textes sont disponibles sur https://www.educationsante.be .
L’Outilthèque se trouve exclusivement sur le site https://www.pipsa.org .

Des idées qui ne manquent pas de souffle

Le 30 Déc 20

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Description

Ce guide d’animation a pour objectif de favoriser la prévention du tabagisme en privilégiant la personne et non le produit, en prenant en compte toutes les dimensions de l’être humain, en développant des processus impliquants et participatifs avec les jeunes et en encourageant la gestion des risques.
Il est composé d’un manuel d’utilisation et de 47 fiches d’animation structurées en 7 dimensions:
– je cherche mon identité, mon image;
– j’affronte les difficultés, je cherche des solutions;
– j’entre en relation;
– je me réserve des moments de plaisir;
– je gère mon temps, j’aménage mon espace;
– je prends soin de mon corps;
– j’ai des rêves.
Les fiches sont de trois types: les fiches ‘découverte’ sont composées d’exercices simples qui ont pour objectif de mettre en évidence cette dimension; les fiches ‘apprentissage’ ont pour objectif de développer les connaissances et les compétences autour de la maîtrise du souffle; les fiches ‘élargissements’ proposent des exercices centrés sur les préoccupations des jeunes et leur vie de tous les jours. Elles n’utilisent pas systématiquement la notion de souffle.
Cet outil est disponible via une formation dispensée par le promoteur.
Il est réalisé en collaboration avec le CRES – Champagne-Ardennes qui a créé le programme ‘Ecole du souffle’, destiné à réduire la consommation de tabac des jeunes, des enseignants et de professionnels de santé dans la région Champagne-Ardennes.
Editeur – promoteur de l’outil: Educa-Santé, avenue Général Michel 1B, 6000 Charleroi. Tél.: 071 30 14 48. Courriel: doc@clpsct.org.

L’avis des experts

La cellule d’experts de l’Outilthèque-santé (1) gérée par le service Promotion de la santé de l’Union nationale des mutualités socialistes, a octroyé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil.

Description

Cet outil est un recueil d’activités permettant de faire des expériences gratifiantes autour du corps, du souffle, de la communication. Il propose une découverte de ses limites, sans prise de risque, en gardant le contrôle sur soi.

Objectifs

Réaliser des expériences positives.
Identifier le souffle comme vecteur de communication.
Découvrir son potentiel individuel en vue de l’optimaliser.
Repérer des facteurs potentiels et accessibles de bien-être.

Public cible

A partir de 12 ans

Appréciation

Contrairement à une démarche centrée sur le produit qui, on l’a constaté, ne motive pas le jeune au changement, la démarche centrée sur la personne l’aide à trouver d’autres réponses que le tabac, l’alcool et autres assuétudes, à son mal-être ou à ses difficultés.
L’outil est particulièrement modulable, pratique et efficient. Il est centré sur le «faire vivre» des expériences, avant de penser et/ou réfléchir. Ses bases et concepts théoriques sont clairs, documentés et bien articulés avec le contenu des activités. Il favorise la communication, la créativité, l’imaginaire et permet une implication des participants autour de leurs ressources et leur potentiel positif, en dehors de toute intention moralisatrice. La richesse des activités proposées tient dans la diversité des apports des partenaires (formations et contextes d’utilisation diversifiés). S’il vise principalement l’acquisition d’aptitudes individuelles, certaines activités permettent un développement et une exploitation à plus long terme.
A part un local confortable, la mise en place de l’outil nécessite peu de moyens matériels de mise en oeuvre. Le document d’accompagnement, clair et complet, propose des références théoriques et des aspects méthodologiques et concrets.

Utilisation conseillée

Un espace convivial et confortable est absolument nécessaire pour permettre l’exploitation des activités (de même qu’une tenue confortable pour les participants).

(1) Pour une description de l’Outilthèque et du fonctionnement de la cellule d’experts, voir SPIECE C., ‘La Cellule d’experts de l’Outilthèque-santé’ , paru dans Education Santé, n° 172, septembre 2002. Lire aussi du même auteur ‘Quels outils en promotion de la santé?’ , Education Santé n° 210, mars 2006.
L’Outilthèque se trouve exclusivement sur le site https://www.pipsa.org .

Les coups de coeur de l’Outilthèque-santé

Le 30 Déc 20

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L’Outilthèque-santé (1) est un centre de référence de jeux et d’outils pédagogiques en promotion de la santé, géré par le service Promotion de la santé de l’Union nationale des mutualités socialistes et subsidié par la Communauté française. Son objectif est de développer un processus d’assurance de qualité autour de ces outils, en vue d’augmenter le nombre et la validité scientifique et pédagogique des outils de prévention. Ces informations sont accessibles sur internet via le site https://www.pipsa.org .
Depuis janvier 2000, une Cellule pluridisciplinaire d’experts se réunit régulièrement pour évaluer des outils pédagogiques et rendre un avis nuancé sur leurs possibilités d’exploitation. Les experts disposent pour cela d’une grille de lecture et de critères de qualité à la fois scientifiques (rigueur et pertinence), psychopédagogiques (implication individuelle et/ou collective et construction de l’apprentissage) et formels (esthétique, originalité…).
Des critères de qualité supplémentaires (cohérence interne, attractivité, interactivité, présence d’une méthodologie d’exploitation, caractère soutenant pour la promotion de la santé) permettent, après pondération, d’attribuer ou non, la mention ‘ coup de cœur ‘ à l’outil analysé.
Dans cette rubrique Outils, nous voulons mettre ou remettre en évidence ces outils ayant obtenu la mention ‘coup de coeur’.
La structure de présentation d’un outil est identique à chaque parution dans cette rubrique: nous présentons d’abord brièvement l’outil tel que son promoteur l’a décrit, avant d’arriver au vif du sujet, l’avis de la Cellule d’experts, lui-même subdivisé en
– une description de l’outil tel que les experts l’ont analysé;
– les objectifs qui ressortent de l’analyse;
– le public-cible auquel l’outil s’adresse;
– le texte de l’appréciation rédigée en commun par les experts;
– l’utilisation conseillée.
Pour toute information sur la cellule d’experts et l’attribution des coups de coeur , rendez vous sur le site https://www.pipsa.org Vous pouvez aussi contacter le Service Promotion de la santé de l’UNMS à l’adresse suivante : rue Saint Jean 32 38 , 1000 Bruxelles . Tél . 02 515 05 85 .
MVA
(1) Pour une description plus complète de l’Outilthèque et du fonctionnement de la cellule d’experts, voir SPIECE C., La Cellule d’experts de l’Outilthèque-santé, paru dans Education Santé, n° 172, septembre 2002. Lire aussi du même auteur ‘Quels outils en promotion de la santé?’ , Education Santé n° 210, mars 2006.

Le chemin de Tête-en-l’air

Le 30 Déc 20

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Description

Cet outil est constitué d’un cédérom pour les enfants et d’un livret d’accompagnement pour l’adulte: il s’agit d’exercer les compétences des enfants pour circuler en sécurité à pied, à vélo, ou comme passager.
Le contenu est très ludique: à partir de la chambre de Tête-en-l’air, des missions sont proposées. Lorsqu’elles sont réussies, le joueur gagne des «jetons-jeu» qui lui permettent de se mesurer à une console…
Les différentes ressources du support multimédia sont tour à tour utilisées: graphismes et animations 2D et 3D, photos, sons, vidéo…
Les activités proposées sont de difficulté croissante: les jeux les plus simples et/ou concernant les notions de base sont proposés en premier.
Deux modes de fonctionnement sont proposés:
1) Parcours libre. L’enfant accède aux différentes activités du cédérom via un menu graphique convivial. Il est encouragé à poursuivre son exploration par le versant ludique (ses progrès lui permettent d’accéder à un nombre croissant de jeux). Par ailleurs des incitations lui sont délivrées régulièrement, afin d’orienter sa progression.
2) L’interface «enseignant» permet un accès plus précis à des séquences pédagogiques particulières. Elle permet également de visualiser les parcours enregistrés de chaque enfant, renseignant sur les difficultés éventuellement rencontrées.
Editeur – promoteur de l’outil: 2J Média, Europôle méditerranéen de l’Arbois BP28, F- 13545 Aix-en-Provence Cedex 4. Tél.: +33 (0)4 42 90 80 06. Fax: +33 (0)4 42 90 70 02. Courriel: info@jeandelaterre.com. Internet: https://2jmedia.com

L’avis des experts

La cellule d’experts de l’Outilthèque-santé gérée par le service Promotion de la santé de l’Union nationale des mutualités socialistes, a octroyé la mention ‘coup de cœur’ à cet outil.

Description

Ce cédérom est composé de deux interfaces:
– une interface interactive pour l’enfant, qui nous plonge dans la chambre de Tête-en-l’Air, où la majorité des éléments présents constituent des liens, menant à des animations interactives, des interventions vidéo d’un adulte pour accompagner la progression de l’enfant, des témoignages, mises en situations…
– une interface «dossier» en version pdf, destinée à l’enseignant, et composée de 3 parties imprimables: fiches projet (présentation, enfant piéton, passager et rouleur), fiches ressources pour des activités pédagogiques (réglementation, signalisation, évaluation…) et des documents annexes (textes officiels).

Objectifs

Prendre connaissance d’informations nouvelles telles que certains panneaux, règles de priorités, distances d’arrêt, différents éléments de la chaussée.
Prendre conscience des situations de sécurité sur la route.
Développer sa capacité à prendre en compte une multiplicité de facteurs liés à la route.
Se positionner par rapport aux règles de sécurité en vigueur en tant que piéton, passager et cycliste.

Public cible

7-10 ans.

Appréciation

Ce cédérom semble être un bon outil pour aborder avec les enfants la route et la complexité de son environnement.
Les deux interfaces disponibles en font un outil pédagogique intéressant.
En utilisation individuelle, l’enfant a la possibilité d’évoluer à son propre rythme, à travers des jeux, des vrais ou faux, des mises en situations, d’être corrigé, de pouvoir recommencer ou accéder à un niveau plus complexe d’exercice ou de jeu. Par ses bonnes réponses, il collecte des jetons lui permettant de rejouer.
De plus, les différentes techniques d’apprentissage utilisées favorisent la mémorisation des informations.
L’interface destinée à l’enseignant présente de nombreuses possibilités d’exploitation et permet la mise sur pied de projets à long terme.
Les promoteurs évoquent l’implication des parents dans l’apprentissage de la circulation mais ceux-ci ne sont pas abordés.
Tête-en-l’Air est présenté seul, sans lien avec ses parents, dans une chambre qui semble correspondre à un stéréotype de milieu aisé financièrement (TV, vidéo, ordinateur, téléphone…) avec un certain contraste par rapport au reste du milieu (la rue, le quartier, la cité… environnement socio-économique moyen à modeste).
La qualité de navigation est bonne et les moyens utilisés sont fort diversifiés: vidéo, graphisme, dessin, photographie, compositions sonores, fond musical…

Utilisation conseillée

En classe, en lien direct avec les multiples possibilités d’exploitation proposées, dans le cadre d’un projet à long terme.

Un outil pédagogique sur la tuberculose

Le 30 Déc 20

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Le nombre de cas de tuberculose a fortement régressé dans notre pays jusqu’au début des années nonante, pour ensuite se stabiliser. Si cette maladie ne représente plus un problème majeur de santé publique, elle nécessite néanmoins une certaine vigilance.
Aujourd’hui, les personnes les plus susceptibles d’être contaminées par le bacille tuberculeux et de développer la maladie se trouvent dans les populations précarisées ou provenant de pays à haute prévalence. Il n’est pas rare que ces deux facteurs se cumulent.
Au cours du temps, le personnel infirmier du FARES s’est vu de plus en plus souvent confronté à des populations avec un faible niveau de scolarité ou ne maîtrisant pas la langue française. Face à cette situation, chacun a fait preuve d’imagination pour concevoir des supports afin de sensibiliser ce type de public à la maladie en général et au dépistage en particulier.
Progressivement, il est apparu qu’un outil standardisé adapté à un public précarisé, peu scolarisé ou ne connaissant pas bien le français s’avérait nécessaire, non seulement pour les infirmières du FARES, mais également pour le personnel médico-social de différentes associations, les services PSE et les centres PMS.
Plusieurs infirmières du FARES ont mis en commun leur expérience et ont élaboré un outil composé de sept panneaux qui permettent d’expliquer la maladie de manière imagée. Ce matériel a été testé auprès de différents groupes (milieu scolaire, centres d’accueil pour sans-abri, population immigrée…) afin de l’améliorer.
L’outil finalisé se compose de trois parties:
un guide théorique qui aborde l’histoire de la maladie, son évolution, la description de la pathologie, son mode de transmission, ses localisations, les symptômes, le diagnostic, le traitement, la vaccination, les mesures de prévention et de protection et enfin la stratégie de contrôle mise en place en Communauté française. Des coordonnées utiles figurent à la fin du document;
un guide d’animation qui est articulé autour de sept panneaux: le corps humain qui permet de localiser la tuberculose, la transmission, les deux stades de la maladie, les symptômes, le diagnostic, le traitement et les mesures de prévention. Chaque panneau est présenté de manière standardisée: les idées maîtresses, sa description accompagnée de consignes, des idées secondaires et un pense-bête. Une première partie explique comment organiser l’animation. Différentes méthodes d’évaluation sont également proposées;
les panneaux figurent dans un dossier séparé en format A4 afin de pouvoir soit les imprimer sur des transparents, soit les introduire dans un document PowerPoint.
La lecture préalable du guide théorique s’avère indispensable afin que l’intervenant ait une connaissance approfondie de la tuberculose. Ce matériel est disponible sur le site https://www.fares.be .
Des séances de formation à l’utilisation de l’outil sont programmées pour le personnel des services PSE et des centres PMS. A la demande, cette formation peut être également organisée pour d’autres relais.
Martine Spitaels , Responsable du Service des Affections Respiratoires FARES.
Adresse: FARES, rue de la Concorde 56, 1050 Bruxelles. Courriel: martine.spitaels@fares.be. Tél.: 02 512 29 36. Télécopie: 02 511 14 17.

Paradis artificiels, enfers déguisés’

Le 30 Déc 20

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Assuétudes et dépendances

A l’heure actuelle, la majorité des gens s’encombrent d’habitudes qui peuvent parfois nuire à leur santé et à celle de leur entourage. Bien sûr, le tabac, l’alcool et les drogues sont celles auxquelles nous pensons d’emblée. Mais il en existe bien d’autres qui induisent pourtant parfois d’importantes dépendances, tant physiques que psychiques, chez le consommateur «régulier».
La Mutualité socialiste de Charleroi propose une nouvelle brochure d’une vingtaine de pages, qui fait le point sur diverses formes de dépendances: au cannabis, au LSD, au tabac, mais aussi à la caféine, au GSM ou même au chocolat! Les trois dernières paraissent inoffensives et pourtant!
La brochure expose les risques encourus lorsqu’on abuse de ces substances, et propose des moyens d’y faire face.
La brochure est disponible gratuitement à tous les guichets de la Mutualité socialiste de Charleroi, ou via son service de communication:
Mutualité socialiste de Charleroi – Département Communication, Avenue des Alliés 2, 6000 Charleroi
Jean Dissy: 071 208 617, jean.dissy@mutsoc.be
Annick Michel: 071 208 890, annick.michel@mutsoc.be
Francine Morosini: 071 208 778, francine.morosini@mutsoc.be
Vous pouvez également la télécharger ou la commander sur: https://www.mutsoc.be
CF

Quels outils en promotion de la santé?

Le 30 Déc 20

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L’affiche, la brochure, le cédérom, l’animation, le théâtre-forum sont-ils des outils? Des outils de promotion de la santé? Pour répondre à cette question, voyons quelles réalités recouvrent ces concepts.

L’outil

Un outil est un instrument . Comme tout instrument, il sert à effectuer un travail, à produire ou à créer quelque chose de neuf. Etymologiquement, l’outil «sert de…» et «ne sert pas à …». L’outil est donc l’opérateur entre l’individu et le monde. Il relie la part singulière de la personne (ses intentions, ses représentations, ses expériences,…) avec le monde.
Un outil est plus qu’un support . Le support, c’est le média utilisé. Citons pour exemple le papier (affiche, BD, brochure, photolangage…), l’audiovisuel (vidéo, cédérom, exposition…), le spectacle (théâtre, animation, marionnettes…). Tout outil nécessite un support mais un support seul ne fait pas l’outil. Le support rend compte d’un objet, l’outil d’un intermédiaire.
Nous distinguons les outils d’information (brochure, livre, affiche…) des outils pédagogiques qui ajoutent une plus-value aux premiers par la conception de démarches pédagogiques d’accompagnement du support (jeu de table, pièce de théâtre, mallette pédagogique, séquence d’animation…).
L’outil d’information (ou de communication) vise surtout la diffusion d’information et/ou l’acquisition de connaissances. Dimension première de l’action éducative, c’est aussi la dimension la plus discutable lorsqu’elle est utilisée seule.
L’outil pédagogique va au-delà de l’information. Derrière l’acquisition de connaissances, il vise l’acquisition de compétences, la compréhension de certains phénomènes, la stimulation de la réflexion individuelle et collective, l’action sur le milieu de vie, etc.
Voilà pour le cadre de référence. Notez toutefois que ce qui paraît compartimenté au départ peut se rejoindre à l’arrivée: par exemple, lorsqu’un intervenant de santé s’approprie un outil d’information et développe une séquence pédagogique adaptée à son public et à son contexte d’intervention.
L’outil d’information, comme l’outil pédagogique, permet d’effectuer un travail vis-à-vis d’un public bénéficiaire. Mais lorsqu’il s’agit d’un outil pour les relais de santé, destiné à leur permettre un travail qui potentialise leurs savoir-faire, on parle d’outil méthodologique . Un outil pédagogique de qualité se doit de présenter des repères méthodologiques à son futur utilisateur.

L’outil de promotion de la santé

La spécificité de l’outil de promotion de la santé, par rapport à un autre outil, est sa capacité à stimuler l’une des 5 stratégies recommandées par la Charte d’Ottawa (1). Il envisage ensuite une variété de facteurs de risque et de déterminants de santé, préférant l’approche globale de la santé à l’approche thématique. De plus, les aptitudes individuelles qui y sont travaillées permettent la mise en place d’actions qui dépassent l’individu et initient une action sur l’environnement naturel ou humain.
La construction d’outils de promotion de la santé répond au souci de miser sur une stratégie éducative. Si la composante éducative a sa place dans presque toutes les questions de santé, les actions menées sur le terrain montrent qu’il est nécessaire d’envisager plusieurs approches pour aboutir au changement. C’est pourquoi il est tellement important d’intégrer l’éducation à d’autres stratégies, dans un cadre global, sur du moyen et long terme, avec d’autres secteurs et d’autres acteurs, etc.

Sur base de quels critères conçoit-on, utilise-t-on et évalue-t-on des outils?

Les critères de conception et d’utilisation des outils se réfèrent à deux logiques différentes: celle du promoteur et celle de l’intervenant de terrain. Ces deux logiques se rejoignent autour de la question de l’évaluation de l’outil. Celle-ci a pour objectif final d’augmenter la pertinence et la cohérence de l’outil pour le public bénéficiaire.
Pour le promoteur
Les éléments qui incitent les promoteurs à se lancer dans l’aventure passionnante mais difficile de la création d’un outil sont nombreux et d’ordre divers. Citons, par exemple:
-l’absence d’un outil adapté (parce que ce qui existe est soit dépassé, trop coûteux ou inaccessible);
-la présence d’un problème de santé pour lequel aucun outil n’existe mais dont la pertinence de création d’un outil a été questionnée;
-la spécificité d’un public nécessitant des moyens pédagogiques particuliers;
-l’intérêt pour ce type de projet au sein d’une institution;
-la motivation du chef de projet;
-l’opportunité financière (subsides);
-le souci de visibilité institutionnelle du concepteur;
-l’inscription dans un partenariat, etc.
Quels que soient les moteurs de la mise en route d’un tel projet, la qualité du produit fini dépendra de deux éléments:
-la mise en place de balises spécifiques dans le processus de construction (constitution d’un comité d’accompagnement, mise en place de partenariats, participation des différents acteurs et particulièrement du public final, régulation et réajustements permanents, etc.);
-la mise en place de critères de qualité propres à l’outil: cohérence forme/fond, adéquation du public, possibilité d’exploitation pédagogique…
Pour l’utilisateur
Quels sont les éléments qui interviennent pour décider du choix d’un outil?
La sélection d’un outil plutôt qu’un autre pour une action de prévention ou d’éducation pour la santé est fonction de nombreux critères, liés à l’utilisateur mais aussi à l’outil, son cadre d’utilisation et ses modes de diffusion. Ces différents critères interagissent entre eux et produisent une résultante: la sélection de l’outil.
Critères individuels: temps personnel à investir, compétences, intérêt pour la santé…
Critères liés à l’outil: procédés psychopédagogiques innovants, contenu particulièrement adapté, caractéristiques formelles attractives pour le public bénéficiaire, évaluation positive (d’experts, de collègues qui l’ont expérimenté)…
Critères liés à l’accessibilité de l’outil: présence ou non dans les centres de documentation des CLPS, coût de l’outil ou de l’activité, partenariat possible;
Critères liés aux conditions d’utilisation de l’outil: caractéristiques du public, milieu d’intervention, temps disponible.
Une réflexion préalable balisant la finalité de l’utilisation de l’outil dans un cadre global de promotion de la santé doit permettre à l’utilisateur de hiérarchiser ces critères en fonction de ses propres objectifs et moyens.
Pour le public
Le souci d’évaluation de l’outil témoigne d’une recherche de qualité, tant pour l’utilisateur que pour le public. Qu’elle soit réalisée par le concepteur ou confiée à un expert externe, l’évaluation d’un outil s’effectue à plusieurs niveaux:
-pendant la conception, par un ou des pré-test successifs. Ceux-ci ont pour objet de procéder à des réajustements de l’outil, en vue d’en augmenter la cohérence et la pertinence;
-après la conception, sur base d’une évaluation d’expertise (hors contexte d’utilisation) ou d’une évaluation d’utilisateur (après utilisation dans un contexte donné).
L’évaluation d’expertise porte sur les critères de qualités intrinsèques de l’outil (contenu, procédés psychopédagogiques, caractéristiques formelles). Elle tente d’en révéler les facettes parfois cachées, d’en suggérer des modes d’utilisation, en vue de faciliter le choix de l’intervenant de terrain.
L’évaluation de l’utilisateur porte sur le contexte d’utilisation de l’outil ainsi que sur l’impact de celui-ci sur le public bénéficiaire. Ces informations peuvent aussi enrichir le savoir-faire autour de l’outil, donner des pistes d’exploitation aux futurs utilisateurs, enrichir l’outil pour une réédition future, etc.

L’outil au détriment de la démarche?

L’outil fascine parce qu’il répond de manière simple et rapide à un problème parfois complexe. L’outil fournit un levier, un angle d’attaque qui permet d’agir et d’inscrire l’apprentissage présent dans l’expérience future.
Quels sont les risques qui guettent les intervenants de santé dans l’utilisation de l’outil?
-la fascination pour l’outil: cette fascination empêche la réflexion sur les demandes et les objectifs, le choix de la stratégie d’intervention, etc.;
-la perte de sens: en perdant de vue la finalité de l’outil, l’intervenant risque de ne pas en exploiter toutes les potentialités et de se limiter à une application mécanique des consignes de déroulement;
-la dérive ludique: la convivialité engendrée par certains outils peut faire perdre de vue les objectifs pédagogiques de l’intervention;
-l’entrave à la communication: l’outil peut être choisi comme solution de facilité, donnant l’illusion de résolution du problème posé. On confond ainsi outil et communication, moyens et objectifs, média et message.
Si l’outil n’est pas toute l’action, il en est le visage, la partie émergée de l’iceberg. Une utilisation optimale nécessite cependant une préparation invisible qui structure néanmoins son emploi: connaissance du public bénéficiaire, formulation d’objectifs en rapport avec l’analyse de situation, mise en place de partenariats intersectoriels, etc.

L’outil: la façade qui donne bonne conscience?

Comme le monstre du Loch Ness, cette question réapparaît périodiquement dans les préoccupations des «penseurs» de la promotion de la santé. Ceux-ci, éloignés du terrain et de l’urgence de certains problèmes, considèrent parfois l’outil comme un deuxième choix stratégique pour la promotion de la santé, le choix des non-spécialistes.
Pourtant, les intervenants de première ligne sont demandeurs d’outils. Parce que l’outil permet de «faire», d’entrer dans le concret, il répond à la préoccupation première des relais actifs en prévention et en promotion de la santé.
En tant que tel, l’outil n’est ni bon ni mauvais. C’est l’intervenant qui contextualise son utilisation en vue de permettre à son public de:
-décoder les problèmes rencontrés en termes individuels et collectifs;
-d’acquérir des compétences nécessaires pour devenir acteur de sa santé et jouer un rôle dans la société;
-de faire preuve d’esprit critique par rapport aux problèmes qu’il rencontre;
-chercher, questionner, interpeller, l’environnement dans lequel il évolue;
-s’adapter à des situations qui changent;
-cultiver des ressources individuelles et collectives pour résoudre leurs problèmes et agir.
La création des conditions favorables à la transmission des messages de santé résulte de l’interaction, dans l’ici et maintenant, de l’outil, du public, des conditions d’utilisation… et de l’intervenant. Des balises peuvent être posées pour augmenter la pertinence et l’efficience de l’outil, la question de l’utilisateur reste cependant centrale.
Il est vrai que la promotion de la santé est d’abord et avant tout une science humaine.
Catherine Spièce , Responsable de projets, Service Promotion de la santé, Union nationale des Mutualités socialistes

Article paru dans le Cahier de Prospective Jeunesse 34 ‘Santé et communication: info ou intox’, mars 2005. (1) Les stratégies recommandées par la Charte d’Ottawa (1986): la participation de la population à la définition des priorités, à la prise de décision, à l’action; l’amélioration du milieu de vie dans le travail, les loisirs, l’énergie, les transports…; le développement des aptitudes individuelles et sociales; la réorientation des services de santé (en amont et en aval de la prestation de soins), l’élaboration d’une politique de santé publique saine (politique fiscale, sociale et environnementale qui permette de réduire les inégalités de santé, etc.).

Bibliographie

Spièce C., Frérotte M., Grignard S., Vandoorne C. Comment créer un outil pédagogique en santé – Guide méthodologique. Bruxelles: Union nationale des Mutualités socialistes. 2004.
Education pour la santé. Cédérom. Bruxelles. La Médiathèque. 2003.
CRES Bretagne. Les outils pédagogiques: quelle(s) utilisation(s) en éducation pour la santé. Formation aux outils pédagogiques 29 et 30/11/2001. Dossier documentaire. Rennes. 2001.
Grille PIPSapes pour la préparation d’un avis d’appréciation par la Cellule d’experts. Union nationale des Mutualités socialistes. 2001.
Réflexions autour de la notion d’outil pédagogique. Forum des outils de prévention. 7, 8, 9 décembre 1999. Lyon CRAES Rhône-Alpes. 2000, pp 60-62.
Vandoorne C., Demarteau M., Lechien X. Evaluation formative des matériaux d’éducation pour la santé des adultes. Socrates Adult Programme Education. Université de Liège.1998.

Alimentation: le vrai et le faux se mettent à table

Le 30 Déc 20

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Sous l’impulsion du CRIOC, une brochure intitulée ‘Le vrai et le faux se mettent à table’, a été réalisée en collaboration avec les différents maillons de la chaîne alimentaire. L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA), le Service public fédéral santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire et environnement, la Fédération de l’industrie alimentaire (FEVIA) et l’Association professionnelle des aliments composés pour animaux (APFACA) ont collaboré à la rédaction des textes. Cette édition a pu voir le jour grâce au soutien de la Fondation Roi Baudouin.


Pas moins de 47 affirmations sont ainsi passées au crible, par exemple:
* tous les additifs en E sont dangereux;
* le poisson n’est plus un aliment sain;
* je peux être atteint de la peste aviaire en mangeant du poulet;
* l’alimentation biologique est aussi sûre que la non bio;
* les denrées alimentaires génétiquement modifiées sont dangereuses pour la santé;
* il vaut mieux ne pas acheter de conserves abîmées.

Certaines de ces opinions de consommateurs sont tout à fait exactes, d’autres pas du tout, et d’autres encore appellent une réponse nuancée. Les auteurs veulent percer les mythes à jour et rétablir les faits. Des conseils pratiques sont également adressés aux consommateurs.

Cet ouvrage remet aussi les risques en matière de sécurité alimentaire dans le contexte historique des crises qu’a connues ce secteur ces dernières années. La confiance des consommateurs s’en est trouvée ébranlée.

Il est donc important de montrer comment les différents acteurs de la chaîne alimentaire, de la fourche à la fourchette, collaborent de manière constructive pour garantir cette sécurité alimentaire. Les données de contact des différentes instances concernées figurent à la fin du document.


La brochure est téléchargeable sur le sitehttps://www.securitealimentaire.or
Pour plus d’informations: Bernadette Pirsoul, 02 547 06 42, bernadette.pirsoul@oivo-crioc.be
Commande des brochures: Anne-Marie Dresselaers ou Sylvia Houlez 02 547 06 31, anne-marie.dresselaers@oivo-crioc.be.

CRIOC – Centre de Recherche et d’Information des Organisations de Consommateurs, Bd Paepsem 20, 1070 Bruxelles (nouvelle adresse!). Tél 02 547 06 11. Site: https://www.oivo-crioc.org .

Cholestérol… Tout est dans la mesure!

Le 30 Déc 20

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Messages alarmistes sur l’excès de cholestérol, formidables promesses de divers produits alimentaires et médicaments… le cholestérol tient plus que jamais la vedette dans les rubriques de santé en tous genres…
Infor Santé, le service de promotion de la santé des Mutualités chrétiennes, fait le point sur celui-ci avec sa nouvelle brochure «Cholestérol… Tout est dans la mesure!». Celle-ci a pour but de répondre aux questions, aux angoisses et aux doutes du public concernant le cholestérol.
On y découvre au fil des pages qu’à côté des mauvais effets que ce dernier peut avoir sur l’organisme, il est aussi vital à son bon fonctionnement. La brochure nous apprend également quels sont les risques liés à un taux trop élevé, comment mesurer celui-ci, mais aussi comment le traiter quand c’est nécessaire. On y trouve enfin des astuces pour faire diminuer son cholestérol et quelques éclaircissements sur les aliments hypocholestérolémiants.
Vous pouvez vous procurer la brochure gratuitement en écrivant à Infor Santé – ANMC, chée de Haecht 579/40 – 1031 Bruxelles, on envoyant un mail à infor.sante@mc.be
CF

Prévention du suicide

Le 30 Déc 20

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Chaque jour, sept personnes se donnent la mort dans notre pays, et elles sont environ dix fois plus nombreuses à faire une tentative de suicide. Le suicide est l’une des principales causes de décès, surtout chez les adolescents et les jeunes adultes.
Les Mutualités libres ont réalisé une brochure destinée principalement à l’entourage des adolescents et des jeunes adultes vivant une situation de crise. Elle se propose de les aider à mieux comprendre la problématique du suicide en abordant entre autres les idées fausses qui circulent à ce propos, les facteurs de risque et les facteurs de protection, la reconnaissance des signaux, etc.
La brochure offre également des conseils pour parler autrement du suicide, à l’école, en classe. Elle reprend une liste d’associations professionnelles.
La brochure’Le suicide: parlez-en à coeur ouvert’ peut être obtenue gratuitement auprès de certains bureaux locaux des Mutualités libres, ainsi qu’auprès du Service Promotion Santé de l’UNML, rue Saint-Hubert 19, 1150 Bruxelles. Tél.: 02 778 92 11. Fax: 02 778 94 04. Courriel: promotionsante@mloz.be. Internet: https://www.mloz.be .
MVA

Sites web respectant les bonnes pratiques en matière d’information sur la sécurité des vaccins

Le 30 Déc 20

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Les vaccins sont l’un des plus grands progrès de la médecine et de la santé publique. Ils permettent d’éviter des souffrances, des incapacités et plus de deux millions de décès par an (2003). Toutefois, en raison des succès de la vaccination, certaines maladies ne sont plus perçues comme des menaces et des groupes remettent même en question l’utilité de vacciner. Ces dernières années, on a vu apparaître sur Internet des sites donnant des informations partiales, trompeuses et alarmantes sur la sécurité des vaccins, rendant plus difficile l’identification des sources fiables d’information.
Reconnaissant ces problèmes et à la demande pressante de gouvernements, de grandes organisations non gouvernementales et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’OMS a mis en place en 2003 le projet ‘Réseau pour la sécurité des vaccins’.
‘Ce réseau a été créé pour faciliter l’accès des autorités de santé publique, des professionnels de la santé et du grand public à des informations fiables sur la sécurité des vaccins’, explique le Dr Philippe Duclos , expert médical, qui dirige à l’OMS le Projet prioritaire pour la sécurité des vaccinations .
L’un des acteurs essentiels du projet est le Comité consultatif mondial sur la sécurité des vaccins (GACVS), créé par l’OMS en 1999 pour intervenir rapidement, efficacement et avec toute la rigueur scientifique voulue en cas de problèmes de sécurité vaccinale d’envergure mondiale.
En ce qui concerne l’information, le Comité consultatif a retenu quatre critères de qualité ayant trait à la crédibilité, au contenu, à l’accessibilité et à la présentation. Pour respecter les critères de crédibilité et de contenu, les sites doivent clairement indiquer leur finalité, qui en est propriétaire, leurs sources d’informations, les sponsors, donner des coordonnées pour les contacter, avoir instauré une politique de protection des données et fournir une quantité suffisante d’informations de qualité.
Depuis le début de l’évaluation des sites en décembre 2003, le Comité a reconnu que 23 sites d’information sur la sécurité des vaccins satisfaisaient aux critères de crédibilité et de contenu qu’il a définis et les a donc acceptés dans le Réseau pour la sécurité des vaccins. La liste de ces sites est sur : https://www.who.int/immunization_safety/safety_quality/approved_vaccine_safety_websites/en/ . On trouvera sur ces sites des informations en anglais, néerlandais, français, allemand, italien et espagnol.
L’inscription d’un site dans cette liste ne signifie pas pour autant que l’OMS en a approuvé le contenu. Les sites commerciaux ne peuvent pas faire partie du Réseau pour la sécurité des vaccins.
D’autres sites sont en cours d’examen. Pour atteindre une couverture mondiale, le projet a pour priorité d’intégrer à l’avenir des sites publiant des informations dans d’autres langues que l’anglais et issus de toutes les régions du monde.
Ceux qui souhaitent faire partie du Réseau peuvent prendre contact, au département OMS Vaccination, vaccins et produits biologiques à Genève, avec Philippe Duclos, courriel: duclosp@who.int ou avec Alison Delo, Responsable administrative, courriel: deloa@who.int.
Communiqué de l’OMS du 10 mai 2005

Deux dossiers techniques du RESO

Le 30 Déc 20

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Grâce au financement de la Communauté française de Belgique, l’Unité RESO (UCL) réalise sur demande des ‘dossiers techniques’, revues de littérature sur des sujets ou questions de promotion de la santé.
Ce service est accessible gratuitement à tout organisme belge de promotion de la santé.
Les deux derniers dossiers parus portent l’un sur les déterminants qui influencent la santé mentale des familles et l’autre sur la vaccination contre le pneumocoque.

Santé mentale des familles

Ce dossier a été réalisé en collaboration avec le Centre local de promotion de la santé du Brabant wallon, dans le cadre d’un cycle de conférences sur la santé et le bien-être des familles.
Le milieu relationnel de la famille est à la source de la santé mentale de chaque membre de celle-ci. La santé mentale représente une certaine qualité de vie intérieure, relationnelle et sociale, propre à chaque individu et liée à son contexte.
Ce dossier aborde principalement la santé mentale dans les dimensions suivantes:
– la famille comme lieu de développement, d’épanouissement et d’acquisition d’attitudes et de comportements favorables à la santé (développement et renforcement de l’estime de soi, de l’efficacité personnelle perçue, de ses compétences mais aussi de la communication individuelle et de la dynamique intra-familiale);
– la famille comme lieu d’écoute et de soutien pour les ‘personnes fragilisées’ (conflits familiaux, parentaux, mal-être, angoisse, anxiété, stress, échec, existence d’une maladie grave et/ou chronique…);
– repérage des structures et projets mis en place pour aider les familles en souffrance.
DOUMONT D. LIBION F, Quels sont les déterminants qui influencent la santé mentale au sein des familles?, UCL-RESO, décembre 2004, (Série de dossiers techniques; Réf. 04-32,) 21 pages .

Vaccination anti-pneumococcique

La vaccination contre le pneumocoque est efficace et recommandée chez les enfants dès l’âge de deux mois. De nombreuses études ont démontré l’intérêt de ce vaccin. Depuis octobre 2004, ce nouveau vaccin conjugué (contre les 7 souches pneumococciques les plus répandues et les plus résistantes) est disponible sur le marché belge.
Une large campagne de promotion de ce vaccin a été orchestrée par la Société belge de pédiatrie (1). Toutefois, si ce vaccin est disponible, il reste onéreux (68,27 € par dose avec un schéma de vaccination de 4 doses). Il serait souhaitable qu’un remboursement puisse être proposé en Belgique.
Le Cabinet de la Ministre de l’enfance, de l’aide à la jeunesse et de la santé Catherine Fonck a sollicité le RESO afin de faire un état de la question. C’est l’objet de ce dossier, qui fait le point sur la situation actuelle en Belgique et sur les mesures de santé publique prises dans d’autres pays européens.
DOUMONT D,. PELICAND J., STEYAERT M., Vaccination anti-pneumococcique: quelles sont les situations actuelles dans l’Union européenne? Quels éléments de réponse pour la Belgique?, UCL-RESO, mars 2005, (Série de dossiers techniques; Réf. 05-33), 30 pages .
Les dossiers sont présentés dans leur intégralité et dans un format qui permet de les imprimer facilement sur le site https://www.md.ucl.ac.be/entites/esp/reso/dossiers/intro.htm .
Si vous souhaitez néanmoins les commander, une participation aux frais de 12 € vous sera demandée.
Pour une demande de réalisation de dossier, contactez: Dominique Doumont, tél. 02 764 50 76, courriel dominique.doumont@reso.ucl.ac.be
Pour une commande de dossier, contactez Karine Verstraeten, tél. 02 764 50 37, courriel: karine.verstraeten@reso.ucl.ac.be
UCL-RESO, avenue Mounier 50, 1200 Bruxelles
.
Maryse Van Audenhaege
(1) Nous avions formulé des réserves sur cette campagne de communication: DE BOCK C., ‘Vaccins: on n’arrête pas le progrès, mais à quel prix?’ , Education Santé, n° 201, mai 2005

Précarité et santé

Le 30 Déc 20

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Le RESOdoc-UCL publie un nouveau recueil documentaire, réalisé en collaboration avec PROMES (ULB), le Centre local de promotion de la santé de Bruxelles, le Centre Nadja et Cultures & Santé.
Les références sélectionnées pour ce recueil abordent l’impact que la précarité et/ou la pauvreté peuvent avoir sur la santé en général; dans la mesure du possible, les documents qui abordent des problèmes particuliers de santé n’ont pas été repris. Le volet de l’immigration n’est pas non plus abordé, mais le sera dans un prochain dossier.
Les recueils peuvent être acquis moyennant une participation aux frais de reproduction de 13.20 € (frais de port inclus pour la Belgique) par recueil.
Renseignements: RESOdoc-UCL, avenue Mounier 50, 1200 Bruxelles. Les documentalistes: Yvette Gossiaux, tél. 02 764 50 38, courriel gossiaux@reso.ucl.ac.be ou Karine Verstraeten, tél ;02 764 50 37, courriel karine.verstraeten@reso.ucl.ac.be

Je vais chez le docteur

Le 30 Déc 20

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La visite ‘chez le docteur’ peut paraître banale. Pourtant, le médecin est pour l’enfant comme pour certains adultes, une personne qui peut impressionner. Il emploie des mots difficiles et des instruments étranges, il touche le corps… Il est donc nécessaire d’expliquer précisément à l’enfant, avec des moyens adaptés à son âge, ce que le médecin va lui faire, sans tricher ni banaliser, pour créer très tôt une relation de confiance entre lui et le monde médical.
L’association française Sparadrap édite, avec le soutien de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), un livret illustré pour expliquer l’examen médical, à destination des enfants et de leur famille.
Ce livret de 20 pages présente le rôle du médecin, les lieux où il travaille, le déroulement d’une consultation, de l’arrivée dans la salle d’attente jusqu’à la fin de la visite, la différence entre la visite de contrôle et la consultation en cas de maladie. Il décrit en détail l’examen clinique, les parties du corps examinées, les instruments utilisés et les gestes pratiqués. Enfin, une page est consacrée à des conseils pour les parents.
L’originalité du livret est de valoriser l’aspect relationnel de l’examen médical. Le dialogue permet à l’enfant de prendre conscience qu’il a des choses à dire et que le médecin l’écoute. Ainsi, peu à peu, il réalise qu’il a une part active à jouer pour prendre soin de sa santé.
L’ensemble est conçu pour s’adapter aux principales situations dans lesquelles l’enfant est amené à vivre un examen médical: dans un cabinet privé, à l’hôpital, en milieu scolaire.
Nous reviendrons bientôt sur une autre initiative de Sparadrap, relative à l’utilisation du jeu pour mieux informer les enfants hospitalisés.
‘Je vais chez le docteur’ est disponible au prix de 2,50€ (frais d’envoi inclus) auprès de l’association Sparadrap, rue de la Plaine 48, F-75020 Paris. Tél. +1 43 48 11 80. Fax: +1 43 48 11 50. Il peut également être commandé en ligne sur https://www.sparadrap.org .

Le monde de William. Un outil de promotion de la santé sur l’orientation sexuelle

Le 30 Déc 20

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Si tous les adolescents traversent des périodes communes de développement, ceux qui se posent des questions sur leur orientation sexuelle traversent des situations de vulnérabilité particulièrement aiguës, et connaissent la plupart du temps des tensions, précédant le coming-out (1). L’asbl Ex æquo (2) accorde une importance particulière aux projets menés à l’intention des jeunes de 15 à 20 ans qui se posent ce genre d’interrogation. Pour Ex æquo, en termes de prévention des IST et du VIH/sida, l’amélioration du bien-être psychologique de cette population ainsi que la reconnaissance et l’acceptation de l’homosexualité par l’entourage et le grand public sont des objectifs indissociables d’un travail de prévention efficace.
Ainsi, Ex æquo a réalisé en 2001 une brochure intitulée «William se pose des questions», qui était le premier outil en Communauté française s’adressant aux jeunes concernés par ce questionnement.
Après une évaluation rigoureuse de ce premier document aujourd’hui épuisé, Ex æquo édite une nouvelle brochure BD, «Le Monde de William», davantage axée sur l’annonce de l’homosexualité à l’entourage et sur les conséquences au quotidien, dans la famille, auprès des amis, etc. La brochure a pour but de légitimer et de dédramatiser ces situations en laissant au jeune le choix de le dire ou pas.
« J’ai appris que tu étais gay , William , sache que ça ne me pose aucun problème …». Dès la première planche de la BD, le ton est donné: William est gay et décide de le dire à ses parents, sa famille, ses amis… «Le Monde de William» a été construit en étroite collaboration avec huit jeunes âgés de 17 à 20 ans. Sur base d’expériences vécues, ceux-ci ont nourri les nouvelles histoires de William pour produire un outil réellement inspiré par le vécu et la réalité des jeunes.
La brochure vise donc un public adolescent au moment de la puberté, moment-clé de la structuration de la sexualité. Elle s’adresse d’abord aux jeunes qui se sentent attirés par des personnes de même sexe mais elle s’adresse également aux jeunes de manière générale dans l’objectif de susciter une réflexion sur la question de l’homosexualité. On y trouve enfin des adresses utiles où les jeunes peuvent se faire aider ou rencontrer d’autres jeunes qui ont vécu une expérience similaire.
Ex æquo préconise un usage individuel de la brochure de façon à permettre à un jeune qui se sent personnellement concerné par l’homosexualité de découvrir la BD dans l’intimité et de prendre ainsi connaissance des associations qui peuvent peut-être l’aider. La brochure peut donc être diffusée et/ou mise à disposition dans les centres Infor-jeunes, les maisons de jeunes et organisations de jeunesse, les salles d’attente des plannings familiaux, les librairies de BD…
CF
Pour demander le fascicule d’utilisation et d’information à l’attention des intervenants en contact avec les jeunes, la brochure et/ou le dossier complet:
Nancy Peltier, Ex æquo, rue Locquenghien 41, 1000 Bruxelles. Tél.: 02 736 28 61. Courriel: nancy.peltier@exaequo.be, ou info@exaequo.be. Internet: https://www.exaequo.be .
(1) Traduction littérale de l’expression anglaise «coming out the closet» qui signifie «sortir du placard». On fait son coming-out quand on prend conscience de son homosexualité, qu’on se reconnaît comme tel(le) et qu’on décide de le révéler à ses proches.
(2) Asbl fondée en 1994 dans le contexte de l’épidémie du sida, qui vise la diminution des nouvelles infections liées au VIH/sida et des IST auprès du public des hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes. Depuis sa création, Ex æquo associe la prévention du sida à la réflexion autour de la question identitaire et des vulnérabilités sociales des personnes homosexuelles.

Mieux communiquer avec les personnes âgées désorientées

Le 30 Déc 20

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Aujourd’hui, le vieillissement de la population en Belgique implique qu’un nombre croissant de personnes âgées souffrent de troubles de la mémoire, de l’orientation dans le temps ou dans l’espace, voire de démence.
Les proches (parent, voisin, ami) jouent un rôle essentiel dans la vie, le bien-être et l’accompagnement de ces personnes âgées. Cela demande une grande disponibilité, mais l’entourage peut se sentir démuni face à la personne qui a perdu ses repères.
Comment supporter cette situation? Comment accompagner une personne âgée de manière efficace tout en gardant son équilibre intérieur? Que faire pour que la situation reste viable? Comment rétablir la communication?
La brochure ‘Mieux communiquer avec les personnes âgées désorientées’ est disponible dans les guichets de la Mutualité socialiste ou auprès du Département Communication de l’UNMS, rue Saint-Jean 32-38, 1000 Bruxelles. Fax: 02 512 62 74. Courriel: unms@mutsoc.be. Elle est aussi téléchargeable sur le site https://www.mutsoc.be